🎄 Le Roi Est Empereur En Son Royaume

Ilcommencera par le royaume de Sygarius ( c'est un état gallo-romain) Clovis va écraser Sygarius(roi du royaume de Sygarius) aux portes de Soissons mais ce denier va réussir à s'évader et il va se réfugier chez le chef des visigoths : Alaric mais il le livrera à Clovis par peur de représailles et le roi Sygarius sera égorgé par Clovis, grùce à toutes les rançons obtenues
Comment Charlemagne contribue-t-il Ă  ressusciter l'Empire d'Occident ? 1. Du roi Ă  l'empereur 768-800 a. Un souverain lĂ©gendaire En 754, Charlemagne et son frĂšre Carloman sont sacrĂ©s en mĂȘme temps que leur pĂšre PĂ©pin le Bref. A la mort de ce dernier, en 768, Charles rĂšgne conjointement avec son frĂšre mais ils ne s'entendent pas. Finalement, Carloman meurt prĂ©maturĂ©ment et Charles rĂ©ussit Ă  Ă©tendre son autoritĂ© Ă  l'ensemble du royaume. Bien qu'il ne sache pas lire, Charlemagne est un homme cultivĂ© qui connaĂźt le latin et le grec. Sa piĂ©tĂ© est sincĂšre, il accueille les pauvres et est vĂȘtu modestement. La lĂ©gende a fait de lui l'empereur Ă  la barbe fleurie. Son surnom, Charlemagne, vient du latin Carlus Magnus qui signifie Charles le Grand. b. Un destin impĂ©rial Charlemagne est un homme d'action, un guerrier robuste qui connaĂźt plusieurs dĂ©cennies de guerre au terme desquelles, il parvient Ă  agrandir son royaume. Son immense domaine fait songer Ă  l'Empire romain et des tĂ©moignages d'admiration et de respect arrivent des pays Ă©trangers. Il rĂ©unit ainsi les conditions nĂ©cessaires Ă  une restauration du titre impĂ©rial en Occident. En dĂ©cembre 800, Charles vient Ă  Rome pour y rĂ©tablir le pape LĂ©on III que ses ennemis ont chassĂ© de la ville. Le jour de NoĂ«l, alors que Charles prie dans l'Ă©glise Saint-Pierre, le pape lui pose la couronne sur la tĂȘte et le peuple acclame la dĂ©cision du souverain pontife haut dignitaire religieux. 2. L'oeuvre de Charlemagne a. Ses guerres et ses conquĂȘtes territoriales En 46 ans de rĂšgne, Charlemagne a menĂ© 53 campagnes avec comme théùtres des opĂ©rations l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et la frontiĂšre orientale de l'Empire. ‱ En Italie, oĂč il lutte entre 773 et 774, il met fin au royaume lombard et prend lui-mĂȘme le titre de roi des Lombards. ‱ En Espagne en 778, Il franchit les PyrĂ©nĂ©es Ă  la demande des princes musulmans en rĂ©volte contre le calife de Cordoue. Il s'empare de plusieurs places comme Barcelone, mais Ă©choue devant Saragosse. Il bat en retraite et lors du franchissement du col de Roncevaux, les Basques dĂ©truisent l'arriĂšre garde de son armĂ©e et tuent le duc de Bretagne, Roland, qui devient hĂ©ros d'une fameuse Chanson qui porte son nom. ‱ En Saxe, est livrĂ©e la plus longue et la plus coĂ»teuse des guerres de Charlemagne. Les Saxons derriĂšre leur chef Wilikind ravagent la rive droite du Rhin jusqu'Ă  Coblence et massacrent l'armĂ©e franque en 782. La revanche de Charlemagne est terrible, il fait massacrer de nombreux Saxons, puis les fait dĂ©porter et remplacer par des colons francs pour maintenir la paix. ‱ Enfin, en Germanie, Charlemagne lutte sur deux fronts au Nord, il parvient Ă  dompter les Saxons et au Sud, il met fin Ă  l'autonomie de la BaviĂšre. Ces diffĂ©rentes conquĂȘtes territoriales, mettent l'empire en contact avec des peuples comme les Danois, les Avars ou les Slaves. Et, pour dĂ©fendre ses frontiĂšres sans cesse menacĂ©es, Charlemagne fonde des territoires militaires appelĂ©s marches que gouvernent des margraves ou marquis. b. La construction du palais d'Aix la Chapelle Charlemagne rompt avec l'usage mĂ©rovingien de la cour itinĂ©rante se dĂ©plaçant de palais en palais Ă  dos d'animaux et opte pour une capitale impĂ©riale. Son choix se porte sur Aix-la-Chapelle en raison de sa situation gĂ©ographique au coeur des possessions carolingiennes, en Austrasie, et surtout en raison de sa proximitĂ© avec les territoires orientaux nouvellement conquis. Il y fait donc construire Ă  la fin du VIIIe, un immense palais qu'il dote d'une chapelle privĂ©e et qui devient sa rĂ©sidence impĂ©riale dĂšs 800 ans. Charlemagne y meurt en 814 en empereur chrĂ©tien aprĂšs avoir distribuĂ© ses biens aux pauvres et aux Ă©glises. Il est inhumĂ© dans la chapelle du Palais, chapelle qui symbolise le caractĂšre religieux du pouvoir impĂ©rial et qui tĂ©moigne encore aujourd'hui de la renaissance carolingienne en matiĂšre d'art et d'architecture. L'essentiel Charlemagne est un roi lettrĂ© et pieux mais c'est aussi un homme de guerre qui agrandit considĂ©rablement le royaume dont il a hĂ©ritĂ© en luttant contre diffĂ©rents peuples du Nord Scandinaves, de l'Est Avars et Slaves et du Sud Lombards. Ce royaume agrandi rappelle l'Empire romain d'Occident que le sacre de Charlemagne, en 800, finit par ressusciter. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours !
23 Qui est l’auteur de la maxime « Le roi est empereur en son royaume » ? AbbĂ© Suger Philippe de Beaumanoir Jonas d’OrlĂ©ans Jean de Blanot 24. Quel insigne, remis au cours de la cĂ©rĂ©monie du sacre, symbolise le roi justicier ? L’épĂ©e L’anneau Le sceptre La couronne 25. Sous le rĂšgne de quel roi la taille du domaine quadruple-t
Charles Quint 1500-1558 est cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© l’un des souverains les plus puissants d’Europe, rĂ©gnant sur les Pays-Bas, l’Espagne et sur le Saint Empire romain germanique. MaĂźtre d’un immense empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais », l’histoire de Charles Quint ne ressemble Ă  aucune autre. Non seulement il fut le premier monarque Ă  disposer d’un empire colonial situĂ© sur le nouveau continent amĂ©rindien, mais il fut Ă©galement l’heureux bĂ©nĂ©ficiaire d’une cascade d’hĂ©ritages qui le plaça Ă  la tĂȘte d’un immense domaine en Europe. Durant tout son rĂšgne, Charles Quint dĂ» lutter Ă  la fois contre la France lors des guerres d'Italie, contre l'Empire ottoman qui envahit l'Europe de l'Est et contre le protestantisme qui Ă©merge en Allemagne. Les hĂ©ritages de Charles Quint Le futur Charles Quint est nĂ© en 1500 Ă  Gand en Flandres, peu gĂątĂ© par dame nature, mais avec une cuillĂšre en or dans la bouche. Francophone, il baigne dans la tradition bourguignonne des riches Ă©tats de son pĂšre le duc de Bourgogne Philippe le beau, dont il hĂ©rite en 1506 – Belgique, Artois, Luxembourg, sud de la Hollande, Franche-ComtĂ©. Ses grand-parents maternels ne sont autres qu’Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, les rois catholiques », aurĂ©olĂ©s du prestige de la fin de la reconquĂȘte de l’Espagne sur les maures, qui rĂšgnent sur la mĂ©diterranĂ©e et prĂ©sident Ă  la conquĂȘte du nouveau monde amorcĂ©e par Christophe Colomb en 1492. Charles Quint en hĂ©rite dĂ©finitivement en 1518, prenant le nom de Charles Ier d'Espagne. Ayant Ă©cartĂ© au passage sa dĂ©pressive mĂšre Jeanne la Folle, il rencontre aussi quelques rĂ©sistances des hispaniques qui ne voient pas d’un bon Ɠil l’arrivĂ©e d’un souverain bourguignon. Cerise sur le gĂąteau, il devient, Ă  la mort de son grand pĂšre l'empereur Maximilien Ier, archiduc d’Autriche, ce qui lui ouvre la voie de la succession Ă  la couronne du saint empire romain germanique, couronne qu’il emporte de haute lutte en 1519 en achetant grassement les princes Ă©lecteurs pour ĂȘtre Ă©lu empereur. Ses concurrents François Ier et Henri VIII avaient bien perçu le danger que reprĂ©sentait pour l’équilibre en Europe ce Charles trop bien nĂ©, et ils ne laisseront que peu de rĂ©pis Ă  Charles. Empereur du Saint Empire romain germanique Sans conteste le souverain le plus puissant de la chrĂ©tientĂ©, Charles Quint domine alors un ensemble de territoires comprenant les royaumes espagnols d’Aragon et de Castille, les États italiens de Naples, de Sicile et de Sardaigne, les territoires conquis en AmĂ©rique et en Afrique, les Pays-Bas, la Flandre, l’Artois, l’Alsace, la Franche-ComtĂ©, ainsi que l’ensemble des possessions des Habsbourg. Face Ă  cette nouvelle puissance habsbourgeoise, le souverain français craint pour ses terres encerclĂ©es. En fait, l’unitĂ© d’un tel empire n’est que thĂ©orique, car Charles, dont l’éducation est de tradition française et catholique, demeure un Ă©tranger en Espagne, et plus encore en Allemagne. Cette difficultĂ© Ă  rĂ©unir sous un mĂȘme nom de si vastes possessions est d’ailleurs vite comprise par François Ier qui cherche alors Ă  exploiter la faiblesse de Charles Quint. Charles Quint versus François Ier Charles Quint, qui a Ă©pousĂ© Isabelle de Portugal en 1526, rĂšgne sur le Nouveau Monde comme sur l’Ancien. Ses possessions et ses origines font de lui avant tout un monarque europĂ©en. On dit de lui qu’il parlait aux hommes en français, italien aux femmes, espagnol Ă  Dieu et allemand Ă  son cheval. CouronnĂ© Empereur en 1520 Ă  Aix la Chapelle, songeant d’une part Ă  Charlemagne et d’autre part Ă  ses marins italiens et ses conquistadors espagnols Ă  l’assaut des AmĂ©riques, il devait probablement rĂȘver Ă  un possible empire universel, dont la base serait le continent europĂ©en. Sa devise –Toujours plus loin- est Ă  la mesure de son ambition. Une ambition qui va rapidement ĂȘtre freinĂ© par les nombreuses Ă©pines qui vont venir se planter dans son songe. Il y a pour commencer ce cactus plantĂ© au milieu de son domaine nommĂ© François Ier Ă  la tĂȘte du royaume de France, qu’il doit contourner en d’épuisants voyages par terre et par mer pour visiter son empire ou faire circuler ses armĂ©es. Entre le souverain français cernĂ© de toutes parts et l’ambitieux Empereur s’engage une lutte Ă  mort qui va durer quatre dĂ©cennies. MalgrĂ© quelques victoires militaires –Pavie, 1525-, l’opiniĂątre roi de France ne cĂšde pas malgrĂ© la signature du traitĂ© de Madrid 1526, et les deux parties s’épuisent dans une sĂ©rie de guerres qui ne donneront aucun avantage durable Ă  l’une ou l’autre. François Ier n'en dĂ©mord pas et prend Charles Quint Ă  revers en s’alliant au sultan Soliman le Magnifique, ce dernier menaçant dangereusement ses possessions habsbourgeoises en venant mettre le siĂšge devant Vienne 1529. Charles se console en ajoutant Ă  ses possessions la BohĂšme, le Milanais et la Hollande, mais Ă©choue dans ses tentatives pour s’établir en Afrique du nord contre les Turcs. En 1529, une paix prĂ©caire dite Paix des Dames nĂ©gociĂ©e par Louise de Savoie reprĂ©sentant le roi de France et Marguerite d'Autriche pour l'empereur est signĂ©e Ă  Cambrai. Menaces sur l'Empire Lors de chacun des conflits contre la France, Charles Quint cherche Ă  hĂąter la paix afin de se consacrer, en sus des guerres religieuses intestines, Ă  la dĂ©fense de l’Empire contre la menace ottomane. En effet, le sultan Soliman Ier, aprĂšs avoir soumis la pĂ©ninsule balkanique, avait dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la Hongrie en 1526 et remportĂ© la mĂȘme annĂ©e la bataille de MohĂĄcs. Trois ans plus tard, les Turcs assiĂšgent Vienne. En 1535, l’amiral gĂ©nois Andrea Doria, au service de Charles Quint, prend la tĂȘte d’une expĂ©dition en Afrique, met les Turcs en dĂ©route Ă  Tunis et libĂšre environ 20 000 esclaves chrĂ©tiens. En 1538, la Sainte Ligue est constituĂ©e par le pape Paul III et la rĂ©publique de Venise. L’alliance ne dure pas et, en 1547, Ferdinand Ier, roi de BohĂȘme et de Hongrie, frĂšre de Charles Quint, doit signer un traitĂ© de paix avec les Turcs. L’autre menace qui plane sur l’unitĂ© mĂȘme de son empire est la rĂ©forme religieuse qui commence et progresse sous son rĂšgne. Depuis 1517 se propagent en Europe les idĂ©es de Martin Luther puis de Calvin qui visent Ă  changer en profondeur les pratiques et dogmes de l’Eglise. La RĂ©forme va trouver entre autres des Ă©chos auprĂšs des princes allemands, bien trop heureux de trouver un moyen de rĂ©sister Ă  l’Empereur qui n’a de cesse de rogner les libertĂ©s germaniques ». Ils s'unissent en 1529 dans la Ligue de Smalkalde. DĂ©tenteur du titre de Saint Empereur Romain, Charles Quint, fervent catholique, va lutter avec acharnement contre la RĂ©forme. MalgrĂ© une victoire militaire Ă  MĂŒlhberg 1547 sur les princes luthĂ©riens rebelles soutenus opportunĂ©ment par François Ier, Charles Quint est impuissant Ă  circoncire la progression de la rĂ©forme en Allemagne, en Suisse et aux Pays-Bas. Et ce, d’autant plus que l’autoritĂ© papale est trĂšs affaiblie Ă  cette Ă©poque, affaiblissement auquel il a lui-mĂȘme contribuĂ© dans lors de ses incessantes luttes contre la France en Italie sac de Rome en 1526 sous le pontificat de ClĂ©ment VII. En dĂ©finitive, durant le rĂšgne de Charles Quint, seuls les Pays-Bas connaissent une pĂ©riode de croissance, due en grande partie Ă  l’essor commercial des villes portuaires telles Amsterdam et Anvers. Une Ă©volution politique s’ébauche aussi, avec la pragmatique sanction de 1549 qui reconnaĂźt l’existence des Dix-Sept Provinces du pays comme un ensemble indivisible et impartageable ». Durant son rĂšgne, Charles Quint dirige ses territoires sous le signe de l’humanisme, avec Érasme, AndrĂ© VĂ©sale ou Bruegel l’Ancien. Seule tache sombre au dĂ©veloppement du pays, une rĂ©volte, fomentĂ©e par le monarque français, qui Ă©clate en 1539 Ă  Gand et est suivie d’une dure rĂ©pression. Une fin de rĂšgne difficile pour Charles Quint Peu Ă  peu, Charles Quint voit son rĂȘve d’Empire Universel ChrĂ©tien s’évaporer. MalgrĂ© les fabuleuses richesses que ses vaisseaux ramĂšnent des AmĂ©riques, la France l’empĂȘche d’unifier gĂ©ographiquement son empire, dont les frontiĂšres sont menacĂ©es dans les Balkans par les turcs, et il assiste impuissant Ă  la division religieuse qui s’installe durablement en Europe. En 1555, lassĂ© et usĂ© par les guerres incessantes qu’il doit mener sur tous les fronts, malade et gagnĂ© par l’amertume, Charles Quint annonce Ă  l’Europe entiĂšre stupĂ©faite son intention d’abdiquer. C’est un fait rarissime dont le dernier prĂ©cĂ©dent remonte Ă  l’Empereur romain DioclĂ©tien. Lucide, il partage son immense empire entre son frĂšre Ferdinand et son fils, le futur roi d'Espagne Philippe II. Ayant marquĂ© de son empreinte le XVIe siĂšcle, il se retire des affaires du monde dans le monastĂšre de San JerĂłnimo de Yuste en EstrĂ©madure. Il y meurt le 21 septembre 1558 de la malaria, emportant avec lui son rĂȘve
 Pour la petite histoire, l'empereur Charles Quint a failli ĂȘtre mariĂ© dans sa jeunesse Ă  RenĂ©e de France, fille de louis XII et d’Anne de Bretagne. On se prend Ă  rĂȘver du destin de l’Europe si, au hasard d’un autre heureux hĂ©ritage, Charles Quint avait ajoutĂ©, grĂące Ă  cette union, la France Ă  sa collection de couronnes... Bibliographie - Charles Quint L'Empire Ă©phĂ©mĂšre de Jean-Michel Sallmann, Payot 2004. - Charles Quint de Philippe Erlanger. Tempus, 2004. - Charles Quint, biographie de Pierre Chaunu. Fayard, 2000. Leroi n’accepte ni d’ĂȘtre soumis au Saint Empire germanique, ni Ă  la papautĂ©. Son envoyĂ© Guillaume de Nogaret tue le pape Ă  Anagni en 1303. (En 1302 le pape avait jetĂ© l’interdit sur le royaume de France et excommuniĂ© Philippe le Bel.) Les papes seront installĂ©s en Avignon, sous le pouvoir des rois de France. Pas encore d'Ă©tiquette pour cette Selvejp [CC BY via Wikimedia CommonsRĂ©ponse apportĂ©e le 09/01/2009 par STRASBOURG MĂ©diathĂšques de la ville et communautĂ© urbaine – rĂ©visĂ©e le 29/06/2017 Un roi est le chef d’Etat d’un pays, appelĂ© royaume, qui a accĂ©dĂ© au pouvoir souverain Ă  vie par voie hĂ©rĂ©ditaire ou plus rarement, Ă©lective. L’Empereur est le chef souverain de certains Etats appelĂ©s empires Empereur d’Allemagne est nommĂ© Kaiser, de Chine le fils du ciel, du Japon Mikado, de Russie le Tsar, des Turcs le Sultan Le titre d’Empereur est donnĂ© depuis Auguste au dĂ©tenteur du pouvoir suprĂȘme dans l’Empire romain. La diffĂ©rence entre roi » et empereur » vient surtout du statut qu’on a pu donner au terme empereur » . Le mot empereur provient du titre d’Imperator que s’était donnĂ© Octave, l’hĂ©ritier de Jules CĂ©sar quand il s’attribua le nom d’Auguste. Ce mot fut donc utilisĂ© pour dĂ©signer les souverains suprĂȘmes des Empires romains d’Orient et d’Occident. Ce titre d’Empereur fut repris par Charles 1er plus connu sous le nom de Charlemagne qui s’attribua le rĂŽle de successeur des Empereurs romains an 800 . Puis ce titre fut gardĂ© par ses successeurs qui rĂ©gnĂšrent sur le Saint-Empire Romain Germanique. Ces souverains Ă©taient gĂ©nĂ©ralement Ă©lus. Le souverain d’Autriche dĂ©cida de garder ce titre pour lui seul et sa descendance Joseph II. A noter que NapolĂ©on prit ce titre pour ne pas avoir Ă  prendre celui de roi et que Guillaume de Prusse prit ce titre en 1871 par pur dĂ©sir de s’arroger un titre plus ronflant que celui de roi et pour imiter NapolĂ©on et le souverain d’Autriche. Le mot empereur devint Ă  la mode et on oublia son contexte historique
 Les titres d’Empereur servent souvent Ă  dĂ©signer un souverain suprĂȘme de grands pays et donc plus prestigieux que celui de roi. Cordialement, EurĂȘkoi – MĂ©diathĂšques de la ville de Strasbourg Leroi des Francs, Charlemagne (768 - 814), agrandit son royaume Ă  l'est. Le Pape, abandonnĂ© des Byzantins et menacĂ© par les Lombards, le couronne empereur en Ă©change de sa protection en 800 Ă  Rome. Il Ă©tablit sa capitale Ă  Aix-la-Chapelle.
