🐗 A La Vie A La Mort Fidele Et Fraternel

Victoireface Bordeaux 5/2 apres 3 match sans victoire et ce soir enfin la victoire et la public au top ! MERCI LES BLEUS ALLEZ RACING âšȘ
TraitĂ© sur l’écriture ou la mort, Lorsque Jorge Semprun publie l’’Ecriture ou la vie en 1994, sans le savoir il sauve le monde. Ainsi Ă©crit-il À Ascona dans le Tessin, un jour d'hiver ensoleillĂ©, en dĂ©cembre 1945, je m'Ă©tais mis en demeure de choisir entre l'Ă©criture ou la vie. ».Par son expĂ©rience du Mal radical », il est Ă  sa sortie du camp de concentration de Buchenwald rĂ©duit Ă  un choix terrifiant, de sortie des tĂ©nĂšbres. Ce texte, ainsi que le morceau Strange fruit » interprĂ©tĂ© par Nina Simone, reprĂ©sente pour moi le lien le plus fort que l’on puisse entreprendre entre nous, nos corps et leur glace, notre entendement, effleurant sans les habituelles entraves l’expĂ©rience la plus authentique et radicale de l’Horreur. Ces mĂ©diums sont des ressources rĂ©sistant au temps, Ă  ses dĂ©formations. Elles nous mettent tous d’accord, et l’on Ă©coute d’une oreille fraternelle la plainte de ces maux antiques, ces vĂ©ritĂ©s que moi aussi, je sens que Je ne possĂšde rien d’autre que ma mort, pour exprimer ma vie
 » CĂ©sar Vallejo. Quand l’écriture devient l’expĂ©rience de mort dĂ©jĂ  connue. Chaque ligne, un combat, je m’étrangle sans parvenir Ă  desserrer mes poings. AprĂšs la mort, le rĂ©el se scinde en deux. Il y a un monde des vivants, rapide, oĂč l’on s’oublie activement, mais, en son ombre, un autre monde subsiste, il respire lui aussi. Ce monde est plus intime, moins peuplĂ©. Ce monde est terrifiant, mais aussi stupĂ©fiant d’une beautĂ© authentique. Une beautĂ© inconnue et inacceptable. Une beautĂ© antique au squelette de vĂ©ritĂ© n’est plus en vie, elle est enfouie dans notre chair. Vivre sans elle comme environnement est un vĂ©ritable supplice. Mon extĂ©rieur est teintĂ©, il s’éloigne de ma peau. Toute action est mensonge, mĂ©canique ou alors trahison. Et pourtant, Semprun, lui, triomphe. Il triomphe et parvient Ă  rendre l’écriture, la sienne, synonyme d’une vie, authentique et consciente. Avant de parvenir Ă  enfanter cette Ă©criture, dans la douleur mais enfin dans la vĂ©ritĂ©, Jorg Semprun a souffert. Longtemps. Des annĂ©es, je les comprends, elles sont en moi, dans mon sang, dans celui de ma famille, de mes amours. Quand tout vous Ă©clate au visage en continu, sans raison. Alors on n’a plus de nom, plus de sens, plus de monde. Ces annĂ©es sont difficiles, semblent longues. Elles n’ont plus de durĂ©es, elles s’étirent, se dĂ©forment, nous dĂ©forment. Il devient impossible de parler de soi sans mentir, nous sommes en ruines, sans aucune pierre convenable pour une reconstruction consciente, qui nous ressuscite. Tout est inconfort, on ne cherche mĂȘme plus la paix, juste Ă  saisir un instant de silence dans un paysage clair, Semprun existe, brille et produit. Et c’est sa production littĂ©raire qui apaise. Il offre aux incapables la possibilitĂ© d’ĂȘtre en paix et en vĂ©ritĂ©. Par les mots d’un autre je revis. J’absorbe tout, je saisis les pages, je les marque, les accroches, en moi et sur mes il n’y avait que de l’altĂ©ritĂ©, je ne parlais plus la mĂȘme langue que le monde. Mais enfin, grĂące Ă  Semprun, son livre, ses mains, son humanitĂ© ainsi que celle de Nina Simone et sa voix, j’existe, ils me redonnent un que voilĂ  ce qui m’est arrivĂ©, voilĂ  ce qui m’a tuĂ©, c’est qu’on a pris mon corps. Et enfin maintenant je peux me saisir, attraper mes cuisses, frotter mes mains mes yeux, parce que l’écriture n’est plus la mort, parce que les mots de Semprun, l’étrange fruit de Nina, la vĂ©ritĂ© de leur monde, l’ont ramenĂ© Ă  ma vie.
RaphaĂ«lBuyse : L’Incarnation est un mystĂšre beaucoup plus large. Il parle d’un Dieu qui s’intĂ©resse Ă  l’homme au point de faire alliance avec lui, de s’en approcher. C’est toute l’histoire du peuple d’IsraĂ«l, qui culmine dans la personne de JĂ©sus qui est pour nous le visage ultime de Dieu dans notre histoire.
Vous trouverez ici quelques textes qui peuvent ĂȘtre lus lors de la cĂ©rĂ©monie d'hommage, par un membre de la famille ou notre MaĂźtre de cĂ©rĂ©monie Pour mon/ma conjointePour mamanPour mamiePour papaPour papyPour mon fils / ma fillePour une sƓur / un frĂšrePour une amiePour un enfantPoĂšmes et textesPour mon/ma conjointeA mon Époux / Épouse Ce que nous Ă©tions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours, et le resterons Ă  jamais. Je t’aimais, je t’aime, et t’aimerai toujours. Par la pensĂ©e, comme autrefois, tu demeures Ă  mes cĂŽtĂ©s, et je n’ai qu’un seul espoir un jour te retrouver. Pour nous deux, ce n’est qu’un au revoir
 Dit de la force de l'amour Entre tous mes tourments, entre la mort et moi Entre mon dĂ©sespoir et la raison de vivre Il y a l’injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre, il a ma colĂšre Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne Il y a les maquis couleur du ciel de GrĂšce Le pain, le sang, le ciel et le droit Ă  l’espoir Pour tous les innocents qui haĂŻssent le mal La lumiĂšre toujours est tout prĂšs de s’éteindre La vie toujours s’apprĂȘte Ă  devenir fumier Mais le printemps renaĂźt qui n’en a pas fini Un bourgeon sort du noir et la chaleur s’installe Et la chaleur aura raison des Ă©goĂŻstes Leurs sens atrophiĂ©s n’y rĂ©sisteront pas J’entends le feu parler en riant de tiĂ©deur J’entends un homme dire qu’il n’a pas souffert Toi qui fus de ma chair la conscience sensible Toi que j’aime Ă  jamais, toi qui m’as inventĂ© Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure Tu chantais en rĂȘvant le bonheur sur la terre Tu rĂȘvais d’ĂȘtre libre et je continue. Paul ELUARD Si j'avais su... Si j’avais su que.. C’était la derniĂšre fois que je te voyais t’endormir Je t’aurais bordĂ© au lit plus soigneusement Et j’aurais priĂ© Dieu qu’il veille sur ton Ăąme. Si j’avais su que
 C’était la derniĂšre fois que je te voyais quitter la maison, Je t’aurais donnĂ© une caresse et un baiser Je t’aurai rappelĂ© pour en avoir un de plus. Si j’avais su que
 C’était la derniĂšre fois que j’entendais ta voix J’aurais enregistrĂ© sur vidĂ©o chaque action et chaque mot Afin de les réécouter jour aprĂšs jour. Si j’avais su que
 C’était la derniĂšre fois j’aurais pris une minute de plus Afin de m’arrĂȘter et te dire je t’aime » Au lieu de prĂ©sumer que tu le savais. Puisqu’il y a toujours demain pour corriger un oubli Nous avons toujours une deuxiĂšme chance de nous amĂ©liorer Il y aura toujours un autre jour pour dire Je t’aime et demander puis-je te rendre service ? » Mais juste au cas oĂč je ferais erreur et que demain n’arrive pas J’aimerais te dire Ă  quel point je t’aime J’espĂšre que tu ne l’oublieras jamais Que demain n’est promis Ă  personne Ni jeune, ni vieux, aujourd’hui c’est peut-ĂȘtre La derniĂšre chance que tu as pour serrer fort Dans tes bras les ĂȘtres qui te sont chers. Alors n’attends pas Ă  demain, fais le aujourd’hui Comme ça, si demain ne vient jamais, Tu ne le regretteras pas. Tenez bien fort dans vos bras Ceux et celles que vous chĂ©rissez et chuchotez leurs Ă  l’oreille Que vous les aimez et qu’ils seront toujours importants pour vous. Ne soyez jamais trop occupĂ© pour ne pas offrir Des sourires des cĂąlins des attentions Et tout ce qui rĂ©chauffe le cƓur Des personnes qui sont importantes pour vous Prenez le temps de dire je t’aime. » Puisque l'aube grandit Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore, Puisque, aprĂšs m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien Revoler devers moi qui l’appelle et l’implore, Puisque tout ce bonheur veut bien ĂȘtre le mien, C’en est fait des mauvais rĂȘves, ah ! c’est est fait Surtout de l’ironie et des lĂšvres pincĂ©es Et des mots oĂč l’esprit sans l’ñme triomphait. ArriĂšre aussi les poings crispĂ©s et la colĂšre A propos des mĂ©chants et des sots rencontrĂ©s ; ArriĂšre la rancune abominable ! arriĂšre L’oubli qu’on chercher en des breuvages exĂ©crĂ©s ! Car je veux, maintenant qu’un ĂȘtre de lumiĂšre A dans ma nuit profonde Ă©mis cette clartĂ© D’une amour Ă  la fois immortelle et premiĂšre, De par la grĂące, le sourire et la bontĂ©, Je veux, guidĂ© par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, Ô main oĂč tremblera ma main, Marchar droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou de rocs et cailloux encombrent le chemin ; Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie, Vers le but oĂč le sort dirigea mes pas, Sans violence, sans remords et sans envie Ce sera ke devoir heureux et gais combats. Je chanterai des airs ingĂ©nus, je me dis Qu’elle m’écoutera sans dĂ©plaisir sans doute ; Et vraiment je ne veux pas d’autre Paradis. Au dedans de toi, tu me trouveras Femme, tu pleures ? Qui cherches-tu ? Tu le possĂšde celui que tu cherche, et tu l’ignores ? Tu l’as, et tu pleure ? Tu le cherches au-dehors, mais tu l’as au-dedans. Tu te tiens debout hors du tombeau, en larmes, pourquoi ? OĂč je suis ? Mais en toi. C’est lĂ  que je repose, non pas mort, mais l’éternel vivant. Toi-mĂȘme, voilĂ  mon jardin. Tu as bien jugĂ© en me disant jardinier. Second Adam, j’ai gardĂ©, moi aussi, D’un paradis ma tĂąche de travailler Ă  faire pousser dans ce jardin –ton Ăąme- Des moissons de dĂ©sirs. Comment ! Tu m’as, tu me possĂšdes en toi, et tu l’ignores. VoilĂ  pourquoi tu me cherches au-dehors. Eh bien, me voici. Je t’apparais dehors, mais pour te ramener au-dedans !, C’est lĂ , au-dedans, que tu me trouveras. Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Je suis le Dieu tout proche. Dis-moi qu’y a-t-il de plus prĂšs pour quelqu’un que son propre cƓur ? Ceux qui me trouvent, c’est lĂ , dans leur cƓur qu’ils me trouvent VoilĂ  ma rĂ©sidence. Ma morte vivante Tes yeux sont fermĂ©s, ton visage est si lourd, Dans mon chagrin rien n’est en mouvement j’attends, personne ne viendra ni de jour ni de nuit ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme. Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumiĂšre. Ma bouche s’est sĂ©parĂ©e de ta bouche. Ma bouche s’est sĂ©parĂ©e du plaisir et du sens de la vie. Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains ; mes mains laissent tout Ă©chapper. Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds ; ils n’avanceront plus, il n’y a plus de routes ; ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos. Il m’est donnĂ© de voir ma vie finir avec la tienne ma vie en ton pouvoir que j’ai crue infinie. Et l’avenir mon seul espoir c’est mon tombeau pareil au tien cernĂ© d’un monde diffĂ©rent. J’étais prĂšs de toi que j’ai froid prĂšs des autres. Paul ELUARD Comme on voit sur la branche... Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa premiĂšre fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’aube de ses pleurs au point du jour l’arrose ; La grĂące dans feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur ; Mais, battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt feuille dĂ©close. Ainsi en ta premiĂšre et jeune nouveautĂ©, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beautĂ©, La Parque t’a tuĂ©e, et cendre tu reposes. Pour obsĂšques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses. Pierre De RONSARD Pour toi.. Pour toi, PrĂ©nom , mon Ă©pouxĂ©pouse et fidĂšle compagnoncompagne de nos joies et de nos Ă©preuves en cette vie, je te redis tout mon amour. Pour nous, tes enfants, tu demeures Ă  jamais avec nous et tu continues de nous accompagner sur nos routes. Pour toi, qui es notre grand-pĂšregrand-mĂšre, nous gardons ton souvenir au plus profond de nos cƓurs. Pour toi, PrĂ©nom, tes parents et amis te redisent en ce jour l’affection et l’amitiĂ© qu’ils te portent. Tous s’inspireront de l’esprit dans lequel tu as vĂ©cu, afin que leur vie sur la terre devienne plus fraternelle et plus juste. La mort des Amants Nous aurons des lits pleins d’odeurs lĂ©gĂšres, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d’étranges fleurs sur des Ă©tagĂšres, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant Ă  l’envie leurs chaleurs derniĂšres, Nos deux cƓurs seront deux vastes flambeaux, Qui rĂ©flĂ©chiront leurs doubles lumiĂšres Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous Ă©changerons un Ă©clair unique, Comme un long sanglot, tout chargĂ© d’adieux ; Et plus tard un Ange, entr’ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidĂšle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. Charles BAUDELAIRE Tu nous manques Tes yeux sont fermĂ©s, ton visage est si lourd, figĂ© dans l’au-delĂ  depuis dĂ©jĂ  trois jours. Avec qui partager les souvenirs d’autrefois ? La chaleur des vacances oĂč nous allions parfois, nos jeux sur l’herbe tendre et le parfum des fleurs rires et pleurs, soir ou matin sur ton cƓur, tant de joie qui se brise, de bonheur perdu, je ne peux croire que dĂ©sormais tu n’es plus. La mort est injuste, je ne peux supporter car elle emporte le complice tant aimĂ©. Ton regard parti, comment Ă©viter la peur ? La mort me dĂ©pouille de toute ta chaleur. Pourquoi vole-t-elle un ĂȘtre aussi cher ? Ne plus pouvoir te parler et dĂšs lors me taire quand rien ne peut changer la course du temps les mots sont trop faibles, le silence s’étend. Il faudra simplement continuer le chemin nos enfants dont je tiens ici encore la main vont partir et peu Ă  peu vivre leur vie. Ils l’ont reçue de toi pour la transmettre aussi ce sera ton sourire Ă  leurs propres enfants. Mais Ă  tous tu manques dĂ©jĂ  tellement
 Tu t'en vas Tu n’as pas attendu que soient tournĂ©es les pages que nous voulions Ă©crire ensemble. Tu t’en vas, et tu n’as pas attendu le temps de la moisson, le temps de rĂ©colter ce qu’ensemble nous avions semĂ©. Tu t’en vas, et tu n’as pas attendu que la maison soit finie, les enfants Ă©levĂ©s. Tu t’en vas, et tu n’as pas attendu que nous prenions le temps de nous rĂ©concilier avec ceux qui nous ont fait du mal, avec ceux que nous avons blessĂ©s. Pourtant, j’espĂšre que Dieu t’attend. J’espĂšre qu’il te pardonnera ce que d’autres ne t’ont pas pardonnĂ©. J’espĂšre que Dieu fera mĂ»rir les semences dĂ©posĂ©es en terre, les projets encore en devenir et les amitiĂ©s qui commençaient Ă  fleurir. Pour mamanMaman Chaque fois que tu as sĂ©chĂ© mes larmes Toutes ces fois pendant toutes ces annĂ©es Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » À chaque fois que j’ai Ă©tĂ© triste Et que tu as ramenĂ© un sourire sur mon visage Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » À chaque fois que tu as pardonnĂ© mes erreurs et que tu m’as rendu plus fort Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » Merci, Maman. Je t’aime Ma petite Maman Tu m’as tant donnĂ© tant d’amour, Tant de tendresse ,tant de caresses
 Tu t’es fait pour moi tant de soucis Tu m’as soignĂ©, nourri, Ă©levé  Comment pourrais-je jamais te rendre tout ce que tu m’as donné  Maman ! Quand tu seras vieille et que tes cheveux seront tout blancs quand tu auras besoin d’un peu de calme et de rĂ©pit pour que la paix rĂšgne dans ton cƓur vers la fin de ta vie, je viendrai tout prĂšs de toi, Maman je viendrai te serrer dans mes bras je viendrai te dire N’aie pas peur Maman » je ne te laisserai pas seule je serai lĂ , toujours lĂ  je serai lĂ , parce que je t’aime je serai lĂ  pour toi, ma jolie Maman. Maman C’est le mot le plus beau, le premier prononcĂ© C’est par lui que l’amour commence et remercie, Chaque enfant le redit sans jamais se lasser. À l’ñge oĂč la parole hĂ©site et balbutie, ce mot irremplaçable autant qu’inĂ©puisĂ© a gardĂ© sa jeunesse avec sa poĂ©sie. Il a en ce prĂ©sent, comme il eut au passĂ© le miraculeux pouvoir en cette vie. Il est le souvenir d’un ĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ© religieux du cƓur, comme un culte sacrĂ©. Ce mot magique fait deux heureux sans nul doute, celui qui le prononce et celui qui l’écoute. Simple, presque effacĂ©, ce petit mot d’enfant est plus grand que le verbe, et son nom c’est Maman. Maman Maman, tu nous as donnĂ© la vie, ton amour a bercĂ© nos cƓurs, guidĂ© nos pas et sĂ©chĂ© nos pleurs. Maman, nous voudrions encore dans tes bras nous serrer pour revivre un instant notre enfance passĂ©e. Maman, dans ton paradis veille sur nous toujours, avec le mĂȘme amour. L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; l’amour que te portait ta magique Maman n’avait d’égal que les limites de l’univers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, s’ouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, elle te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux d’une Ăąme sƓur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă  cĂŽtĂ© de toi, ta Maman sera encore lĂ . La vie pourra, c’est possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă  l’adversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse t’auront rattrapĂ©e Quand dans ta chambre des autres on t’aura isolĂ©e, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de l’ amour d’une Maman dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans l’espace et le temps, une absence de la Maman qui t’aime si ardemment. Pour mamieC'est qui Grand-MĂšre C’est qui Grand-MĂšre ? Dans le dictionnaire, c’est la mĂšre de notre pĂšre ou de notre mĂšre. Mais ce ne sont que des mots ! C’est qui en fait Grand-MĂšre ? Grand-MĂšre c’est comme amour ; celui qu’on donne avec libertĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ© et sincĂ©ritĂ©. Grand-MĂšre, c’est comme rĂ©confort ; quelle force, quel courage de redonner le moral, la confiance Ă  ceux qui l’ont perdu quand on est ĂągĂ© comme toi. Grand-MĂšre, c’est comme bontĂ© ; partager, regarder, se prĂ©occuper de son prochain comme tu savais bien le faire ! Grand-MĂšre, c’est comme gĂąteau ; ces aprĂšs-midi passĂ©s ensemble, goĂ»ter, jeux, chansons, enfance, joie. Grand-MĂšre, c’est comme priĂšre ; ce temps passĂ©, ces tonnes de mots prononcĂ©s, cette Ă©nergie dĂ©ployĂ©e, cette volontĂ© formidable ! Grand-MĂšre c’est comme famille ; le trait d’union, le lien, le centre, parce que l’on se sentait bien prĂšs de toi, ensemble. Grand-MĂšre c’est comme souffrance ; celle qui t’accompagnait tous les jours et que tu offrais sans te plaindre, toujours ! Aujourd’hui, Grand-MĂšre, c’est comme douleur ; Tu n’es plus lĂ . Mais si, mais non, c’est pas possible. Je te vois encore, y’a un truc, quelque chose qui m’échappe, c’est le vide, le regret. Nous sommes tristes, mais non, il faut se rĂ©jouir tu es lĂ -haut, avec lui, avec eux, avec nous, tu es heureuse ! C’est Grand-MĂšre, comme bonheur, enfin ! Merci Grand-MĂšre Grand-MĂšre Nous l’avons tellement aimĂ©e. Elle Ă©tait si heureuse de vivre avec ceux qu’il/elle aimait. Elle qui Ă©tait si heureuse de laisser entrer le soleil dans sa maison et dans son cƓur. Elle qui Ă©tait si heureuse des rencontres familiales. Elle qui Ă©tait si pleine de tendresse et de dĂ©licatesse. Accueille-la, Dieu misĂ©ricordieux, dans ton royaume ; et ne nous laisse pas seuls, au fond de notre tristesse. Aide-nous Ă  supporter le vide creusĂ© parmi nous. Toi qui aurais aimĂ©, Grand-MĂšre, voir grandir tes petits-enfants, ils sont lĂ , dans nos vies, dans nos cƓurs, comme le dernier cadeau que nous pouvons t’offrir. Plus tard, ils chanteront peu ĂȘtre. Maintenant, je m’en souviens, c’était toi Grand-MĂšre qui venais me prendre la main
 » En nous appuyant les uns sur les autres, en faisant confiance Ă  la vie, nous continuerons Ă  t’aimer, toi que nous pleurons, et nous te garderons prĂ©sente parmi nous L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; l’amour que te portait ta magique Grand-MĂšre n’avait d’égal que les limites de l’univers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, s’ouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, elle te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux d’une Ăąme sƓur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă  cĂŽtĂ© de toi, ta Grand-MĂšre sera encore lĂ . La vie pourra, c’est possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă  l’adversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse t’auront rattrapĂ©e Quand dans ta chambre des autres on t’aura isolĂ©e, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de l’ amour d’une Grand-MĂšre ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans l’espace et le temps, une absence de la Grand-MĂšre qui t’aime si ardemment. Pour Ă©voquer la mort d'une Grand-MĂšre Un cƓur de Mamie, ça veut du bonheur, du bonheur pour tous ses enfants. Un cƓur de Mamie ça a toujours peur, ça tremble pour petits et grands ça se laisse grignoter par la vie et les Ă©vĂšnements. Un cƓur de Mamie, ça donne sans compter c’est toujours un cƓur de Maman. Un cƓur de Mamie, ça n’aime pas la solitude. C’est hospitalier, comme les BĂ©atitudes ; ça aime les visites. ne partez pas, vous avez le temps » encore un biscuit, restez encore un instant ». Ça aimerait un bise, mais les jeunes ont-ils le temps ? Un cƓur de Mamie, ça ne vieillit pas. Ça veut s’accrocher. C’est parfois bien las ! Un cƓur de Mamie, c’est plein de finesse ; ça sait deviner ça voit la tristesse. Ça sait regarder, sans oser rien dire. C’est plein de bontĂ©, ça vit des souvenirs. Un cƓur de Mamie, ça se dit je ne voudrais pas partir », rester pour aimer, mĂȘme vieux, on ne veut pas mourir. Demain oui peu-ĂȘtre, mais non, non pas aujourd’hui. Un cƓur de Mamie, c’est disponible, pas pressĂ© ; Ça ne pense qu’à donner Ça a de l’expĂ©rience, ça doit rester longtemps, pour donner confiance dans la vie a ses petits-enfants. Grand-MĂšre, ce poĂšme, pour toi Toi qui es maintenant si loin Et dont chaque jour je me souviens Toi dont la dĂ©licatesse de ta main Avait la douceur du satin En caressant ma joue dans un cĂąlin Lorsque j’avais de gros chagrins Dans mes dĂ©lires enfantins. Toi qui as cultivĂ© mon jardin Qui me racontait des histoires de lutins Qui avait toujours le mot opportun Lorsque triste, je pleurais dans mon coin Par ton sourire tu as Ă©clairĂ© mon chemin Par ta tendresse, tu as adouci mon destin Tu Ă©tais, grand-mĂšre, le plus bel Ă©crin De l’amour divin, Je t’aime 
* , ton / ta petite filsle. * PrĂ©nom, Surnom. Tu as Ă©tĂ©.. Tu as Ă©tĂ© une mĂšre, une grand-mĂšre, Une arriĂšre grand-mĂšre extraordinaire ! Tu nous as tellement apportĂ© Ă  tous
 Tu t’es battue toute la vie Avec force et dĂ©termination
 Tu as eu un courage exemplaire Jusqu’à ton dernier souffle
 Adorable
 Gentille
 PrĂ©venante
 GĂ©nĂ©reuse
 Toujours conciliante
 Toujours prĂȘte Ă  rendre service Toujours Ă  l’écoute
 attentionné  Merci mamie de m’avoir inculquĂ© La chose la plus importante Toujours rester optimiste Toujours se battre Et savoir profiter des petits bonheurs de la vie Des petits bonheurs de chaque jour Mamie
 pour toi, Je continuerai Ă  me battre, A croire toujours plus fort en la vie ! Pour papaPapa Dans notre maison vide, nous regardons tristement tout ce qui Ă©tait nous, tout ce qui Ă©tait toi. Nous Ă©coutons le cƓur en peine, nous n’entendons plus ta voix, ni le bruit de tes pas . Papa, sur ton chemin vers la lumiĂšre, marchant sans cesse auprĂšs de toi, nous t’accompagnons de nos priĂšres et de l’amour que nous avons pour toi. Papa, tu as dĂ©couvert l’autre monde qui reste pour nous un grand mystĂšre, oĂč il n’y a ni pleurs, ni peine, et oĂč le temps ne compte pas. Papa, puisse-tu y trouver le bonheur que tu as mĂ©ritĂ© ici-bas. Pense Ă  nous qui sommes sur terre et aime-nous comme autrefois. De PĂšre en PĂšre À partir d’aujourd’hui, Ă  partir de ce moment, plus rien ne sera jamais comme auparavant ; je vais revenir Ă  la maison et redĂ©couvrir tes outils. C’est avec Ă©motion que je les regarderai sur l’établi. Mes doigts glisseront sur les manches polis des images reviendront du temps oĂč j’étais petit je revois le jeune homme que tu Ă©tais, puis l’ñge mĂ»r, puis le profil du senior, c’est vrai, vieillir c’est dur. Mais pour ton enfant l’épreuve est encore pire. Dans ses yeux, voir ses parents petit Ă  petit partir avec les rides, les cheveux blancs, un peu d’estomac c’est un monde sacrĂ© qui peu Ă  peu s’en va. Moi aussi avec les annĂ©es je suis devenu un Papa et des yeux d’enfants me scrutent dĂ©jĂ  comme cela. J’ai quelques cheveux blancs et cĂŽtĂ© estomac ça va, enfin du moins pour l’instant, plus tard on verra
 Je fais le grand mais tu sais, j’ai peur Papa mourir, laisser ma femme et mes enfants et tout ça tout ce que tu as supportĂ©, j’espĂšre que j’aurai ta force que je mĂ©riterai ton exemple, que la mort ne sera pas trop garce. Je n’ai pas le droit de flĂ©chir, dure logique de la vie. Les obligations, les responsabilitĂ©s, tout un ensemble qui t’habille tu connais le refrain, le couplet, tu as si longtemps chantĂ©. Je compte dĂ©sormais sur toi, j’en aurai bien besoin pour que secrĂštement, au creux de mon oreille, tu viennes parfois souffler un air ou des notes oubliĂ©es
 L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; l’amour que te portait ton magique Papa n’avait d’égal que les limites de l’univers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, s’ouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, il te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux d’une Ăąme sƓur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă  cĂŽtĂ© de toi, ton Papa sera encore lĂ . La vie pourra, c’est possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă  l’adversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse t’auront rattrapĂ© Quand dans ta chambre des autres on t’aura isolĂ©, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de l’ amour d’un Papa ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans l’espace et le temps, une absence du Papa qui t’aime si ardemment. Pour papyGrand-PĂšre Nous l’avons tellement aimĂ©e. Il Ă©tait si heureuxde vivre avec ceux qu’il aimait. Il Ă©tait si heureux de laisser entrer le soleil dans sa maison et dans son cƓur. Il Ă©tait si heureux des rencontres familiales. Il Ă©tait si plein de tendresse et de dĂ©licatesse. Accueille-le, Dieu misĂ©ricordieux, dans ton royaume ; et ne nous laisse pas seuls, au fond de notre tristesse. Aide-nous Ă  supporter le vide creusĂ© parmi nous. Toi qui aurais aimĂ©, Grand-PĂšre, voir grandir tes petits-enfants, ils sont lĂ , dans nos vies, dans nos cƓurs, comme le dernier cadeau que nous pouvons t’offrir. Plus tard, ils chanteront peu ĂȘtre. Maintenant, je m’en souviens, c’était toi Grand-PĂšre qui venais me prendre la main
 » En nous appuyant les uns sur les autres, en faisant confiance Ă  la vie, nous continuerons Ă  t’aimer, toi que nous pleurons, et nous te garderons prĂ©sente parmi nous L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; l’amour que te portait ton magique Grand-PĂšre n’avait d’égal que les limites de l’univers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, s’ouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, il te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux d’une Ăąme sƓur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă  cĂŽtĂ© de toi, ton Grand-PĂšre sera encore lĂ . La vie pourra, c’est possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă  l’adversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse t’auront rattrapĂ© Quand dans ta chambre des autres on t’aura isolĂ©, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de l’ amour d’un Grand-PĂšre ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans l’espace et le temps, une absence du Grand-PĂšre qui t’aime si ardemment. Grand-PĂšre Grand-PĂšre est mort. Une Ăąme s’habille d’un corps. Mon grand-pĂšre est mort. Il a laissĂ© son corps usĂ©, son Ăąme s’est envolĂ©e, pour l’éternitĂ©. Faut pas pleurer si fort, ça attriste les morts. Il a tant de choses Ă  faire, dans cet autre univers
 Grand-PĂšre. Un trou, un cercueil, tous ces gens en deuil, Grand-PĂšre, tu n’es plus lĂ , pour me serrer dans tes bras, je pense Ă  toi. J’irai aussi vers la lumiĂšre, un jour, te rejoindre, Grand-PĂšre. Je sais que tu me guideras, je te suivrai, pas Ă  pas, dans l’au-delĂ . Le bateau rentre au port, ce n’est pas triste la mort. Juste le temps de faire notre travail sur la terre, que tous on se retrouvera. Pour mon fils / ma filleMaman Chaque fois que tu as sĂ©chĂ© mes larmes Toutes ces fois pendant toutes ces annĂ©es Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » À chaque fois que j’ai Ă©tĂ© triste Et que tu as ramenĂ© un sourire sur mon visage Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » À chaque fois que tu as pardonnĂ© mes erreurs et que tu m’as rendu plus fort Je ne t’ai jamais dit Merci Maman » Merci, Maman. Je t’aime Adieu Adieu, mes chers parents, mes amis prĂ©cieux ! Je monte Ă  Dieu, je monte Ă  notre PĂšre, les combats sont finis, je sors de la misĂšre, et j’échange aujourd’hui la terre pour les cieux. Essuyez par la foi les larmes de vos yeux, bannissez de vos cƓurs votre douleur amĂšre. Et si jamais pour moi votre amour fut sincĂšre, contemplez mon bonheur et soyez joyeux. Ah ! Que mon sort est beau ! Qu’il est digne d’envie ! Je passe par la mort au sĂ©jour de la vie, et ne perds, en mourant que la MortalitĂ©. Suivez-moi, par les vƓux de l’espoir et du zĂšle la mort nous dĂ©sunit pour un temps limitĂ©, mais Dieu nous rejoindra dans la gloire Ă©ternelle. DRELINCOURT Pour une sƓur / un frĂšreEn mĂ©moire d'un frĂšre / d'une sƓur Nous Ă©tions nĂ©s du mĂȘme amour. L’enfance Ă©tait si douce auprĂšs de nos parents. Puis le temps a passĂ©, chacun s’est envolĂ©, mais toujours tendrement, nous sommes restĂ©s liĂ©s. En partant maintenant pour un si grand voyage, tu emportes avec toi, une part de nous-mĂȘmes. Nos souvenirs d’enfants, nos rires, nos joies, nos peines uniront Ă  jamais nos vies avec la tienne. Je t'ai perdue C’est son sourire qui m’était le plus doux, Et son rire m’enchantait Ă  tous les coups, Aujourd’hui, ils ne sont que souvenirs, Les grands disent que c’est normal de souffrir Toujours troublĂ©e par son regard d’azur, J’aurai voulu savoir que rien ne dure, Pourquoi ? Comment ? Questions sans lendemain, J’attends lĂ , mais ça ne sert plus Ă  rien. Je voudrais redevenir une enfant, Pour ĂȘtre ensemble dans les bras de Maman, Tous les jours, ma sƓur, tu me manque tellement. Ensemble la vie Ă©tait tellement belle, Ici sans toi, tout parait irrĂ©el, J’ai mal, je pleure, j’ai perdu ma jumelle. StĂ©phanie MILLOT HĂ©las mon frĂšre HĂ©las, mon frĂšre, Car rien de ce que renferme la terre ne troublera notre cƓur dans la demeure de l’éternitĂ©, lorsqu’on quitte son corps, on rompt aussi le charme qui enchaĂźne le cƓur aux richesses du monde. Nous sommes avec toi, prĂ©nom , tu es avec nous, avec nous tu montes Ă  la source de la lumiĂšre Ă©ternelle ; tu y oublieras toutes tes souffrances, tes chagrins, tes douleurs, tu y coifferas une couronne de myrrhe, un diadĂšme de clartĂ© ; Le voila de la crĂ©ation se lĂšvera devant tes yeux, secrets, mystĂšres, Ă©nigmes insondables procureront Ă  ton Ăąme une jouissance Ă©ternelle ; Dans les hauteurs de l’univers, tu chanteras parmi les Ă©toiles du matin. L. GORDON Il n'est plus Mon Ăąme ne cesse de gĂ©mir, mes yeux de pleurer, les sentiments de mon cƓur s’agitent comme une mer tumultueuse. A ton propos, PrĂ©nom » , qui vient de descendre au tombeau ; MĂȘme si mes yeux Ă©taient les cheminĂ©es du ciel, mes pensĂ©es des nuages, mes paroles des averses de pluie, comment mes pleurs pourraient-ils exprimer l’immensitĂ© de ma peine ? Si j’étais un chacal et ma demeure la forĂȘt, si ma voix Ă©tait celle du vent hurlant en tempĂȘte, alors mon frĂšre, je te pleurerais Ă©ternellement ; et je ferais pleurer avec moi chaque pierre, chaque roche ; La mort cruelle prendrait conscience de ce que je perds, comprendrait la gravitĂ© de son crime, l’atrocitĂ© de son mĂ©fait. L. GORDON Pour une amieAmi, attends-moi Lorsqu’un vivant nous quitte, Ă©lu, je le contemple ; car entrer dans la mort, c’est entrer dans le temple ; et quand un homme meurt, je vois distinctement dans son ascension mon propre avĂšnement. Ami je sens du sort la sombre plĂ©nitude ; j’ai commencĂ© la mort par de la solitude ; je vois mon profond soir vaguement s’étoiler ; voici l’heure oĂč je vais aussi, moi, m’en aller, mon fil, trop long, frissonne et touche presque au glaive ; le vent qui t’emportera doucement me soulĂšve, et je vais suivre ceux qui m’aimaient, moi banni. Leur Ɠil fixe m’attire au fond de l’infini. J’y cours. Ne fermez pas la porte funĂ©raire