Le royaume et l'empire sont tous deux des sociĂ©tĂ©s socio-politiques humaines dirigĂ©es par un roi ou un empereur. La diffĂ©rence entre ces deux sociĂ©tĂ©s rĂ©side dans leur structure politique, leur pouvoir autoritaire, leur contrĂŽle et leur superficie royaume est une sociĂ©tĂ© dirigĂ©e par un monarque, qui peut ĂȘtre soit un roi, soit une reine, et qui possĂšde une culture et un patrimoine historique communs. Le titre du chef politique dans un royaume est dĂ©terminĂ© par les normes, les valeurs et la comparaison, un empire est une sociĂ©tĂ© dirigĂ©e par un empereur ou une impĂ©ratrice. Par rapport Ă  un royaume, un empire a un contrĂŽle territorial plus large, une diversitĂ© culturelle et une structure politique Ă  plusieurs qu'un Royaume ?Un royaume est gĂ©nĂ©ralement un terme utilisĂ© pour dĂ©signer des sociĂ©tĂ©s, des États, des rĂ©gions ou des pays dirigĂ©s par un roi ou une reine. L'institution politique utilisĂ©e dans le royaume est connue sous le nom de la plupart des cas, l'ascension du roi ou de la reine se fait principalement par hĂ©rĂ©ditĂ© parmi les membres de la famille royale. Dans certains royaumes, l'hĂ©ritier du trĂŽne est le prince hĂ©ritier ou le fils ou la fille aĂźnĂ©e du monarque rĂ©gnant. Toutefois, dans certaines rĂ©gions, une femme ne devient reine que lorsqu'il n'y a pas d'hĂ©ritier masculin au royal de FranceLa monarchie dans un royaume peut ĂȘtre divisĂ©e en oligarchie, qui dĂ©signe un royaume dirigĂ© par de nombreux rois. En revanche, un royaume dans lequel deux personnes exercent un pouvoir Ă©gal est une biarchie. Cependant, un roi ou une reine peut rĂ©gner en tant que souverain sans que son autoritĂ© ne soit soumise Ă  aucune autre autoritĂ©. Ainsi, lorsque cela se produit, cela signifie que le royaume conserve sa structure politique en tant que royaume. NĂ©anmoins, le pouvoir de gouverner du roi ou de la reine sera contrĂŽlĂ© par l' outre, Ă  l'Ă©poque classique, les monarchies traditionnelles rĂ©gnaient par droit divin, ce qui signifiait que le roi ou la reine Ă©tait au-dessus des lois. Cependant, la monarchie moderne est diffĂ©rente car la plupart des royaumes existants adoptent dĂ©sormais la monarchie constitutionnelle. Par exemple, le Royaume-Uni et l'Espagne ont une monarchie constitutionnelle. NĂ©anmoins, des royaumes comme l'Arabie saoudite et le KoweĂŻt maintiennent toujours des monarchies qu'un Empire ?Alors qu'un royaume se trouve sur un territoire donnĂ©, un empire, lui, a un territoire Ă©tendu. Cela veut dire qu'un empire est un groupe d'États et de pays dirigĂ©s par un seul dirigeant. Un empire s'Ă©tend gĂ©nĂ©ralement sur des territoires qui ne sont pas nĂ©cessairement rĂ©unis. Par exemple, l'ancien empire britannique possĂšde des territoires sur d'autres continents comme l'Asie, l'AmĂ©rique, l'Afrique et l'Australie. Tous ces territoires sont Ă©parpillĂ©s sur diffĂ©rents armes impĂ©riales de France des NapolĂ©ons 1804-1815Un empire est gĂ©nĂ©ralement dirigĂ© par un souverain connu sous le nom d'empereur ou d'impĂ©ratrice. Lorsqu'un homme dirige l'empire, on l'appelle empereur. En revanche, la femme de l'empereur est gĂ©nĂ©ralement appelĂ©e impĂ©ratrice. Mais lorsqu'une femme dirige l'empire, le titre reste impĂ©ratrice, tandis que le mari de l'impĂ©ratrice sera appelĂ© empire est considĂ©rĂ© comme puissant parce qu'il est grand, multiculturel, multilingue, qu'il a un sens de l'Ă©conomie, une puissance militaire et le contrĂŽle d'un vaste processus pour crĂ©er un empire peut prendre la forme d'un accord entre diffĂ©rents royaumes, ou d'une conquĂȘte militaire pour Ă©tendre le territoire. Ainsi, lorsque un royaume conquiert un autre royaume, le royaume conquĂ©rant absout le royaume vaincu dans son giron. Ainsi, la construction d'un empire selon cette formule permet Ă  un royaume d'Ă©tendre son influence en conquĂ©rant d'autres nations, qu'elles soient proches ou l'Ă©poque classique Ă  la fin du XXe siĂšcle, il existait diffĂ©rents empires et empereurs tels que l'empire perse, l'empire hellĂ©nistique, l'empire romain, l'empire ottoman et l'empire britannique. Toutefois, en raison de notre civilisation et de l'Ă©mergence de diffĂ©rents États, le concept de construction d'empire a dĂ©clinĂ©, tandis que le Japon est le seul pays qui s'accroche encore au titre d' entre un Empire et un RoyaumeSouvent, certaines personnes ont du mal Ă  faire la diffĂ©rence entre un royaume et un empire. Bien que les deux puissent se ressembler en raison de facteurs tels que l'arrangement politique et le systĂšme administratif, il existe des diffĂ©rences entre les du chef politiqueDans un royaume, le systĂšme politique est connu sous le nom de monarchie. Dans ce systĂšme, le chef de la monarchie est soit un roi, soit une reine. Aussi, certains royaumes accordent Ă  leur monarque des pouvoirs absolus, des pouvoirs de rĂ©serve ou des droits de veto. Dans certains royaumes, le pouvoir du monarque est constituĂ©, et il existe des freins et contrepoids pour empĂȘcher la monarchie absolue. Cependant, un empire est diffĂ©rent car le chef politique de l'empire est connu sous le nom d'empereur ou d' outre, dans la plupart des empires, l'empire conserve un pouvoir absolu. L'empereur ou l'impĂ©ratrice jouit d'un privilĂšge qui les place au-dessus de la contrĂŽle du territoireUn royaume contrĂŽle un territoire limitĂ© par rapport Ă  un empire. Cela est dĂ» au fait que le territoire d'un royaume est concentrĂ© dans un espace territorial particulier. En revanche, un empire est plus important en termes de surface terrestre. Parfois, certains empires ont des territoires d' socio-culturelleUn royaume se compose gĂ©nĂ©ralement de personnes ayant les mĂȘmes croyances culturelles, la mĂȘme langue commune, la mĂȘme religion et la mĂȘme culture. Cependant, un empire est diffĂ©rent car il comprend gĂ©nĂ©ralement des personnes ayant des langues, des religions et des ressources Ă©conomiques diffĂ©rentes. Ainsi, si un royaume est homogĂšne, un empire, en revanche, est une sociĂ©tĂ© de Comparaison Empire Vs RoyaumeRoyaumeEmpireChef politiqueUn royaume est dirigĂ© par un roi ou une empire est dirigĂ© par un empereur ou une territorialLe contrĂŽle des terres se fait dans une rĂ©gion dĂ©finie et surtout dans un endroit contrĂŽle territorial Ă©tendu, qui est plus important que celui d'un royaume. En outre, le territoire de l'empire peut ĂȘtre dispersĂ© dans plusieurs de dĂ©cisionDans un royaume, le pouvoir de prendre des dĂ©cisions appartient au roi ou Ă  la reine. Toutefois, lorsqu'il s'agit d'une monarchie constituĂ©e ou parlementaire, le roi ou la reine devra demander l'approbation du parlement avant de prendre certaines pouvoir de dĂ©cision appartient Ă  l'empereur ou Ă  l'impĂ©ratrice. Cependant, dans certains empires, l'empereur demandera l'approbation de certaines oligarchies ou aristocrates avant de prendre certaines dĂ©cisions qui affectent l'empire. Nombre de souverainsDans un royaume, le nombre de souverains varie. Certains royaumes ont un seul monarque, et lorsqu'il y a plus d'un monarque, on parle de dyarchie. Il y a un seul souverain dans un empire, il s'agit de l'empereur ou l' royaume apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement lorsque diffĂ©rents groupes de population, villages ou villes partageant une culture et des normes communes dĂ©cident de s'unir sous l'autoritĂ© d'un dirigeant appelĂ© roi ou empire apparaĂźt lorsqu'un royaume indĂ©pendant Ă©tend son territoire et son influence en annexant d'autres royaumes par la conquĂȘte ou l'assimilation. Pour assurer une bonne administration du territoire conquis, l'empereur nomme gĂ©nĂ©ralement des reprĂ©sentants chargĂ©s de gouverner la rĂ©gion en fonction des intĂ©rĂȘts de l' frĂ©quemment posĂ©es🧐 Un empire est-il une monarchie ?Le fait qu'un empire soit contrĂŽlĂ© par un individu empereur/impĂ©ratrice ne signifie pas qu'une monarchie est Ă  la tĂȘte d'un empire. Avant qu'un empire n'Ă©merge, il va passer par diffĂ©rentes Ă©tapes. Cette Ă©tape dĂ©bute par son statut de royaume. Ainsi, lorsque le royaume commence Ă  dominer d'autres royaumes, son influence s'Ă©tend sur les royaumes et territoires conquis. À ce stade, le roi ou la reine du royaume conquĂ©rant sera Ă©levĂ© au rang d'empereur ou d'impĂ©ratrice parce qu'il a maintenant d'autres rois et reines sous son alors qu'un empire peut commencer au stade de monarchie, lorsque le royaume augmente en taille au point d'annexer d'autres territoires, il devient un empire. Le chef de l'empire devient alors empereur/impĂ©ratrice, un titre supĂ©rieur Ă  celui de roi/reine. Par exemple, la reine Victoria de Grande-Bretagne est Ă©galement appelĂ©e impĂ©ratrice des Indes lorsque cette derniĂšre Ă©tait sous contrĂŽle britannique.⏳ Les empires existent-ils encore ?Dans le monde moderne d'aujourd'hui, les empires n'existent plus. Le dernier empire connu a Ă©tĂ© dissous vers le milieu du 20e siĂšcle. Parmi les empires dissous figurent l'Empire Ottoman, l'Empire Britannique, l'Autriche-Hongrie, l'Empire Allemand, la Chine ImpĂ©riale, l'Empire du Japon et l'Empire Russe. Bien que le Japon conserve le titre d'empereur pour le chef d'État de la nation, en rĂ©alitĂ©, le Japon ne contrĂŽle pas d'autres rĂ©gions que son propre territoire.👑 L'empereur est-il supĂ©rieur au roi ?Il existe une nette diffĂ©rence entre un empereur et un roi. Alors qu'un roi est Ă  la tĂȘte d'un royaume, un empereur est Ă  la tĂȘte d'un espace territorial plus grand qu'un royaume. Un empereur n'a pas nĂ©cessairement besoin d'ĂȘtre un roi, par exemple, NapolĂ©on Bonaparte Ă©tait empereur de France sans ĂȘtre de sang royal. Cependant, un roi peut s'Ă©lever au rang d'empereur en conquĂ©rant d'autres territoires autour de lui et au-delĂ  pour Ă©tendre son royaume jusqu'Ă  devenir un empire. Par exemple, Alexandre le Grand de MacĂ©doine a Ă©tendu le royaume hellĂ©nistique en conquĂ©rant toute la GrĂšce avant d'Ă©tendre son royaume jusqu'en Asie, devenant ainsi Ă  la fois roi et empereur.🌍 Quel est le plus grand empire rĂ©pertoriĂ© dans l'histoire de l'humanitĂ© ?Si de nombreux empires ont existĂ© dans le passĂ©, chacun ayant sa part de paysage, comme l'empire hittite, la PhĂ©nicie, l'empire carthaginois, l'empire romain, l'empire mongol et l'empire britannique, le plus grand empire Ă  ce jour est l'empire britannique. À l'apogĂ©e de sa puissance en 1913, l'empire couvrait une superficie Ă©tonnante de 13,71 millions de miles carrĂ©s, soit prĂšs d'un quart de la masse terrestre mondiale, et comptait 412 millions d'habitants rĂ©partis dans diffĂ©rentes rĂ©gions vivant sous l'empire.🛡 Les monarchies ont-elles encore beaucoup de pouvoir ?Il ne fait aucun doute que les pouvoirs et l'influence des monarchies dans le monde moderne d'aujourd'hui ne sont pas les mĂȘmes qu'aux Ă©poques classique et mĂ©diĂ©vale. Si les monarchies existent encore aujourd'hui, leur autoritĂ© a Ă©tĂ© limitĂ©e. La plupart des pays sont devenus des fĂ©dĂ©rations ou des rĂ©publiques. Les pays qui utilisent encore le systĂšme monarchique ont converti leur institution monarchique en monarchie constitutionnelle Ă  partir de monarchies absolues. L'Espagne, la SuĂšde et le Royaume-Uni en sont des que les termes royaume et empire soient parfois utilisĂ©s de maniĂšre interchangeable, nous vous avons donnĂ© une idĂ©e de la diffĂ©rence entre ces pas Ă  commenter et Ă  discuter Ă  propos de l'article dans l'espace commentaire ci-dessous si vous avez des informations ou des remarques Ă  rajouter. Si vous pensez que nous avons fait une erreur, vous pouvez aussi le signaler Ă  cet Propos de l'Auteur Tom VincentTom Vincent, de son cĂŽtĂ©, a obtenu un baccalaurĂ©at Ă©conomique et social option Ă©conomie approfondie. Il a ensuite commencĂ© ses Ă©tudes supĂ©rieures Ă  l'UniversitĂ© de François Rabelais de Tours avec un DUT Information Communication. Pour approfondir ses connaissances, il a Ă©galement suivi une licence professionnelle e-commerce et marketing numĂ©rique Ă  l'UniversitĂ© LumiĂšre de Lyon. Sur ce projet, il s'occupe des articles qui couvrent le langage, l'industrie et le social.
Lensemble de ces attributs va ĂȘtre rĂ©sumĂ© par un juriste français, Jean de Blanot, qui Ă©crit : Le roi de France est empereur en son royaume car il ne reconnaĂźt aucun supĂ©rieur au temporel. En consĂ©quence, le roi est souverain par-dessus tous et il exerce une juridiction sur tous les hommes de son royaume quelle que soit leur place en vue du bien public. Par
Le premier cas de contact europĂ©en avec la MĂ©soamĂ©rique concernait la citĂ©-État de Tenochtitlan. Le dirigeant de l’époque, Montezuma, a jouĂ© un rĂŽle important dans ce qui s’est passĂ© lorsque le chef espagnol Hernan Cortes est arrivĂ© sur les lieux avec ses conquistadors. La vie expansive — et finalement tragique — de Montezuma a servi d’exemple cruel de ce qui allait arriver Ă  tant d’autres habitants autochtones d’AmĂ©rique du Sud et d’AmĂ©rique du Nord. Mais que s’est-il passĂ© exactement? Quel est l’hĂ©ritage de Montezuma ? Quelle est la quantitĂ© exacte? En savoir plus ci-dessous. Le DeuxiĂšme de son nomDe toute façon, je suis responsableUn roi Sous un autre nomTempĂ©rament royalVous savez que j’ai l’air BienGarder propreLes Oncles obtiennent les premiers DibsVotez Pour Moi!Amour et MariageLumiĂšres vives, Grande ville Qu’Est-Ce Qu’Un Roi Pour Un Dieu ?! »Monty militairePĂšre fertileLe DĂ©but de la FinMaisons d’animauxCombien De Requins A-T-Il GardĂ©, Cependant?Est-Il Un Dieu ? C’Est Un Avion ?Faites Place À Montezuma! Non, Ne Le Regarde Pas!!Je L’Ai Fait En premier!TraĂźtre!Quelqu’un est JalouxDe Grands Cadeaux GaspillĂ©s Sur Vous!Je crois pouvoir toucher le Ciel Vous avez de la chance qu’il ne puisse pas poursuivre en justice”Hommage tardifRocking In The New WorldX Marque L’Endroit?L’or du fouDe jolis hĂŽtesCapture confuseDans des circonstances mystĂ©rieusesLa Chute D’Un EmpireQuel Perdant! Oui, Bien sĂ»r, Il a dit Que
” Ce n’Est Pas Ce Que Je Voulais Dire! »Opportunistes visqueux OĂč est Un Historien Quand On En A Besoin ?! »Fille, ChĂšre FilleQu’En Est-Il De Ma petite-Fille?PleurĂ© Par Ses EnnemisLa Renaissance de MontezumaVengeance Be Mine Le DeuxiĂšme de son nom Montezuma Ă©tait en fait le deuxiĂšme homme Ă  porter ce nom. Alors que les AztĂšques n’ont pas pris la peine de diffĂ©rencier leurs dirigeants par des nombres, Montezuma est officiellement marquĂ© comme Montezuma II dans les documents historiques europĂ©ens. De toute façon, je suis responsable Le titre officiel de Montezuma Ă©tait tlatoani.”Dans la langue nahuatl, ce terme signifie celui qui parle », ainsi que dirigeant. »La traduction anglaise pourrait aussi ĂȘtre king. »Montezuma Ă©tait le neuviĂšme tlatoani de la citĂ©-État mexicaine Tenochtitlan, rĂ©gnant de 1502 Ă  1520. Un roi Sous un autre nom Comme pour de nombreux personnages historiques anciens, le nom de Montezuma a connu de nombreuses variations dans les documents historiques. Mis Ă  part Montezuma, il a Ă©galement Ă©tĂ© connu sous les noms de Moctezuma, Motecuhzoma et Motēuczƍmah. Selon les textes Ă©crits en Nahuatl original, son nom complet Ă©tait Motecuhzoma Xocoyotzin. TempĂ©rament royal La façon dont les AztĂšques prononçaient le nom de Montezuma avait une traduction unique en anglais. Puisque son nom combinait les termes de seigneur” et de froncer les sourcils en colĂšre”, le nom de Montezuma pourrait ĂȘtre traduit par c’est celui qui fronce les sourcils comme un seigneur. »Une autre traduction possible est celui qui est en colĂšre d’une maniĂšre noble.” Vous savez que j’ai l’air Bien Selon les descriptions du conquistador espagnol Bernal Diaz del Castillo, Montezuma portait ses cheveux juste au-dessus de ses oreilles”, avec une barbe courte bien entretenue. Diaz del Castillo a Ă©galement Ă©crit que Montezuma Ă©tait un bel homme avec une apparence trĂšs digne. Garder propre Diaz del Castillo a Ă©galement clairement indiquĂ© que Montezuma Ă©tait un homme incroyablement exigeant. Il changeait de vĂȘtements tous les jours, ne portant la mĂȘme tenue qu’au bout de trois ou quatre jours. Montezuma se baignerait Ă©galement tous les jours, ce qui aurait sans doute laissĂ© les EuropĂ©ens perplexes gardez Ă  l’esprit que plus tard au 16Ăšme siĂšcle, la reine Elizabeth I Ă©tonna ses sujets en se baignant au moins une fois par mois. Les Oncles obtiennent les premiers Dibs Alors que Montezuma Ă©tait le neuviĂšme tlatoani de Tenochtitlan, son pĂšre Ă©tait auparavant le sixiĂšme. Montezuma n’a pas succĂ©dĂ© Ă  son pĂšre au dĂ©but; ses oncles Tizoc et Ahuitzotl Ă©taient les septiĂšme et huitiĂšme tlatoani avant que Montezuma ne devienne le neuviĂšme Ă  environ 36 ans. Votez Pour Moi! En parlant de la succession, ce n’est pas uniquement Ă  cause de sa connexion gĂ©nĂ©tique que Montezuma est devenu le prochain tlatoani. Selon la tradition aztĂšque, un conseil de trente nobles, les anciens de Tenochtitlan, a choisi le souverain. Montezuma, ainsi que plusieurs de ses frĂšres et cousins, revendiquĂšrent le leadership. Le conseil aurait choisi Montezuma uniquement sur ses mĂ©rites plutĂŽt que sur la prioritĂ© de l’ñge. Amour et Mariage Montezuma avait ce que nous pourrions appeler un harem de femmes aujourd’hui. Cependant, parmi ses nombreuses Ă©pouses et concubines, seules deux d’entre elles sont officiellement devenues reines de Tenochtitlan. Ces deux Ă©taient Tlapalizquixochtzin et Teotlalco, dont ce dernier Ă©tait la mĂšre de sa fille plus sur elle plus tard. LumiĂšres vives, Grande ville À son apogĂ©e, la ville de Tenochtitlan de Montezuma Ă©tait la plus grande ville de MĂ©soamĂ©rique et l’une des plus grandes du monde entier. Sa population la plus importante se situait entre 200 000 et 300 000 habitants, ce qui la rendait cinq fois plus grande que Londres sous le rĂšgne d’Henri VIII. Les seules villes europĂ©ennes qui pouvaient espĂ©rer rivaliser avec elle en termes de taille Ă©taient Constantinople, Venise et Paris. Pour leur part, la vue de la ville stupĂ©fia Hernan Cortes et ses hommes, Cortes Ă©crivant en Espagne la comparant Ă  leurs villes les plus grandes et les plus impressionnantes. Qu’Est-Ce Qu’Un Roi Pour Un Dieu ?! » Le pouvoir de Montezuma en tant que tlatoani venait d’un contexte religieux plutĂŽt que politique. Le systĂšme de croyance de Tenochtitlan a dĂ©clarĂ© que les nouveaux tlatoani passeraient par un rituel qui les rendrait capables de parler avec la voix du dieu Tezcatlipoca. En consĂ©quence, il serait plus appropriĂ© de considĂ©rer Montezuma comme un roi-dieu plutĂŽt que comme un simple monarque. Monty militaire Un facteur qui avait valu Ă  Montezuma la position de tlatoani Ă©tait sa capacitĂ© martiale. Puisque les tlatoani commandaient les forces de Tenochtitlan, Montezuma aurait dĂ» ĂȘtre un puissant guerrier et commandant pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme digne. En effet, aprĂšs ĂȘtre devenu le souverain de Tenochtitlan, Montezuma se lancera dans plusieurs campagnes, mais avec un succĂšs mitigĂ© malheureusement, sa plus grande dĂ©faite est survenue lorsque les Espagnols sont arrivĂ©s sur les lieux. PĂšre fertile Selon le petit-fils de Montezuma, Fernando Alvarado Tezozomoc, Montezuma a eu 19 enfants en tout huit filles et onze fils. Le DĂ©but de la Fin Lorsque Montezuma a dĂ©couvert pour la premiĂšre fois l’arrivĂ©e des Espagnols en MĂ©soamĂ©rique, l’annĂ©e Ă©tait 1517. Il rĂ©gnait sur Tenochtitlan depuis environ 15 ans et il avait environ 41 ans. Les choses se passaient plutĂŽt bien jusqu’à prĂ©sent — mais tout cela Ă©tait sur le point de changer. Maisons d’animaux Le palais de Montezuma Ă  Tenochtitlan Ă©tait si massif et extravagant qu’il avait deux zoos! L’un d’eux prĂ©sentait exclusivement des oiseaux de proie, tandis que l’autre contenait toutes sortes de mammifĂšres, de reptiles et d’autres oiseaux. Il a fallu un personnel d’environ 300 personnes pour gĂ©rer ces zoos et les animaux qu’ils contenaient. Combien De Requins A-T-Il GardĂ©, Cependant? Comme si cela ne suffisait pas, le palais de Montezuma contenait Ă©galement un aquarium ! Il gardait un grand nombre de poissons et d’animaux aquatiques dans une vingtaine d’étangs artificiels. Encore un autre exemple de l’incroyable symĂ©trie trouvĂ©e dans l’architecture mĂ©soamĂ©ricaine, 10 de ces Ă©tangs contenaient de l’eau douce, tandis que les 10 autres contenaient de l’eau salĂ©e. Est-Il Un Dieu ? C’Est Un Avion ? L’idĂ©e traditionnelle de la rencontre de Montezuma avec Hernan Cortes est que Montezuma, basĂ© sur le moment de l’arrivĂ©e de Cortes avec le calendrier aztĂšque, croyait que Cortes Ă©tait le dieu Quetzalcoatl retournĂ© sur terre. Les historiens l’ont longtemps utilisĂ© pour expliquer la rĂ©action de Montezuma aux Espagnols. Cependant, cette explication n’a Ă©tĂ© donnĂ©e que des dĂ©cennies aprĂšs les faits, et de nombreux historiens modernes la considĂšrent maintenant comme une fabrication utilisĂ©e pour justifier pourquoi les choses se sont dĂ©roulĂ©es comme elles l’ont fait. Faites Place À Montezuma! Non, Ne Le Regarde Pas!! ConformĂ©ment aux traditions de traitement du tlatoani, chaque fois que Montezuma sortait de son palais, les serviteurs le portaient dans une grande litiĂšre. Il Ă©tait interdit aux gens ordinaires de le regarder directement, bien que nous imaginions qu’ils devaient Ă©galement s’assurer qu’ils ne gĂȘnaient pas non plus ses serviteurs! Je L’Ai Fait En premier! Contrairement Ă  la croyance populaire, Hernan Cortes n’était pas le premier Espagnol dont Montezuma a entendu parler. Cet honneur revient Ă  Juan de Grijalva, qui a explorĂ© le Mexique deux ans avant Cortes. Bien qu’il ait rencontrĂ© une dĂ©lĂ©gation d’hommes qui ont servi Montezuma, il ne s’est jamais rendu Ă  Tenochtitlan. Si seulement Cortes avait pris aprĂšs lui
 TraĂźtre! Fait intĂ©ressant, l’un des hommes de la dĂ©lĂ©gation qui a accueilli Juan de Grijalva a fini par rejoindre la compagnie de de Grijalva, abandonnant son service Ă  Montezuma. Nous le savons parce que l’homme a Ă©tĂ© baptisĂ© Francisco et accompagnerait Hernan Cortes dans son expĂ©dition Ă  Tenochtitlan en tant qu’interprĂšte. Quelqu’un est Jaloux AprĂšs avoir appris les explorations de Juan de Grijalva, Montezuma a envoyĂ© des gardes supplĂ©mentaires pour surveiller tous les nouveaux voyageurs, insistant pour qu’il les dĂ©couvre le plus tĂŽt possible. En 1519, il apprit l’arrivĂ©e de Cortes, et il apprit Ă©galement que Cortes avait conclu une alliance avec une tribu appelĂ©e les TlaxcaltĂšques, l’un des plus grands ennemis des AztĂšques. En rĂ©ponse, Montezuma souhaitait montrer sa supĂ©rioritĂ© aux TlaxcaltĂšques, il envoya donc des cadeaux aux nouveaux arrivants. Il est sĂ»r de dire que cela aurait certainement attirĂ© l’attention de Cortes. De Grands Cadeaux GaspillĂ©s Sur Vous! Le 8 novembre 1519, Cortes et Montezuma se rencontrĂšrent face Ă  face pour la premiĂšre fois en dehors de Tenochtitlan. Les deux hommes Ă©changĂšrent des cadeaux, Montezuma prĂ©sentant Ă  Cortes un calendrier aztĂšque en forme de disques d’or et d’argent. À la grande fureur et Ă  la consternation de tous les amateurs d’histoire lisant ceci, Cortes fonda plus tard les deux disques, intĂ©ressĂ© uniquement par le montant d’argent qu’il pouvait obtenir des mĂ©taux prĂ©cieux. Je crois pouvoir toucher le Ciel Avant de devenir tlatoani, Montezuma n’était pas seulement un gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e de Tenochtitlan, il Ă©tait aussi un grand prĂȘtre au sein de leur religion. Les documents historiques font une grande partie de sa piĂ©tĂ©, consultant rĂ©guliĂšrement des prĂȘtres et des saints, mĂȘme lorsqu’il Ă©tait tlatoani. Vous avez de la chance qu’il ne puisse pas poursuivre en justice” Avant d’écrire le roman classique Ben-Hur, Lew Wallace a dĂ©peint Montezuma dans son premier roman The Fair God. Wallace a poussĂ© le mythe selon lequel Montezuma supposait que Cortes devait ĂȘtre le dieu Quetzalcoatl. Il affirme que cette croyance a rendu Montezuma faible et incertain, ordonnant mĂȘme Ă  ses propres armĂ©es de cesser d’attaquer les Espagnols alors qu’elles auraient pu les anĂ©antir pour de bon. Hommage tardif Non seulement une montagne et une riviĂšre de Mexico partagent le nom de Montezuma en son honneur, mais il en va de mĂȘme pour plusieurs espĂšces d’animaux et de plantes. Il s’agit notamment de la caille de Montezuma et du Pinus montezumae. Rocking In The New World En 1975, le musicien canadien Neil Young a sorti l’album Zuma, qu’il a nommĂ© d’aprĂšs Montezuma. Pour cimenter cela, il a appelĂ© l’une des chansons de l’album Cortez the Killer”, dĂ©taillant la chute des AztĂšques. X Marque L’Endroit? Un aspect assez Ă©trange de l’hĂ©ritage de Montezuma est le mystĂšre de son trĂ©sor perdu. Une version de l’histoire derriĂšre ce trĂ©sor est l’idĂ©e que lorsque les Espagnols ont pris Montezuma en otage, ils s’attendaient Ă  une rançon. PlutĂŽt que de renoncer Ă  leurs richesses, les AztĂšques ont cachĂ© de vastes quantitĂ©s d’or, agissant comme s’ils ne pouvaient pas se permettre une telle rançon. L’or du fou MalgrĂ© de nombreuses tentatives au cours des siĂšcles pour trouver le trĂ©sor lĂ©gendaire de Montezuma, et malgrĂ© de nombreuses affirmations selon lesquelles les gens sont tombĂ©s sur ledit trĂ©sor, il n’y a aucune preuve qu’il ait jamais existĂ©. D’une part, les histoires n’ont jamais mentionnĂ© les Espagnols exigeant une rançon pour la libertĂ© de Montezuma. Aucune fouille n’a mis au jour ce trĂ©sor supposĂ©, et les historiens s’accordent gĂ©nĂ©ralement Ă  dire qu’il s’agissait simplement d’un mythe. De jolis hĂŽtes Selon les sources historiques, les AztĂšques ont accueilli Cortes et les Espagnols Ă  Tenochtitlan et leur ont permis de rester dans la grande ville pendant plusieurs mois. Nous ne savons pas pourquoi Montezuma Ă©tait si gĂ©nĂ©reux, certains affirmant qu’il craignait les Espagnols, ou qu’il voulait en apprendre davantage sur ces gens Ă©tranges. Il aurait Ă©galement pu prĂ©voir de les endormir dans un faux sentiment de sĂ©curitĂ© jusqu’à la saison des rĂ©coltes, quand il pourrait rassembler ses armĂ©es et attaquer. Capture confuse À un moment donnĂ© pendant le sĂ©jour des Espagnols Ă  Tenochtitlan, Cortes fit prisonnier Montezuma chez lui. Nous ne savons pas quand exactement cela s’est produit, ni comment, Ă©tant donnĂ© Ă  quel point les AztĂšques Ă©taient plus nombreux que les Espagnols dans la ville. Nous ne savons pas non plus pourquoi ils ont fait prisonnier Montezuma, bien que certains spĂ©culent qu’il souhaitait expulser les Espagnols de la ville. Dans des circonstances mystĂ©rieuses Tout comme nous ne connaissons pas la vĂ©ritĂ© derriĂšre la capture de Montezuma, nous ne connaissons pas non plus la vĂ©ritĂ© sur sa disparition. Il existe plusieurs versions de sa fin, sans aucune indication quant Ă  qui a raison et qui ment. Une thĂ©orie est que les Espagnols ont pris la vie de Montezuma, tandis qu’un autre prĂ©tend que son propre peuple l’a abattu lorsqu’il a essayĂ© d’empĂȘcher l’effusion de sang dans la ville. Nous ne saurons jamais exactement ce qui lui est arrivĂ©, du moins jusqu’à ce que nous inventions enfin une machine Ă  remonter le temps qui fonctionne. La Chute D’Un Empire AprĂšs la fin de Montezuma, les Espagnols ont fui Tenochtitlan. Cependant, ils sont rapidement revenus, cette fois avec des milliers de TlaxcaltĂšques comme alliĂ©s. Ils ont entrepris de conquĂ©rir Tenochtitlan et de le piller sans pitiĂ©. Quel Perdant! Bien que le royaume de Tenochtitlan ait atteint sa plus grande Ă©tendue sous le rĂšgne de Montezuma, l’histoire l’a souvent dĂ©peint comme un souverain trĂšs faible et incertain. Cela peut ĂȘtre dĂ» au fait que l’Empire aztĂšque avait besoin d’un bouc Ă©missaire pour justifier pourquoi ils ont Ă©tĂ© victimes des envahisseurs espagnols. Montezuma a servi cet objectif et a donc Ă©tĂ© vilipendĂ© dans les livres d’histoire. Oui, Bien sĂ»r, Il a dit Que
” Il reste un mystĂšre controversĂ© sur ce qui s’est exactement passĂ© lorsque Cortes et Montezuma se sont assis et ont commencĂ© Ă  communiquer entre eux. Selon Cortes lui-mĂȘme, Ă©crivant au roi d’Espagne, Montezuma soumit volontairement son royaume Ă  l’Espagne. Comme il semble peu probable qu’un roi-dieu abandonne si ardemment son autoritĂ©, il est prudent de supposer que Cortes mentait ou se trompait. Ce n’Est Pas Ce Que Je Voulais Dire! » Une raison possible de la reddition supposĂ©e de Montezuma pourrait rĂ©sider dans une perte de traduction du Nahuatl en espagnol. C’était une coutume parmi les gens de Montezuma de parler en termes trĂšs polis, ce qui aurait pu conduire Ă  la confusion s’il Ă©tait mal traduit. Bien sĂ»r, cela signifie que nous ne saurons jamais exactement ce que Montezuma voulait vraiment dire. Opportunistes visqueux Une autre raison pour laquelle Cortes aurait pu prĂ©tendre que Montezuma se soumettait Ă  l’autoritĂ© du Roi espagnol est que cela donnerait au Roi une justification pour l’attaquer. Selon la loi espagnole, le roi ne pouvait pas forcer les gens Ă  se soumettre Ă  lui, mais il pouvait punir les rebelles en toute impunitĂ©. Cortes aurait peut-ĂȘtre cherchĂ© une Ă©chappatoire morale pour conquĂ©rir Tenochtitlan si une telle Ă©chappatoire pouvait exister. OĂč est Un Historien Quand On En A Besoin ?! » En raison des sources incertaines, nous ne savons pas exactement ce qui est arrivĂ© aux enfants de Montezuma. Les Espagnols auraient fait prisonniers deux de ses fils aprĂšs la chute de Tenochtitlan. De nombreuses sources affirment qu’ils ont perdu la vie en captivitĂ© espagnole, mais il est difficile de le dire avec certitude. Fille, ChĂšre Fille AprĂšs la perte de son pĂšre quand elle Ă©tait enfant, la fille de Montezuma, Tecuichpoch Ixcaxochitzin, a passĂ© son adolescence Ă  ĂȘtre utilisĂ©e comme pion Ă  cause de son nom. Elle a Ă©tĂ© mariĂ©e au successeur de Montezuma qui Ă©tait aussi son oncle avant sa mort prĂ©maturĂ©e de la variole 60 jours plus tard. Elle fut ensuite mariĂ©e au suivant et dernier tlatoani de Tenochtitlan son cousin CuauhtĂ©moc. Les Espagnols s’emparĂšrent de CuauhtĂ©moc aprĂšs qu’ils eurent conquis Tenochtitlan avec leurs alliĂ©s aborigĂšnes. Tecuichpoch survĂ©cut Ă  son mari les Espagnols l’exĂ©cutĂšrent et entra en relation avec nul autre qu’Hernan Cortes lui-mĂȘme. Cortes s’est avĂ©rĂ©e n’ĂȘtre pas diffĂ©rente de ses partenaires prĂ©cĂ©dents; il a forcĂ© Tecuichpoch Ă  se convertir au catholicisme et l’a baptisĂ©e du nom d’Isabel. Qu’En Est-Il De Ma petite-Fille? Isabel, comme on l’appelait dĂšs lors, aurait une fille avec Cortes, l’homme qui avait capturĂ© et peut-ĂȘtre tuĂ© son pĂšre. Comme vous pouvez l’imaginer, leur relation s’est trĂšs vite dĂ©tĂ©riorĂ©e et Cortes l’a mariĂ©e Ă  l’un de ses collĂšgues. Cependant, Cortes a reconnu et soutenu financiĂšrement sa fille illĂ©gitime et la petite-fille de Montezuma. Cette fille Ă©tait Leonor Cortes Moctezuma, et elle Ă©pouserait Juan de Tolosa et aurait au moins trois enfants avec lui. On ne sait pas quand elle est passĂ©e, mais nous savons que c’était quelque temps avant 1594. PleurĂ© Par Ses Ennemis Étonnamment, le dĂ©cĂšs de Montezuma a vĂ©ritablement Ă©mu les Espagnols. Bernal Diaz del Castillo a Ă©crit que lui, Cortes et les autres conquistadors pleuraient pour Montezuma, qu’ils considĂ©raient non seulement comme le meilleur roi qu’ils aient jamais eu au Mexique”, mais aussi une sorte de figure paternelle pour eux. Comme c’est tragique, alors, ce qu’ils allaient faire subir au peuple de Montezuma dans les siĂšcles qui ont suivi. La Renaissance de Montezuma Au cours du XVIIIe siĂšcle, Montezuma a fait l’objet d’un nombre surprenant d’opĂ©ras. Antonio Vivaldi, Josef Myslivecek, Carl Heinrich Graun et Niccolo Antonio Zingarelli ont tous pris le temps de rĂ©diger des Ɠuvres sur le souverain dĂ©chu. Vengeance Be Mine À ce jour, les Mexicains ont un surnom pour la diarrhĂ©e qui afflige frĂ©quemment les touristes » La vengeance de Montezuma. »L’implication vient de la lĂ©gende urbaine selon laquelle Montezuma aurait jetĂ© une malĂ©diction contre les EuropĂ©ens qui massacreraient et asserviraient les AztĂšques. Pour ĂȘtre juste, si c’est vrai, ce ne serait certainement pas immĂ©ritĂ©.
PendantprĂšs de six ans, Caligula est quasiment sĂ©questrĂ© Ă  Capri par TibĂšre qui, faute de mieux, finit par en faire son hĂ©ritier. En public, il contrĂŽle parfaitement ses Ă©motions. Toute la haine qu’il contient trouve un exutoire dans les combats de gladiateurs qu’il aime particuliĂšrement sanglants, le spectacle des condamnations Ă  mort, les bagarres la nuit dans les rues sombres
La France est un pays de cocagne, mais c’est surtout un pays de monarchie. Pendant quelque chose comme 1300 ans, nous avons Ă©tĂ© gouvernĂ©s par un pouvoir centralisĂ© entre les mains d’un monarque dont le territoire n’a eu de cesse de s’agrandir ou de rapetisser au grĂ© des mouvements de l’histoire. Dans le lot, il y avait de tout des rois fous et des bons rois, des guerroyeurs et des pacifistes, des Ă©conomes et des dĂ©pensiers. Il y a eu de tout et faire un classement des meilleurs rois sans les situer en contexte n’aurait pour ainsi dire aucun sens. Nous avons donc essayĂ© d’évaluer la qualitĂ© des rois de France compte tenu du contexte de leur accession au trĂŽne et de ce qu’ils ont rĂ©ussi Ă  faire de leurs royaux doigts le temps que dura leur rĂšgne. 1. Louis XI Ses dates 1461 – 1483 Son surnom Le prudent ». Ca ne s’invente pas. Le contexte de son accession au trĂŽne La Guerre de Cent ans et un royaume morcelĂ©. Le contexte Ă  sa mort La fin de la guerre de Cent ans, un Ă©tat centralisĂ©, pacifiĂ© et surtout agrandi les duchĂ©s de Bretagne, d’Anjou, de Provence ou de Bourgogne sont rattachĂ©s au royaume. Ses faits marquants Louis XI Ă©tait un tacticien de gĂ©nie et surtout un des inventeurs de la diplomatie, Ă  tel point d’ailleurs que ses dĂ©tracteurs considĂ©raient ses maniĂšres comme sournoises. Pour ne citer qu’un exemple, Louis XI a mis fin Ă  la guerre de Cent ans en prenant le contrepied de Charles le TĂ©mĂ©raire. Celui-ci s’était mis d’accord avec le roi d’Angleterre pour que les armĂ©es bourguignonnes et anglaises s’allient et envahissent la France. Louis XI a directement nĂ©gociĂ© avec le roi d’Angleterre pour Ă©viter une guerre et briser l’alliance anglo-bourguignonne en versant quelques Ă©cus. Et hop un royaume pacifiĂ© et la Bourgogne bien marrie. 20 ans de paix donc, sous Louis XI, malgrĂ© un royaume Ă  la superficie doublĂ©e. Louis XI a Ă©galement Ă©tĂ© l’un des pionniers de la Renaissance italienne, exerçant un protectorat sur les provinces italiennes, promouvant l’usage de l’imprimerie en France et instaurant des services publics indispensables, comme le relais des postes. Louis XI modernisa aussi l’armĂ©e en s’inspirant du modĂšle militaire suisse. 2. Henri IV Ses dates 1589 – 1610. Son surnom Le grand ». Parce qu’il Ă©tait grand. Le contexte de son accession au trĂŽne Dans une France ravagĂ©e par la guerre entre protestants et catholiques, Henri IV, protestant et obligĂ© bientĂŽt de se convertir, fait figure de tĂȘte de turc. HaĂŻ par les deux parties, il doit Ă©galement faire face aux prĂ©tentions belliqueuses espagnoles. C’est pas la fĂȘte. Le contexte Ă  sa mort Un royaume pacifiĂ© en plein essor Ă©conomique et ouvert sur les arts. MĂȘme si la popularitĂ© d’Henri IV est plutĂŽt une construction du XVIII° siĂšcle, ça pose le bonhomme. Ses faits marquants L’édit de Nantes, ce n’est pas rien, ou comment pacifier temporairement un pays 25 ans Ă  peine aprĂšs la Saint-BarthĂ©lĂ©my. La paix a un effet bĂ©nĂ©fique sur l’économie. La production agricole repart et Henri IV installe des artistes au Louvre pour favoriser l’émergence d’un savoir-faire français notamment chez les tisserands et ainsi mettre fin aux importations de tapis des Flandres. Henri IV est aussi cĂ©lĂšbre pour sa phrase apocryphe selon laquelle il souhaitait voir dans la marmite de chaque laboureur une poule au pot. Si la phrase est douteuse, l’intention est probablement rĂ©elle. 3. Philippe Auguste Ses dates 1180-1223. Son surnom Bah Auguste. Sinon son nom c’était Philippe II. Le contexte de son accession au trĂŽne Un royaume morcelĂ©, exsangue, sans pouvoir central et marquĂ© par une fĂ©odalitĂ© trĂšs forte. Le contexte Ă  sa mort Un royaume de France beaucoup plus vaste et mieux intĂ©grĂ© grĂące Ă  un mode d’administration royale plus moderne ; de nombreuses victoires militaires et l’envoi d’une troisiĂšme croisade, Paris beaucoup plus vivable grĂące Ă  une politique d’assainissement, le dĂ©but d’un sentiment national français et la fin du systĂšme fĂ©odal. Ses faits marquants Il y a du bon et du moins bon. Le bon, c’est vraiment la mise en oeuvre de la nouvelle administration baillis, sĂ©nĂ©chaux et prĂ©vĂŽts qui reprĂ©sentent le roi sur les territoires, notamment nouvellement conquis, de façon Ă  crĂ©er un maillage territorial fort ; le pavage des rues de Paris est un autre pas en avant pour la modernitĂ©. En revanche, on aurait pu se passer de l’expulsion des Juifs de France en 1182 dans le seul et unique but de spolier leurs biens pour renflouer les caisses. 4. Louis IX Ses dates 1226-1270. Son surnom Le prudhomme », puis Saint-Louis » aprĂšs sa canonisation. Le contexte de son accession au trĂŽne Le conflit entre les CapĂ©tiens et les PlantagenĂȘt mettait une sale ambiance dans tout le royaume. D’autant que Louis, sacrĂ© alors qu’il Ă©tait mineur, ne s’était pas attirĂ© la sympathie des barons de provinces qui espĂ©raient pouvoir le renverser. Le contexte Ă  sa mort Saint-Louis a encore une fois augmentĂ© la taille du royaume de France en y rattachant plusieurs baillis Aix-en-Provence, Carcassonne et plusieurs comtĂ©s Sancerre, Blois, Chartre
. Son rĂšgne, placĂ© sous le haut patronage des valeurs chrĂ©tiennes, tend Ă  modifier la perception du roi de France, de noble Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e de vassaux Ă  justicier suprĂȘme vers lequel tous les sujets doivent se tourner. Ses faits marquants Sous le rĂšgne de Louis IX, plusieurs mesures de justice seront intronisĂ©es la prĂ©somption d’innocence, l’interdiction de la vengeance privĂ©e, la limitation du recours Ă  la torture et une forme de grĂące royale via la possibilitĂ© de faire appel au roi pour rĂ©viser une sentence de justice. Louis IX invente Ă©galement la monnaie unique dans le royaume et met en place des institutions pour l’aider Ă  gouverner. 5. Charles V Ses dates 1364-1380 Son surnom Le sage ». En voilĂ  un qui devait avoir plein de cadeaux Ă  NoĂ«l. Le contexte de son accession au trĂŽne Des dĂ©faites en pagaille lors du premier volet de la guerre de Cent ans, auxquelles se sont greffĂ©es une Ă©pidĂ©mie de peste noire qui a pas mis une ambiance gĂ©gĂšne en Europe et en France. Et la guerre civile n’arrange rien. Le contexte Ă  sa mort Un royaume apaisĂ© dont l’extension territoriale est la mĂȘme qu’avant les premiĂšres dĂ©faites de la guerre. Le pays se structure encore plus que sous Saint-Louis autour d’une autoritĂ© royale forte et juste qui use Ă  bon escient d’un sentiment national en gestation pour isoler l’Angleterre. Ses faits marquants La lutte contre les Grandes compagnies qui pillaient le royaume, la mise en oeuvre d’une politique d’imposition efficace permettant Ă  la France de se doter d’une armĂ©e rĂ©guliĂšre et puissante et des victoires militaires de tous cĂŽtĂ©s sur l’Angleterre. Charles V créé aussi ce qui deviendra la BNF et instaure le franc comme monnaie nationale. 6. Charlemagne Ses dates 768 – 814. Son surnom Le grand ». C’est Charles Ier, en fait, Charlemagne, et Magnus ça veut dire grand. Le contexte de son accession au trĂŽne Roi des francs, Charlemagne est en rĂ©alitĂ© Ă  la tĂȘte d’un tout petit royaume. L’état tel qu’on le connaĂźt n’existe pas encore. Le contexte Ă  sa mort Charlemagne est empereur depuis 800 d’un empire qui s’étend sur une bonne partie de la France actuelle, de l’Espagne actuelle, de l’Italie actuelle et de l’Allemagne actuelle. Mais il scinde le royaume en plusieurs ensemble pour le partager entre ses successeurs. Ses faits marquants Il s’entĂȘte Ă  l’étendre, en battant les Lombards, en conquĂ©rant des territoires espagnols et en asseyant le pouvoir royal sur les duchĂ©s d’Aquitaine et de BaviĂšre. Charlemagne a Ă©galement Ă©tendu l’accĂšs possible Ă  l’école de façon Ă  ne pas rĂ©server l’enseignement aux seuls privilĂ©giĂ©s. Il participera aussi Ă  la popularisation des saintes Ă©critures et enverra des pĂšlerins au Moyen-Orient. 7. Louis Philippe Ses dates 1830 – 1848 Son surnom Le roi des Français » et non plus de France. Le contexte de son accession au trĂŽne AprĂšs la chute de NapolĂ©on, les Bourbon, rĂ©tablis sur le trĂŽne, s’étaient efforcĂ© de mettre en place une monarchie plus ou moins constitutionnelle mais pas libĂ©rale libĂ©rale. Charles X s’est ainsi vu renversĂ© par les Parisiens aprĂšs avoir voulu reprendre la main sur la contestation Ă  la chambre. Et voilĂ  comment Louis-Philippe d’OrlĂ©ans s’est retrouvĂ© sur le trĂŽne en 1830 pour diriger un pays extrĂȘmement polarisĂ© entre rĂ©publicains, monarchistes, orlĂ©anistes, bonapartistes et tout le bazar. Le contexte Ă  son abdication Pas terrible, faut reconnaĂźtre. Crise agricole et cris Ă©conomique faisant bon mĂ©nage, le pays va mal et les dĂ©rives autoritaires du roi, qui vieillit, n’arrangent rien. D’autant que des scandales Ă©maillent les gouvernements successifs du rĂ©gime. En 1848, il est renversĂ© et remplacĂ© par la deuxiĂšme rĂ©publique. Ses faits marquants La mise en place d’une premiĂšre vraie monarchie constitutionnelle. La vie politique moderne se dĂ©veloppe en partis polarisĂ©s idĂ©ologiquement et reconnaissables. Sous Louis-Philippe, le gouvernement vote aussi des investissements d’Etat massifs pour relancer l’économie, prĂ©figurant une politique keynĂ©sianiste. 8. Louis XVI Ses dates 1774 – 1792 Son surnom Il n’en avait pas. Le contexte de son accession au trĂŽne Une Ă©conomie en rĂ©cession, la faute aux fastes du pouvoir et Ă  un statu quo quant Ă  l’orientation Ă©conomique du pays, coincĂ© entre vent libĂ©ral et tradition malthusianiste. Le contexte Ă  sa mort Bah la RĂ©volution, on connaĂźt, on ne va pas vous reraconter l’histoire. Ses faits marquants Face Ă  la RĂ©cession, Louis XVI coupe immĂ©diatement les dĂ©penses de cour. La cagnotte ainsi rĂ©coltĂ©e lui permet de financer des aides sociales aux Parisiens dĂ©munis Ă  hauteur de livres. Il exempte Ă©galement les sujets de l’impĂŽt traditionnellement versĂ© lors de l’accession d’un roi au trĂŽne. Pour le reste, Louis XVI fera confiance Ă  Turgot qui initiera une politique Ă©conomique libĂ©rale, puis Ă  Necker qui virera sa cuti. Dans les deux cas, des mauvaises rĂ©coltes et des Ă©pisodes polaires auront raison de la satisfaction des sujets. Face aux Etats gĂ©nĂ©raux, Louis XVI se montrera raisonnable et prĂȘt Ă  nĂ©gocier – ce qui lui coĂ»tera aussi sa tĂȘte, faute d’avoir su s’affirmer. 9. Louis XV Ses dates 1715 – 1774. Son surnom Le Bien-AimĂ© ». On l’aimait bien. Le contexte de son accession au trĂŽne La France est Ă©puisĂ©e par les dĂ©penses fastueuses de Louis XIV et par les guerres incessantes. Louis XV fait tout de suite figure de grand pacificateur. Grand, beau, altier, il incarne un visage sĂ©duisant de la monarchie mais ce n’est que de la gueule Louis XV se dĂ©sintĂ©resse totalement de la politique et laisse ses ministres agir pour lui, n’intervenant que pour aller Ă  l’encontre de leurs recommandations. Le contexte Ă  sa mort Paris fait la fĂȘte quand le roi meurt de la variole, comme lors de la mort de son grand-pĂšre, Louis XIV. Ses impĂŽts et ses dĂ©penses fastueuses ont achevĂ© de rendre Louis XV impopulaire aux yeux de ses sujets. Ses faits marquants Mais c’est sous Louis XV que la France acquiĂšre la Corse et les DuchĂ©s de Lorraine et de Bar. La France s’affirme aussi comme une immense puissance militaire en Europe Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme une grande puissance politique. Sa postĂ©ritĂ© nĂ©gative tient aussi Ă  ses mƓurs lĂ©gĂšres qui lui ont valu les foudres des moralistes du XVIII° – avant une rĂ©habilitation partielle au XIX°. 10. Louis XIV Ses dates 1643 – 1715 Son surnom Le roi Soleil ». Le contexte de son accession au trĂŽne Les finances vont mal, la faute Ă  des malversations pas possibles mais aussi Ă  une guerre ruineuse contre l’Espagne et la Fronde qui ne s’arrĂȘte pas. Louis XIV se pose en monarque absolu il fait arrĂȘter le surintendant des finances, Fouquet et organise une justice financiĂšre. Le contexte Ă  sa mort Le pouvoir royal, dĂ©finitivement teintĂ© d’absolutisme, a Ă©puisĂ© un peu tout le monde. Le roi Ă©tait vieux et il a rĂ©gnĂ© trop longtemps. Les sujets n’en pouvaient plus et certains ont mĂȘme huĂ© son cortĂšge funĂšbre. De plus, les fantaisies de Louis XIV ont menĂ© le pays Ă  la banqueroute. Ses faits marquants Louis XIV mĂšne plusieurs guerres, dĂ©mĂ©nage la cour Ă  Versailles, se montre particuliĂšrement rĂ©pressif envers les BohĂ©miens et, surtout, fait la connerie de rĂ©voquer l’édit de Nantes. Son hĂ©ritage principal est donc Versailles et l’image d’une France rayonnante que les Ă©trangers perçoivent comme telle.