 Victor HUGO Hier, aujourd'hui, demain... Nous avions ensemble fait tant de choses et voilĂ  que maintenant tu nous quittes. Nous avons mangĂ© et bu avec toi, avec toi nous avons partagĂ© les soucis et les travaux quotidiens, avec toi nous avons partagĂ© tant de projets et tant d’espoirs. Il y a tant de choses que nous aurions voulu faire ensemble. Mais tout cela semble s’arrĂȘter aujourd’hui et ce n’est plus ensemble que nous allons rĂ©aliser ce que tu espĂ©rais. Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler Ă  tout ce que tu attendais, Ă  tout ce que tu espĂ©rais. Comme un mur, la mort nous sĂ©pare de toi, comme le souffle du vent qui balaie les obstacles. Notre amitiĂ©, notre affection et notre espĂ©rance s’en iront te rejoindre lĂ  oĂč dĂ©sormais tu nous attends. Dans le silence C’est dans le silence, Dans le vide, dans l’absence, Que je pense Ă  toi, Que je te revois. J’erre sans dessein, Je cours, je fuis sans fin Notre rencontre, notre histoire, Notre amitiĂ©, ton dĂ©part. Ami, je t’aime
 Vois mon cƓur n’est plus le mĂȘme
 Penser Ă  toi me fait souffrir, De la mĂ©moire, je suis martyre. Mais je veux souffrir, crier, pleurer, RĂȘver de toi, t’imaginer. Tu es ma substance, ma nourriture. J’ai goĂ»tĂ© une amitiĂ© si pure. Plus rien ne nous sĂ©pare
 MĂȘme sans se revoir, Il y a une suite Ă  notre histoire. On ne dĂ©truit pas une amitiĂ© si rare Par la pensĂ©e, les souvenirs, Je continuerai Ă  la vivre. Ami, rien ne te remplacera Que tu sois beau, laid, esclave ou roi. Isabelle JAN Pour un enfantL'ange au berceau Un ange au radieux visage penchĂ© sur le bord d’un berceau semblait contempler son image comme dans l’onde d’un ruisseau. charmant enfant qui me ressemble » disait-il, ah ! Viens avec moi ; viens ; nous serons heureux ensemble ; la terre est indigne de toi. Eh quoi ! Les chagrins, les larmes, viendraient flĂ©trir ton front si pur, et dans l’amertume des larmes se terniraient tes yeux d’azur. Non, non, dans les champs de l’espace avec moi tu vas t’envoler la providence te fait grĂące des jours que tu devais couler. » En secouant ses blanches ailes l’ange Ă  ces mots a pris l’essor vers des demeures Ă©ternelles. Jean REBOUL J'ai tout perdu J’ai tout perdu ! Mon enfant par la mort, des ses beaux yeux, j’ai vu mourir la flamme, fermĂ©s pour le repos qui n’a point de rĂ©veil. Comme Ă©chappĂ© du ciel il passa dans le monde ; d’un ange il y montra la forme et les attraits. Pour payer ce moment de douleur sans seconde, Mes pleurs devraient couler pour ne tarir jamais ! Petit enfant, doux trĂ©sor d’une mĂšre, gage adorĂ© de mes tristes amours, tes beaux yeux en s’ouvrant un jour Ă  la lumiĂšre ont condamnĂ© les miens Ă  te pleurer toujours ! A mes transports tu venais sourire ; mes bras tremblants entouraient ton berceau. Le sommeil me surprit dans cet heureux dĂ©lire
 Je m’éveillais sur un tombeau. C’est ici, sous ces fleurs qu’il m’attends, qu’il repose, c’est ici que mon cƓur se consume avec lui ! Marceline DESBORDES-VALMORE Par la pensĂ©e Au lever du soleil Et Ă  son coucher, Nous pensons Ă  PrĂ©nom » Dans le souffle du vent Et le froid de l’hiver, Nous pensons Ă  elle/lui A l’ouverture des bourgeons Et dans la chaleur de l’étĂ©, Nous pensons Ă  elle/lui Dans le bruissement des feuilles Et la beautĂ© de l’automne, Nous pensons Ă  elle/lui Au dĂ©but de l’annĂ©e Et Ă  sa fin, Nous pensons Ă  elle/lui Quand nous sommes las Et avons besoin de force, Nous pensons Ă  elle/lui Quand nous sommes perdus Et malheureux dans notre cƓur, Nous pensons Ă  elle/lui Quand nous vivons une joie Que nous aimerions tant partager, Nous pensons Ă  elle/lui Tant que nous vivons Elle/Il vivra aussi Car quand nous pensons Ă  PrĂ©nom », elle est une partie de nous. Envole toi Vole, vole, petite aile Ma douce, mon hirondelle Va t’en , va t’en sereine Qu’ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l’éther Laisse-nous, laisse la terre Quitte manteau de misĂšre Change d’univers Vole, vole, petite cƓur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Qu’enfin ta souffrance cesse Va rejoindre l’autre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie d’enfant Vole, vole, mon amour Puisque le nĂŽtre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole Ă  ton dernier voyage LĂąche tes heures Ă©puisĂ©es Vole, tu l’as pas volĂ© Deviens souffle, sois colombe Pour t’envoler Vole, vole, petite flamme Vole mon ange, mon Ăąme Quitte ta peau de misĂšre Va retrouver la lumiĂšre Laisser venir Ă  moi les petits-enfants Laissez venir Ă  moi les petits enfants », nous dit JĂ©sus. Lorsque l’enfant paraĂźt, le cercle de famille applaudit Ă  grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux. Et les plus tristes fronts, les plus souillĂ©s peut-ĂȘtre, se dĂ©rident soudain Ă  voir l’enfant paraĂźtre innocent et joyeux
 Il est si beau l’enfant avec son doux sourire, sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, ses pleurs vite apaisĂ©s, laissant errer sa vue Ă©tonnĂ©e et ravie, offrant de toute part sa jeune Ăąme Ă  la vie, et sa bouche aux baisers ! Seigneur ! PrĂ©servez-moi, prĂ©servez ceux que j’aime, frĂšres, parents, amis et ennemis mĂȘme dans le Mal triomphant, de jamais voir, Seigneur, l’étĂ© sans fleurs vermeilles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants ! Victor HUGO Je vous en prie Je vous en prie, ne me demandez pas si j’ai rĂ©ussi Ă  le surmonter, je ne le surmonterai jamais. Je vous en prie, ne me dites pas qu’il est mieux lĂ  oĂč il est maintenant, il n’est pas ici auprĂšs de moi. Je vous en prie, ne me dites pas qu’il ne souffre plus, je n’ai toujours pas acceptĂ© qu’il ai du souffrir. Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, Ă  moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant. Je vous en prie, ne me dites pas au moins vous l’avez eu pendant 
 annĂ©es », selon vous, Ă  quel Ăąge votre enfant devrait-il mourir ? Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n’inflige pas plus que ce que l’homme peut supporter. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous ĂȘtes dĂ©solĂ©s. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui. Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. Je vous en prie, laissez-moi simplement le pleurer. Larmes au berceau À peine vu, es-tu dĂ©jĂ  reparti
 Nous aurons Ă  peine vu ton visage
 Il ne restera de toi que notre longue attente et notre profonde douleur, et ces quelques heures oĂč nous t’avons tenu dans nos bras
 Mais n’est-ce pas dĂ©jĂ  assez pour exister Ă©ternellement dans notre cƓur et dans celui de Dieu ? Oui, nous te reverrons, et notre joie sera alors totale, car ton dĂ©part aura aiguisĂ© notre espĂ©rance
 nous te confions Ă  ce Dieu PĂšre de tous tu es notre enfant chĂ©ri
 Le dĂ©part d'un enfant L’innocente victime, au terrestre sĂ©jour, N’a vu que le printemps qui lui donna le jour. Rien n’est restĂ© de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image. Adieu, fragile enfant Ă©chappĂ© de nos bras; Adieu, dans la maison d’oĂč l’on ne revient pas. Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte La campagne d’étĂ© rend la ville dĂ©serte; Dans l’enclos paternel nous ne te verrons plus, De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus, Presser l’herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. L’axe de l’humble char Ă  tes jeux destinĂ©, Par de fidĂšles mains avec toi promenĂ©, Ne sillonnera plus les prĂ©s et le rivage. Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage, N’inquiĂ©teront plus nos soins officieux; Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux Les efforts impuissants de ta bouche vermeille A bĂ©gayer les sons offerts Ă  ton oreille. Adieu, dans la demeure oĂč nous nous suivrons tous, OĂč ta mĂšre dĂ©jĂ  tourne ses yeux jaloux PoĂšmes et textes PriĂšre indienne A ceux que j’aime
 et ceux qui m’aiment. Quand je ne serai plus lĂ , relĂąchez-moi, laissez-moi partir. Ne pleurez pas en pensant Ă  moi, Soyez reconnaissants pour les belles annĂ©es. Je vous ai donnĂ© mon amitiĂ©, vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m’avez apportĂ©. Je vous remercie de l’amour que chacun a dĂ©montrĂ©. Maintenant, il est temps de voyager seule. Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine, la confiance vous apportera rĂ©confort et consolation. Nous serons prĂ©parĂ©s pour quelques temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, Je ne suis pas loin et la vie continue
 Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai lĂ  pour vous accueillir. N’allez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis plus lĂ . Je vis au plus profond de votre cƓur. Pour me voir, il suffit de fermer les yeux. Et si cela vous semble difficile, Vous n’aurez qu’à murmurer mon nom Et je serai lĂ . A toi La vie Ă©tait belle hier et avant hier. Tu es parti bien loin, si vite sans prĂ©venir ! Nous ne te verrons plus que dans nos souvenirs et un jour lĂ  haut nous irons te rejoindre. Nous devrions chanter mais la souffrance est si atroce de ne plus t’avoir avec nous pour partager ta joie toujours dĂ©bordante. Que nous allons pleurer, crier comme au jour de notre naissance. Être fidĂšle... Être fidĂšle Ă  ceux qui sont disparus, ce n’est pas s’enfermer dans sa douleur. Il faut continuer de creuser son sillon droit et profond. Comme ils l’auraient fait eux-mĂȘme, comme on l’aurait fait avec eux, pour eux. Être fidĂšle Ă  ceux qui sont partis, c’est vivre comme ils auraient vĂ©cu, et les faire vivre en nous, et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres. À un fils, Ă  un frĂšre, ou Ă  des inconnus, aux autres, quels qu’ils soient. Et la vie tronquĂ©e des disparus, alors, germera sans fin. Martin GRAY Vieillir et mourir Vieillir, se l’avouer Ă  soi-mĂȘme et se dire tout haut, non pas pour voir protester ses amis, mais pour y conformer des goĂ»ts, et s’interdire ce que la veille on se croyait encore permis. Avec sincĂ©ritĂ© dĂšs que l’aube se lĂšve, se bien persuader qu’on est plus vieux d’un jour ! A chaque cheveu blanc se sĂ©parer d’un rĂȘve et lui dire tout bas, un adieu sans retour
 Aux devoirs impulsifs, imposer d’ñpres jeĂ»nes, et nourrir son esprit d’un solide savoir, devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes, comme on aime les fleurs, comme on aime l’espoir. Vaquer sans bruit aux soins que tout dĂ©part rĂ©clame, prier et faire un peu de bien autour de soi, puis un beau soir, discrĂštement souffler la flamme de sa lampe
 et mourir parce que c’est la loi. C. LAMBAL Comme l'oiseau qui s'envole Comme l’oiseau qui s’envole, mon Ăąme s’en est allĂ©e. J’ai quittĂ© cette terre pour d’autres horizons oĂč le ciel toujours bleu vous sourira demain. Ne pleurez point l’envol dont je suis gratifiĂ© ; prĂšs de moi dans les nues votre place est gardĂ©e, mon cƓur est prĂšs de vous. Et l’essentiel ne pleurez pas surtout puisque je suis au ciel EspĂ©rance La nuit n’est jamais complĂšte. Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme, au bout du chagrin une fenĂȘtre ouverte, une fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Il y a toujours un rĂȘve qui veille, dĂ©sir Ă  combler, faim Ă  satisfaire, un cƓur gĂ©nĂ©reux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie, la vie Ă  se partager. Paul ELUARD Ferme les yeux Ferme les yeux et tu verras, tu verras les couleurs que tu n’as jamais vues, les Ă©tendues glacĂ©es, les forĂȘts inconnues, ferme les yeux et tu verras. Tu verras des dĂ©serts, des oasis superbes avec des palmiers verts, de l’eau tellement bleue que tu voudrais mourir dedans, tellement mieux qu’un lit d’hĂŽpital ou un caveau de gerbes. Ferme les yeux et tu verras les donjons des chĂąteaux des livres d’enfance, les cortĂšges sans fin de baladins qui dansent ou ceux des mariages des rois. Tu verras des amours Ă  en perdre la tĂȘte et la fraternitĂ© de ceux-lĂ  qui se tuent le long de la planĂšte oĂč la planĂšte mue avant deux mille un aux grandioses fĂȘtes. Ferme les yeux et tu verras un poĂšte penchĂ© sur son nid d’écriture, celui-lĂ  qui te dit l’humble parfum qui dure des choses qu’il se veut mais qui n’existent pas. Louis AMADE Que serais-je sans toi Que serais-je sans toi qui vins Ă  ma rencontre ? Que serais-je sans toi Qu’un cƓur au bois dormant ? Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. J’ai tout appris de toi sur les choses humaines, et j’ai vu dĂ©sormais le monde Ă  ta façon. J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines, comme on lit dans le ciel les Ă©toiles lointaines, comme au passant qui chante, on reprend sa chanson. J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson. J’ai tout appris de toi pour ce qui me concerne. Qu’il fait jour Ă  midi, qu’un ciel peut ĂȘtre bleu, que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne. Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne, oĂč l’homme ne sais plus ce que c’est d’ĂȘtre deux. Tu m’as pris par la main comme un amant heureux. Que serais-je sans toi qui vins Ă  ma rencontre ? Que serais-je sans toi qu’un cƓur au bois dormant ? Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre, que serais-je sans toi que ce balbutiement. Louis ARAGON – Jean FERRAT Il est lĂ  Aujourd’hui je me suis promenĂ© avec mon camarade. MĂȘme s’il est mort, je me suis promenĂ© avec mon camarade. Qu’ils Ă©taient beaux les arbres en fleurs, les marronniers qui neigeaient le jour de sa mort. Avec mon camarade je me suis promenĂ©. Jadis mes parents allaient seuls aux enterrements et je me sentais petit enfant. C’est pourquoi tout aujourd’hui je me suis promenĂ© avec mon ami. Il m’a trouvĂ© un peu vieilli, un peu vieilli mais il m’a dit Toi aussi tu viendras oĂč je suis, un dimanche ou un samedi. Moi, je regardais les arbres en fleurs; La riviĂšre passe sous le pont et soudain j’ai vu que j’étais seul. Alors je suis rentrĂ© parmi les hommes. Robert DESNOS Être vivant Être vivant sans s’occuper de l’air du temps vivre l’instant Ă  tout moment rĂ©inventĂ©. Être vivant sans se courber d’oĂč vient le vent vivre au prĂ©sent dans la stridente libertĂ© de la cigale de l’étĂ©. Être vivant sans s’accrocher au bon vieux temps » vivre accueillant l’irrĂ©sistible nouveautĂ© de l’inusable Ă©ternitĂ©. Être vivant sans ĂȘtre mou et dĂ©pendant ĂȘtre muant vers la plus pure humanitĂ© et mourir d’avoir existĂ©. Que mon dĂ©part ne soit pas une souffrance Je dĂ©sirerais – et cela trĂšs ardemment – que mon dĂ©part ne soit pas pour ceux que j’aime une souffrance. Je voudrais qu’il ne fĂ»t pas pour eux une cause de regrets, de lamentations, de larmes. J’aimerais que mes proches pensent Ă  moi comme quelqu’un qui les a beaucoup, tendrement aimĂ©s, et qui les aime encore, et est simplement parti un peu avant eux pour le pays de vie, de lumiĂšre, de paix et d’amour oĂč je les attends ! Que leur vie terrestre continue tranquillement, paisiblement, jusqu’au jour oĂč, pour eux aussi, la porte s’ouvrira. Je voudrais qu’ils acceptent ma mort comme une chose trĂšs simple, trĂšs naturelle. Le voilier Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’ocĂ©an. Il est la beautĂ©, il est la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse Ă  l’horizon Quelqu’un Ă  mon cĂŽtĂ© dit Il est parti ! » Parti ? Vers oĂč ? Parti de mon regard, c’est tout 
 Son mĂąt est toujours aussi haut, Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, Pas en lui. Et juste au moment oĂč quelqu’un prĂšs de moi dit Il est parti ! » Il en est d’autre qui, le voyant poindre Ă  l’horizon et venir vers eux, S’exclament avec joie Le voilĂ  ! » C’est cela la mort. William BLAKE L'amour ne disparaĂźt jamais L’amour ne disparait jamais, la mort n’est rien. Je suis seulement passĂ© dans la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions l’un pour l’autre nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton diffĂ©rent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue Ă  rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense Ă  moi. Prie pour moi. Que mon nom soit prononcĂ© Ă  la maison comme il l’a toujours Ă©tĂ©, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifiĂ©. Elle est ce qu’elle a toujours Ă©tĂ©. Le fil n’est pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de ta pensĂ©e simplement parce que je suis hors de ta vie
 Je t’attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre cĂŽtĂ© du chemin. Tu vois, tout est bien. Chanoine Henri SCOTT-HOLLANDE Devant ma tombe Ne reste pas Ă  pleurer devant ma tombe, Je n’y suis pas, je n’y dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent Je suis le scintillement du diamant sur la neige. Je suis la lumiĂšre du soleil sur le grain mĂ»r Je suis la douce pluie d’automne. Quand tu t’éveilles dans le calme du matin, Je suis le prompt essor Qui lance vers le ciel oĂč ils tournoient, les oiseaux silencieux. Je suis la douce Ă©toile qui brille la nuit. Ne reste pas Ă  te lamenter devant ma tombe. Je n’y suis pas, je ne suis pas mort. Certitude Si je te parle c’est pour mieux t’entendre Si je t’entends je suis sĂ»r de te comprendre Si tu souris c’est pour mieux m’envahir Si tu souris je vois le monde entier Si je t’étreins c’est pour me continuer Si nous vivons tout sera Ă  plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons. Paul ELUARD A de beaux yeux Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflĂšte, Votre prunelle, oĂč brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belles eau qu’une perle parfaite, Et vos grands cils Ă©mus, de leur aile inquiĂšte, Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement. Mille petits amours, Ă  leur miroir de flamme, Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux, Et les dĂ©sirs y vont rallumer leurs flambeaux. Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre Ăąme, Comme une fleur cĂ©leste au calice idĂ©al Que l’on apercevrait Ă  travers un cristal. ThĂ©ophile GAUTIER Ne pleure pas si tu m'aimes Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le Ciel ! Si tu pouvais voir se dĂ©rouler sous tes yeux les champs et les horizons Ă©ternels, les nouveaux sentiers oĂč je marche ! Si tu pouvais, un instant, contempler comme moi la beautĂ© devant laquelle toutes les beautĂ©s palissent ! Quoi ? Tu m’as vu ! tu m’as aimĂ© dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir ni m’aimer encore dans le pays des immuables rĂ©alitĂ©s ! Crois-moi lorsque la mort viendra briser tes liens, comme elle a brisĂ© ceux qui m’enchaĂźnaient, et quant au jour que Dieu connaĂźt et qu’il a fixĂ©, toute Ăąme viendra dans le Ciel oĂč l’a prĂ©cĂ©dĂ©e la mienne, ce jour lĂ , tu reverras celui qui t’aimait et qui t’aime encore. Tu retrouveras les tendresses Ă©purĂ©es. Essuie tes larmes. Et ne pleure plus, si tu m’aimes. Ne pleurez pas Ne pleurez pas, surtout ne pleurez pas, Car depuis quelque temps Ă©tait prĂȘt son bagage, Et l’on emporte si peu, pour un si long voyage, Une image, un parfum, le souvenir d’un pas. Qu’a-t-il besoin d’avoir, sur ce chemin perdu, Il espĂšre y trouver des fleurs, des silences, Des musiques d’espoir, des musiques de danse, Des rĂȘves et des Ă©clats de rire qui lui seront rendus. On dit, que trĂšs lointaine, existe une lumiĂšre, Mais qu’il faut traverser un trĂšs sombre couloir, Qu’on tĂątonne en aveugle et qu’on est sans espoir, Qu’on n’a plus de repĂšre et non plus de priĂšre. Tous les masques que l’on prend et reprend, sont tombĂ©s. C’est le vide absolu, dĂ©tachement suprĂȘme. Alors, qu’est devenu tout ce monde qu’on aime, Le temps ne compte plus loin des ĂȘtres aimĂ©s. Ne pleurez pas surtout, surtout ne pleurez pas, S’il existe des lois, il doit rĂ©gner un maĂźtre. Mais alors, dans ce cas, tout ne peut disparaĂźtre, Une autre vie sera, nous ne le savons pas. L'arbre et la graine Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrĂȘtent
 Mais si c’était un dĂ©part pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque
 Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe
 mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle
 mais s’il nous aidait Ă  entendre la fragile musique de la vie ? BenoĂźt MARCHON Les pĂ©tales de la vie Les fleurs de la vie, comme les fleurs d’une rose, se gorgent de rires, de joies et de couleurs. Elles s’ouvrent peu Ă  peu au monde extĂ©rieur, pĂ©tales Ă©panouis que la lumiĂšre expose. Ce pĂ©tale entre mes doigts se plisse trop vite. Comme les rĂȘves que j’avais tout rĂ©cemment. Son duvet que je presse rappelle le temps oĂč ta paume contre la mienne trouvait gĂźte. Dans ma main, ce pĂ©tale ploie puis hĂ©site ; il s’accroche Ă  ma peau comme mes souvenirs. Il balance et refuse toujours de partir, prĂ©fĂ©rant s’attacher aux lueurs qu’il suscite. Mais ce brin de soleil aux pĂ©tales incarnĂ©s, c’est l’amour que je porte Ă  ce que tu Ă©tais. De ma main, il s’échappe Ă  ton allongĂ©, pour offrir de ma part un ultime baiser. Quand je partirai... Quand je partirai, libĂ©rez-moi, laissez-moi aller. J’ai tant de choses Ă  voir et Ă  faire. Ne vous attachez pas Ă  moi Ă  travers vos larmes. Soyez heureux de toutes les annĂ©es passĂ©es ensemble. Je vous ai donnĂ© mon amour et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous m’avez apportĂ©. Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez tĂ©moignĂ©, mais il est temps maintenant que je poursuive ma route. Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut. Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie, car c’est pour un moment seulement que nous nous sĂ©parons. BĂ©nissez donc les souvenirs qui sont dans votre cƓur. Je ne serai pas trĂšs loin, car la vie se poursuit. Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai. MĂȘme si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai prĂšs de vous. Et si vous Ă©coutez votre cƓur, vous percevrez tout mon amour autour de vous, dans sa douceur et sa clartĂ© Nous n'avons jamais su Nous n’avons jamais su vraiment ce que tu pensais sur plein de choses pourtant essentielles. Tu ne parlais jamais de Dieu, mais tu allais Ă  l’Église de temps en temps. Pour dire adieu Ă  tes amis quand ils mourraient, pour partager la joie de ceux qui se mariaient, pour accueillir les enfants de la famille ou des amis quand on les baptisait et pour les entourer plus tard quand ils faisaient leur premiĂšre communion. Aujourd’hui, nous, tes proches, nous te disons adieu. Nous espĂ©rons que silencieusement tu as rejoint ceux que tu aimais, ceux dont tu avais partagĂ© le travail, les soucis, ceux que tu avais aidĂ©s ou qui t’avaient rendu service. Demain, nous aussi nous partirons sans avoir terminĂ© notre travail, nous laisserons sans doute des choses Ă  faire. Nous abandonnerons nos travaux entrepris, que d’autres Ă  notre place poursuivront. Ce jour lĂ  nous espĂ©rons te retrouver. Nous viendrons silencieusement nous asseoir auprĂšs de toi dans la maison de Dieu. Le pouvoir des mots Et quand vient le temps de l’absence, quand vient le temps du silence, surgissent des mots qu’on voudrait partager avec celui qu’on a aimĂ©. Alors, seul face Ă  l’infini, avec ces mots qu’on a pas dits, ces mots que l’on ne dira plus, parce qu’avant, on n’avait pas su
 L’univers devient notre abri, ce grand ciel qui nous l’a pris, cette terre qui s’est refermĂ©e en emportant tant de secrets, Quelque part, si loin
, Ă  cĂŽtĂ©, derriĂšre l’invisible, une prĂ©sence une vie que l’on a partagĂ©e, remplie de mots et de silences. Dans notre cƓur, bien protĂ©gĂ©e, la place sera toujours gardĂ©e, pour celui dont aujourd’hui l’absence donne tant de sens Ă  notre existence. Alors, il n’est pas question d’un adieu ; aprĂšs une vie bien remplie c’est un nouveau dĂ©part, une autre vie, vers d’autres mondes, vers d’autres cieux ; le vent insuffle sa tendresse la terre produit le renouveau l’eau emporte notre dĂ©tresse Le ciel Ă©coutera tous nos mots. Je ne vous quitte pas Si vous prenez la peine d’écouter dans le courant d’air de ce lieu, vous pourrez entendre ma voix qui vous dit Ne soyez pas tristes, ne pleurez plus mon dĂ©part, oĂč je me trouve maintenant, je suis bien. » EntourĂ© de l’amour de ceux qui m’ont prĂ©cĂ©dĂ©, Je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandĂ©, fini le tourment, finis ces soins tellement dĂ©sobligeants pour ma fiertĂ©. Je me repose sans douleur, sans contrainte, Je n’ai pas de colĂšre, je ne regrette rien. Je vous quitte, mais je reste dans vos mĂ©moires, Pensez Ă  moi souvent, mais ne soyez pas attristĂ©s par mon absence, je serai partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie. Dans les villes, dans les forĂȘts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, Je vous envelopperai de mes ailes pour vous rĂ©chauffer de mon amour et chasser vos tracas. Armand VOSS Les yeux Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; ils dorment au fond des tombeaux et le soleil se lĂšve encore. Les nuits plus douces que les jours ont enchantĂ© des yeux sans nombre ; les Ă©toiles brillent toujours et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! Qu’ils aient perdu le regard, non, non, cela n’est pas possible ! Ils se sont tournĂ© quelque part vers ce qu’on nomme l’invisible ; Et comme les astres penchants nous quittent, mais au ciel demeurent, les prunelles ont leurs couchants, mais il n’est pas vrai qu’elles meurent Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, ouverts Ă  quelque immense aurore, de l’autre cĂŽtĂ© des tombeaux les yeux qu’on ferme voient encore. Sully PRUDHOMME La voleuse La mort est toujours une voleuse. J’ai beau le savoir elle me surprendra toujours. Je peux en parler, la mettre dans des mots, la prononcer en discours, l’écrire en livres, je n’en saurai jamais rien. La mort surviendra toujours au moment que je n’attends pas. MĂȘme si j’en connaissais l’heure et le jour, elle restera inattendue. La mort ne peut que dĂ©router non parce qu’on n’y est jamais prĂȘt mais parce que c’est sa vocation elle dĂ©-route
 elle oblige Ă  prendre une autre route, elle quitte la route des certitudes pour obliger Ă  l’inconnu. Les signes ont beau ĂȘtre annoncĂ©s jusqu’à en devenir Ă©vidents, ma tĂȘte continue d’en refuser le deuil. Je cache la mort comme on cache sa faute ou comme on cache sa peur ou ses malheurs. Si je la cache aussi Ă  l’autre c’est sans doute pour mieux pouvoir me la cacher Ă  moi-mĂȘme. Je ne connais de ma mort que la mort de l’autre, et la mort de l’autre commence par m’annoncer ma propre mort. Je ressens comme une injure ceux qui devant la mort chantent magnificat » ou allĂ©luia ». il me semble qu’ils font les fiers devant la mort, il n’y a pas de conquĂ©rant devant la mort ! Au contraire, la mort est le ciel le plus profond de toute humilitĂ©. La mort est cette fragilitĂ© qui bien au-delĂ  de ses conquĂȘtes fait la vraie grandeur de l’homme. Ceux qui chantent ainsi Ă  pleine joie devant la mort veulent dire qu’ils ont vaincu la mort, ils font seulement semblant de l’ignorer. Seul dieu a vaincu la mort. La mort est un mystĂšre, c’est le mystĂšre mĂȘme de l’homme et personne ne peut le lui voler, personne, pas mĂȘme la religion, ni mĂȘme la foi. Quant Ă  dieu lui-mĂȘme il a refusĂ© de tricher avec la mort, il l’a faite sienne, il l’a Ă©pousĂ©e dans les larmes et le sang. Jean DEBRUYNNE La mort nous rĂ©unira L’absence n’a-t-elle pas pour fonction, finalement, de nous rappeler que nous sommes vacants de quelqu’un, et douloureux par cela, jusqu’au moment oĂč nous aurons rejoint l’autre ? En ce sens, elle est bien dure Ă  supporter, mĂȘme si elle n’est pas sans auxiliaires qui nous aident. Pourtant elle conduit au au revoir ». Jour aprĂšs jour, elle y ramĂšne, et chacune de nos peines en prĂ©pare la plĂ©nitude. Je crois alors qu’il convient d’ĂȘtre sĂ»r de ce propos La mort existe, La mort emporte un jour en son ailleurs un ĂȘtre cher, La mort, un jour, viendra et nous emportera aussi, en son lĂ -bas. Et nous rĂ©unira. La mort est cela. Message À notre Ă©poque extraordinaire il faut une gĂ©nĂ©ration extraordinaire L’extraordinaire ? C’est ĂȘtre content de ce qui nous est donnĂ© au lieu de pleurer ce qui est perdu. C’est ĂȘtre de bonne humeur quand tout est ennuyeux et difficile. C’est servir d’appui au lieu de chercher Ă  s’appuyer. C’est ĂȘtre souriant quand tout le monde est grognon. C’est voir le beau malgrĂ© le mĂ©diocre et le laid. C’est consoler au lieu de se prendre en pitiĂ©. C’est espĂ©rer quand tous se dĂ©couragent. C’est croire quand tout le monde doute. C’est vibrer dans un milieu amorphe. C’est aimer dans un milieu hostile. Sur la terre Ă  blĂ© Celui qui sait qu’il va mourir dans l’accablement de midi s’en va revoir ses champs de blĂ© la plaine Ă  blĂ© roue. C’est la plaine. La plaine flambe Ă  perdre haleine vrillĂ©e des cris de la courlis. Celui qui sait qu’il va mourir soudain se sent le cƓur en peine. Il voudrait embrasser la plaine sur laquelle il a tant trimĂ©. C’est pour la terre qu’il est nĂ©, sous la chaume Ă  la mode ancienne que prĂšs d’un siĂšcle il a peinĂ©. Mais ses blĂ©s roulent sous le vent ce sont les plus hauts de la plaine, ils frissonnent Ă  perdre haleine luisent, chuintent, chantent au vent, alors il sent mourir sa peine Bah ! Que la terre reprenne puisque ses blĂ©s sont bien mouvants bah ! Qu’importe que la mort vienne qu’il exhale son dernier vent dans son lit Ă  la mode ancienne puisque ses blĂ©s sont bien vivants ! Maurice FOMBEURE Vers une autre destinĂ©e Comment l’accepter ! Cette personne que nous connaissions et aimions, hier prĂ©sente, aujourd’hui n’est plus lĂ . Ainsi, autour de nous, des ĂȘtres disparaissent, tandis que d’autres naissent. La roue tourne, dit-on, une roue humaine de chair et de sang, de vie et de mort. Elle tourne si bien qu’il est facile de s’y habituer. Nous en prenons notre parti. Que faire d’autre pour se plier Ă  la rĂ©alitĂ© ? Et s’il n’y avait point de roue ? Si nous n’étions pas prisonniers de la fatalitĂ© ? Si nous Ă©tions embarquĂ©s vers une autre destinĂ©e, hommes et femmes, parents et Ă©trangers, connus et inconnus ? Alors la mort serait un passage La rupture conduirait Ă  une communion, la vie ne serait pas enlevĂ©e, mais transformĂ©e. Si la mort n’était pas la fin mais un commencement, la naissance Ă  une nouvelle vie. Si celui qui est lĂ , couchĂ©, devait Ă  nouveau se tenir debout. Alors nous pourrions espĂ©rer. Je me souviens de toi Je me souviens de ces moments passĂ©s Quand nous parlions sans mĂȘme nous soucier. Je me souviens de ces instants Qui me restent encore si prĂ©sents. Des jours heureux et des heures partagĂ©es OĂč nous aimions la vie autant qu’on peut aimer. Je me souviens de mon passĂ© Car ta prĂ©sence, elle, est restĂ©e Dans mon cƓur, dans ma vie, Dans ma douleur et dans mes cris. Je me souviens de toi De ta prĂ©sence et de ta voix. Dans mon cƓur, dans ma vie, Dans mes pensĂ©es, ton souvenir grandit. Je me souviens de t’avoir tant aimĂ© Qu’à chaque instant, je ne peux t’oublier