Alorsque le roi Louis VI, fils de Philippe Ier, allait en hĂąte s'opposer Ă  l'invasion de l'empereur romain dans le royaume de France, il reconnut en plein chapitre de Saint-Denis le tenir en fief de lui et ĂȘtre tenu Ă  l'hommage, au titre de porte-Ă©tendard, s'il n'avait Ă©tĂ© roi.
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 1859 On appelle regalia les objets symboliques de la monarchie française. Nous en avons Ă©voquĂ© quelques-uns en cours. Voici quelques petites illustrations de ces diffĂ©rents symboles. La couronne royale C'est le symbole de la royautĂ© par excellence. Elle montre que le roi de France est souverain maĂźtre dans son royaume. Le peuple doit fidĂ©litĂ© Ă  la couronne de France. Les couronnes sont conservĂ©es d'un sacre Ă  l'autre. Couronne de Saint-Louis Couronne Henry IV Couronne Louis XV Les couronnes des rois de France furent dĂ©truites au moment de la RĂ©volution française. Celle de Louis XV a Ă©tĂ© sauvĂ©e et est conservĂ©e au Louvre. La fleur de Lys C'est un symbole de puretĂ© qui est associĂ© Ă  la Vierge. La Vierge Ă©tait la protectrice des rois, et le roi est un mĂ©diateur un intermĂ©diaire entre Dieu et les hommes. La fleur de lys devient un symbole de la famille royale française et elle est prĂ©sente notamment sur les manteaux du sacre trois fleur sur fond azur. Sur ce tableau, on peut identifier d'autres regalia des rois de France Le sceptre Royal C'est le baton de commandement. Le roi le tient Ă  la main droite lors de son sacre et lors des autres cĂ©rĂ©monies importantes. Le roi doit guider et commander ses sujets. Sceptre de Charles V avec une statuette reprĂ©sentant Charlemagne La main de justice Remise aprĂšs le sceptre durant la cĂ©rĂ©monie du sacre, la main de justice reprĂ©sente une main gauche. Tenue dans la mĂȘme main par le roi, son pouce le roi, son index la raison et son majeur la charitĂ© sont dĂ©ployĂ©s et symbolisent la TrinitĂ©. Les deux derniers doigts sont quant Ă  eux repliĂ©s et, pour leur part, figurent la foi catholique. Le roi est le juge suprĂȘme dans son royaume. Main de justice du sacre de NapolĂ©on Ier L'Ă©pĂ©e Le roi est le principal guerrier du royaume. Il est le protecteur de la foi catholique et de son Eglise. L'Ă©pĂ©e du sacre est appelĂ©e "joyeuse", comme celle de Charlemagne mais elle a Ă©tĂ© forgĂ©e plus tard. EpĂ©e "joyeuse" conservĂ©e au Louvre Les Ă©perons d'or Ils font du roi le premier des chevaliers du royaume. On a vu en cours que le roi Ă©tait placĂ© tout en haut de la pyramide fĂ©odale constituĂ©e avec les liens unissant un suzerain Ă  ses vassaux. Nous reviendrons dans un futur article sur la signification du sacre qui fait du roi de France, le reprĂ©sentant de Dieu sur terre. Published by mgouralnik - dans CinquiĂšme

Charlesle Gros, fils de Louis le Germanique. De toute évidence, le roi est incapable de faire preuve de courage et de défendre le royaume de France qui lui a été offert. En novembre 887, Charles le Gros est déposé. Il mourra de maladie seul et abandonné de tous en janvier 888, sans descendance. Pour certains, cet empereur ne fut jamais

En 1971, Frank Gross publia un article dans le New England Journal of Medecine concernant une maladie qu'il baptisa syndrome des habits de l'empereur », en rĂ©fĂ©rence au conte d'Andersen. Il dĂ©crit comment un diagnostic erronĂ© peut ĂȘtre confirmĂ© par plusieurs mĂ©decins par contamination » du diagnostic prĂ©cĂ©dent. Les Habits neufs de l'empereur est un conte de Hans Christian Andersen, publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1837 et paru la mĂȘme annĂ©e que La Petite SirĂšne. Andersen a indiquĂ© que ce conte avait des origines espagnoles. On classe ce texte dans la catĂ©gorie des contes rĂ©alistes se passant dans un monde imaginaire », c'est-Ă -dire qu'il ne contient pas d'Ă©lĂ©ments surnaturels ou magiques. Il se situe dans un monde humain, bien qu'il ne soit ni ordinaire, ni identifiable. Dans cette catĂ©gorie, entrent Ă©galement La Princesse au petit pois, Le Rossignol et l'Empereur de Chine. Mais revenons Ă  l’histoire. Il y a de longues annĂ©es vivait un empereur qui aimait par-dessus tout ĂȘtre bien habillĂ©. Il avait un habit pour chaque heure du jour. Puis deux escrocs arrivĂšrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prĂ©tendirent savoir tisser une Ă©toffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposĂšrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repĂ©rer les personnes intelligentes de son royaume. Les deux charlatans se mirent alors au travail. Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir oĂč en Ă©tait le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. TroublĂ©, il dĂ©cida de n’en parler Ă  personne, car personne ne voulait d’un empereur sot. Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osĂšrent pas non plus l’avouer, de peur de paraĂźtre imbĂ©ciles. Tout le royaume parlait de cette Ă©toffe extraordinaire. Le jour oĂč les deux escrocs dĂ©cidĂšrent que l’habit Ă©tait achevĂ©, ils aidĂšrent l’empereur Ă  l’enfiler. Ainsi vĂȘtu » et accompagnĂ© de ses ministres, le souverain se prĂ©senta Ă  son peuple qui, lui aussi, prĂ©tendit voir et admirer ses vĂȘtements. Seul un petit garçon osa dire la vĂ©ritĂ© Mais il n’a pas d’habits du tout ! » ou dans une traduction plus habituelle le roi est nu ! ». Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot. En conclusion, on retiendra que l'Ă©nonciation Le roi est nu » est un cri qui jaillit, une exclamation irrĂ©pressible. Sa signification est toujours la mĂȘme c'est le cri qui dĂ©fait l'imposture, dĂ©gonfle la baudruche, fait tomber les masques, les feintes, dĂ©voile l'Ă©vidence, rĂ©vĂšle l'objet tel qu'il est », objectivement, dans le monde. A bon entendeur 
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Empereurest un titre monarchique, parfois hĂ©rĂ©ditaire, portĂ© par le souverain d'un empire.. Origine. Du latin imperare qui signifie « commander en maĂźtre, ordonner », du prĂ©fixe in et du verbe parare, prĂ©parer, apprĂȘter [1].Il a donnĂ© le mot imperium, « commandement » d’oĂč dĂ©coule « impĂ©rieux ». « Empereur » est une dĂ©formation du titre d’imperator que portaient les 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 8mHeKPqZh64OfDQKiERfFblfEwBIaE08IGxSbyGxOi39GLm75WKb3A== Paragraphe1 l’indĂ©pendance du roi Au 13 -Ăšme siĂšcle le roi de France utilise La formule du texte le roi est empereur dans son royaume montrer que le roi devient autonome par rapport au pape et au l’empereur germanique . A)La prĂ©tention du roi vis-Ă -vis de l’empereur germanique
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Philippe est sacrĂ© Ă  Reims dans sa quatorziĂšme annĂ©e, le 1er novembre 1179, du vivant de son pĂšre Louis VII le Jeune. L'annĂ©e suivante, le 28 avril 1180, il est mariĂ© Ă  Isabelle de Hainaut, qui lui apporte en dot l'Artois, Arras et Saint-Omer. Comme son pĂšre meurt le 18 septembre suivant, le voilĂ  dĂ©sormais seul Ă  rĂ©gner sur la France sous le nom de Philippe II. MalgrĂ© ses dĂ©boires matrimoniaux, malgrĂ© aussi sa fragilitĂ© nerveuse, il va se rĂ©vĂ©ler un grand souverain par son oeuvre administrative et ses conquĂȘtes, qui lui vaudront de quadrupler le domaine royal et le feront parfois surnommer le ConquĂ©rant. Un roi conquĂ©rant Philippe Auguste combat avec succĂšs les rois d'Angleterre, Henri II PlantagenĂȘt et ses fils Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre, qui, par leurs possessions continentales Normandie, Anjou, Aquitaine..., menacent trĂšs directement son autoritĂ©. Tandis qu'il manipule contre le vieux roi Henri II ses propres fils, voilĂ  que l'on apprend la victoire du sultan Saladin sur les Francs Ă  HattĂźn. Le 3 octobre 1187, JĂ©rusalem tombe entre ses mains. C'est la stupeur en Occident. Les Francs de Palestine, sur le point d'ĂȘtre rejetĂ©s Ă  la mer, appellent Ă  l'aide les rois d'Occident. Philippe Auguste convient alors d'une trĂȘve avec les PlantagenĂȘt et, sans se hĂąter, s'embarque pour la Terre sainte de mĂȘme que le nouveau roi d'Angleterre Richard 1er. Mais le coeur n'y est pas. Les deux rois se querellent dĂšs l'embarquement Ă  Messine, en Sicile, et leurs dissensions se font de plus en plus vives. Philippe Auguste s'en retourne chez lui sitĂŽt aprĂšs la prise de la citadelle d'Acre. De retour en France, il profite de la longue absence de Richard Coeur de Lion pour enlever le Vexin et une partie de la Normandie aux Anglais. À la mort de Richard, Philippe se rĂ©concilie provisoirement avec son frĂšre et successeur, le roi Jean sans Terre, par le traitĂ© du Goulet, le 22 mai 1200. DĂšs le lendemain est cĂ©lĂ©brĂ© le mariage entre le fils du roi Philippe Auguste et la niĂšce de Jean sans Terre, Blanche de Castille. Mais trĂšs vite, les hostilitĂ©s reprennent. Le conflit franco-anglais dĂ©bouche en 1214 sur une coalition internationale, la premiĂšre du genre. Elle rĂ©unit le roi d'Angleterre Jean sans Terre, les comtes de Flandre et de Boulogne, le duc de Brabant ainsi que l'empereur d'Allemagne Otto IV. La bataille dĂ©cisive a lieu Ă  Bouvines, le dimanche 27 juillet 1214. Elle se solde par une victoire Ă©clatante de la chevalerie française alliĂ©e aux milices communales. Sous le rĂšgne de Philippe Auguste a lieu aussi la croisade contre les Albigeois. Elle est dĂ©clenchĂ©e en 1208 suite au meurtre du lĂ©gat du pape Innocent III par un Ă©cuyer du comte de Toulouse, sur une route du Languedoc. Philippe Auguste se garde d'intervenir directement dans l'expĂ©dition, soit qu'il est trop occupĂ© par ses guerres avec les PlantagenĂȘt et leurs alliĂ©s, soit qu'il ne veut pas salir la dynastie dans une guerre contre des chrĂ©tiens appelĂ©s Ă  devenir ses sujets. Il laisse aux petits seigneurs du bassin parisien, tel Simon de Montfort, le soin de faire la sale besogne. Mais il reviendra Ă  son fils Louis VIII le Lion et Ă  son petit-fils d'en terminer avec celle-ci. La France des premiers rois capĂ©tiens Cliquez pour agrandir Pendant les deux premiers siĂšcles, les CapĂ©tiens n'ont d'autoritĂ© que sur un petit territoire s'Ă©tendant de Paris Ă  OrlĂ©ans. Le reste du royaume demeure Ă  la merci de seigneurs rebelles et turbulents. Les rois, de concert avec le clergĂ©, n'ont de cesse de rĂ©duire la violence endĂ©mique... Un roi administrateur Le roi crĂ©e un corps de fonctionnaires salariĂ©s les baillis au nord et sĂ©nĂ©chaux dans le Midi, pour rendre la justice et remplacer ou surveiller les prĂ©vĂŽts, traditionnels rĂ©gisseurs des domaines royaux, coupables de nombreux abus. Il multiplie les rentrĂ©es d'impĂŽts, notamment en vendant des chartes de franchises et en Ă©mancipant les serfs contre espĂšces. Le roi ne manque pas aussi d'embellir sa capitale Paris et l'entoure d'une premiĂšre ligne de fortifications, l' enceinte Philippe Auguste » dont il reste quelques vestiges dans le quartier du Marais. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2018-11-27 095014

Startstudying Chapitre 1 - Vers l'Ă©mergence d'un État royal / S2 : Le roi en son royaume. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools.

Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Le royaume de Westphalie JĂ©rĂŽme Bonaparte, roi de Westphalie. Serment au drapeau westphalien. JĂ©rĂŽme Bonaparte, roi de Westphalie. Date de crĂ©ation 1812 Date reprĂ©sentĂ©e Serment au drapeau westphalien. Huile sur toile. AttribuĂ© Ă  Louis DUPRE. Date de publication Septembre 2008 Auteur Guillaume NICOUD Un État modĂšle au cƓur de l’Allemagne À Tilsitt, en 1807, NapolĂ©on et Alexandre Ier de Russie signent un traitĂ© qui entĂ©rine une nouvelle carte de l’Europe, redessinĂ©e par l’empereur français Ă  l’apogĂ©e de sa puissance il a vaincu l’Autriche, la Prusse, la Russie et domine le continent. Un royaume, la Westphalie, est fondĂ© en plein cƓur de l’ancien Saint Empire romain germanique. NapolĂ©on place Ă  sa tĂȘte son plus jeune frĂšre, JĂ©rĂŽme 1784-1860. Ce dernier s’installe Ă  Kassel, l’ancienne rĂ©sidence Ă©lectorale de Hesse. Avec cette nouvelle puissance rĂ©gionale, l’Empereur veut crĂ©er un royaume, aux marches de son empire, servant de tampon entre la France et la Prusse. Il veut aussi en faire un État modĂšle pour ses voisins ; ainsi, en novembre 1807, JĂ©rĂŽme reçoit des mains de NapolĂ©on une constitution pour son royaume, la premiĂšre Ă©crite des pays germaniques. L’Empereur lui rappelle alors les buts de sa politique Mon FrĂšre, vous trouverez ci-joint la Constitution de votre royaume [
]. Ce que dĂ©sirent avec impatience les peuples d’Allemagne, c’est que les individus qui ne sont point nobles et qui ont des talents aient un Ă©gal droit Ă  votre considĂ©ration et aux emplois ; c’est que toute espĂšce de servage et de liens intermĂ©diaires entre le souverain et la derniĂšre classe du peuple soit entiĂšrement abolie. Les bienfaits du Code NapolĂ©on, la publicitĂ© des procĂ©dures, l’établissement des jurys, seront autant de caractĂšres distincts de votre monarchie. [
] Il faut que vos peuples jouissent d’une libertĂ©, d’une Ă©galitĂ©, d’un bien-ĂȘtre inconnus aux peuples de la Germanie. [
] Soyez roi constitutionnel. Quand la Raison et les LumiĂšres de votre siĂšcle ne suffiraient pas, dans votre position la bonne politique vous l’ordonnerait. Vous vous trouverez avoir une force d’opinion et un ascendant naturel sur vos voisins qui sont rois absolus. » Le serment comme fondement du contrat entre le roi et la sociĂ©tĂ© Lors d’un sĂ©jour Ă  Paris en 1810, JĂ©rĂŽme se fait portraiturer par Bosio. Content du buste rĂ©alisĂ©, le roi de Westphalie le fait diffuser dans tout son royaume, puis commande au sculpteur monĂ©gasque deux statues en pied, dont une le reprĂ©sentant vĂȘtu de son habit royal. JĂ©rĂŽme est debout, tournĂ© vers la droite, la main gauche posĂ©e prĂšs de son glaive royal, le bras droit levĂ© pour prĂȘter serment. L’action est empreinte d’une assurance qui transparaĂźt dans son visage idĂ©alisĂ©. Les dĂ©tails de son grand costume royal sont surprenants de rĂ©alisme. JĂ©rĂŽme dĂ©ployait initialement son bras droit au-dessus d’un socle supportant une couronne. En novembre 1807, NapolĂ©on lui avait conseillĂ© d’adopter une telle posture durant la premiĂšre rĂ©union des États de son royaume Vous recevrez la Constitution et prĂȘterez serment de la maintenir. » La statue de JĂ©rĂŽme constituerait la premiĂšre reprĂ©sentation d’un roi constitutionnel, traduite dans le marbre. Un peintre, sans doute Louis DuprĂ©, a reprĂ©sentĂ© un autre serment du roi, prĂȘtĂ© en compagnie d’officiers de son armĂ©e. La scĂšne pourrait se rĂ©fĂ©rer Ă  un Ă©vĂ©nement prĂ©cis ou ĂȘtre une composition idĂ©ale, dĂ©butĂ©e en 1810 ou 1811. Durant tout le rĂšgne de JĂ©rĂŽme, des prestations de serment au drapeau et au roi furent organisĂ©es Ă  Kassel, devant l’orangerie premier lieu de rĂ©union des États westphaliens. Elles Ă©taient destinĂ©es Ă  insuffler un sentiment d’identitĂ© nationale dans un pays créé ex nihilo. En commandant une telle Ɠuvre, JĂ©rĂŽme souhaitait aussi afficher son indĂ©pendance. La cour, rĂ©unie sur une estrade autour du fauteuil de la reine Catherine de Wurtemberg, participe Ă  l’évĂ©nement. Si la souveraine est seulement dessinĂ©e, SimĂ©on, le ministre instigateur des grandes rĂ©formes du rĂšgne, est lui entiĂšrement peint, reprĂ©sentĂ© dans son habit français bleu. Des sujets westphaliens assistent aussi Ă  la scĂšne, et la diversitĂ© de leurs habits trahit leurs diffĂ©rentes appartenances sociales. Une tentative avortĂ©e d’asseoir son pouvoir par l’image La Westphalie Ă©tait certes une monarchie constitutionnelle, mais l’essentiel du pouvoir restait entre les mains du roi. Comme le royaume faisait partie de la confĂ©dĂ©ration du Rhin, son armĂ©e Ă©tait surtout destinĂ©e Ă  renforcer la Grande ArmĂ©e commandĂ©e par NapolĂ©on. Le royaume constituait donc un État satellite de l’Empire français et s’effondra dĂšs la dĂ©faite de NapolĂ©on Ă  Leipzig en 1813. La statue de Bosio ne rejoignit jamais Kassel, n’ayant pu ĂȘtre envoyĂ©e en Westphalie avant la chute du royaume. Elle Ă©tait peut-ĂȘtre destinĂ©e Ă  orner la salle des États de Kassel, le premier hĂ©micycle parlementaire allemand, construit par l’architecte français Grandjean de Montigny dans le Museum Fridericianum. Quant au tableau, il demeura inachevĂ© grĂące Ă  JĂ©rĂŽme, DuprĂ© effectua dĂšs le dĂ©but de l’annĂ©e 1812 un sĂ©jour Ă  Rome pour parfaire son apprentissage et ne revint jamais en Westphalie. Guillaume NICOUD, Le royaume de Westphalie », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 27/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes
\n \n \nle roi est empereur en son royaume
0127 En Angleterre, le mur de l'empereur romain Hadrien est achevé : il s'agit d'une fortification de 120 kilométrés destinée à protéger l'empire romain contre les attaques écossaises.. 12/04/0467. Anthemius est acclamé empereur romain d'Occident, un territoire qui s'étend sur la France d'aujourd'hui, le sud de l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne et une partie de l'Afrique du nord.