 Souffrance mais espoir Nous voudrions dire notre espĂ©rance mais les paroles se serrent dans notre gorge. Nous voudrions crier, mais aucun cri ne vient. Nous voudrions aimer, mais seul le poids de notre peine et le bruit de nos larmes tĂ©moignent que nous vivons encore
 Mais oĂč es-tu, Seigneur, et qui nous dit qu’avec nous tu partages ce moment ! Rien n’est plus possible que l’espoir, que payer le prix de cette espĂ©rance. Je souhaite la paix. Cette paix doit prendre la place de la vie qui m’abandonne, je ne sais plus qu’espĂ©rer d’autre, je ne connais plus rien de l’avenir qui m’attend, ni mĂȘme s’il est un avenir. Je dĂ©sire quelqu’un sans connaĂźtre son nom ; est-ce cela que j’espĂšre ? Je ne sais, mais la paix enfin illumine ma solitude. Toi qui nous as prĂ©cĂ©dĂ©s Toi qui nous as prĂ©cĂ©dĂ©s au passage vers le PĂšre, as-tu dĂ©couvert ce visage que tu cherchais dans la nuit ? notre Sauveur l’a promis celui qui cherche, trouvera. Toi qui a bu comme nous Ă  la coupe du Royaume, as-tu reconnu sur tes lĂšvres le sang versĂ© par JĂ©sus ? notre Sauveur l’a promis qui boit mon sang sera sauvĂ©. Toi qui a choisi l’amour comme guide sur ta route, es-tu parvenu Ă  la source l’Esprit donnĂ© pour nous tous ? notre Sauveur l’a promis vous recevrez mon esprit sain. Toi qui nous a prĂ©cĂ©dĂ©s au passage vers le PĂšre, peux-tu obtenir que tes frĂšres soient rĂ©unis prĂšs de Dieu ? notre Sauveur l’a promis je vous prendrai auprĂšs de moi. En mĂ©lodie de fond Regardez autour de vous Écoutez la gaietĂ© printaniĂšre de nos ruisseaux je me suis enthousiasmĂ© pour ici et pour ailleurs. Saxo en bouche, soleil en tĂȘte et rythme dans la peau, je voulais vous dire que la vie est merveilleuse, cadeau Ă  dĂ©guster en partage, tout simplement. Que la terre soit couverte de sapins ou de cocotiers, la joie de vivre est la derniĂšre partie Ă  sauver. Dans une bataille oĂč la musique trouve ses complices je vous laisse mes pensĂ©es, mes souvenirs, mes espoirs et mes passions. Ne gardez pas de rancune pour cette pluie d’avril que ce soit dans le diamant d’une neige poudreuse ou par l’écho entendu au creux d’un coquillage ou mĂȘme par le sourire d’un nouvel enfant, je resterai Ă  vos cĂŽtĂ©s, en mĂ©lodie de fond dans le concert de votre vie. Georges TUADEUX Un sourire Un sourire ne coĂ»te rien et produit beaucoup, il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois Ă©ternel. Personne n’est assez riche pour s’en passer, personne n’est assez pauvre pour ne pas le mĂ©riter il crĂ©e le bonheur au foyer, soutient les affaires. Il est le signe sensible de l’amitiĂ©. Un sourire donne du repos Ă  l’ĂȘtre fatiguĂ©, rend du courage aux plus dĂ©couragĂ©s. Il ne peut ni s’acheter, ni se prĂȘter, ni se voler, car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment oĂč il se donne. Et si parfois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez gĂ©nĂ©reux, donnez lui le votre car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres. Le dernier voyage Lorsqu’il faudra partir pour le dernier voyage, au grand livre du temps, tout en bas de la page, j’apposerai mon nom, clĂŽturant une vie oĂč bonheur et chagrin furent parfois rĂ©unis. Tu ne me verras plus, pourtant je serai lĂ . FidĂšle comme une ombre attachĂ©e Ă  tes pas. Je serai prĂšs de toi dans l’allĂ©e du jardin, allant l’un prĂšs de l’autre, et la main dans la main. Je serai dans la fleur que tu auras cueillie dans la tiĂ©deur du soir, quand la brise fraĂźchit. Et je te parlerai lorsque chante le vent, je serai dans la pluie qui fouette les auvents. Je serai toujours lĂ , lorsque la nuit tombĂ©e les lumiĂšres du soir se seront allumĂ©es si tu fermes les yeux, alors tu m’entendras aujourd’hui et demain, je serai toujours lĂ . Tu as beaucoup voyagĂ© Tu as beaucoup voyagĂ©, d’un coin Ă  l’autre, tu allais oĂč on t’envoyait. Partout, tu t’es fait des amis, partout tu as laissĂ© des souvenirs. Nous repensons aujourd’hui Ă  cela. Mais aujourd’hui, c’est un autre voyage qui t’emmĂšne loin de nous, dans un autre pays. Ce pays d’oĂč personne ne revient, parce que c’est l’aboutissement de tous nos voyages de toutes nos courses et de nos recherches. Tu es parti vers ce pays mystĂ©rieux. Nous espĂ©rons te retrouver un jour, au terme de notre propre voyage. Quand nous parviendrons nous aussi Ă  cette maison oĂč tu nous attends pour fĂȘter ensemble le monde nouveau. Rire MĂȘme si la tristesse nous serre aujourd’hui la gorge, mĂȘme si les yeux nous piqueront au moment oĂč sont corps devra ĂȘtre laissĂ© aux mains d’une destinĂ©e inexorable, armons-nous d’ores et dĂ©jĂ  des meilleurs souvenirs. Son sourire n’ Ă©tait-il pas ce qui amenait un peu de magie dans notre vie ? Quand il est magnifique, le sourire rĂ©vĂšle une Ăąme splendide. C’est le signe extĂ©rieur d’une beautĂ© intĂ©rieure qui vit en nous, et qui sans lui serait souvent invisible aux autres. Le rire est une chose qui reste dans notre mĂ©moire bien aprĂšs que nos yeux l’aient oubliĂ©. Personne ne rĂ©siste Ă  un sourire sincĂšre. Quand au rire, il est contagieux. Mais il ne faut pas rire mĂ©caniquement, et sans expression. Le vrai rire tourne le dos au nĂ©ant et fait avancer le monde. Il prĂ©serve la santĂ© des vieux comme celle des jeunes. Il colore le laid avec des Ă©claboussures d’or et d’argent. Il Ă©lĂšve les humbles et brise les barriĂšres sociales parfois stupides. Nous qui entrons dans le deuil, rappelons-nous que le rire, lui seul, nous montrera les choses sous leur vrai jour. GrĂące Ă  lui, en de fugitifs instants, la mort perd le pouvoir de sĂ©parer ceux qui s’aiment. Tristesse J’ai perdu ma force et ma vie, et mes amis et ma gaietĂ© ; j’ai perdu jusqu’à la fiertĂ© qui faisait croire Ă  mon gĂ©nie. Quand j’ai connu la vĂ©ritĂ©, j’ai cru que c’était une amie ; quand je l’ai comprise et sentie, j’en Ă©tais dĂ©jĂ  dĂ©goĂ»tĂ©. Et pourtant elle est Ă©ternelle, et ceux qui se sont passĂ©s d’elle ici-bas ont tout ignorĂ©. Dieu parle, il faut qu’on lui rĂ©ponde. Le seul bien qui me reste au monde est d’avoir quelques fois pleurĂ©. Alfred DE MUSSET Rien qu'un petit mot Rien qu’un petit mot pour te dire que l’on ne t’oubliera pas, que l’on se souvient toujours de tes cheveux blonds, de tes yeux bleus, de ton sourire radieux. Rien qu’un petit mot pour te demander de nous aider Ă  surmonter les rudes Ă©preuves d’ici-bas. Pour te supplier de nous envoyer, du plus profond de ta victoire, ce petit morceau de bonheur, qui s’est perdu dans le labyrinthe de la haine. Rien qu’un petit mot pour t’implorer d’effacer les fissures, les injures, les obstacles, les incomprĂ©hensions. Pour te rappeler que l’on compte sur toi, que l’on a besoin de ta force, enfin, rien qu’un petit mot pour t’affirmer que l’on t’aime d’un amour si puissant que le plus grand palais, que le plus pur rubis, n’est, en comparaison, qu’éphĂ©mĂšre beautĂ©. Ne te retournes pas L’amour, c’est s’envoler au ciel Ă  tout instant fendre cent voiles d’abord renoncer Ă  soi-mĂȘme et pour finir, se prendre en Dieu. ConsidĂ©rer comme irrĂ©elle la vision de ce bas-monde. Ne pas voir, effectivement, ce qui tombe sous le regard. Voir au-delĂ  de ce qu’on voit descendre au gouffre intĂ©rieur. Mais d’oĂč te vient cet Ă©lan, mon Ăąme ? Languissamment, tu te retournes vers ceux qui restent pourquoi, puisque te voilĂ  parvenu Ă  l’ñme des Ăąmes ? L’automne met la rose en fuite. Et quelle Ă©trange rose es-tu pour te diriger en glissant vers les vents Ăąpres de la mort ? Ne peine pas Ă  discourir, fais silence et reste en Ă©veil. Alors la lune peut apparaĂźtre et te regarder. Car elle te ravira comme un oiseau de chasse. Et tu te regarderas en en voyant plus rien car en cette lune ton corps deviendra pareil Ă  une Ăąme. LumiĂšre VoilĂ , tu quittes ce monde ici et aujourd’hui. Ton dĂ©part fut si long en cette maladie. Les jours sont Ă©tirĂ©s, pĂ©nibles, sans fin, pour que ta flamme vienne s’éteindre
 enfin. Et tout ce temps pour se comprendre, parler de tout, Ă©voquer nos souvenirs dont la vie se joue. C’en est fini des dĂ©chirures, des soucis, ne pas ĂȘtre triste, tu l’as voulu ainsi. Je suis sereine et j’aimerais aux funĂ©railles que la lumiĂšre nous inonde et nous assaille comme un clin d’Ɠil que tu ferais pour tes adieux, un sourire qui nous viendrait des cieux. Notre dialogue se poursuivra hors du temps, ta voix que notre cƓur entend secrĂštement, nous murmure une prĂ©sence si magique, enfant ou adulte, au diable la logique. Le temps Le temps
. le temps
. c’est important le temps qu’on met Ă  se connaĂźtre qu’on met Ă  oublier qu’on passe Ă  la fenĂȘtre. Le temps que met un petit prince pour retourner vers l’infini dans le ciel bleu de la province un oiseau tombe et tout est dit. Le temps que mettent les roses pour refleurir aprĂšs l’étĂ© et pour reperdre, Ă  peine Ă©closes, le souvenir d’avoir Ă©tĂ©. Le temps efface toute larme pour laisser trace de son sel le temps que cesse toute alarme pour que renaisse l’arc-en-ciel. Le temps d’apprendre que j’existe et de dĂ©couvrir l’univers c’est dĂ©jĂ  le bout de la piste et les endroits sont Ă  l’envers. Soleil couchant Le soleil s’est couchĂ© ce soir dans les nuĂ©es. Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et ses clartĂ©s de vapeurs obstruĂ©es ; Puis les nuits. Puis les jours, pas du temps qui s’enfuit. Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d’argent, sur les forĂȘts oĂč roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux. et le front des montagnes, RidĂ©s et non vieillis, et les bois toujours verts S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tĂšte, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientĂŽt, au milieu de la fĂȘte, Sans que rien manque au monde. immense et radieux ! Victor HUGO Le livre de la vie Le livre de la vie est le livre suprĂȘme, qu’on ne peut ni fermer, ni ouvrir Ă  son choix. Le passage achevĂ© ne s’y lit pas deux fois. Mais le feuillet fatal se tourne de lui-mĂȘme. On voudrait revenir Ă  la page que l’on aime mais la page oĂč l’on meurt est dĂ©jĂ  sous nos doigts. La mort des oiseaux Le soir, au coin du feu, j’ai pensĂ© bien des fois Ă  la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois. Pendant les tristes jours de l’hiver monotone, les pauvres nids dĂ©serts, les nids qu’on abandonne, se balancent au vent sous le ciel gris de fer. Oh ! Comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, nous ne trouverons pas leur dĂ©licat squelette, dans le gazon d’avril oĂč nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ? François COPPEE Pour un temps de mort J’ai perdu ma force et ma vie, Une flamme qui s’éteint, disent les voisins. Disparition Ă©ternelle, ont dit les officiels. Tristesse de l’absence, dit la famille. Pourquoi ces gens parlent-ils de ce qu’ils ne connaissent pas ? C’est vrai. Le corps est sur le lit. Je le vois et, parfois, je pleure. Un corps sans souffle, c’est affreux. C’est vrai, je suis tentĂ© de rĂ©volte. La peine de mon cƓur est immense. Mais ce corps Ă©tait animĂ© de ton souffle, Seigneur, tu ne l’as pas créé pour le mener au nĂ©ant. Le cƓur bat ailleurs que dans la poitrine. L’esprit et l’amour revivent en un corps nouveau. Tu es crĂ©ateur. Tu recrĂ©ais que je ne puis saisir. Amour ineffacĂ©, agrandi Ă  ta dimension. RĂ©surrection plus belle que tous les rĂȘves. De nouveau solitaire, je te dis je souffre, Seigneur. Sans dĂ©sespoir. Souffrance et espĂ©rance cohabitent dans mon cƓur. Je refuse la mort. Toi aussi, Seigneur. Tu es vainqueur. Aux morts, tu donnes la vie. A moi, tu donnes la paix. Seigneur, tu es la Vie, nos cƓurs entre tes mains. L'automne Salut, bois couronnĂ©s d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature convient Ă  la douleur et plaĂźt Ă  mes regards. Je suis d’un pas rĂȘveur le sentier solitaire ; j’aime Ă  revoir encore, pour la derniĂšre fois, ce soleil palissant, dont la faible lumiĂšre perce Ă  peine Ă  mes pieds l’obscuritĂ© des bois. Ainsi, prĂȘt Ă  quitter l’horizon de la vie, pleurant de mes longs jours l’espoir Ă©vanoui, je me retourne encore, et d’un regard d’envie je contemple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, je vous dois une larme au bord de mon tombeau ! L’air est si parfumĂ© ! La lumiĂšre est si pure ! Au regard d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie ce calice mĂȘlĂ© ne nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe oĂč je buvais la vie, peut-ĂȘtre restait-il une goutte de miel ? Peut-ĂȘtre l’avenir me gardait-il encore un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-ĂȘtre, dans la foule, une Ăąme que j’ignore aurait compris mon Ăąme, et m’aurait rĂ©pondu ! La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phyr ; À la vie, au soleil, ce sont lĂ  ses adieux moi, je meurs ; et mon Ăąme, au moment qu’elle expire s’exhale comme un son triste et mĂ©lodieux. Nous te cherchons Nous voici aujourd’hui au bord du vide Puisque nous cherchons partout Ton visage que nous avons perdu. Tu Ă©tais notre avenir Et nous avons perdu notre avenir. Tu Ă©tais des nĂŽtres Et nous avons perdu cette part de nous-mĂȘmes. Tu nous questionnais Et nous avons perdu ta question. Nous voici seuls Nos lĂšvres serrĂ©es sur nos pourquoi. Nous sommes venus ici chercher Chercher quelque chose Ou quelqu’un. Chercher
 Chercher cet amour plus fort que tout. Nous te cherchons partout. Il restera de toi. Il restera de toi ce que tu as donnĂ© au lieu de le garder dans des coffres rouillĂ©s. Il restera de toi, de ton jardin secret une fleur oubliĂ©e qui ne s’est pas fanĂ©e. Ce que tu as donnĂ© en d’autres fleurira celui qui perd la vie un jour la retrouvera. Il restera de toi ce que tu as offert entre tes bras ouverts un matin de soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu que tu as attendu plus loin que ton Ă©veil. Ce que tu as souffert en d’autres revivra celui qui perd sa vie un jour la retrouvera. Il restera de toi une larme tombĂ©e un sourire germĂ© sur les yeux de ton cƓur. Il restera de toi ce que tu as semĂ© que tu as partagĂ© aux mendiants du bonheur. C'est bien naturel Quand on pense Ă  ton grand Ăąge, c’est bien naturel que tu sois partie. Nous nous y attendions ; Il y avait si longtemps que tu souffrais, que tu t’affaiblissais et que tu nous disais Mon heure approche ». Pourtant nous souffrons. Car ceux qu’on aime n’ont pas d’ñge, on les aime, c’est tout. Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimĂ©s. Certains sont partis dĂ©jĂ  depuis bien longtemps. Nous ne les connaissions pas, mais tu en parlais. Maintenant tu les vois. Pour toi, le Christ , la Vierge et tous les Saints vont accourir ; ils te prennent par la main pour te menerau PĂšre. De fil en fil Qu’il est doux le tissu de ma tendre famille, velours souple et chaud, infroissable malgrĂ© la vie. De drap en drap, de langes en drap nuptial ou enfin linceul, quoi qu’il m’arrive, vous ne me laisserez pas seul. La vie quotidienne a brodĂ© nos dentelles. Nos fĂȘtes passĂ©es sont des rubans en kyrielles. Petits crĂȘpons, joyeux satins ou chauds mohairs, chacun tient bonne place dans sa joyeuse galĂšre. Mais arrive le moment oĂč la bobine se lasse, et un jour ou l’autre la trame se casse. Est-ce le moment, quand le tissu s’effile, de dĂ©sespĂ©rer et trouver la vie triste ? Levons alors un peu les yeux vers la voie lactĂ©e. DĂ©couvrons les fils unissant les Ă©toiles assemblĂ©es. Les uns sont tenus par nos morts, les autres par nos enfants. Car l’éternel tisserand, dans son bel ouvrage, mĂ©tisse du fil brillant et du fil vivant
 Demain, dĂšs l'aube. Demain dĂšs l’aube, Ă  l’heure oĂč blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forĂȘt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixĂ©s sur mes pensĂ©es, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbĂ©, les mains croisĂ©es, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe un bouquet de houx vert et de bruyĂšre en fleur. Victor HUGO Retour du fils prodigue Et s’il revenait un jour, que faut-il lui dire ? Dites-lui qu’on l’attendit jusqu’à s’en mourir
 Et s’il m’interroge encore sans me reconnaĂźtre ? Parlez-lui comme une sƓur, il souffre peu-ĂȘtre
 Et s’il demande oĂč vous ĂȘtes, que faut-il rĂ©pondre ? Donnez-lui mon anneau d’or sans rien lui rĂ©pondre
 Et s’il veut savoir pourquoi la salle est dĂ©serte ? Montrez-lui la lampe Ă©teinte et la porte ouverte
 Et s’il m’interroge alors sur la derniĂšre heure ? Dites-lui que j’ai sourit de peur qu’il ne pleure
 Maurice MAETERLINCK PensĂ©e des morts VoilĂ  les feuilles sans sĂšve qui tombent sur le gazon ; VoilĂ  le vent qui s’élĂšve et gĂ©mit dans le vallon ; VoilĂ  l’errante hirondelle qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais ; VoilĂ  l’enfant des chaumiĂšres qui glane sur les bruyĂšres Le bois tombĂ© des forĂȘts. L’onde n’a plus le murmure dont elle emplissait les bois ; Sous des rameaux sans verdure les oiseaux n’ont plus de voix. le soir est prĂšs de l’aurore ; L’astre Ă  peine vient d’éclore qu’il va terminer son tour ; Il jette par intervalle une lueur, clartĂ© pĂąle qu’on appelle encore un jour. L’aube n’a plus de zĂ©phyr sous ses nuages dorĂ©s ; La pourpre du soir expire sur les flots dĂ©colorĂ©s ; La mer solitaire et vide n’est plus qu’un dĂ©sert aride oĂč l’Ɠil cherche en vain l’esquif ; Et sur la grĂšve plus sourde la vague orageuse et lourde n’a qu’un murmure plaintif. La brebis sur les collines ne trouve plus le gazon ; Son agneau laisse aux Ă©pines les dĂ©bris de sa toison ; La flĂ»te aux accords champĂȘtres ne rĂ©jouit plus les hĂȘtres des airs de joie et d’amours Toute herbe aux champs est glanĂ©e Ainsi finit une annĂ©e, ainsi finissent nos jours ! C’est la saison oĂč tout tombe aux coups redoublĂ©s des vents ; Un vent qui vient de la tombe moissonne aussi les vivants Ils tombent alors par mille, comme la plume inutile que l’aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles viennent rĂ©chauffer ses ailes Ă  l’approche des hivers. Alphonse DE LAMARTINE Conseils Ne pleurez pas, surtout ne pleurez pas ! Il y a bien longtemps qu’était prĂȘt mon bagage, on emporte si peu pour ce trĂšs long voyage
 une image, un parfum, le souvenir d’un pas. Ne pleurez pas. Je ne veux pas vous savoir tristes, je n’aurai plus de corps mais des ailes d’azur des ailes de pastel, de fluides et d’air pur des ailes palpitant au souffle d’un artiste. Qu’ai-je besoin d’avoir sur ce chemin perdu ? J’espĂšre y retrouver des fleurs et des silences des musiques d’espoir, des musiques de danses, des rĂȘves, des Ă©clats qui nous seront rendus. On dit que trĂšs lointaine existe une lumiĂšre, mais qu’il faut traverser un trĂšs sombre couloir qu’on tĂątonne en aveugle et qu’on est sans espoir qu’on a plus de repĂšre et non plus de priĂšre. Tous les masques qu’on prend et reprend sont tombĂ©s ; c’est le vide absolu, dĂ©tachement suprĂȘme, alors qu’est devenu tout ce qu’on aime ? Le temps n’est mĂȘme plus, les coffres sont tombĂ©s. Je veux bien qu’il n’y ait plus rien qu’un peu de cendres, sur cette terre aride oĂč nous avons vĂ©cu il faut fermer les yeux dans l’abĂźme et descendre. Ne pleurez pas surtout, surtout ne pleurez pas !!! s’il existe des lois il doit rĂ©gner en maĂźtre ! Mais alors dans ce cas, tout ne peut disparaĂźtre
 une demeure est là
 nous ne le savons pas. A la mĂ©moire Elle avait tout ce qu’on envie, elle avait tout en naissant. Tout, exceptĂ© la longue vie. Elle est morte en la commençant. Sa mort jalouse de la gloire, brisant un avenir si beau, n’ensevelit pas sa mĂ©moire sous le marbre du tombeau. Elle n’est plus, sa gloire reste, Dieu le veut, respectons ses lois, dans les anges du ChƓur CĂ©leste il manquait sans doute sa voix. AngĂšle XINDAVELONIS Au bout de la route Au bout de la route, il n’y a pas de route, mais le terme du pĂšlerinage. Au bout de l’ascension, il n’y a pas l’ascension, mais le sommet. Au bout de la nuit, il n’y a pas la nuit, mais l’aurore. Au bout de l’hiver, il n’y a pas l’hiver, mais le printemps. Au bout de la mort, il n’y a pas la mort, mais la vie. Au bout du dĂ©sespoir, il n’y a pas le dĂ©sespoir, mais l’espĂ©rance. Au bout de l’humanitĂ©, il n’y a pas l’homme, mais l’homme en Dieu, mais la RĂ©surrection. La rĂ©sille Est-ce la pluie ? Ou seulement le vent Qui s’amuse Ă  froisser le feuillage des arbres ? Je vais Ă  la croisĂ©e et je regarde Le jardin immobile et l’oiseau tournoyant. Hirondelle, pourquoi veux-tu partir si vite Et laisser ton nid vide ? Rien ne presse, Puisque la rose est toujours vive Et le jasmin de Virginie. Reste un peu plus ici, reste, Et trace sans arrĂȘt sur ce fond gris et vert De campagne et de ciel La rĂ©sille magique oĂč se perd Le poids de mon souci. Reste jusqu’à la fin de cet automne, reste, Car quand tu reviendras, ĂŽ ma charmante amie, Ce vieil homme sera-t-il encore Ă  sa fenĂȘtre, Ou bien Ă  jamais endormi ? Tristan KLINGSOR Murmure apaisant Écoute la chanson bien douce qui ne pleure que pour te plaire. Elle est discrĂšte, elle est lĂ©gĂšre un frisson d’eau sur la mousse ! La voix fut connue, mais Ă  prĂ©sent elle est voilĂ©e comme une veuve dĂ©solĂ©e, pourtant comme elle est encore fiĂšre
 Elle dit la voix reconnue, que la bontĂ© c’est notre vie que la haine est de l’envie rien ne reste la mort venue. Elle parle aussi de la gloire d’ĂȘtre simple sans plus attendre, et de noces d’or et du tendre bonheur d’une paix sans victoire. Accueillez la voix qui persiste dans son naĂŻf Ă©pithalame allez, rien n’est meilleur Ă  l’ñme que de faire une Ăąme moins triste ! Paul VERLAINE extrait de Sagesse » Mon puzzle Ă  moi Je ne sais plus ce que je suis, ce que je fais. Ton dĂ©part si brutal, en moi, a explosĂ©. C’est comme si j’étais brisĂ©e, Ă©parpillĂ©e, disloquĂ©e par cette mort que nul n’attendait. Une partie de moi-mĂȘme vient s’accrocher Ă  ce cercueil oĂč tu reposes dĂ©sormais. Toi, tu es lĂ , statue immobile Ă  jamais, tandis que je crie de mon Ăąme morcelĂ©e. A vous tous, prĂ©sents, vous croyez me voir entierĂšre, Mais au fond de moi, je me suis dĂ©sagrĂ©gĂ©e. Je suis un puzzle de dĂ©tresse et de chagrin qui essaie encore de se rassembler en vain. Je suis si aveugle, mes amis, mes enfants, que j’en oublie de voir que vous ĂȘtes lĂ . Or, vous ĂȘtes des morceaux de vie si brillants, le meilleur de mon ĂȘtre, le meilleur de moi. Et si le vent de la mort m’a Ă©miettĂ©e, vous ĂȘtes les liens qui pourront me rassembler. Vos sentiments sauront me rendre une unitĂ©, j’ai besoin de vous pour enfin me retrouver. L'aube est moins claire L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l’azur. Les longs jours sont passĂ©s ; les mois charmants finissent. HĂ©las ! Voici dĂ©jĂ  les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s’en va d’un pas prĂ©cipitĂ© ! Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’étĂ©, Ont Ă  peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenĂȘtres ouvertes, L’automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l’étĂ© qui s’enfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre Ăąme pleure, Adieu, ciel bleu ! Beau ciel qu’un souffle tiĂšde effleure ! VoluptĂ©s du grand air, bruit d’ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des Ăąmes apaisĂ©es, Adieu, rayonnements ! Aubes ! Chansons ! RosĂ©es ! Puis tout bas on ajoute ĂŽ jours bĂ©nis et doux ! HĂ©las ! Vous reviendrez ! Me retrouverez-vous ? Victor HUGO Ascension Je te salue au seuil sĂ©vĂšre du tombeau. Va chercher le vrai, toi qui a su trouver le beau. Monte l’ñpre escalier. Du haut des sombres marches, du noir pont de l’abĂźme on entrevoit les arches ; Va ! Meurs ! La derniĂšre heure est le dernier degrĂ©. Pars, aigle, tu vas voir des gouffres Ă  ton grĂ© ; tu vas voir l’absolu, le rĂ©el, le sublime. Tu vas sentir le vent sinistre de la cime et l’éblouissement du prodige Ă©ternel. Ton olympe, tu vas le voir du haut du ciel, tu vas, du haut, du vrai, voir l’humaine chimĂšre, mĂȘme celle de Job, mĂȘme celle d’HomĂšre, Âme, et du haut de Dieu tu vas voir JĂ©hovah. Monte ! Esprit ! Grandis, plane, ouvre tes ailes, va ! Victor HUGO Pour toi, pour nous, pour lui. Dieu trĂšs glorieux ! Auteur de tout bien et donateur de toute misĂ©ricorde ! DĂ©verse tes bĂ©nĂ©dictions sur nous et fortifie nos engagements solennels avec les liens de l’affection sincĂšre ! Qu’à l’occasion de ce dĂ©cĂšs, nous soit rappelĂ© notre destin prochain et que notre attention soit attirĂ©e vers Toi, seul refuge dans les temps de dĂ©nouement ! Que lorsque ce moment terrible sera arrivĂ©, quand nous serons sur le point de quitter cette scĂšne transitoire, la perspective vivifiante de ta misĂ©ricorde fasse disparaĂźtre la tristesse de la mort, et qu’aprĂšs notre dĂ©part d’ici-bas, en paix et dans ta grĂące, nous soyons reçus au sein de ton royaume Ă©ternel, pour jouir, avec les Ăąmes de nos amis disparus, de la juste rĂ©compense d’une vie de piĂ©tĂ© et de vertu. Amen. La priĂšre du paysan Merci mon dieu De m’avoir fait paysan, BornĂ©, sourd et muet Pour ne point entendre les bavards Et ne point rĂ©pondre aux sots. Merci pour eux de m’avoir fait travailleur Afin d’Ɠuvrer malgrĂ© tout, Et continuer Ă  nourrir ces gens Qui ont toujours la bouche ouverte Que ce soit pour de vains bavardages Ou pour manger nos produits Sans les vouloir trop payer. Merci aussi d’avoir permis Ă  mes ancĂȘtres D’accumuler un patrimoine Qu’on ne peut envoyer en Suisse, Ou considĂ©rer comme une Ɠuvre d’art; Pour permettre Ă  l’état d’y tailler Ă  sa guise. Et rogner Ă  sa faim. Merci de m’avoir rendu la peau Durcie par les intempĂ©ries, Pour permettre, sans que je rue, A d’innombrables organismes Qui prolifĂšrent comme pucerons aux beaux jours De me ponctionner, Pour nourrir une lĂ©gion de plumitifs, De mĂ©canographes et de prĂ©visionnistes Qui de croient utiles Parce qu’ils travaillent bien au dessus de nous, Dans les nuages Et se montent du col ou du faux-col. Merci de permettre Ă  des ignares De se dĂ©couvrir Ă©cologistes Et sans rien y connaitre De se donner l’outrecuidance De nous apprendre la Terre et la Nature. Merci enfin de m’avoir attachĂ© Ă  la glĂšbe, AprĂšs m’avoir crĂ©e d’elle. Car je sais que je ne suis que poussiĂšre Et retournerai Ă  la poussiĂšre, Comme eux tous. Mais moi je ne tomberai pas de haut, N’ayant jamais quittĂ© la Terre. Au-dedans de toi, tu me trouveras. Femme, tu pleures ? Qui cherches-tu ? Tu le possĂšde celui que tu cherche, et tu l’ignores ? Tu l’as, et tu pleure ? Tu le cherches au-dehors, mais tu l’as au-dedans. Tu te tiens debout hors du tombeau, en larmes, pourquoi ? OĂč je suis ? Mais en toi. C’est lĂ  que je repose, non pas mort, mais l’éternel vivant. Toi-mĂȘme, voilĂ  mon jardin. Tu as bien jugĂ© en me disant jardinier. Second Adam, j’ai gardĂ©, moi aussi, D’un paradis ma tĂąche de travailler Ă  faire pousser dans ce jardin –ton Ăąme- Des moissons de dĂ©sirs. Comment ! Tu m’as, tu me possĂšdes en toi, et tu l’ignores. VoilĂ  pourquoi tu me cherches au-dehors. Eh bien, me voici. Je t’apparais dehors, mais pour te ramener au-dedans !, C’est lĂ , au-dedans, que tu me trouveras. Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Je suis le Dieu tout proche. Dis-moi qu’y a-t-il de plus prĂšs pour quelqu’un que son propre cƓur ? Ceux qui me trouvent, c’est lĂ , dans leur cƓur qu’ils me trouvent VoilĂ  ma rĂ©sidence. La priĂšre du chasseur Mon Dieu, soyez sur tous mes pas dans la nuit de la haute montagne. Faites que chaque jour je vous salue dans la splendeur de l’aube. Faites que j’entende votre voix seule quand vous parlez avec force par les vents dĂ©chaĂźnĂ©s. Les fracas des monts et la chute folle des torrents, le courroux des glaciers et le sifflement des pierres, Les dĂ©chirements des Ă©clairs et le roulis des tonnerres, Par l’intercession de ma belle compagne, Notre Dame des Neiges, Par celle de mon glorieux patron, le grand Saint Hubert, Mon Dieu protĂ©gez-moi toujours, Faites que bien rarement avec ma carabine je ne manque le but, et que si cela m’advient, Faites du moins que Vous, Seigneur, je ne vous manque point. Marcel MICHELLOD Cailloux blancs Semez nos joies, beaux cailloux blancs, Sur la route et sur la riviĂšre, Semez en gouttes de soleil, En fleurs de lune et d’étincelles. Quand tout est gris, faites-nous signe Tout doucement, beaux cailloux blancs, Que nous retrouvions le sourire Et les couleurs de l’arc-en-ciel ! Devis gratuit Avis de dĂ©cĂšs Visite virtuelle
jusquĂ  la mort comme le fut leur Seigneur et Sauveur, fidĂšle jusqu’à la mort et la mort de la croix (Philippiens 2.8). La fidĂ©litĂ© est une vertu qui ne supporte aucun pourcentage, on ne peut pas ĂȘtre fidĂšle Ă  50% ou Ă  90%, on ne peut l’ĂȘtre qu’à 100 %. Quelle leçon de fidĂ©litĂ© nous donnent ceux qui aujourd’hui sont