Louis XIV, dit le Roi Soleil, a rĂ©gnĂ© sur la France entre 1643 et 1715. La liste des monarques de France rĂ©unit et liste les rois et les empereurs qui ont rĂ©gnĂ© sur la France, au travers des diffĂ©rentes constructions politiques, territoriales, et dynastiques qui se succĂ©dĂšrent mĂ©rovingiens, carolingiens, capĂ©tiens, Valois, Bourbons, OrlĂ©ans, Bonaparte. Parmi les diffĂ©rents moments de cette royautĂ© française, on distingue l'Ă©poque des royaumes francs au haut Moyen Âge, le royaume de France en tant que tel jusqu'Ă  la RĂ©volution française, puis le Premier Empire, la Restauration, la monarchie de Juillet et enfin le Second Empire, dernier rĂ©gime dynastique et d'apparence monarchique Ă  avoir Ă©tabli son autoritĂ© au XIXe siĂšcle. Le dernier monarque ayant rĂ©gnĂ© en France est l'empereur NapolĂ©on III, dĂ©chu officiellement le 1er mars 1871, aprĂšs la dĂ©faite de Sedan. Jusqu'alors, la France avait toujours Ă©tĂ© une monarchie ou un empire, hormis durant deux pĂ©riodes la PremiĂšre RĂ©publique, du 22 septembre 1792 au 18 mai 1804, et la DeuxiĂšme RĂ©publique, du 24 fĂ©vrier 1848 au 2 dĂ©cembre 1852 voir la liste des prĂ©sidents de la RĂ©publique française. La date de commencement de la France en tant que royaume et entitĂ© politique constituĂ©e est sujette Ă  controverse. La date plus reculĂ©e admise est celle de l'avĂšnement de Clovis en 481, qui correspond globalement Ă  l'Ă©mergence et la consolidation du Regnum Francorum. Son mariage et sa conversion au christianisme ont permis de rĂ©unir dans ses mains le royaume des Francs, celui des Burgondes et les restes du pouvoir impĂ©rial exercĂ©s par les Ă©vĂȘques dans les diffĂ©rentes citĂ©s gallo-romaines. Le territoire a continuĂ© sur plusieurs siĂšcles Ă  s'appeler la Gaule, mais on possĂšde depuis cette date des actes de la chancellerie de France qui attestent de l'existence et de la continuitĂ© d'un État franc, puis français. Titulature[] Titres officiels[] Le titre des chefs d'Ă©tat français a Ă©voluĂ© au cours des Ăąges jusqu’en 814 mort de Charlemagne roi des Francs latin Rex Francorum, titulature officielle, bien que le titre de roi de France puisse dĂ©jĂ  se rencontrer, notamment en littĂ©rature. Jusqu'en 840 mort de Louis le Pieux empereur Louis ne prend pas de titre concernant explicitement les Francs De 843 TraitĂ© de Verdun jusqu’en 1181 roi de Francie 1181-1285 Ă  partir de 1190, le sceau de Philippe Auguste est gravĂ© de la mention en latin Rex FranciĂŠ, roi de France[1], mais la titulature latine rex Francorum reste par ailleurs en usage jusqu'Ă  la RĂ©volution. 1285-1328 roi de France et de Navarre, par le mariage de Philippe le Bel avec Jeanne Ire, reine de Navarre. 1328-1589 roi de France. 1589-1789 roi de France et de Navarre, titre donnĂ© au roi de Navarre, Henri de Bourbon quand il devint roi de France sous le nom de Henri IV. 1789-1792 Louis XVI fut titrĂ© roi des Français le 10 octobre 1789, aprĂšs les Ă©vĂ©nements liĂ©s Ă  la RĂ©volution. Le titre sera officialisĂ© sur le sceau royal en 1790 et dans la constitution de 1791. 1804-1814 et 1815 NapolĂ©on Bonaparte, Premier consul, fut proclamĂ© NapolĂ©on Ier, empereur des Français le 18 mai 1804. 1814-1815 et 1815-1830 Louis XVIII 1814-1815 et 1815-1824 puis [[Charles X de FranceCharles {{{{{1}}}}}]] 1824-1830 reprirent le titre de roi de France et de Navarre. 1830-1848 le prince Louis-Philippe d'OrlĂ©ans, lieutenant gĂ©nĂ©ral du Royaume, fut proclamĂ© Louis-Philippe Ier, roi des Français le 9 aoĂ»t 1830. 1852-1870 le prince Louis-NapolĂ©on Bonaparte, prĂ©sident de la RĂ©publique, devint NapolĂ©on III, empereur des Français le 2 dĂ©cembre 1852. Ce fut l'ultime monarque Ă  rĂ©gner sur la France. Titres officieux[] Au-delĂ  du titre officiel, les rois de France bĂ©nĂ©ficiaient de deux qualifications accordĂ©es par les papes. Fils aĂźnĂ© de l'Église », parce que les rois de France Ă©taient les successeurs directs de Clovis Ier, premier roi d'Occident baptisĂ© et converti au christianisme[2],[3],[4]. Le titre de fils aĂźnĂ© de l'Église » n'Ă©tait pas officiel mais il s'imposa progressivement comme dĂ©signant sans Ă©quivoque le roi de France. Pour ĂȘtre tout Ă  fait exact, on aurait dĂ» prĂ©ciser Fils aĂźnĂ© de l'Église d'Occident ». Roi TrĂšs chrĂ©tien »[5], ce titre dĂ©signe Ă  partir de Charles V le seul roi de France. Le titre de TrĂšs chrĂ©tien » n'Ă©tait pas officiel mais en revanche le prĂ©dicat sa majestĂ© trĂšs chrĂ©tienne » Ă©tait officiellement utilisĂ© dans les traitĂ©s. NumĂ©rotation des rois[] DĂšs la fin du Moyen Âge, on commença Ă  numĂ©roter les rois depuis les MĂ©rovingiens, Ă  partir des ancĂȘtres mythiques de la PremiĂšre race de France ». Cette numĂ©rotation dĂ©bute avec le mythique Faramond, premier roi franc paĂŻen, et omet plusieurs rois, car elle ne retient que le seul souverain de Paris ou de la Neustrie durant les pĂ©riodes de partages successoraux du royaume des Francs. Ainsi, dans la Grand-Salle du Palais de la CitĂ©, la numĂ©rotation des rois Thierry et Dagobert ne tenait pas compte des rois des Francs d'Austrasie. Sous l'Ancien RĂ©gime, les rois de France tiennent les seuls rois de Neustrie pour leurs prĂ©dĂ©cesseurs et Charles VII est donnĂ© comme Ă©tant le 57e roi de France » depuis les MĂ©rovingiens, suivant la numĂ©rotation Ă©mise par Jean du Tillet[6]. On trouve ainsi les mentions de Louis XIV, 68e roi de France » du vivant du roi[7], et Louis XVI Ă©tait connu comme le 70e roi de France »[8]. Compte tenu du fait que les rois d'Austrasie se considĂ©raient et se titraient rois des Francs », ils sont dĂ©sormais donnĂ©s et numĂ©rotĂ©s dans les listes de souverains francs et français. Ainsi, HervĂ© Pinoteau donne Louis XVI 82e ou 83e roi de France[9],[Note 1]. AprĂšs le partage de 843, seuls les rois des Francs de l'Ouest, qui Ă  partir de 911 et Charles III le Simple sont les seuls Ă  se titrer rois des Francs », sont comptĂ©s dans la liste des rois français, les autres royaumes issus du partage ayant perdu conscience de leur lien avec le royaume des Francs originel, essentiellement basĂ© en Gaule. Charles V fut le premier roi Ă  se donner un numĂ©ro d’ordre[10]. Liste des souverains[] La liste de l'Almanach royal, paraissant sous l'Ancien RĂ©gime et la Restauration, ne donnait que les rois et les reines depuis Hugues Capet. Depuis, plusieurs listes ont Ă©tĂ© Ă©tablies et pour une chronologie prĂ©cise, notamment des rĂšgnes du Haut Moyen Âge, on peut consulter HervĂ© Pinoteau, La symbolique royale française, Ve ‑ XVIIIe siĂšcles, Ă©ditions, 2004, p. 867-873. Christian Settipani et Patrick Van Kerrebrouck, La prĂ©histoire des CapĂ©tiens, 481-987, 1re partie MĂ©rovingiens, Carolingiens et CapĂ©tiens [ Nouvelle histoire gĂ©nĂ©alogique de l'auguste maison de France », I, 1], 1993, p. 38-39. Erich Zöllner, Geschichte der Franken bis zur Mitte des sechsten Jahrhundert, Munich, 1970, p. 106-108. Margarete Weidmann, Zur Chronologie der Merowinger im 7. und 8. Jahrhhundert », Francia, 1998, t. 25/1 Mittelalter-Moyen Âge, Sigmaringen, 1999, p. 177-230. MĂ©rovingiens 481-751[] Article dĂ©taillĂ© MĂ©rovingiens. Au grĂ© des partages du royaume franc, la plupart des MĂ©rovingiens ne rĂ©gnĂšrent que sur une partie du royaume des Francs, avec un ou plusieurs rois concurrents. NĂ©anmoins, le titre de roi des Francs fut portĂ© par tous[11], tĂ©moignant d'une conscience de l'unitĂ© et de l'identitĂ© du royaume des Francs. Ainsi, ces rois ne portaient pas les titres de roi de Reims » ou de roi d'Austrasie », mais celui de roi des Francs » Rex Francorum. Clovis Ier fut considĂ©rĂ© par le pouvoir royal et par l'Église sous l'Ancien RĂ©gime et par les historiens comme le premier monarque ayant rĂ©gnĂ© en France dans la liste officielle des 64 rois car il fut le premier roi des Francs Ă  se convertir au christianisme et donc le premier roi des Francs chrĂ©tien pouvant se rĂ©clamer comme monarque de droit divin. Cependant, il ne fut pas le premier roi du peuple des Francs car il descendait lui-mĂȘme d'une lignĂ©e de rois Francs paĂŻens jusqu'Ă  son pĂšre ChildĂ©ric Ier, lesquels ont rĂ©gnĂ© sur les Francs en Germanie sur les territoires dont ce peuple Ă©tait originaire puis dans les diffĂ©rents royaumes Francs qui se sont constituĂ© en Gaule aprĂšs leur invasion de ce territoire qui faisait alors partie de l'Empire romain d'Occident. Les Francs saliens, les Francs rhĂ©nans et les Burgondes, un autre peuple germanique installĂ© sur le territoire qui allait devenir la Bourgogne, avaient chacun leurs propres rois avant que ces diffĂ©rents royaumes fussent unifiĂ©s mĂȘme si par la suite le royaume franc fut Ă  nouveau divisĂ© entre Neustrie, Austrasie, Burgondie et Aquitaine. Les rois des Francs ayant prĂ©cĂ©dĂ© Clovis Ier ne sont pas comptabilisĂ©s dans la liste officielle des 64 rois rĂ©gnant en France car ils n'Ă©taient pas chrĂ©tiens, et ce bien que la dynastie rĂ©gnante dont est issu Clovis Ier porte le nom de MĂ©rovingiens » d'aprĂšs le nom de son grand-pĂšre, MĂ©rovĂ©e, qui ne fait pourtant pas partie de la liste officielle des 64 rois. De mĂȘme, le pĂšre de Clovis Ier, le roi ChildĂ©ric Ier ne fait pas non plus partie de cette liste officielle bien que deux autres rois qui en font partie, ChildĂ©ric II et ChildĂ©ric III portent le mĂȘme nom que lui et sont numĂ©rotĂ©s dans l'ordre chronologique comme les deuxiĂšme et troisiĂšme rois des Francs portant ce nom, ChildĂ©ric III Ă©tant d'ailleurs le dernier roi de la dynastie mĂ©rovingienne. Par la suite, au XIXe siĂšcle, NapolĂ©on III a tentĂ© de faire remonter les origines de la nation française plus loin en prĂ©sentant les Gaulois comme les ancĂȘtres des Français et VercingĂ©torix comme le premier chef du peuple français mais le titre royal Ă©tant incertain Ă  cette Ă©poque oĂč le christianisme n'existait pas encore, aucun chef celte ne peut ĂȘtre inclus dans la liste des monarques de France. Article connexe Liste des chefs francs. Article connexe Burgondes. Article connexe Liste des rois des Francs saliens. Article connexe Liste des rois des Francs rhĂ©nans. Portrait[Note 2] Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Clovis Iervers 466 – 27 novembre 511 481 511 Fils de ChildĂ©ric Ier, il conquiert la majeure partie de la Gaule et vainc le dernier chef romain de Gaule en 486, ainsi que des rois burgondes, alamans et wisigoths, mais surtout se convertit au christianisme, grĂące en partie Ă  la catholicitĂ© de son Ă©pouse, la future Sainte Clotilde. Cela contribua Ă  son image de premier roi de France » et lui apporte le soutien de l'Ă©glise catholique face Ă  l'arianisme et au paganisme. Le royaume franc est partagĂ© entre ses quatre fils Ă  sa mort. Clodomirvers 495 – 25 juin 524 511 524 AĂźnĂ© des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hĂ©rite du royaume d'OrlĂ©ans. TuĂ© Ă  la bataille de VĂ©zeronce. Ses deux premiers fils, ThĂ©obald et Gontaire, sont exĂ©cutĂ©s sur l'ordre de ses frĂšres Childebert Ier et Clotaire Ier, mais le troisiĂšme en rĂ©chappe. Il deviendra Saint Cloud. Thierry Iervers 485/490 – 534 511 534 Fils ainĂ© de Clovis Ier, mais pas par Clotilde, il hĂ©rite du royaume de Reims. Il soumet la Thuringe en 531, et meurt en 534. Son fils ThĂ©odebert lui succĂšde. Thibert Iervers 504 – 548 534 548 Également appelĂ© ThĂ©odebert Ier ». Fils et successeur de Thierry Ier Ă  Reims. Il participe Ă  la derniĂšre campagne de soumission des burgondes, et reçoit la Provence en cadeau avant de soumettre l'Italie du nord en 539. Son fils Thibaut lui succĂšde. Thibautvers 535 – 555 548 555 Également appelĂ© ThĂ©odebald ». Fils et successeur de Thibert Ier Ă  Reims. De santĂ© maladive, il meurt sans descendance masculine, son royaume revient Ă  Clotaire Ier, aĂźnĂ© des derniers fils vivants de Clovis Ier. Childebert Iervers 497 – 13 dĂ©cembre 558 511 558 Cadet des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hĂ©rite du royaume de Paris. Il prend part au complot visant Ă  Ă©liminer la succession de leur frĂšre ainĂ© Clodomir et prend Chartres et OrlĂ©ans en 524, ainsi qu’une partie du royaume burgonde 10 ans plus tard. Il meurt sans fils en 558, son royaume est rattachĂ© Ă  celui de son frĂšre Clotaire Ier. Clotaire Iervers 498 – 29 novembre 561 511 561 Benjamin des fils survivants de Clovis Ier et Clotilde, il hĂ©rite du royaume de Soissons. Il rĂ©unifie pour une courte pĂ©riode le royaume franc de son pĂšre Ă  la mort de son frĂšre Childebert Ier en 558. Le royaume franc est Ă  nouveau partagĂ© entre ses quatre fils Ă  sa mort en 561. Caribert Iervers 521 – 5 mars 567 561 567 AĂźnĂ© des fils survivants de Clotaire Ier, il hĂ©rite du royaume de Paris. ExcommuniĂ© pour bigamie, il meurt sans descendance mĂąle, et voit son royaume partagĂ© entre ses frĂšres. Sigebert Ier535 – dĂ©cembre 575 561 575 Benjamin des fils survivants de Clotaire Ier, il hĂ©rite du royaume de Reims. Il entreprend de multiples expĂ©ditions contre les Avars et Ă©pouse la cĂ©lĂšbre Brunehaut vers 566, alors que son frĂšre cadet ChilpĂ©ric Ă©pouse la sƓur de cette derniĂšre, Galswinthe. L'assassinat de celle-ci en 568 entraĂźne une guerre entre les deux frĂšres. Celle-ci tourne rapidement Ă  l'avantage de Sigebert, qui finit mĂȘme par se proclamer Roi de Neustrie, avant d'ĂȘtre assassinĂ© par FrĂ©dĂ©gonde, la nouvelle Ă©pouse de ChilpĂ©ric. ChilpĂ©ric Iervers 526 – septembre 584 561 584 DeuxiĂšme des fils survivants de Clotaire Ier, il hĂ©rite du royaume de Soissons. Connu pour ĂȘtre autant lettrĂ© que dĂ©bauchĂ©, Il passe les premiĂšres annĂ©es de son rĂšgne Ă  se battre contre un frĂšre ainĂ© vindicatif, avant de le faire assassiner en 575. Il est assassinĂ© Ă  son tour dans sa villa de Chelles en 584. Son fils Clotaire II lui succĂšde. Gontranvers 533 – 28 mars 592 561 592 TroisiĂšme des fils survivants de Clotaire Ier, il hĂ©rite du royaume d'OrlĂ©ans. Il affronte les bretons, les basques et les wisigoths. Mais il entretient Ă©galement les Ă©glises et abbayes de son royaume. Mort sans descendance mĂąle, il lĂšgue son royaume Ă  Childebert II, le fils de Sigebert Ier. Reconnu comme saint. Childebert II6 avril 570 – mars 596 575 596 Fils de Sigebert Ier et Brunehaut. Roi d'Austrasie, puis Ă©galement de Bourgogne et de Paris Ă  partir de 592. Il meurt en 595, probablement empoisonnĂ© avec sa femme Faileube, et voit son royaume partagĂ© entre ses deux fils, ThĂ©odebert II et Thierry II. Thibert II585 – 612 595 612 Également appelĂ© ThĂ©odebert II ». Fils de Childebert II. Roi d'Austrasie. DominĂ© par sa grand-mĂšre Brunehaut pendant les 4 premiĂšres annĂ©es de son rĂšgne, il la fait chasser. Il s'allie Ă  son frĂšre Thierry II contre Clotaire II. Il est trahi par son frĂšre, vaincu Ă  Tolbiac en 612, et est Ă©liminĂ© de la lignĂ©e avec son fils MĂ©rovĂ©e. Thierry II587 – 613 595 613 Fils de Childebert II. Roi de Bourgogne, puis Ă©galement d'Austrasie Ă  partir de 612. Vit sous la tutelle de sa grand-mĂšre Brunehaut, prĂ©cĂ©demment chassĂ© d'Austrasie. Il affronte son cousin Clotaire II en compagnie de son autre frĂšre Thibert II, puis se retourne contre ce dernier et le fait assassiner, toujours sur ordre de Brunehaut. Sigebert IIvers 601 – 10 octobre 613 613 613 Fils de Thierry II. Roi d'Austrasie. Il ne rĂšgne que peu, Ă©tant Ă©cartĂ© de son trĂŽne par son maire du palais qui craint trĂšs probablement Ă  raison que ce dernier ne soit Ă  son tour manipulĂ© par sa bisaĂŻeule Brunehaut. Il est Ă  ce titre livrĂ© Ă  -et tuĂ© par- Clotaire II aprĂšs moins d'un an de rĂšgne. Son royaume est alors rattachĂ© Ă  la Neustrie. Clotaire IImai 584 – 18 octobre 629 584 629 Fils de ChilpĂ©ric Ier et de FrĂ©dĂ©gonde, il n'a que quelques mois Ă  la mort de son pĂšre, et sa mĂšre assure la rĂ©gence. Malheureusement pour lui, sa jeunesse attire la convoitise de ses adversaires, Thibert II et Thierry II, tous deux fils d'un Childebert II que sa mĂšre avait fait dĂ©faire lors de sa rĂ©gence. Vaincu par ses deux adversaires, il perd presque tout son territoire, mais le rĂ©cupĂšre Ă  leur mort. Il est celui qui fit Ă©galement exĂ©cuter la manipulatrice Brunehaut, et rĂ©unifie le royaume franc en 613. Sous son rĂšgne, l'aristocratie terrienne prospĂšre. Il rĂ©unit en 614 une assemblĂ©e de grands ainsi qu'un concile, et est Ă©galement l'auteur d'un Ă©dit de paix valable au sein de son royaume. Dagobert Iervers 602/605 – 19 janvier 639 623 639 Fils de Clotaire II. Roi associĂ© d'Austrasie jusqu'Ă  la mort de son pĂšre, puis roi des Francs exceptĂ© l'Aquitaine, et enfin seul roi des Francs Ă  la mort de son frĂšre cadet Caribert II en 632. C'est le dernier grand roi mĂ©rovingien, les suivants Ă©tant progressivement manipulĂ©s puis Ă©cartĂ©s par les maires du palais que son pĂšre avait proclamĂ©s. C'est sous son rĂšgne que s'unissent les familles de PĂ©pin, le maire du palais d'Austrasie, et d'Arnoul, l'Ă©vĂȘque de Metz, dont la descendance deviendra la future dynastie Carolingienne. C'est Ă©galement de lui que parle la cĂ©lĂšbre comptine Le bon roi Dagobert. Caribert IIvers 606/610 – 8 avril 632 629 632 Fils de Clotaire II. Roi d'Aquitaine. Sigebert III631 – 1er fĂ©vrier 656 639 656 Fils de Dagobert Ier. Roi d'Austrasie. Il abandonne progressivement le gouvernement Ă  Cunibert, l'Ă©vĂȘque de Cologne, et Ă  AdalgĂ©sil, duc d'Austrasie, puis Ă  PĂ©pin de Landen et Ă  Grimoald, tous deux maires du palais. C'est le dĂ©but de la dĂ©cadence mĂ©rovingienne. Il adopte le fils de Grimoald en 643, mais obtient un fils lĂ©gitime en 652, que Grimoald fait exiler. Clovis II le FainĂ©ant »633 – 31 octobre 657 639 657 Fils de Dagobert Ier. Roi de Neustrie et de Bourgogne. Childebert l'AdoptĂ© »vers 650 - 18 octobre 662 656 662 Fils adoptif de Sigebert III. Roi d'Austrasie. Lui et son pĂšre Grimoald sont Ă©liminĂ©s par les grands de Neustrie en 662. Clotaire IIIvers 652 – 673 657 673 Fils de Clovis II. Roi de Neustrie. Il est mis sous la tutelle de sa mĂšre Bathilde en raison de son jeune Ăąge, mais le maire du palais fraĂźchement investi EbroĂŻn finit par en usurper l'autoritĂ©. ChildĂ©ric IIvers 655 – 675 662 675 Fils de Clovis II. Initialement Ă©cartĂ© du trĂŽne de son pĂšre par Grimoald et son fils, il devient finalement roi effectif d'Austrasie en 662 grĂące aux Grands de Neustrie, puis rĂšgne sous la tutelle de sa tante Himnechilde jusqu'en 673, lorsqu'il chasse le roi Thierry III, et est alors monarque du royaume franc tout entier. Il est Ă  son tour Ă©liminĂ© en 675... par les Grands de Neustrie. Thierry IIIvers 657 – 691 675 691 Fils de Clovis II. Roi de Neustrie en 673, puis de 675 Ă  679, puis du royaume franc tout entier. Il rĂšgne initialement sous la tutelle du maire du palais EbroĂŻn, qui est assassinĂ© en 680. Mais le maire du palais d'Austrasie, PĂ©pin de Herstal, attaque alors la Neustrie, qu'il vainc Ă  Tertry en 687. Le gouvernement des Francs passe alors entre les mains de PĂ©pin, qui maintient cependant Thierry III sur le trĂŽne pour la forme. Clovis IIIvers 670 - 676 675 676 Fils prĂ©tendu de Clotaire III, placĂ© sur le trĂŽne d'Austrasie par le maire du palais ÉbroĂŻn. Dagobert IIvers 652 – 23 dĂ©cembre 679 676 679 Fils de Sigebert III. Roi d'Austrasie. Il fut exilĂ© sur ordre du maire du palais Grimoald Ă  la mort de son pĂšre en 656, mais est finalement rappelĂ© sur son trĂŽne vingt ans plus tard. Il ne rĂšgne cependant que 3 ans sur l'Austrasie. Reconnu saint en 872. Clovis IVvers 680 – 695 691 695 Fils ainĂ© de Thierry III. PĂ©pin de Herstal tient cependant bon les rĂȘnes du gouvernement. Childebert IVvers 683 – 711 695 711 Fils de Thierry III. Lui non plus ne gouverne pas. Dagobert IIIvers 699 – 715 711 715 Fils de Childebert IV. Lui aussi est bridĂ© par PĂ©pin de Herstal, mais celui-ci meurt peu avant lui, en 714. ChilpĂ©ric IIvers 670 – 721 715 721 Fils probable de ChildĂ©ric II. Élu roi de Neustrie en 715, sous l'Ă©gide du maire du palais Rainfroi. Il est cependant vaincu par Charles Martel, qui devient alors maire du palais de Neustrie en 719. Devient roi de tous les Francs aprĂšs la mort de son concurrent Clotaire IV, en 719. Clotaire IVvers 685 – 719 717 719 Fils probable de Thierry III, placĂ© sur le trĂŽne d'Austrasie par Charles Martel, en lutte contre les Neustriens ChilpĂ©ric II et Rainfroi. Thierry IVvers 713 - 737 721 737 Fils de Dagobert III, placĂ© sur le trĂŽne par Charles Martel aprĂšs la mort de ChilpĂ©ric II. InterrĂšgne 737 – 743 ChildĂ©ric IIIvers 714 - vers 754/755 743 751 D'ascendance incertaine. PlacĂ© sur le trĂŽne par PĂ©pin le Bref, il est dĂ©posĂ© par ce mĂȘme PĂ©pin en novembre 751 et finit cloĂźtrĂ© dans un monastĂšre. Son fils Thierry est enfermĂ© lui-aussi. La succession des descendants de MĂ©rovĂ©e a alors perdu tout pouvoir aux mains des maires du palais. Ainsi cesse la succession royale des MĂ©rovingiens. Carolingiens 751-987[] Article dĂ©taillĂ© Carolingiens. Portrait[Note 2] Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes PĂ©pin le Bref »vers 715 – 24 septembre 768 novembre751 24 septembre768 Devient maire du palais de Neustrie Ă  la mort de son pĂšre Charles Martel, en 741, puis d'Austrasie aprĂšs le retrait de son frĂšre Carloman. Il dĂ©pose ChildĂ©ric III et est Ă©lu roi des Francs en novembre 751. SacrĂ© par Boniface de Mayence en 752, puis Ă  nouveau en 754, mais cette fois-ci par le pape Étienne II et Ă  Saint-Denis, ce qui confĂšre une certaine lĂ©gitimitĂ© Ă  son accession au pouvoir. Il attaque ensuite les Lombards et les vainc, prenant alors des terres proches du Saint SiĂšge, et dont il fait don Ă  ce dernier, fondant ce qui allait devenir les États Pontificaux. Il attaque ensuite les Saxons en 757, puis les Arabes en 759 et les Aquitains entre 760 et 768, date de sa mort. Carloman Iervers 751 - 4 dĂ©cembre 771 24 septembre768 4 dĂ©cembre771 Fils cadet de PĂ©pin le Bref et de Bertrade de Laon. SacrĂ© avec son pĂšre et son frĂšre aĂźnĂ© Charles en 754. Le royaume est partagĂ© entre les deux frĂšres Ă  la mort de PĂ©pin, Carloman obtenant l'Austrasie, l'AlĂ©manie, la Thuringe, et les pays tributaires. Charlemagne Charles Ier le Grand »2 avril 742 – 28 janvier 814 24 septembre768 28 janvier814 Fils aĂźnĂ© de PĂ©pin le Bref et de Bertrade de Laon. SacrĂ© avec son pĂšre et son frĂšre cadet Carloman en 754. Le royaume est partagĂ© entre les deux frĂšres Ă  la mort de PĂ©pin, Charles obtenant la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine. La mort de son frĂšre en 771 lui permet de rĂ©unifier le royaume. L'essentiel de son rĂšgne est fait de conquĂȘtes et d'opĂ©rations militaires. Il est sacrĂ© empereur d'Occident par le pape LĂ©on III, qu'il venait de rĂ©tablir sur le Saint-SiĂšge des suites d'une rĂ©bellion des nobles Ă  Rome le 25 dĂ©cembre 800. Louis Ier le Pieux » ou le DĂ©bonnaire »778 – 20 juin 840 814 20 juin840 Fils de Charlemagne et d'Hildegarde de Vintzgau. CouronnĂ© empereur d'Occident associĂ© par son pĂšre le 11 septembre 813, sacrĂ© par le pape Étienne IV Ă  Reims le 5 octobre 816. DĂ©posĂ© le 7 octobre 833 par son fils Lothaire, restaurĂ© le 15 fĂ©vrier 835. Fit crever les yeux de son propre neveu, le roi Bernard d'Italie, en 818, avant de faire pĂ©nitence publique en 822. Fait face aux premiers raids vikings connus que subit le Royaume, complĂšte les conquĂȘtes de son pĂšre et stoppe les incursions arabes en Provence. Il s'avĂšre incapable de maintenir la paix entre ses fils, ce qui aboutit, Ă  sa mort, Ă  un nouveau partage de l'Empire. Charles II le Chauve »13 juin 823 – 6 octobre 877 840 877 Benjamin des fils de Louis le Pieux, le seul par sa deuxiĂšme femme Judith de BaviĂšre. En 843, il reçoit la Francie occidentale par le traitĂ© de Verdun qui divise l'empire franc. SacrĂ© Ă  OrlĂ©ans le 8 juin 848. AprĂšs la mort de son neveu Louis II d'Italie, il est sacrĂ© empereur d'Occident par le pape Jean VIII Ă  Rome le 25 dĂ©cembre 875. Subit entre autres les raids normands, qui parviennent mĂȘme Ă  piller Paris Ă  3 reprises, et mĂȘme Ă  s'installer de maniĂšre durable. Il rĂ©pond en 877 Ă  l'appel du pape Jean VIII contre les sarrasins, mais la campagne militaire Ă©choue, et Charles II meurt sur la route du retour. Louis II le BĂšgue »1er novembre 846 – 10 avril 879 877 10 avril879 Fils aĂźnĂ© de Charles II et d'Ermentrude d'OrlĂ©ans. SacrĂ© Ă  CompiĂšgne le 8 dĂ©cembre 877. Son bĂ©gaiement rend difficile l'assise de son autoritĂ© royale, qu'il n'appliquera pas longtemps. De sa premiĂšre femme, Ansgarde, il a deux fils Louis III et Carloman qui rĂšgnent de maniĂšre conjointe, et de sa seconde femme il eut Charles III, dit le Simple ». Louis IIIvers 864 – 5 aoĂ»t 882 879 5 aoĂ»t882 Fils aĂźnĂ©s de Louis II et d'Ansgarde de Bourgogne, ils sont Ă©lus pour succĂ©der conjointement Ă  leur pĂšre. SacrĂ©s Ă  FerriĂšres en septembre 879. Louis III meurt sans descendance, et Carloman II devient seul roi jusqu'Ă  sa propre mort, Ă©galement sans descendance. Carloman IIvers 867 – 6 dĂ©cembre 884 879 6 dĂ©cembre884 Charles le Gros »839 – 13 janvier 888 juin885 novembre887 TroisiĂšme fils de Louis le Germanique, lui-mĂȘme fils cadet de Louis le Pieux. Les grands du royaume de Francie occidentale refusent de reconnaĂźtre pour roi le jeune Charles le Simple, dernier fils de Louis II, et font appel Ă  l'empereur d'Occident Charles le Gros pour assurer la rĂ©gence en son nom. Incapable de faire face aux normands, il est dĂ©posĂ© par la diĂšte de Tribur en novembre 887. Eudesvers 860 – 1er janvier 898 29 fĂ©vrier888 1er janvier898 De la dynastie des Robertiens, il est titrĂ© Comte de Paris au moment de son Ă©lection, en 888, Ă  la mort de Charles le Gros. SacrĂ© Ă  CompiĂšgne le 29 fĂ©vrier 888, puis Ă  Reims plus tard la mĂȘme l'annĂ©e. Bien plus capable que son prĂ©dĂ©cesseur de faire face au siĂšge des normands sur Paris, il est rapidement prĂ©fĂ©rĂ© Ă  ce dernier. Il est le premier roi non-Carolingien depuis PĂ©pin le Bref, et le conflit l'opposant au prĂ©tendant carolingien Charles le Simple dure jusqu'Ă  la mort d'Eudes, en 898. Charles III le Simple »17 septembre 879 – 7 octobre 929 1er janvier898 29 juin922 TroisiĂšme fils de Louis II, le seul par sa deuxiĂšme femme AdĂ©laĂŻde de Frioul. Il est Ă©cartĂ© de la succession de son frĂšre Carloman II en 884 en raison de son jeune Ăąge. SacrĂ© Ă  Reims le 28 janvier 893 alors qu'Eudes rĂšgne encore, il ne devient rĂ©ellement roi qu'Ă  la mort de celui-ci en 898. Les grands du royaume le dĂ©posent en 922 et Ă©lisent le nouveau comte de Paris, Robert, pour le remplacer. Il est capturĂ© aprĂšs la bataille de Soissons en 923 et meurt en captivitĂ©. Robert Iervers 866 – 15 juin 923 29 juin922 15 juin923 De la dynastie des Robertiens, frĂšre d'Eudes. TitrĂ© Duc de Neustrie, il est d'abord fidĂšle au roi Charles le Simple, avant de rentrer en rĂ©volte contre le monarque carolingien, il est sacrĂ© Ă  Reims le 30 juin 922. TuĂ© Ă  la bataille de Soissons l'annĂ©e suivante. Raoulvers 890 – 15 janvier 936 15 juin923 15 janvier936 De la dynastie des Bivinides, le Duc de Bourgogne est Ă©lu roi Ă  la mort de Robert Ier par les grands du royaume, qui refusent de rendre la couronne Ă  Charles le Simple. SacrĂ© Ă  Soissons le 13 juillet 923. Il subit sous son rĂšgne de multiples rĂ©voltes, et affronte entre autres Rollon, puis Guillaume Longue-ÉpĂ©e, ou bien Herbert de Vermandois. C'est Ă©galement sous son rĂšgne que le royaume Franc perd la Lorraine, qui redevient germanique. Mort de pĂ©diculose corporelle sans laisser d'enfant mĂąle. Louis IV d'Outre-mer »920 ou 921 – 10 septembre 954 19 juin936 10 septembre954 Seul fils de Charles le Simple et d'Edwige de Wessex, il ne devient roi qu'Ă  la mort de Raoul. ÉlevĂ© en Angleterre en raison de la prĂ©sence robertienne sur le trĂŽne, il ne rentre en Francie qu'Ă  l'occasion de son sacre, Ă  Laon le 19 juin 936. De la lui vient son surnom "D'outre-mer". Il passe le plus clair de son rĂšgne Ă  affronter le Duc des francs, Hugues le Grand pĂšre du futur Hugues Capet. Meurt des suites d'une chute de cheval. Lothaire941 – 2 mars 986 10 septembre954 2 mars986 Fils de Louis IV et de Gerberge de Saxe, il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de son oncle Brunon de Cologne jusqu'en 961. SacrĂ© Ă  Reims le 12 novembre 954. Son rĂšgne marque le retour en force du clan robertien, dont le meneur Hugues le Grand prend la pleine souverainetĂ© sur l'Aquitaine en 955, puis dont le fils Hugues Capet devient Duc des francs en 960. Meurt en 986, son fils Louis V lui succĂšde. Louis V le FainĂ©ant »vers 967 – 22 mai 987 2 mars986 21 mai987 Fils de Lothaire et d'Emma d'Italie. SacrĂ© Ă  CompiĂšgne le 8 juin 979 comme roi associĂ©. Il affronte l’archevĂȘque de Reims, AdalbĂ©ron, qui lui prĂ©fĂšre Hugues Capet. Meurt le 21 mai 987 des suites d'une chute de cheval, sans descendance. Ainsi s'achĂšve la succession royale des descendants de PĂ©pin le Bref sur le trĂŽne de France. CapĂ©tiens[] CapĂ©tiens directs 987-1328[] Articles dĂ©taillĂ©s CapĂ©tiens et CapĂ©tiens directs. Portrait[Note 2] Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Hugues Capetvers 940 – 24 octobre 996 3 juin987 24 octobre996 Fils d'Hugues le Grand et petit-fils de Robert Ier. Duc des Francs depuis 960, il est Ă©lu roi des Francs aprĂšs la mort de Louis V au dĂ©triment de Charles de Basse-Lorraine, prĂ©tendant carolingien, et est sacrĂ© en 987, peut-ĂȘtre le 3 juillet Ă  Noyon. Sa prioritĂ© est d'installer sa famille sur le trĂŽne, ce qu'il fait dĂšs 987 en faisant sacrer son fils Robert II. Mais son autoritĂ© n'agit que dans son fief direct, soit un tout petit domaine royal dĂ©passant Ă  peine Paris. Il doit donc s'imposer aux grands fĂ©odaux, et en particulier au prĂ©tendant battu, Charles de Lorraine. Ces guerres entraĂźnent la signature de la Paix de Dieu en 991. Robert II le Pieux »27 mars 972 – 20 juillet 1031 24 octobre996 20 juillet1031 Fils d'Hugues Capet et d'AdĂ©laĂŻde d'Aquitaine. SacrĂ© Ă  OrlĂ©ans le 25 dĂ©cembre 987 comme roi associĂ©. Subit de graves problĂšmes avec la papautĂ©, en particulier pour avoir rĂ©pudiĂ© son Ă©pouse initiale, Rosala de Provence, pour Ă©pouser Berthe de Bourgogne, pourtant parente. L'Église prononce alors l'excommunication du roi, et frappe la France d'interdit ce qui prive les francs de baptĂȘme, de communion et mĂȘme d'une sĂ©pulture chrĂ©tienne. Il finit par cĂ©der, et se remarie en 1003 avec Constance d'Arles. Il associe au domaine royal les comtĂ©s de Paris et de Melun, et au trĂŽne ses deux fils, d'abord Hugues, puis Henri Ă  la mort de l'ainĂ© en 1025. C'est ce dernier qui lui succĂšde Ă  sa mort en 1031. Henri Ier4 mai 1008 – 4 aoĂ»t 1060 20 juillet1031 4 aoĂ»t1060 DeuxiĂšme fils[Note 3] de Robert II et de Constance d'Arles. SacrĂ© Ă  Reims le 14 mai 1027 comme roi associĂ©. Subit l'hostilitĂ© de son frĂšre cadet Robert, qui lui dispute la couronne, soutenu par leur mĂšre et par quelques grands vassaux. Henri doit lui cĂ©der le DuchĂ© de Bourgogne. Il passe l'Ă©tendue de son rĂšgne Ă  affronter les fĂ©odaux. Il subit deux dĂ©faites contre le Duc de Normandie, Guillaume le BĂątard, en 1054 et 1058. C'est sous son rĂšgne que, en parallĂšle Ă  la Paix de Dieu, est instituĂ©e en 1040 la TrĂȘve de Dieu, qui cherche Ă  limiter les guerres fĂ©odales. Il Ă©pouse Anne de Kiev, ce qui ouvre des relations diplomatiques entre les deux nations, et ouvre la voie Ă  un prĂ©nom jusqu'alors inconnu en terre franque Philippe. Henri I meurt en 1060. Philippe Ier23 mai 1052 – 29 juillet 1108 4 aoĂ»t1060 29 juillet1108 Fils aĂźnĂ© d'Henri Ier et d'Anne de Kiev. SacrĂ© Ă  Reims le 23 mai 1059 comme roi associĂ©. Il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de son oncle Baudouin V de Flandre jusqu'Ă  sa majoritĂ©, en 1066. Le dĂ©but de son rĂšgne est constituĂ© d'ingĂ©rences dans les conflits fĂ©odaux d'abord en Flandre pour le compte de son oncle, puis en soutien au fils cadet de Guillaume le ConquĂ©rant, Robert Courteheuse. Deux Ă©checs. Cependant, ses conquĂȘtes sur le territoire sont plus rĂ©ussies il ajoute au domaine royal le GĂątinais, le Vexin, les villes de Corbie et de Bourges, et parvient Ă  rendre clairement visible son autoritĂ© royale. Suit alors des conflits avec la papautĂ©, qui renouvelle l'exploit de son grand-pĂšre Robert II. Philippe meurt en 1108, n'ayant pu participer la premiĂšre croisade aprĂšs son excommunication. Louis VI le Gros »1er dĂ©cembre 1081 – 1er aoĂ»t 1137 29 juillet1108 1er aoĂ»t1137 Fils aĂźnĂ© de Philippe Ier et de Berthe de Hollande. SacrĂ© Ă  OrlĂ©ans le 3 aoĂ»t 1108. Son rĂšgne voit un tournant majeur dans le cadre de l'assise de l'autoritĂ© royale il fait Ă©liminer les seigneurs pillards qui pillent son domaine, puis agit Ă  l’extĂ©rieur de celui-ci grĂące Ă  l'appui de l'Église et de l'AbbĂ© Suger, notamment en Bourbonnais 1109, en Auvergne 1112. Arrive alors son pire adversaire Henri Beauclerc, Duc de Normandie, et surtout Roi d'Angleterre Henri Ier. Trois guerres se succĂšdent entre les deux rois, sans clair vainqueur. C'est l'intervention de l'empereur romain germanique Henri V qui fait cesser les hostilitĂ©s. Juste avant sa mort, Louis VI voit son fils hĂ©ritier Louis Ă©pouser AliĂ©nor d'Aquitaine, et voit le royaume Ă©tendu aux PyrĂ©nĂ©es. Louis VII le Jeune »1120 – 18 septembre 1180 1er aoĂ»t1137 18 septembre1180 DeuxiĂšme fils de Louis VI et d'AdĂ©laĂŻde de Savoie. SacrĂ© Ă  Reims le 25 octobre 1131 comme roi associĂ©. Il s'oppose violemment Ă  Thibaud IV de Champagne, et au pape en ce qui concerne la nomination de l'archevĂȘque de Bourges. Vaincu, il expie ses fautes en prenant la croix, et rejoint la seconde croisade. Suger tient la rĂ©gence de 1147 Ă  1149. Malheureusement, c'est un Ă©chec total. De plus, le couple royal, toujours sans enfant, bat de l'aile. Louis rĂ©pudie AliĂ©nor en 1152, qui court dans les bras d'Henri PlantagenĂȘt le futur Henri II d'Angleterre, mettant le royaume de France en danger. Le conflit Ă©clate, ouvrant la voie Ă  trois siĂšcles de conflit entre le royaume des Lions et celui des Lys. Le fils hĂ©ritier, Philippe Auguste, ne naĂźt donc qu'en 1165. Portrait[Note 2] Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Philippe II Auguste »21 aoĂ»t 1165 – 14 juillet 1223 18 septembre1180 14 juillet1223 Seul fils de Louis VII et d'AdĂšle de Champagne. SacrĂ© Ă  Reims le 1er novembre 1179 comme roi associĂ©. Premier roi Ă  utiliser le titre de roi de France ». Il augmente massivement le domaine royal français, en y ajoutant l’Artois, le Vermandois, Amiens, la Normandie, l'Anjou, le Poitou et la Touraine. Il reprend ensuite le conflit avec les Rois d'Angleterre, contre respectivement Henri II, Richard I et Jean Ier. Ce dernier met sur pied une coalition avec la Flandre, que Philippe vainc Ă  Bouvines. Philippe Auguste est aussi mĂ©morable pour l'affaire de la reine Ingeburge, pour le conflit Cathare, il a Ă©galement fait de Paris la capitale du royaume, l'a dotĂ© de l'enceinte qui prit son nom. Louis VIII le Lion »5 septembre 1187 – 8 novembre 1226 14 juillet1223 8 novembre1226 Fils aĂźnĂ© de Philippe II et d'Isabelle de Hainaut. SacrĂ© Ă  Reims le 6 aoĂ»t 1223. Il participe aux combats de son pĂšre, et lui succĂšde en 1223. Il reprend ces conflits territoriaux, et prend le Poitou et la Saintonge. Il continue Ă©galement le conflit Cathare et soumet le Languedoc en 1226, mais, malade, meurt de dysenterie sur le chemin du retour Ă  Paris. C'est avec Blanche de Castille qu'il a eu son hĂ©ritier, le cĂ©lĂšbre Louis IX, alias Saint Louis. Louis IX Saint Louis »25 avril 1214 – 25 aoĂ»t 1270 8 novembre1226 25 aoĂ»t1270 QuatriĂšme fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de sa mĂšre jusqu'Ă  sa majoritĂ©, en 1235. SacrĂ© Ă  Reims le 29 novembre 1226. Il cherche, contrairement Ă  ses deux prĂ©dĂ©cesseurs, Ă  faire la paix avec l'Angleterre, et signe avec Henri III le TraitĂ© de Paris, qui met un terme aux conflits. TrĂšs pieux, il a le souci d'assainir son royaume des conflits en interdisant les guerres privĂ©es et les duels, et crĂ©e Ă©galement un parlement. Il s'engage Ă  payer sa rĂ©mission d'une maladie sĂ©vĂšre en partant en croisade. Il meurt, lui aussi, de dysenterie, devant Tunis. Son fils ainĂ© Louis-Tristan mort avant lui, c'est son fils cadet Philippe le Hardi qui lui succĂšde. C'est pour rĂ©gler le problĂšme du rapatriement de son cadavre que fut validĂ© par l'Église l'usage du Mos Teutonicus. CanonisĂ© en 1297. Philippe III le Hardi »30 avril 1245 – 5 octobre 1285 25 aoĂ»t1270 5 octobre1285 DeuxiĂšme fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. SacrĂ© Ă  Reims le 30 aoĂ»t 1271. En moins d'un an de rĂšgne, il a dĂ©jĂ , Ă  la mort de son oncle Alphonse de Poitiers, rĂ©uni Ă  la Couronne le Poitou et le ComtĂ© de Toulouse. Il cĂšde le Comtat Venaissin au pape en 1274, mais reçoit plus tard le Perche et le ComtĂ© d'Alençon. Il prolonge la politique de paix avec l'Angleterre de son pĂšre. Il venge cependant les français tombĂ©s lors des VĂȘpres siciliennes, en tentant de prendre l'Aragon Ă  Pierre III, mais son armĂ©e est dĂ©cimĂ©e par la dysenterie, et lui-mĂȘme meurt sur le chemin du retour. Son fils cadet Philippe le Bel, lui succĂšde. Philippe IV le Bel »1268 – 29 novembre 1314 5 octobre1285 29 novembre1314 DeuxiĂšme fils de Philippe III et d'Isabelle d'Aragon. SacrĂ© Ă  Reims le 6 janvier 1286. Également roi de Navarre sous le nom de Philippe Ier » par son mariage avec Jeanne de Navarre. Il met fin Ă  la croisade d'Aragon de son pĂšre, puis se tourne vers la Flandre et l'Angleterre, qu'il attaque et vainc. La Flandre est annexĂ©e au territoire royal. Afin de financer ses guerres, il dĂ©valorise la monnaie, et prend les possessions des lombards et des juifs. C'est cependant sous son rĂšgne qu'Ă©clate le conflit le plus lourd opposant la France Ă  la papautĂ© romaine, crise qui ne se termine que par le dĂ©placement de la cour de ClĂ©ment V de Rome en Avignon. Il fait Ă©galement Ă©liminer les Templiers, dont le fameux Jacques de Molay. Louis X le Hutin »4 octobre 1289 – 5 juin 1316 29 novembre1314 5 juin1316 Fils aĂźnĂ© de Philippe IV et de Jeanne de Navarre. SacrĂ© Ă  Reims le 24 aoĂ»t 1315. Également roi de Navarre sous le nom de Louis Ier ». Subit de plein fouet le retour de bĂąton des nobles face Ă  la politique de son pĂšre. Mort en laissant un enfant Ă  naĂźtre ; son frĂšre cadet Philippe de Poitiers assure la rĂ©gence. Jean Ier le Posthume »15 novembre 1316 – 19 novembre 1316 15 novembre1316 19 novembre1316 Fils de Louis X et de ClĂ©mence de Hongrie, il meurt aprĂšs quelques jours de vie et de rĂšgne. Il est le seul roi de France Ă  avoir rĂ©gnĂ© de sa naissance Ă  sa mort, mais il est aussi, de tous les chefs d'État français, celui qui est restĂ© en fonction le moins longtemps. Également roi de Navarre. Philippe V le Long »17 novembre 1293 – 3 janvier 1322 19 novembre1316 3 janvier1322 DeuxiĂšme fils de Philippe IV et de Jeanne de Navarre, frĂšre cadet de {{nobrLouis X et oncle de Jean Ier. Les États gĂ©nĂ©raux de 1317 Ă©vincent de la succession Jeanne, la fille de Louis {{{{{1}}}}}. SacrĂ© Ă  Reims le 11 janvier 1317. Également roi de Navarre sous le nom de Philippe II ». Il calme les rĂ©voltes issues du rĂšgne de son pĂšre, et Ă©dite des ordonnances afin de rĂ©organiser l'Ă©tat, notamment en donnant un statut dĂ©finitif Ă  la Cour des Comptes. Mort sans descendance mĂąle. Charles IV le Bel »18 juin 1294 – 1er fĂ©vrier 1328 3 janvier1322 1er fĂ©vrier1328 TroisiĂšme fils de Philippe IV et de Jeanne de Navarre, frĂšre cadet de Louis X et de Philippe V. SacrĂ© Ă  Reims le 21 fĂ©vrier 1322. Également roi de Navarre sous le nom de Charles Ier ». Il fait face Ă  une nouvelle rĂ©bellion de la Flandre de 1323 Ă  1326, puis Ă  un nouveau conflit avec l'Angleterre, dont il prend au fantasque Édouard II la Guyenne, qu'il ne rendra qu'Ă  la mort de ce dernier, Ă  son fils Édouard III. AprĂšs avoir rĂ©pudiĂ© sa premiĂšre Ă©pouse pour adultĂšre, il perd la seconde en couches, puis n'a que des filles de la troisiĂšme. Il est ainsi le dernier des descendants directs d'Hugues Capet Ă  coiffer la Couronne de France. Valois 1328-1589[] Article dĂ©taillĂ© Maison capĂ©tienne de Valois. Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Philippe VI1293 – 22 aoĂ»t 1350 1er avril1328 22 aoĂ»t1350 Fils de Charles de Valois, le frĂšre cadet de Philippe IV, il devient roi de France Ă  la naissance de la fille posthume de Charles IV, Blanche de France, le 1er avril 1328. La Navarre est laissĂ©e Ă  Jeanne de Navarre, la fille de Louis {{{{{1}}}}}, en Ă©change de sa renonciation au trĂŽne de France. SacrĂ© Ă  Reims le 29 mai. Il est prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Édouard III d'Angleterre pourtant mieux placĂ©, mais roi anglais c'est le dĂ©but de la guerre de Cent Ans. Il ajoute au domaine royal la Champagne, la Brie, le DauphinĂ© et Montpellier, ainsi que ses propres apanages que sont le Valois, l'Anjou et le Maine. Il pĂ©rennise le Parlement, les États-GĂ©nĂ©raux et la fiscalitĂ©. Jean II le Bon »26 avril 1319 – 8 avril 1364 22 aoĂ»t1350 8 avril1364 Fils aĂźnĂ© de Philippe VI et de Jeanne de Bourgogne. SacrĂ© Ă  Reims le 26 septembre 1350. Mort en captivitĂ© Ă  Londres. Preux chevalier mais bornĂ©, il passe son rĂšgne Ă  combattre, et ravive la Guerre de Cent Ans. Fait captif, il mĂšne grand train Ă  Londres tandis que son fils le futur Charles V se dĂ©bat face aux États-GĂ©nĂ©raux qui essaient d'imposer la Monarchie parlementaire. C'est encore le rĂ©gent Charles V qui fait face Ă  la rĂ©volte d'Étienne Marcel, ainsi qu'Ă  la Jacquerie. LibĂ©rĂ© contre une rançon draconienne, les conflits reprennent. Mais l'un des fils du roi s'Ă©vade. En bon chevalier, Jean retourne en Angleterre se constituer prisonnier Ă  sa place, et y meurt. Le rĂ©gent, Charles V, devient roi. Charles V le Sage »21 janvier 1338 – 16 septembre 1380 8 avril1364 16 septembre1380 Fils aĂźnĂ© de Jean II et de Bonne de Luxembourg, il assure la rĂ©gence durant les captivitĂ©s de son pĂšre en Angleterre 1357-1360, 1364. SacrĂ© Ă  Reims le 19 mai 1364. De faible constitution, il ne peut prendre les armes. Cependant, il est secondĂ© en ce sens par le cĂ©lĂšbre du Guesclin. Il met un terme Ă  la crise de succession bretonne, puis aux actions du Roi de Navarre Charles le Mauvais, et dĂ©barrasse le royaume des pillards qui le rongent. À l'usure, il reprend aux Anglais les possessions perdues par son pĂšre Rouergue, Quercy, PĂ©rigord, Limousin, Poitou, Aunis, Saintonge... Dans le domaine intĂ©rieur, Charles V restaure l'autoritĂ© royale Ă©cornĂ©e par son pĂšre, rĂ©organise l'armĂ©e et les finances, bĂątit le Louvre, la Bastille, le ChĂąteau de Vincennes... il meurt de son mal en 1380. Charles VI le Bien-AimĂ© » ou le Fol »3 dĂ©cembre 1368 – 22 octobre 1422 16 septembre1380 22 octobre1422 AĂźnĂ© des fils survivants de Charles V et de Jeanne de Bourbon. SacrĂ© Ă  Reims le 4 novembre 1380, il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de ses oncles Louis d'Anjou, Jean de Berry, Philippe de Bourgogne et Louis de Bourbon jusqu'Ă  ses vingt ans, en 1388. Il prend le pouvoir Ă  sa majoritĂ© et renvoie ses oncles, puis fait face aux rĂ©voltes anti-fiscales Maillotins, Tuchins, entre autres, ainsi qu'aux Flamands une nouvelle fois en rĂ©volte. Il signe Ă©galement la paix avec les Anglais pour 10 ans. La folie qui le frappe Ă  partir de 1392 permet Ă  ses oncles et Ă  son frĂšre de reprendre le pouvoir. Charles subit ensuite le retour des Anglais sous la tutelle d'Henri V, et la dĂ©sastreuse dĂ©faite d'Azincourt. Enfin, il signe le terrible TraitĂ© de Troyes, qui dĂ©shĂ©rite Charles VII du TrĂŽne de France au profit d'Henri V. Mort peu avant Charles VI, Henri V laisse le trĂŽne des lys Ă  son propre successeur, Henri VI. La situation est catastrophique pour Charles VII. Charles VII le Victorieux » ou le Bien Servi »22 fĂ©vrier 1403 – 22 juillet 1461 22 octobre1422 22 juillet1461 Dernier fils survivant de Charles VI et d'Isabeau de BaviĂšre, il refuse d'entĂ©riner le traitĂ© de Troyes, qui le dĂ©shĂ©rite au profit d'Henri V d'Angleterre. ForcĂ© de quitter Paris alors aux mains des Bourguignons, il se rĂ©fugie Ă  Bourges. Le Roitelet de Bourges a le plus grand mal Ă  reprendre son territoire, l'armĂ©e royale subissant dĂ©faite sur dĂ©faite. Mais petit Ă  petit, Jeanne d'Arc concentre les Ă©lans de patriotisme français, et retrouve le roi en OrlĂ©ans, fraĂźchement libĂ©rĂ©e des anglais. SacrĂ© Ă  Reims le 17 juillet 1429 aprĂšs en avoir ouvert la voie Ă  grands coups d'Ă©pĂ©e. Il sĂ©pare Anglais et Bourguignons en 1435, et peut alors reprendre Paris. À sa mort, les Anglais n'ont plus en France que la ville de Calais. Charles profite d'une trĂȘve de 5 ans pour rĂ©organiser l'armĂ©e et rendre la taille permanente. La situation est bonne pour son fils, Louis XI. Louis XI le Prudent »3 juillet 1423 – 30 aoĂ»t 1483 22 juillet1461 30 aoĂ»t1483 Fils aĂźnĂ© de Charles VII et de Marie d'Anjou. SacrĂ© Ă  Reims le 15 aoĂ»t 1461. SurnommĂ© l'"universelle aragne" en raison de sa tendance au complot. Il complote d'abord contre son pĂšre lors de la praguerie, et s'allie au Duc de Bourgogne, le dernier grand fĂ©odal puissant en France. Une fois sacrĂ©, il se retourne contre lui, coalisant les autres en la Ligue du Bien Public. Croyant vaincre Charles le TĂ©mĂ©raire, il est en fait fait prisonnier et ne s'en sort qu'humiliĂ©. De ce jour, Louis XI ne jurera que de tuer ce fĂ©odal trop puissant il l'isole politiquement et ravive les tensions avec les Anglais, lui permettant de les subir en premiĂšre ligne. Il pousse ensuite les Suisses et les Alsaciens Ă  la rĂ©volte contre Charles, qui meurt en 1477 au siĂšge de Nancy. La France gagne alors la Picardie et la Bourgogne, puis plus tard l'Anjou Ă  la mort de la lignĂ©e d'Anjou. Charles VIII l'Affable »30 juin 1470 – 7 avril 1498 30 aoĂ»t1483 7 avril1498 Seul fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de sa sƓur aĂźnĂ©e Anne de France jusqu'en 1491. SacrĂ© Ă  Reims le 30 mai 1484. Il s'unit Ă  Anne de Bretagne, dont le DuchĂ© est liĂ© en dot Ă  la France. Mais son fait le plus marquant est le lancement de la Guerre en Italie d'abord un succĂšs quand les troupes royales progressent jusqu'Ă  Naples, prise en 1495, elle devient un piĂšge dont Charles VIII ne rĂ©chappe que de peu, grĂące Ă  une victoire Ă  Fornoue en 1495. Peu avant son retour, Charles meurt accidentellement en heurtant du front un linteau bas au chĂąteau d'Amboise, alors qu'il partait pratiquer le jeu de paume. Mort sans descendance mĂąle, la dynastie royale des descendants directs de Philippe de Valois cesse alors. C'est son cousin le Duc d'OrlĂ©ans qui prend la Couronne. Louis XII le PĂšre du Peuple »27 juin 1462 – 1er janvier 1515 7 avril1498 1er janvier1515 Descendant de Charles V et cousin Ă©loignĂ© de Charles VIII dont il Ă©pouse la veuve Anne de Bretagne. Premier et seul membre de la descendance de Louis d'OrlĂ©ans, le frĂšre cadet de Charles VI, Ă  coiffer la Couronne de France. SacrĂ© Ă  Reims le 27 mai 1498. Il est mariĂ© Ă  Jeanne de France, fille de Louis XI, dans l'espoir de celui-ci que Louis XII n'aie succession. Son premier acte royal est d'annuler ce mariage. Il reprend les guerres d'Italie menĂ©es par Charles VIII, en revendiquant le Milanais comme petit-fils de Valentine Visconti. Il s'allie avec l'Aragon pour prendre Naples, mais l'alliance tourne court et il est vaincu. Suit alors une alliance avec l'Angleterre, dans l'espoir d'avoir un fils hĂ©ritier qu'il n'aura jamais. Il rĂ©organise les impĂŽts, la justice et ordonne le Grand Conseil. Mort sans descendance mĂąle. François Ier le PĂšre et Restaurateur des Lettres »12 septembre 1494 – 31 mars 1547 1er janvier1515 31 mars1547 Descendant de Charles V, cousin de Louis XII dont il a Ă©pousĂ© la fille Claude de France. Premier des descendants de Jean d'AngoulĂȘme cadet du cadet de Charles V Ă  coiffer la Couronne de France. SacrĂ© Ă  Reims le 25 janvier 1515. Il reprend immĂ©diatement les conflits en Italie et remporte la cĂ©lĂšbre bataille de Marignan. Il fait ensuite paix avec les Suisses, et la papautĂ©. Mais commence alors sa plus grande rivalitĂ©, avec le Roi d'Espagne et Empereur d'Allemagne, Charles Quint. Il cherche l'alliance avec Henri VIII, mais c'est un Ă©chec. La guerre dĂ©marre et François est fait prisonnier Ă  Pavie. Il signe le TraitĂ© de Madrid, mais le refuse sitĂŽt libre, ce qui fait repartir les hostilitĂ©s. C'est sous François Ier que naĂźt l'absolutisme royal, le dernier grand fĂ©odal Ă©tant mort aprĂšs avoir trahi le Roi. La noblesse devient une noblesse de cour, pensionnĂ©e par le Roi. Amoureux des arts et des lettres, il devient mĂ©cĂšne des arts. Meurt de septicĂ©mie. Henri II31 mars 1519 – 10 juillet 1559 31 mars1547 10 juillet1559 DeuxiĂšme fils de François Ier et de Claude de France. Il Ă©pouse Catherine de MĂ©dicis. SacrĂ© Ă  Reims le 26 juillet 1547. Il passe cependant son rĂšgne Ă  combattre et jouter tel un chevalier. C'est sous son rĂšgne que se terminent les guerres d'Italie. La persĂ©cution des protestants commence sous son rĂšgne. Meurt des suites d'un accident Ă  l’Ɠil lors du tournoi cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l'occasion du mariage de sa fille au Roi Philippe II d'Espagne. François II19 janvier 1544 – 5 dĂ©cembre 1560 10 juillet1559 5 dĂ©cembre1560 Fils aĂźnĂ© d'Henri II et de Catherine de MĂ©dicis. SacrĂ© Ă  Reims le 18 septembre 1559. Également roi consort d'Écosse aprĂšs son mariage avec la reine Marie Stuart, le 24 avril 1558. Son rĂšgne est passĂ© sous la rĂ©gence des Guise, partisans de la rĂ©pression des protestants. Ceux-ci rĂ©pondent en tentant d'enlever le Roi afin de le soustraire Ă  l'influence des Guise. La Conjuration d'Amboise Ă©choue, et ses chefs sont exĂ©cutĂ©s. François II meurt d'une mastoĂŻdite aiguĂ« ou d'une mĂ©ningite, sans descendance. Charles IX27 juin 1550 – 30 mai 1574 5 dĂ©cembre1560 30 mai1574 TroisiĂšme fils d'Henri II et de Catherine de MĂ©dicis, il succĂšde Ă  son frĂšre comme roi Ă  l'Ăąge de dix ans. SacrĂ© Ă  Reims le 15 mai 1561, il rĂšgne sous la rĂ©gence de sa mĂšre qui continue Ă  exercer le pouvoir aprĂšs sa majoritĂ©, en 1564. Celle-ci cherche l'apaisement avec les protestants par l'instauration d'une politique de tolĂ©rance et de rĂ©formes religieuses, mais elle ne parvient pas Ă  empĂȘcher les partis militaires d'en dĂ©coudre. AprĂšs le massacre de Wassy en 1562, le royaume connaĂźt plusieurs annĂ©es de guerres civiles appelĂ©es guerres de religion. La violence de ce conflit connaĂźt son point culminant avec le massacre de la Saint-BarthĂ©lĂ©my. Mort de pleurĂ©sie Ă  l'Ăąge de 24 ans, sans descendance mĂąle. Henri III19 septembre 1551 – 2 aoĂ»t 1589 30 mai1574 2 aoĂ»t1589 QuatriĂšme fils d'Henri II et de Catherine de MĂ©dicis, il est d'abord Ă©lu roi de Pologne le 11 mai 1573. À la mort de son frĂšre aĂźnĂ© Charles IX, il rentre en France le 6 septembre 1574 et est sacrĂ© Ă  Reims le 13 fĂ©vrier 1575. Contrairement Ă  son frĂšre, il a le souci des affaires de l'État et gouverne par lui-mĂȘme. Connu pour son goĂ»t de la mode et de l'Ă©tiquette, il rĂšgne sur une cour fastueuse mais dominĂ©e par les querelles de clans. Il doit composer avec les protestants qui occupent une partie de son royaume et avec son frĂšre cadet François qui, Ă  plusieurs reprises, lĂšve les armes contre lui. La mort de ce dernier en 1584, fait du protestant Henri de Navarre l'hĂ©ritier du trĂŽne et provoque un conflit entre le roi et les ligueurs catholiques qui refusent cette situation. PoussĂ© Ă  bout par les ligueurs, chassĂ© de Paris, Henri III rĂ©unit les États-GĂ©nĂ©raux en 1589 et y fait assassiner Henri de Guise, l'instigateur des conflits. La ligue rĂ©pond en prononçant la dĂ©chĂ©ance du Roi. Il cherche alors Ă  s'allier Ă  Henri de Navarre, quand il est assassinĂ© par Jacques ClĂ©ment le 2 aoĂ»t 1589, sans descendance. Ainsi s'Ă©teint la lignĂ©e des descendants dynastes de Philippe de Valois. Bourbons 1589-1792[] Article dĂ©taillĂ© Maison capĂ©tienne de Bourbon. Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Henri IV le Grand » ou le Vert-Galant »13 dĂ©cembre 1553 – 14 mai 1610 2 aoĂ»t1589 14 mai1610 Descendant de Robert de Clermont, le dernier fils de Louis IX. Roi de Navarre depuis 1572, il devient roi de France le 2 aoĂ»t 1589 Ă  la mort de son cousin au 29e degrĂ© Henri III, qui l'a dĂ©signĂ© comme successeur. RejetĂ© par une majoritĂ© de ses sujets, il abjure le protestantisme et est sacrĂ© Ă  Chartres le 27 fĂ©vrier 1594. AprĂšs 5 ans de siĂšge, il rentre dans Paris libĂ©rĂ© et met un terme aux guerres de religion en vainquant ou en achetant les derniers rebelles ligueurs. En 1598, il signe l'Édit de Nantes. Pendant son rĂšgne, il s'abstient de rĂ©unir les États-GĂ©nĂ©raux, mate les rĂ©voltes populaires, et rĂ©prime les nobles tentĂ©s par la rĂ©volte. Enfin, il dĂ©veloppe le commerce, l'industrie, l'agriculture, et le colonialisme fondation de QuĂ©bec en 1608. Il crĂ©e Ă©galement un circuit de mercantilisme, et rĂ©duit les dĂ©penses d'Ă©tat. AssassinĂ© par François Ravaillac le 14 mai 1610 Ă  Paris, rue de la Ferronnerie. Louis XIII le Juste »27 septembre 1601 – 14 mai 1643 14 mai1610 14 mai1643 Fils aĂźnĂ© d'Henri IV et de Marie de MĂ©dicis, il succĂšde Ă  son pĂšre Ă  l'Ăąge de neuf ans. PlacĂ© sous la rĂ©gence de sa mĂšre jusqu'Ă  sa majoritĂ©, il est sacrĂ© Ă  Reims le 17 octobre 1610. En 1617, il prend le pouvoir en Ă©liminant Concini le favori de sa mĂšre et en exilant celle-ci. Il collabore Ă  partir de 1624 avec le cardinal de Richelieu, collaboration qui durera jusqu'Ă  la mort de ce dernier en 1642. Leurs prioritĂ©s se focalisent sur l'abaissement de la puissance des Grands nobles factieux et la rĂ©duction du pouvoir militaire et politique des protestants. Ils mettent ainsi fin aux grandes rĂ©voltes nobiliaires et aux guerres de religion, prĂ©parant le royaume Ă  l'absolutisme royal. Sous son rĂšgne, la France se dote d'un empire colonial au Canada, en Afrique et dans les Antilles. Mort de la Maladie de Crohn. Il n'obtient de fils qu'en 1638. Le second, fondateur de l'actuelle lignĂ©e des OrlĂ©ans, ne nait que deux ans plus tard. Louis XIV le Grand » ou le Roi-Soleil »5 septembre 1638 – 1er septembre 1715 14 mai1643 1er septembre1715 Fils aĂźnĂ© de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, il succĂšde Ă  son pĂšre sous la rĂ©gence de sa mĂšre jusqu'Ă  sa majoritĂ©, en 1661. SacrĂ© Ă  Reims le 7 juin 1654. Il prolonge directement le conflit avec le Saint-Empire initiĂ© par son pĂšre. Face Ă  la difficultĂ© que rencontre l'État Ă  financer ces conflits, se forme la Fronde qui tentera d'Ă©liminer Mazarin, le tenant du pouvoir sous la jeunesse de Louis XIV. Celui-ci s'exile Ă  deux reprises pour apaiser les tensions, mais CondĂ©, le meneur des frondeurs, fait rĂ©gner la terreur sur Paris et condamne la Fronde Ă  l'Ă©chec, et par extension Ă  l'absolutisme royal, dont Louis et ses deux successeurs jouiront. Parfaitement Ă©duquĂ© et prĂ©parĂ© Ă  sa charge de Roi, Louis prend le pouvoir en 1661, pour ne plus jamais en lĂącher un pouce. De la guerre terminĂ©e en Espagne, Louis obtient le Roussillon, la Cerdagne, l'Artois et la Flandre. Monarque absolu, Louis XIV annihile la noblesse en lui ĂŽtant tout pouvoir politique. Il refonde une cour sur le modĂšle de François Ier, et l'installe dans un ChĂąteau de Versailles fraĂźchement agrandi. Louis rĂšgne seul, ne rĂ©unit jamais les États-GĂ©nĂ©raux et se trouve progressivement en position de dicter sa loi Ă  l'Europe entiĂšre. De cela naissent quatre guerres, dont la Guerre de Succession d'Espagne 1701-1714, qui voit son petit-fils Philippe sacrĂ© Roi d'Espagne. Louis persĂ©cute les jansĂ©nistes et les protestants, et rĂ©voque en 1685 l'Édit de Nantes de son grand-pĂšre. Louis a vu tous ses enfants et petits-enfants mourir avant lui. Il meurt d'une gangrĂšne Ă  la cuisse, c'est son arriĂšre-petit-fils 5 ans qui lui succĂšde. Louis XV le Bien-AimĂ© »15 fĂ©vrier 1710 – 10 mai 1774 1er septembre1715 10 mai1774 Fils du Petit Dauphin mort en 1712, petit-fils du Grand Dauphin mort en 1711 et arriĂšre-petit-fils de Louis XIV, il lui succĂšde sous la rĂ©gence de Philippe d'OrlĂ©ans, neveu du roi dĂ©funt, jusqu'Ă  sa majoritĂ© en 1723. SacrĂ© Ă  Reims le 25 octobre 1722. Loin d'avoir reçu l'Ă©ducation royale de son illustre bisaĂŻeul, son rĂšgne trĂšs libre hĂ©ritĂ© du rĂ©gent d'OrlĂ©ans permet aux jansĂ©nistes de s'insĂ©rer dans les sphĂšres de l'État. De plus, la Marquise de Pompadour jansĂ©niste a rĂ©ussi Ă  ravir le cƓur du Roi, qui lui permet de faire avancer les pions de sa congrĂ©gation. Louis XV vĂ©cut dans ses plaisirs, et ne fit jamais vĂ©ritablement son mĂ©tier de Roi. Les finances du royaume sont exsangues, le pays est en guerre de maniĂšre quasi-constante, les clans grappillent le pouvoir lĂ  oĂč ils le peuvent et l'autoritĂ© monarchique est au plus mal. Louis XV a pavĂ© la voie Ă  l'abolition de la royautĂ©, et son rĂšgne est considĂ©rĂ© comme l'un des plus dĂ©sastreux de l'Histoire de l'Ancien RĂ©gime. Mort de variole, Louis est menĂ© Ă  Saint Denis en catimini et pendant la nuit afin d'Ă©viter les manifestations de dĂ©goĂ»t Ă  son encontre. Louis XVI23 aoĂ»t 1754 – 21 janvier 1793 10 mai1774 21 janvier1793 Fils de Louis de France mort en 1765 et petit-fils de Louis XV, il est sacrĂ© Ă  Reims le 11 juin 1775. Bien plus ouvert et compĂ©tent Ă  son poste que son grand-pĂšre, il manque cependant d'autoritĂ© et de force de caractĂšre. Il tente des rĂ©formes, notamment un impĂŽt payĂ© par les nobles autant que par le Tiers État, mais ces premiers le refusent. Il tente diverses techniques afin de soulager son peuple, mais elles sont menĂ©es Ă  l'Ă©chec. Louis convoque les États-GĂ©nĂ©raux en 1789 ce fut son dernier acte de monarque absolu. Ceux-ci se transforment en AssemblĂ©e Nationale, se dotent de pouvoirs constituants, et induisent les rĂ©voltes populaires, dont la prise de la Bastille. Louis XVI devient roi des Français » par la Constitution de 1791,est ensuite suspendu par l'AssemblĂ©e nationale le 10 aoĂ»t 1792, puis dĂ©chu le 21 septembre, et guillotinĂ© au terme de son procĂšs, le 21 janvier 1793. Sa femme, la Reine Marie-Antoinette, le suit sur l'Ă©chafaud en octobre. Son fils prisonnier est reconnu comme son successeur, de jure Louis XVII par les royalistes et les coalisĂ©s sans n'ĂȘtre jamais sacrĂ© avant sa mort, le 8 juin 1795. Bonaparte 1804-1814[] Articles dĂ©taillĂ©s Famille Bonaparte et Premier Empire. Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries NapolĂ©on Ier15 aoĂ»t 1769 – 5 mai 1821 18 mai1804 6 avril1814 Fils d'une famille corse, il fait ses armes lors des derniĂšres annĂ©es du rĂšgne de Louis XVI, et embrasse les idĂ©es rĂ©volutionnaires. Ses multiples faits d'armes le font reconnaitre Premier consul par le Directoire en 1799, puis consul Ă  vie en 1802, il devient empereur des Français par la constitution du 18 mai 1804, approuvĂ©e par plĂ©biscite le 6 novembre. Il est sacrĂ© Ă  Notre-Dame-de-Paris le 2 dĂ©cembre. Il monte alors un rĂ©gime monarchique hĂ©rĂ©ditaire, avec une cour, une noblesse impĂ©riale et un ordre de chevalerie la LĂ©gion d'Honneur mĂȘme si les tĂȘtes sont diffĂ©rentes de celles de l'Ancien RĂ©gime. Il supprime peu Ă  peu les libertĂ©s, retire les droits au parlement, façonne l'Ă©ducation Ă  son image, et musĂšle le peuple grĂące Ă  une police omniprĂ©sente. Cela l'isole progressivement dans sa propre perte il est dĂ©sormais condamnĂ© Ă  enchainer les victoires militaires, la moindre dĂ©faite le condamnant Ă  la dĂ©chĂ©ance. Cela ne tarde pas Ă  arriver ses dĂ©faites en Russie en 1813 cristallisent une coalition d'anciens vaincus contre lui, qui se rue sur l'armĂ©e impĂ©riale. Ils sont Ă  Paris en mars 1814, et NapolĂ©on est dĂ©chu par le SĂ©nat le 3 avril 1814. Il abdique le 4 en faveur de son fils NapolĂ©on II, puis le 6 sans conditions. Bourbons 1814-1815[] Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Louis XVIII le DĂ©sirĂ© »17 novembre 1755 – 16 septembre 1824 6 avril1814 20 mars1815 FrĂšre cadet de Louis XVI, il Ă©migre le temps de la rĂ©volution. Il se proclame roi le jour de la mort de son neveu Louis XVII, le 8 juin 1795. Il ne le devient effectivement que le 6 avril 1814, aprĂšs l'abdication de NapolĂ©on Ier. Il promulgue la Charte, qui reconnait les pouvoirs acquis par la rĂ©volution. À l'annonce du retour de Bonaparte, il s'enfuit de Paris dans la nuit du 20 mars 1815. Bonaparte 1815[] Articles dĂ©taillĂ©s Famille Bonaparte et Cent-Jours. Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries NapolĂ©on Ier15 aoĂ»t 1769 – 5 mai 1821 20 mars1815 22 juin1815 Il revient par surprise au pouvoir le 20 mars 1815 . La coalition se reforme contre lui et reprend le jeu de la Guerre NapolĂ©on doit enchaĂźner les victoires militaires, et ne perdre aucune bataille. À peine trois mois plus tard, tombe la cinglante dĂ©faite de Waterloo, qui mĂšne une nouvelle fois la classe dirigeante Ă  Ă©liminer Bonaparte. Ce dernier, afin de sauver l'Empire, abdique au terme des Cent-Jours, le 22 juin, en faveur de son fils NapolĂ©on II, qui se trouve alors en Autriche. La commission de gouvernement, prĂ©sidĂ©e par Joseph FouchĂ© et censĂ©e diriger le pays au nom de NapolĂ©on II, s'abstient de proclamer officiellement ce dernier, puis se sĂ©pare en prenant acte du retour au pouvoir de Louis XVIII. Bourbons 1815-1830[] Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Louis XVIII le DĂ©sirĂ© »17 novembre 1755 – 16 septembre 1824 8 juillet1815 16 septembre1824 Rentre Ă  Paris le 8 juillet 1815, le lendemain de la dissolution de la commission de gouvernement. Jamais sacrĂ© et mort sans descendance, il est le dernier monarque de France mort au pouvoir. Louis doit composer avec un parlement largement acquis Ă  sa cause, qui lance la Terreur blanche en rĂ©ponse Ă  la rĂ©volution et Ă  ses massacres. Louis dissout le parlement en 1816, afin d'en modĂ©rer les ardeurs. Mais Charles-Ferdinand d'Artois, neveu du roi, est assassinĂ© en 1820, et cela entraĂźne une nouvelle rĂ©action royaliste avec un nouveau chef de gouvernement, l'ultra-royaliste VillĂšle. Louis XVIII meurt en 1824, sans enfant, et la couronne passe Ă  son frĂšre, le comte d'Artois. Charles X9 octobre 1757 – 6 novembre 1836 16 septembre1824 2 aoĂ»t1830 FrĂšre cadet de Louis XVIII, il est sacrĂ© Ă  Reims le 29 mai 1825. Bien plus actif que son frĂšre ainĂ© Louis XVIII lors de la rĂ©volution, Charles tente de mobiliser les cours royales Ă©trangĂšres contre la convention, il tente mĂȘme un dĂ©barquement Ă  l'Ăźle d'Yeu en 1795. Ayant passĂ© en Angleterre la pĂ©riode napolĂ©onienne, il revient en France en 1814 Ă  la restauration qui mĂšne son frĂšre Louis-Stanislas sur le trĂŽne, et y monte Ă  son tour en 1824. Bien moins accommodant que son frĂšre aĂźnĂ©, il ne tient pas compte des progrĂšs du libĂ©ralisme et tente mĂȘme de revenir progressivement Ă  l'absolutisme. Face Ă  l'Ă©chec d'un ministĂšre modĂ©rĂ©, il replace un ultra-royaliste, Polignac, au poste de chef du gouvernement, puis fait dissoudre l’assemblĂ©e. La bourgeoisie se soulĂšve et fait se soulever le peuple contre le roi, qui abdique le 2 aoĂ»t 1830 en faveur de son petit-fils Henri d'Artois Henri V » — en ordonnant[12] Ă  son fils le dauphin Louis-Antoine de renoncer Ă  ses droits en faveur de son neveu —, mais Henri n'est pas proclamĂ© ni reconnu roi. En effet, c'est le lieutenant-gĂ©nĂ©ral du royaume, Louis-Philippe d'OrlĂ©ans, Ă  qui Charles {{{{{1}}}}} avait confiĂ© l'acte signĂ©, qui est proclamĂ© roi par les chambres au lieu d'Henri d'Artois. OrlĂ©ans 1830-1848[] Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries Louis-Philippe Ier le Roi-Citoyen »6 octobre 1773 – 26 aoĂ»t 1850 9 aoĂ»t1830 24 fĂ©vrier1848 Descendant de Louis XIII, cousin Ă©loignĂ© de [[Charles X de FranceCharles {{{{{1}}}}}]] et fils de Philippe-ÉgalitĂ©, il est le chef de la branche cadette de la maison de Bourbon. Accueillant la rĂ©volution française qui met en danger la branche ainĂ©e avec enthousiasme mais change de camp en 1793, et vit en Ă©migrĂ© avant de revenir Ă  la Restauration. Il reprĂ©sente l'espoir de la bourgeoisie de prendre la place de la noblesse de sang au sein de l'Ă©lite. ProclamĂ© roi des Français le 9 aoĂ»t 1830, aprĂšs les Trois Glorieuses. Il favorise la bourgeoisie d'affaires, alors menant la France en pleine rĂ©volution industrielle. La premiĂšre partie de son rĂšgne est portĂ©e par une virulente opposition, tant rĂ©publicaine que bonapartiste ou lĂ©gitimiste, ainsi que par des mouvements sociaux soulĂšvement des canuts ou des ouvriers de Paris et mĂȘme une tentative d'assassinat en 1835. La seconde partie de son rĂšgne 1840-1848 est plus calme et prospĂšre pour le royaume, mais il est assorti d'une dĂ©gradation de la condition ouvriĂšre. Refusant d'augmenter le collĂšge Ă©lectoral, Louis-Philippe cristallise l'opposition, et entraĂźne la rĂ©volution de 1848, oĂč il abdique le 24 fĂ©vrier en faveur de son petit-fils Philippe d'OrlĂ©ans. L'AssemblĂ©e refuse de reconnaĂźtre ce dernier et proclame la DeuxiĂšme RĂ©publique. Bonaparte 1852-1870[] Articles dĂ©taillĂ©s Famille Bonaparte et Second Empire. Portrait Nom DĂ©but du rĂšgne Fin du rĂšgne Notes Armoiries NapolĂ©on III20 avril 1808 – 9 janvier 1873 2 dĂ©cembre1852 4 septembre1870 Neveu de NapolĂ©on Ier. En exil depuis les 100 jours, il participe Ă  deux complots contre Louis-Philippe, ce qui lui vaut la prison Ă  vie au fort de Ham, dont il s'Ă©vade avant de foncer en Angleterre. Élu premier prĂ©sident de la DeuxiĂšme RĂ©publique en 1848, il laisse l'assemblĂ©e conservatrice se discrĂ©diter et mĂšne le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 qui conduit Ă  l'instauration du Second Empire le 2 dĂ©cembre 1852, devenant empereur des Français. NapolĂ©on subit la dĂ©faite de Sedan oĂč il est fait prisonnier le 2 septembre 1870. Sa seule armĂ©e capitule pour permettre au reste de l'armĂ©e française de continuer le combat. L'entĂȘtement d'Henri d'Artois Henri V », pourtant promis au TrĂŽne, conduit le parlement Ă  proclamer la TroisiĂšme RĂ©publique deux jours plus tard. NapolĂ©on III est officiellement dĂ©chu par l'AssemblĂ©e nationale le 1er mars 1871. Notes et rĂ©fĂ©rences[] Notes[] ↑ En fonction de la prise en compte ou non de Childebert III l'AdoptĂ© et en comptant les rois Ă  partir de Clovis Ier. ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Pour les monarques antĂ©rieurs aux Valois, les portraits du tableau sont de pure convention, datant pour la plupart de plusieurs siĂšcles aprĂšs leur rĂšgne. ↑ Le premier fils, Hugues de France, fut roi associĂ© de 1017 Ă  sa mort en 1025. RĂ©fĂ©rences[] ↑ Jean-Paul Meyer, Les Fils de L'An 2000 Essai, 1998, p. 61 ↑ HervĂ© Pinoteau, La symbolique royale française, Ve ‑ XVIIIe siĂšcle, Ă©ditions, 2004, p. 85 et 127. ↑ Joseph Leclerc, Le roi de France, "fils aĂźnĂ© de l'Église". Essai historique, in Études, Paris, 1933, t. 214, p. 21-36. ↑ Cardinal Paul Poupard, La France fille aĂźnĂ©e de l'Église, in Revue des deux mondes, Paris, juillet 1986, p. 37-45 et aoĂ»t 1986, p. 273-280. ↑ HervĂ© Pinoteau, La symbolique royale française, Ve ‑ XVIIIe siĂšcle, Ă©ditions, 2004, p. 125. ↑ Jean du Tillet, Recueil des Roys de France ↑ Berey, l'Histoire de la monarchie françoise, planche XIII. ↑ Souverains et chefs d'Etat » Archive ‱ Wikiwix ‱ Que faire ?, ConsultĂ© le 3 novembre 2008 ↑ HervĂ© Pinoteau, La symbolique royale française, Ve ‑ XVIIIe siĂšcles, Ă©ditions, 2004, p. 872. ↑ Ghislain Brunel, Les cisterciens et Charles V. Un portrait du roi idĂ©al dressĂ© par les moines de Royaumont et de Chaalis », Annuaire-Bulletin de la SociĂ©tĂ© de l'histoire de France, 2007, p. 79. ↑ Gabriel Fournier, Les MĂ©rovingiens, Presses Universitaires de France, collection Que sais-je ?, juin 1987, p. 64. ↑ Monseigneur, Sa MajestĂ© vous demande de signer », dit le baron de Damas au dauphin en lui tendant l'acte d'abdication signĂ© par Charles X, sur lequel le roi a dĂ©jĂ  Ă©crit Le Dauphin, qui partage mes sentiments, renonce aussi Ă  ses droits en faveur de son neveu. » Michel Bernard Cartron, Louis XIX roi sans couronne, Paris, Communication & Tradition, 1996, 362 p. ISBN 2-911029-04-6, p. 238 Articles connexes[] Royaume de France Sacre des rois de France Liste des chefs du gouvernement français Liste des reines et impĂ©ratrices de France Liste des hĂ©ritiers du trĂŽne de France Liste des maĂźtresses des rois de France Liste des prĂ©tendants au trĂŽne de France depuis 1792 Liste des rĂšgnes français les plus longs Famille royale française Descendants de Saint Louis descendance de Louis IX dite parfois descendance ludovicienne GĂ©nĂ©alogie des rois de France capĂ©tiens Liste des prĂ©sidents de la RĂ©publique française v d mSouverains de la maison de Bourbon Ducs de Bourbon Rois de Navarre Rois de France Rois d'Espagne Rois des Deux-Siciles Ducs de Parme et de Plaisance Grands-ducs de Luxembourg Voir aussi GĂ©nĂ©alogie des Bourbon & Armorial des CapĂ©tiens. v d mRois des Francs, rois de France, rois des Français et empereurs des Français MĂ©rovingiens Clovis Ier 481 Clotaire Ier 511 Caribert Ier 561 Gontran 561 ChilpĂ©ric Ier 561 Sigebert Ier 561 Clotaire II 584 Dagobert Ier 629 Sigebert III 639 Clovis II 639 Clotaire III 657 Thierry III 673 Clovis III 691 Childebert III 695 Dagobert III 711 ChilpĂ©ric II 715 Clotaire IV 717 Thierry IV 721 ChildĂ©ric III 743 Carolingiens, Bosonides et Robertiens PĂ©pin 751 Carloman Ier 768 Charles Ier 768 Louis Ier 814 Charles II 843 Louis II 877 Louis III 879 Carloman II 879 Charles le Gros 884 REudes 888 Charles III 898 RRobert Ier 922 BRaoul 923 Louis IV 936 Lothaire 954 Louis V 986 CapĂ©tiens directs Hugues Capet 987 Robert II 996 Henri Ier 1031 Philippe Ier 1060 Louis VI 1108 Louis VII 1137 Philippe II 1180 Louis VIII 1223 Louis IX 1226 Philippe III 1270 Philippe IV 1285 Louis X 1314 Jean Ier 1316 Philippe V 1316 Charles IV 1322 Valois Philippe VI 1328 Jean II 1350 Charles V 1364 Charles VI 1380 Charles VII 1422 Louis XI 1461 Charles VIII 1483 Louis XII 1498 François Ier 1515 Henri II 1547 François II 1559 Charles IX 1560 Henri III 1574 Bourbons Henri IV 1589 Louis XIII 1610 Louis XIV 1643 Louis XV 1715 Louis XVI 1774 Bonaparte NapolĂ©on Ier 1804 Bourbons Louis XVIII 1814 Charles X 1824 OrlĂ©ans Louis-Philippe Ier 1830 Bonaparte NapolĂ©on III 1852 Erreur Lua dans ModuleCatĂ©gorisation_badges Ă  la ligne 154 attempt to index field 'wikibase' a nil value. Ladynastie carolingienne, issue de l'union des maisons PĂ©pinide et Arnulfing, se dĂ©veloppa au cours du 8e siĂšcle en Francie, suite Ă  l'effondrement de son prĂ©dĂ©cesseur politique, la dynastie mĂ©rovingienne (458-751). Descendant de Clovis Ier, roi des Francs (r. de 481 Ă  511/513), le royaume mĂ©rovingien englobait la Bourgogne, la Gaule Madeleine Bel Le Roi est-il empereur en son Royaume ?!Le Roi est empereur en son Royaume!» est un adage dont les sources sont confuses. En effet on l’accorde tantĂŽt Ă  des lĂ©gistes du Roi capĂ©tien Philippe II Auguste tantĂŽt Ă  Philippe IV le Bel. D’autres voient dans cette maxime une rĂ©fĂ©rence Ă  Ulpien, juriste romain du IIIĂšme, qui avait dĂ©jĂ  Ă©crit !Quod principi placuit legis habet vigorem!» ce qui plait au prince a force de loi. Cependant il parait plus souhaitable de le rattacher aux lĂ©gistes de Philippe Auguste. Ainsi cet adage -du XII ou XIIIĂšme siĂšcle- qui afïŹrme la supĂ©rioritĂ© du Roi n’est pas nouveau. Il est clair par cette citation que le Roi a la pleine autoritĂ© sur son Royaume, tout aussi bien qu’un empereur. Pourtant au XIIIĂšme siĂšcle le Royaume de France est une monarchie fĂ©odale c’est-Ă -dire que le roi entretient des Ă©changes avec ses vassaux infĂ©rieurs, ainsi que ses vassaux ont des vasseaux. Ainsi il n’est pas dans la mĂȘme position qu’un empereur qui lui est clairement au dessus de tout ses fonctionnaires, administrateurs et qui n’entretient pas d’échanges avec eux. De plus un empire contrairement au royaume est constituĂ© de diffĂ©rents territoires qui gardent leur spĂ©ciïŹcitĂ©s ethniques, et notamment une certaine autonomie; ainsi qu’un Empire sous entend un dĂ©sir de conquĂ©rir de nouvelles terres. Ce sujet s’applique pour les rois capĂ©tiens allant de Philippe II Auguste Ă  Philippe IV le la monarchie fĂ©odale des capĂ©tiens est bien diffĂ©rente d’un empire car le roi ne dĂ©tient pas le pouvoir religieux, lĂ©gislatif et militaire, cependant c’est sous son rĂšgne que la monarchie Ă©volue vers une monarchie absolue. En effet par la politique du roi, diffĂ©rentes rĂ©formes et sa volontĂ© le Royaume se adage s’avĂšre-t-il vĂ©ridique concernant le Royaume de France ?PremiĂšrement dans la monarchie fĂ©odale des CapĂ©tiens les pouvoirs du roi ne font que grandir I, de plus l’empire romain est Ă©rigĂ© en modĂšle II. I. Les pouvoirs grandissants du Roi dans la monarchie fĂ©odaleLe Roi Philippe le Bel souhaite voir ses pouvoirs ordinaires s’agrandir A, il puise son inspiration dans le Saint Empire B.A. Le Roi et ses pouvoirs ordinairesLe Roi de France dans un systĂšme fĂ©odal par son titre dĂ©tient certains pouvoirs concernant l’armĂ©e, la lĂ©gislation, les ïŹnances, ainsi que ses sujets. Il dĂ©tient l’autoritĂ© suprĂȘme, l’auctoritas. Ainsi par cette autoritĂ© il peut donner des mandements, qui sont des ordres destinĂ©s Ă  ses fonctionnaires, des agents locaux. De plus avec Philippe II Auguste 1180-1223 apparaissent les ordonnances, ce sont des textes Ă©cris adressĂ© Ă  tout sujet. En effet ce roi est un grand lĂ©gislateur , car ces ordonnances ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale. C’est un moyen de rĂ©former le Royaume. Il y a notamment les Chartes par lesquels les rois et autres souverains peuvent Ă©mettre des ordres, des privilĂšges ou des principes gĂ©nĂ©raux Ă  respecter. Le roi va tout de mĂȘme chercher Ă  Ă©tendre son pouvoir lĂ©gislatif, Ă  l’écart des diffĂ©rents seigneurs qui sont ses vassaux. Ainsi les rois de France ont des pouvoirs lĂ©gislatifs consĂ©quent. C’est d’ailleurs par la lĂ©gislation que Philippe II Auguste accroit son pouvoir dans le Royaume. Cela affaiblit par consĂ©quence le pouvoir des hauts personnages du Royaume, vassaux du roi, et donc la fĂ©odalitĂ©. Il y a une rĂ©elle augmentation de l’autoritĂ© suprĂȘme sous le rĂšgne des capĂ©tiens Ă  partir de Philippe Auguste. Cependant le pouvoir du roi est tout de mĂȘme limitĂ© par rapport Ă  l’Empereur dans l’Empire Romain. En effet ce dernier pouvait inïŹ‚uencer tout son Empire par ses Ă©dits, dĂ©crets, mandats et rescrits qui avaient respectivement une inïŹ‚uence sur tout le
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