Retour Ă  Louis Guilloux et Albert CamusrĂ©unis par une amitiĂ© libertaire,par Alain Dugrand Le 4 janvier 1960, Louis Guilloux s’effondre. Il vient d’apprendre la mort accidentelle d’Albert Camus, son ami, son copain nous dirions son pote ; il part immĂ©diatement pour Lourmarin. Il avait toutes les raisons de penser qu’il mourrait le premier, lui de presque quinze ans l’aĂźnĂ© de celui qu’il n’appelait plus qu’Albert ; l’absence dĂ©finitive sera blessure irrĂ©mĂ©diable. »Ces lignes figurent en ouverture de la prĂ©face que livre AgnĂšs Spiquel-Courdille Ă  cette correspondance Camus/Guilloux 1945-1959.Qui ignore Louis Guilloux ne mĂ©rite pas de savoir lire. Fils d’un cordonnier socialiste de Saint-Brieuc, Guilloux nĂ© en 1899 publie La Maison du peuple 1927, un rĂ©cit lourd des espoirs de la classe ouvriĂšre au dĂ©but du siĂšcle. Avant-guerre, encore, il donne Le Sang noir 1935, un roman puissant qui marquera les gĂ©nĂ©rations. On dira de Saint-Brieuc et des siens que Guilloux s’en est fait le Dickens. Dans les centaines de feuillets du Jeu de patience 1949 on rencontre l’éblouissement, ce ton Guilloux auquel on ne peut rĂ©sister, un style simple, chaleureux, qui s’enfle dans l’épique est la vie de Guilloux, langueur et rĂ©volte, dĂ©filĂ©s de protestation, lock-out des ateliers, Espagne rĂ©publicaine, oĂč le Guilloux du Secours Rouge », ami de Max Jacob, tend ses deux mains aux rĂ©fugiĂ©s d’une Espagne trahie par les belles Barcelone, CNT, FĂ©dĂ©ration anarchiste ibĂ©rique, fameuse FAI, la tuberculose de l’un comme de l’autre noueront des liens de tendresse, l’amitiĂ© en 1913, en AlgĂ©rie dĂ©partement français, Albert est orphelin. Son pĂšre, Lucien Camus, est mort Ă  Saint-Brieuc d’une blessure reçue dĂšs le dĂ©but de la boucherie des batailles de la Marne. TransportĂ© du front vers l’arriĂšre, le grand blessĂ© est soignĂ© au lycĂ©e de Saint-Brieuc, oĂč Ă©tudie le jeune Guilloux, 14 ans. A 17 ans, Ă  la bibliothĂšque municipale du chef-lieu, celui-ci entre en amitiĂ© pour la vie avec Jean Grenier. Le condisciple, plus tard Ă  Alger, sera le maĂźtre de l’élĂšve Albert Camus en classe de philosophie. Combinaison des origines, des hasards, la littĂ©rature, de fait, rassemblera les trois hommes jusqu’à la fin tragique du plus commence le 29 avril 1945. Jean Grenier, prof de philo, Ă©crit Ă  son pays » Guilloux. Il le prie, jeune mariĂ©, de rechercher la sĂ©pulture de son propre beau-pĂšre au cimetiĂšre de Saint-Brieuc. De mĂȘme, peut-il localiser le tombeau de Lucien Camus, pĂšre de son Ă©lĂšve ? Guilloux lui rĂ©pond Dans le carrĂ© des soldats, j’ai trouvĂ© la tombe de Camus Lucien, appartenant Ă  un rĂ©giment de zouaves, mort le 1er octobre 1914. Est-ce cela ? Si oui, tu peux dire Ă  Camus que cette tombe est extrĂȘmement bien entretenue comme toutes les tombes de soldats, d’ailleurs par le Souvenir français. Si ce n’est pas cela, dis-le-moi, je retournerai au cimetiĂšre. Sur cette tombe sont plantĂ©s des fuchsias, qui commencent aussi Ă  fleurir. »L’étĂ© suivant, Camus et Guilloux pour la premiĂšre fois font connaissance en mĂ©tropole. Une correspondance se noue, dĂ©cembre 1945. Cher Guilloux, merci de votre lettre et du Bakounine’. J’ai regrettĂ© de ne pas vous avoir vu Ă  Bougival. Mais je sais que rien n’est facile en ce moment. Je suis heureux, trĂšs heureux de ces commencements d’amitiĂ©. J’ai cent raisons de me sentir prĂšs de vous, et j’espĂšre que la vie me permettra de vous le prouver. Confession le texte de Bakounine est un document extraordinaire. L’explication que donne le traducteur est tout Ă  fait insuffisante. C’est bien plus compliquĂ© que cela, et j’y rĂ©flĂ©chis, sans parvenir Ă  trouver d’interprĂ©tations satisfaisantes. »Pour la revue Caliban en 1948, Camus donne un avant-propos Ă  La Maison du peuple de Guilloux. Extrait La pauvretĂ©, par exemple, laisse Ă  ceux qui l’ont vĂ©cue une intolĂ©rance qui supporte mal qu’on parle d’un certain dĂ©nuement autrement qu’en connaissance de cause. Dans les pĂ©riodiques et les livres rĂ©digĂ©s par les spĂ©cialistes du progrĂšs, on traite souvent du prolĂ©tariat comme d’une tribu aux Ă©tranges coutumes, et en parlent alors d’une maniĂšre qui donnerait aux prolĂ©taires la nausĂ©e, si seulement ils avaient le temps de lire les spĂ©cialistes pour s’informer de la bonne marche du progrĂšs
 De la flatterie dĂ©goĂ»tante au mĂ©pris ingĂ©nu, il est difficile de savoir ce qui, dans ces homĂ©lies, est le plus insultant. Ne peut-on vraiment se priver d’utiliser et de dĂ©grader ce qu’on prĂ©tend vouloir dĂ©fendre ? Faut-il que la misĂšre, toujours, soit volĂ©e deux fois ? Je ne le pense pas. Quelques hommes au moins, avec VallĂšs et Dabit, ont su trouver le seul langage qui convenait. VoilĂ  pourquoi j’admire et j’aime l’Ɠuvre de Louis Guilloux, qui ne flatte ni ne mĂ©prise le peuple dont il parle, et qui lui restitue la seule grandeur qu’on ne puisse lui arracher, celle de la vĂ©ritĂ©. »RassemblĂ© par Lou Marin, Albert Camus et les libertaires 1948-1960 dessine un ĂȘtre conforme Ă  sa nature profonde, ses indignations, son inquiĂ©tude, ses impulsions. RĂ©voltĂ©, Albert comme son aĂŻeul tient l’auteur de Guerre et Paix en leçons de vivre. Ainsi Guilloux Ă©voquera le grand Russe dans une note du 22 novembre 1953 Albert reste tolstoĂŻen, comme il l’a toujours Ă©tĂ©. Parlant de TolstoĂŻ, il dit papa, ou le grand-pĂšre. RĂ©cemment, dĂ©jeunant dans un restaurant prĂšs des abattoirs, il me disait que, dans ces cas-lĂ , il Ă©prouvait toujours une grande gĂȘne qui lui venait surtout de la quantitĂ© » de viande qu’on servait aux clients. Chacun avait, dans son assiette, de quoi nourrir une famille, ’j’avais honte devant les garçons’’. »Lecteur de Bakounine puis de Victor Serge, comme Lou Marin l’indique, le goĂ»t de Camus vitrifie les conformistes d’aujourd’hui, ceux qui ont renoncĂ© Ă  leur jeunesse, curetons dĂ©froquĂ©s, palĂ©o-staliniens hier, ceux dorĂ©navant qui gomment leur enfance. Albert Camus est ami, familier d’une indĂ©passable revue, La RĂ©volution prolĂ©tarienne, du syndicaliste rĂ©volutionnaire Alfred Rosmer ; Ă  Paris, avec les typos aux marbres de Combat, des hebdos anti-autoritaires, des meetings, il frĂ©quente nombre de libertaires, français, catalans, argentins, colombiens, andalous, tous lecteurs de la revue antistalinienne de Monatte, lĂ  oĂč Simone Weil, combattante anarchiste, livre les rĂ©cits cruels de l’écrasement de la rĂ©volution Ă  l’instar de Guilloux, Orwell et PanaĂŻt Istrati dont il est familier, Camus demeura fidĂšle au socialiste syndicaliste Messali Hadj, fondateur du premier cercle Zimmerwald d’Alger. Tous deux auront frĂ©quentĂ© les imprimeries du Parti communiste algĂ©rien PCA, dont Camus, justement, sera virĂ© pour ĂȘtre demeurĂ© solidaire des messalistes qui combattent pour une AlgĂ©rie indĂ©pendante. Messali, vomi par les staliniens, les intellectuels germanopratins, est l’animateur anti-autoritaire du Mouvement nord-africain, ce MNA pourchassĂ© par les flics colonialistes, la gauche du Quartier latin et des Bourses du travail ralliĂ©e Ă  Moscou. C’est un temps de tueries. En France comme en AlgĂ©rie, quatre mille messalistes seront les victimes de la guerre d’extermination menĂ©e par le FLN nationaliste soumis aux dĂ©mocraties populaires ». Camus, solide, demeure fidĂšle au camp des massacrĂ©s, quatre cent quatre-vingt-dix villageois Ă©gorgĂ©s de Tifraten 13-14 avril 1956, oĂč un an plus tard, en 1957, le FLN soviĂ©tisĂ© extermine encore trois cent soixante-quatorze sympathisants messalistes du bourg de fidĂšle, honni pour avoir dĂ©noncĂ© publiquement un FLN ivre de sa puissance autoritaire, Camus, insulte meurtriĂšre, sera dĂ©noncĂ© comme trotskyste » par les sartriens, infamie qui vaut bien deux balles dans la peau pour les amis des Temps propos de Sartre, Camus n’a jamais la langue dans sa poche. Lou Marin Camus dĂ©nonçait la morale jĂ©suitique de la gauche autoritaire de l’Ouest qui s’acharnait Ă  ne pas voir l’antisĂ©mitisme Ă©vident des procĂšs-spectacles montĂ©s contre l’ex-chef du Parti, Slansky, et son exĂ©cution, fin 1952, Ă  Prague. 
 Camus se fit plus direct vis-Ă -vis de Sartre dans ses le pape de l’existentialisme se rend Ă  Vienne pour un CongrĂšs des communistes pour la paix, il oublie de protester contre l’interdiction de sa piĂšce Les Mains sales par les autoritĂ©s tchĂšques alors que les dirigeants communistes Slansky et Clementis furent exĂ©cutĂ©s dans le cadre de la campagne antisĂ©mite. Camus note ’Aller Ă  Vienne, en temps ordinaire, c’était participer Ă  un acte de guerre froide. Y aller avec la toile de fond de onze pendus, dont le nom Ă©tait suivi du mot juif dans les journaux tchĂšques, ne se qualifie mĂȘme plus.’’ »C’est encore Camus, avec Jean Giono, Maurice Nadeau, l’écrivain libertaire Georges Navel, AndrĂ© Breton, Jean Cocteau, le pasteur Roser, Pierre Vidal-Naquet, TrĂ©no du Canard enchaĂźnĂ©, qui, le 13 mai 1958, rĂ©clame Ă  de Gaulle la libĂ©ration immĂ©diate de cent objecteurs de conscience et rĂ©fractaires emprisonnĂ©s dans les citadelles de l’armĂ©e française. Ainsi l’Alsacien Edmond SchaguenĂ©, bouclĂ© depuis dix ans Ă  la prison de Metz. Mieux encore, ce Camus moquĂ© par le tout-Paris prĂȘte sa plume au vieil anarchiste Louis Lecoin, 75 ans, grĂ©viste de la faim au finish en mars 1962, pour rĂ©diger ce qui deviendra le statut de ceux qui refusent l’usage des armes. Les son vivant mĂȘme, l’Ɠuvre de Camus provoqua la nargue, le mĂ©pris des bourgeois de papier, de ceux, inĂ©vitablement, qui retourneraient leurs vestons. En ces temps de confusion, on se souviendra du concert des repentants qui accompagneront le centiĂšme anniversaire de la naissance algĂ©rienne de Camus. Ainsi assista-t-on aux sauts carpĂ©s d’hĂ©roĂŻques personnalistes, chrĂ©tiens culs-bĂ©nis hier, va-t-en-guerre devenus glabres aujourd’hui, moumoutes et cheveux teint RĂ©gĂ©color. A l’heure de l’impossible rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, on se souviendra tout de mĂȘme des autoritaires d’avant-hier, ceux qui moquaient Camus, philosophe pour classe de seconde », celui qui dĂ©nonçait l’écrasement totalitaire des insurrections ouvriĂšres de Berlin-1953, Budapest-1958, celui, avec son compagnon Arthur Koestler, qui combattait dĂ©jĂ  le chĂątiment capital, notre guillotine, et l’armement atomique
Les Ă©crits, les controverses rassemblĂ©es par Lou Marin font rĂ©sonner un Camus non-violent, autrement radical que les thurifĂ©raires d’un Sartre, d’un Jeanson stalinistes. Ces livres offrent Ă  leurs lecteurs mille dĂ©couvertes de Camus, ses amis libertaires, le Navel des splendides Travaux, sables et limons Gallimard, les conversations avec la correctrice d’imprimerie Rirette MaĂźtrejean, responsable du journal L’Anarchiste, compagne de Victor Serge, le rĂ©fractaire Louis Lecoin, un courrier de Simone Weil Ă  Bernanos, les companeros de la CNT, brave collection de personnages, figures fraternelles, personnes admirables les en finir, il est bon de lire cette vieille adresse Ă  un copain » qu’écrit RenĂ© Char, dĂ©fenseur comme lui de l’ami, cible des faux-nez Quand on sait pourquoi cette meute française, qui s’enflamme pour des Ɠuvres de sots, s’acharne contre Camus-et-son-Ɠuvre, on ne s’interroge pas plus avant, et on tourne son dĂ©goĂ»t, on vire Ă  l’opposĂ© de cette espĂšce de pĂ©tainisme inverti, perverti, qui est le lot d’intellectuels d’aujourd’hui, fardĂ©s au progressisme. 
 Je comprends et je partage votre rĂ©volte. Il y a longtemps que mon opinion est faite. Sur ce qu’on peut attendre des barbotins de la nouvelle manche, en bancs dans le journalisme littĂ©raire ou politique, eh bien ! Cessons de nous Ă©tonner. C’est tout ce que les moulins du capitalisme ont Ă  se mettre sous la dent ! Mais ils passeront, ils mourront. Auront-ils jamais Ă©tĂ© seulement, cher Camus, du cĂŽtĂ© des difficultĂ©s du vivant ? Et, quelles que soient, certes, les discussions parfois restrictives dont ses livres doivent faire l’objet. Mon affection n’était pas aveugle, ni la sienne pour moi. Mais nous disposions de la libertĂ©, celle que la main garde au creux de ses lignes comme un dĂ©fi Ă  la mĂ©fiance et Ă  la confusion. » Camus-Louis Guilloux, Correspondance, 1945-1959. Folio Marin, Albert Camus et les libertaires 1948-1960, EgrĂ©gores Ă©ditions diffusĂ© par IndigĂšnes.Louis Lecoin, Le cours d’une vie, Ă©ditĂ© par l’auteur Ă  dĂ©nicher sur les sites de livres rares.
PriĂšreĂ  Saint Joseph pour obtenir la grĂące d'une bonne mort. Grand Saint Joseph, qui ĂȘtes le modĂšle, l. e patron et le consolateur des mourants, je vous demande aujourd'hui votre protection. pour le dernier instant de ma vie, pour ce moment terrible oĂč je ne sais. si j'aurai la force de vous appeler Ă  mon aide. Comment s’organise le confinement dans les communautĂ©s religieuses ? Moines et moniales, religieuses dans les Ă©coles ou les tours d’immeuble, religieux dans des quartiers ou des centres spirituels les situations sont trĂšs variables. Reste que vivre ensemble fait souvent partie de leur vocation. Nous sommes appelĂ©es Ă  la vie en communautĂ© et la vie de priĂšre pour la mission, explique SƓur HĂ©lĂšne. La mission, telle que nous la vivons habituellement, n’est plus possible et les deux autres aspects prennent davantage de place. » Pour la provinciale des Religieuses de L’Assomption, pendant cette crise sanitaire du coronavirus, c’est l’occasion de revenir Ă  l’essentiel le travail apostolique prend beaucoup de place dans les journĂ©es
 Au risque de nĂ©gliger la communautĂ©, si ce n’est la priĂšre.→ EN DIRECT. Coronavirus 4e jour de confinement total en France, toutes les infosMĂȘme rĂ©action du PĂšre NoĂ«l Couchouron, jĂ©suite et aumĂŽnier du collĂšge Franklin, Ă  Paris Nous essayons de retirer tout ce qui n’est pas essentiel afin de mieux vivre, ce qui est aussi un geste de CarĂȘme. Au sein de la communautĂ©, nous sommes 17, de sept nationalitĂ©s diffĂ©rentes, et plutĂŽt jeunes. Nous accueillons aussi deux demandeurs d’asile, un Soudanais et un Iranien. Nous avons besoin de nous dire comment nous ressentons les choses. C’est un temps inhabituel, pendant lequel nous nous dĂ©couvrons autrement. »Silence et priĂšreMĂȘme derriĂšre les hauts murs de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine Notre-Dame de Jouarre Seine-et-Marne, les effets se font sentir. Le confinement nous fait prendre conscience des liens concrets nombreux qui, ordinairement, nous relient Ă  nos hĂŽtes et Ă  nos voisins, comme avec ce pĂšre de famille habituĂ© de notre office de vigiles Ă  5 h 30 avant de partir au travail ou cette voisine fidĂšle Ă  la priĂšre des vĂȘpres quotidiennes », explique la mĂšre abbesse, sƓur couvent des Carmes, Ă  Avon Seine-et-Marne, les dix-huit frĂšres ont rĂ©duit leurs activitĂ©s et fermĂ© le centre spirituel. Ils se sont repliĂ©s dans une chapelle et vivent avec une attention accrue les temps de priĂšre Les frĂšres ne sont plus en retard aux offices, remarque frĂšre Didier-Joseph. Sans doute notre priĂšre se fait plus intense, avec la volontĂ© de nous tenir face Ă  Dieu pour le monde. »Les quatre religieux assomptionnistes en communautĂ© Ă  Cachan Val-de-Marne ont adoptĂ© le tĂ©lĂ©travail et se trouvent confinĂ©s comme tout le monde Nous avons fait nos courses, on s’organise en "monastĂšre", sourit le pĂšre SĂ©bastien Antoni. La vie apostolique nous pousse toujours Ă  l’extĂ©rieur ; nous rĂ©apprenons Ă  vivre ensemble, Ă  prendre le temps de partager, de s’écouter, de retrouver la dimension centrale de la communautĂ©. » Le tĂ©moignage de la priĂšre Nous avons une communautĂ© en bonne santĂ© spirituelle, ce qui nous permet de traverser cette crise dans une vĂ©ritable communion, trĂšs profonde, confie le frĂšre Eric de Clermont-Tonnerre, prieur du couvent dominicain de l’Annonciation, Ă  Paris, qui compte 28 frĂšres. Nous continuons Ă  cĂ©lĂ©brer l’office, mais Ă  plus d’un mĂštre les uns des autres. Avant, nos repas Ă©taient des temps de rencontre, mais depuis le confinement, nous prenons nos repas en silence, en distance, avec lecture. »→ À LIRE. SantĂ© publique pourquoi est-il si difficile de convaincre par l’altruisme ?Tous s’accordent sur un point le confinement - en dĂ©pit des contraintes - trouve un Ă©cho particulier dans leur vocation religieuse. Et sƓur HĂ©lĂšne de rappeler la premiĂšre phrase de la rĂšgle de Saint Augustin que suivent les religieuses de L’Assomption Avant tout, vivez unanimes Ă  la maison, ayant une seule Ăąme et un seul cƓur tournĂ©s vers Dieu. N’est-ce pas la raison mĂȘme de votre rassemblement ? » → CHRONIQUE. Notre pain quotidien La nef vide de notre Ă©glise, l’étrange silence des rues qui nous entourent
 et du ciel au-dessus de nos tĂȘtes, du fait de la rĂ©duction du trafic aĂ©rien de Roissy tout proche, sont autant d’appels Ă  une intĂ©rioritĂ© renouvelĂ©e », ressent MĂšre Christophe. Nous avons un rĂŽle particulier Ă  jouer dans cette crise. Plus que jamais, nous sommes appelĂ©s Ă  ĂȘtre des priants, estime le frĂšre Batitte Mercatbide, responsable de la communautĂ© franciscaine de Marseille, proche de la rue d’Aubagne oĂč les immeubles s’étaient effondrĂ©s en 2018. Nous vivons nos temps de priĂšre dans une chapelle attenante, entre nous. »Poursuivre la missionVivre en communautĂ© mais rester attentif au monde les frĂšres de Mondaye Calvados continuent de circuler pour cĂ©lĂ©brer des messes dans les paroisses alentour, mĂȘme s’ils sont seuls dans les Ă©glises Nous voulons montrer que la messe est toujours cĂ©lĂ©brĂ©e, explique frĂšre François-Marie, pĂšre abbĂ© de Saint-Martin de Mondaye. À la campagne le confinement est plus facile, mais les personnes plus isolĂ©es. C’est Ă©prouvant. » Pour l’apostolat, nous avons pris des mesures afin d’assurer une continuitĂ© pastorale. On renforce tout ce qui est contact avec les familles, confie le pĂšre NoĂ«l Couchouron. Nous avions prĂ©vu un carnet de CarĂȘme pour les Ă©lĂšves, disponible sur Instagram et Facebook. » La petite communautĂ© assomptionniste de Cachan cĂ©lĂšbre la messe tous les matins Ă  7 h 30 comme d’habitude, mais a pris l’initiative de diffuser en direct sur la page Facebook de Prions en Église la cĂ©lĂ©bration qui, sans aucune publicitĂ©, rassemble aux aurores quelques milliers de personnes. Tenir dans la durĂ©e Toute la planĂšte se met Ă  faire le CarĂȘme », souligne sƓur HĂ©lĂšne, et nous-mĂȘmes nous avançons vers PĂąques sans messe
 Ce sont vraiment 40 jours de dĂ©sert. » Il va falloir durer
 Les jours de confinement se suivent, et les diffĂ©rentes communautĂ©s restent aussi vigilantes Ă  ce que la tension ne monte pas. Certains se considĂšrent au-dessus des consignes, raconte un religieux. Un frĂšre manifestement malade ne voyait pas pourquoi il devait s’isoler
 » Et un autre de renchĂ©rir Il ne faut pas se leurrer nous allons avoir besoin de sas de dĂ©compression. Nous allons dĂ©couvrir et apprendre vraiment ce qu’est la vie fraternelle
 » FiertĂ© de l’espĂ©rance », s’enraciner dans l’amour du Christ On partage tout dans une communautĂ© religieuse, y compris les virus. Alors il faut faire trĂšs attention ! Nous avons quatre frĂšres de plus de 90 ans. C’est difficile pour eux. Ils sont inquiets. Cela fait revenir des souvenirs de la guerre », raconte frĂšre Eric de Clermont-Tonnerre. Il faut tenir compte des peurs et des risques, notamment pour les plus ĂągĂ©s, mĂȘme si ceux-ci se vantent "qu’ils en ont vu d’autres
" » Et MĂšre Christophe, de Jouarre, ajoute encore Une information fiable et des moments de partage sont vitaux pour ne pas laisser monter l’angoisse et la panique la permĂ©abilitĂ© des murs de la clĂŽture aux infox est surprenante ! »→ À LIRE. Confinement les paroisses passent par Internet pour poursuivre le catĂ©chismeAu-delĂ  des premiers jours surprenants, le confinement reste une Ă©preuve, un dĂ©fi. Pour les communautĂ©s religieuses comme pour tous C’est un peu comme vivre un long samedi saint, un jour sans sacrement, confie le frĂšre François Marie. Et il faut aussi se prĂ©parer Ă  la mort d’un certain nombre de personnes avec cette Ă©pidĂ©mie c’est Ă  nous de porter ce qui arrive dans l’espoir de la fin de cette Ă©pidĂ©mie et dans l’espĂ©rance de PĂąques. » Traductionsen contexte de "mort fidĂšle" en français-espagnol avec Reverso Context : Le hĂ©ros d'une gĂ©nĂ©ration, connu aussi bien pour ses fanfaronnades en public qu'en privĂ©. Il est mort fidĂšle Ă  lui-mĂȘme, dans les bras d'une jeune petite amie. Traduction Correcteur Synonymes Conjugaison. Plus. Conjugaison Documents Grammaire Dictionnaire 4 juin 2022 Je soutiens le Journal ChrĂ©tien Sois fidĂšle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. Apocalypse 2. 10 Ils n’ont pas aimĂ© leur vie, mĂȘme jusqu’à la mort. Apocalypse 12. 11 Deux frĂšres martyrs Haik H., un ArmĂ©nien de 22 ans, dĂ©cide de consacrer sa vie au service des chrĂ©tiens. En 1980, il est actif parmi les croyants Ă  TĂ©hĂ©ran, oĂč il est interdit d’évangĂ©liser les musulmans, mais Haik refuse de cĂ©der aux pressions “Qu’ils nous jettent en prison ou nous fassent mourir pour notre foi, nous ne nous plierons pas Ă  ces exigences”. Mehdi D. a Ă©tĂ© l’un des nombreux chrĂ©tiens d’arriĂšre-plan musulman. En 1983, il est arrĂȘtĂ© et jetĂ© en prison pour dix ans. LĂ , on veut le forcer Ă  renier sa foi, mais Mehdi peut dire “Non seulement je suis heureux d’ĂȘtre en prison pour l’honneur de son saint Nom, mais en plus je suis prĂȘt Ă  donner ma vie pour JĂ©sus, mon Seigneur”. En 1993, dans un tribunal secret, Mehdi est condamnĂ© Ă  mort pour avoir reniĂ© l’islam. Mais Haik apprend sa condamnation et la dĂ©nonce publiquement. La communautĂ© internationale s’empare de l’affaire, et le 16 janvier 1994, Mehdi est libĂ©rĂ©. Trois jours plus tard, Haik est kidnappĂ© en pleine rue Ă  TĂ©hĂ©ran. Son corps sera retrouvĂ© sans vie
 Lors de l’inhumation, Mehdi, en larmes, s’adresse ainsi Ă  la foule “Lorsque notre frĂšre Haik a Ă©tĂ© tuĂ©, je savais que c’était moi qui aurais dĂ» mourir, pas lui”. Six mois plus tard, Mehdi rejoint son frĂšre Haik son corps poignardĂ© est retrouvĂ© dans un parc de TĂ©hĂ©ran
 Ces deux frĂšres martyrs, l’un d’origine armĂ©nienne, l’autre, musulmane, ont Ă©tĂ© des modĂšles de foi qui ont encouragĂ© bien des chrĂ©tiens iraniens. “Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncĂ© la parole de Dieu
, imitez leur foi” HĂ©breux 13. 7. Source Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications ChrĂ©tiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici. Le Journal ChrĂ©tien est un mĂ©dia d’espĂ©rance qui passe l’information au tamis de l’Évangile. Il parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de notre temps. Il appartient au portail web Ă©vangĂ©lique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le rĂ©seau social chrĂ©tien la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision chrĂ©tienne Ă©vangĂ©lique ses applications chrĂ©tiennes gratuites et la lettre de nouvelles "Un message biblique par jour". Je fais un donVotre don est dĂ©ductible d’impĂŽt Ă  hauteur de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Dans un paysage mĂ©diatique marquĂ© par le mensonge et les fake news infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, le Journal ChrĂ©tien se positionne comme le mĂ©dia de la vĂ©ritĂ©. Nos journalistes et correspondants essaient de s’approcher de la vĂ©ritĂ© des faits avec beaucoup d’humilitĂ©. Soutenir le Journal ChrĂ©tien, c’est aider au dĂ©veloppement d’un mĂ©dia affranchi de toute influence mondaine ; c’est faire entendre la voix des chrĂ©tiens portĂ©e par l’espĂ©rance de l’Évangile; c’est offrir aux chrĂ©tiens des ressources qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. Vos dons sont dĂ©ductibles d’impĂŽts Si vous ĂȘtes un particulier rĂ©sidant en France, vos dons sont dĂ©ductibles Ă  66% de votre impĂŽt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Si vous ĂȘtes une entreprise française assujettie Ă  l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal ChrĂ©tien est dĂ©ductible de l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La rĂ©duction d’impĂŽts sur le montant excĂ©dant ce plafond est reportable sur les 5 annĂ©es suivant celle du don. Chaque donateur reçoit un reçu fiscal Ă©mis par J’aime l’info, une association reconnue d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la dĂ©fense d’une presse numĂ©rique indĂ©pendante et de qualitĂ©. Comment nous soutenir? Vous pouvez nous soutenir par 1. carte bancaire ou par prĂ©lĂšvement automatique Faites votre paiement par carte bancaire ou par prĂ©lĂšvement automatique ici. 2. virement bancaire Vous pouvez faire votre virement SEPA en adressant votre paiement Ă  J’aime L’info pour qu’ils soient Ă©ligibles Ă  une dĂ©duction fiscale, en prĂ©cisant don au Journal ChrĂ©tien » J’aime L’info 226 rue Saint-Denis 75002 Paris IBAN FR1240031000010000388072S04 BIC CDCGFRPPXXX 3. chĂšque Vous pouvez choisir de verser votre don en nous adressant un chĂšque libellĂ© Ă  l’ordre de Le Journal ChrĂ©tien - J’aime l’info 10-14 rue Jean Perrin 17000 La Rochelle, France 4. Paypal sans dĂ©duction fiscale Vous pouvez Ă©galement effectuer votre don par Paypal. Toute l’équipe du Journal ChrĂ©tien vous remercie pour votre soutien et votre confiance. _________________________________________________ Il appartient au portail web Ă©vangĂ©lique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le rĂ©seau social chrĂ©tien la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision chrĂ©tienne Ă©vangĂ©lique ses applications chrĂ©tiennes gratuites et la lettre de nouvelles Un message biblique par jour . Le site propose notamment l’actualitĂ© chrĂ©tienne internationale chrĂ©tiens du monde, chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s, des Ă©tudes bibliques, des dĂ©pĂȘches d’agences de presse, l’actualitĂ© française et internationale, des nouvelles Ă©conomiques, boursiĂšres, sportives et sanitaires, des informations sur les sciences et technologies, etc. Tags chrĂ©tiens, chrĂ©tien, bible, bible audio, Dieu, JĂ©sus, JĂ©sus-Christ, Ă©vangĂ©lique, Ă©vangĂ©liques, Ă©glise, Ă©glise Ă©vangĂ©lique, protestants, Ă©glise protestante HirwaDidyne posted on Instagram: “A la vie, Ă  la mort. Fidele et Fraternel #friends #fun @nemeyeplatini” ‱ See all of @hirwadidy's photos and videos on their profile.

11 aoĂ»t 2017 5 11 /08 /aoĂ»t /2017 1347 dans la tradition chinoise La vie et la mortJacques, un grand ami, vient de mourir et je voudrais en profiter pour Ă©voquer les rapports entre la vie et la mort. Pendant de nombreuses annĂ©es, j’ai animĂ© un cafĂ© philosophique et Jacques Ă©tait l’un des plus fidĂšles cafĂ© philosophique, Jacques prend toujours le contrepied de ce qui est Ă©noncĂ©Au cafĂ© philosophique, Jacques a sa mĂ©thode pour provoquer la discussion il prend systĂ©matiquement le contrepied de l’interprĂ©tation proposĂ©e. Pendant un certain temps, les membres du groupe sont contrariĂ©s mais trĂšs rapidement je comprends qu’il s’agit d’un jeu et j’entre dans la compĂ©tition. Jacques est trĂšs marquĂ© par la culture chinoise au point d’ĂȘtre devenu un peu taoĂŻste. Dans notre culture, nous pensons que les choses sont ce qu’elles sont le taoĂŻste pense qu’elles sont ce qu’elles sont mais qu’elles sont aussi autre chose que ce qu’elles sont, il considĂšre une sorte d’unitĂ© dans la dualitĂ©, comme dans le yin et le yang. Et puisque le cafĂ© philosophique a pour but d’apprendre Ă  penser et Ă  penser par soi-mĂȘme, je m’aperçois sans peine que la philosophie de Jacques permet Ă  la pensĂ©e de marcher sur ses deux jambes. Aussi notre connivence se dĂ©veloppera de sĂ©ance en sĂ©ance jusqu’à devenir une grande l’évocation des souvenirs, au crĂ©matorium, je cherche Ă  provoquer un mini cafĂ© philosophiqueJe viens donc au crĂ©matorium, avec la famille et de nombreux amis de Jacques. Je demande Ă  ce qu’on rajoute mon nom Ă  la liste des intervenants. Mon idĂ©e est de rendre hommage Ă  celui qui vient de disparaĂźtre en simulant un petit cafĂ© philosophique. Mais, Ă  cette Ă©vocation, la personne qui dirige la cĂ©rĂ©monie prend peur. Il faut que je m’arrĂȘte sĂ©ance tenante car nous avons plus d’une demi-heure de retard. DĂ©sespĂ©rĂ©, je demande trois minutes, puis deux minutes et voyant que je n’ai pas gagnĂ© la partie, je transgresse l’ordre qui m’est arbre plus vieux que le mondeEn Inde, il y avait autrefois un arbre plus vieux que le monde. Chaque annĂ©e, quel que soit le temps, l’arbre imperturbable se chargeait de fruits magnifiques. Mais il avait deux branches et selon une rumeur venue du fond des Ăąges, l’une des deux branches portait des fruits empoisonnĂ©s. Aussi personne n’avait jamais goĂ»tĂ© Ă  l’arbre dĂ©fendu. Or arrive une grande famine et la plupart des habitants vont mourir de faim. Un jour, ils sont une centaine sous l’arbre ils se disent qu’ils pourraient Ă©chapper Ă  une issue fatale s’ils savaient quelle est la branche des fruits empoisonnĂ©s. A ce moment prĂ©cis, un vieillard qui doit mourir demain, se lĂšve en chancelant. La mort ne lui fait plus peur. Il lĂšve son bras encore valide et cueille un fruit sur la branche de droite. Mordant Ă  pleine dent dans son prĂ©cieux butin, il retrouve les joies de l’existence. Tous ses compagnons se prĂ©cipitent sur la branche de droite et leurs visages s’illuminent d’un grand sourire de le soir les membres du conseil du village cherchent Ă  retrouver le sens de la rĂ©alitĂ© et pour eux le mot rĂ©alitĂ© » rime avec celui de sĂ©curitĂ© ». Unanimement, ils dĂ©cident de couper la branche de gauche. AussitĂŽt, ils confient au meilleur bĂ»cheron de la contrĂ©e l’opĂ©ration dĂ©cisive et salvatrice. Le sauveur dĂ©signĂ© s’exĂ©cute. Chacun dort alors d’un profond lendemain matin, les uns et les autres se prĂ©cipitent vers l’arbre de vie. Mais l’arbre est mort. Il n’y a plus un fruit sur la branche de vie et la mort sont liĂ©es la mort est aussi une force de vieManifestement, les habitants du village n’étaient pas taoĂŻstes ils pensaient la vie et la mort sĂ©parĂ©ment comme deux forces qui s’opposent alors qu’en rĂ©alitĂ© elles se fĂ©condent l’une l’autre et s’allient dans une mĂȘme unitĂ©. DĂšs la naissance, la mort est lĂ  pour faire gagner la vie son rĂŽle consiste Ă  Ă©liminer les dĂ©chets qui pourraient contrarier l’élan qui nous pousse vers l’avant. Il est probable que la mort conçue de cette maniĂšre est une force de guĂ©rison comme tous ces poisons qui constituent les trĂ©sors de la recherche pharmaceutique. Mais comme nous pensons mal nous nous privons des fruits de la force de mort. Et il est possible que certaines maladies comme le cancer soient, en partie, le symptĂŽme des Ă©garements de notre maniĂšre de terme de notre existence, ce que nous appelons la mort pousse le corps trop usĂ© Ă  lĂącher prise car il n’est plus apte Ă  servir de rĂ©ceptacle Ă  la plĂ©nitude de la vie qui nous sollicite. L’ĂȘtre se recompose pour nous ouvrir Ă  une nouvelle existence. En tout cas, c’est ce que je pense, Ă  partir de ma rĂ©flexion et de mon expĂ©rience, pour une part influencĂ©es par le taoĂŻsme. Mais le vĂ©ritable taoĂŻste sait que nous n’avons pas Ă©puisĂ© ainsi les ressources d’une pensĂ©e qui doit marcher sur ses deux jambes. A chacun d’inventer son petit cafĂ© philosophique intĂ©rieur pour trouver sa Duval Published by Duval Etienne

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Toutefois pendant toutes ces années, Steve Jobs est resté fidÚle à la firme qu'il a fondé le 1er avril 1976 avec Steve Wozniak. ParticuliÚrement charismatique, il créait
Six passeuses d'Ăąmes vous invitent Ă  aborder ce beau sujet, pour une autre vision de la mort, et donc de la vie. Nous voudrions vous parler d'un sujet particulier, mais tellement d'actualitĂ© la mort, le passage, la vie! La mort est depuis quelques siĂšcles un sujet tabou, surtout dans la sociĂ©tĂ© occidentale qui s’est enfoncĂ©e dans l’athĂ©isme et le matĂ©rialisme. Au-delĂ  de la peur de la perte d’un proche, ce sujet jette un froid, car il nous renvoie Ă  notre propre mort et Ă  la peur du vide qui se trouve derriĂšre. Cette peur est viscĂ©rale, elle nous met face Ă  l’inconnu et Ă  de nombreuses questions. Mais c’est souvent parce qu’on ne cherche pas Ă  Ă©clairer ce sujet que la peur demeure, dans l’inconscient. Et au final, regardons tout ce que l’on fait, ou que l’on ne fait pas durant sa vie Ă  cause de cette peur ! Comme le dit Pierre Rhabi avec malice Y-a-t-il une vie, avant la mort ? » Qui sommes-nous ? Nous sommes aujourd’hui six femmes, de tous lieux, milieux et horizons. Nous avons toutes eu une ou plusieurs expĂ©riences avec la mort et ce vĂ©cu nous a conduites Ă  devenir passeuses d’ñme. Nous nous sommes rencontrĂ©es et retrouvĂ©es lors de stages du Kaya Team Universe ou sur le forum, dans la Ligue des Passeurs. La pratique rĂ©guliĂšre de la mĂ©ditation crĂ©atrice, créée par Pierre Lassalle, nous aide Ă  faire Ă©voluer nos diffĂ©rentes façons de faire, tout en nous unissant. C’est en 2018 que nous avons dĂ©cidĂ© et commencĂ© Ă  aider les Ăąmes errantes lorsqu’une catastrophe naturelle se prĂ©sentait, entre autres. À une heure choisie, nous mĂ©ditons dans l’éthĂ©rique, le monde Ă©nergĂ©tique et subtil proche du physique. Aussi, dans ce contexte particulier de pandĂ©mie, nous avons dĂ©cidĂ© de travailler ensemble pour aider les victimes du corona-virus Ă  trouver sereinement le chemin... et aussi les autres. Finalement, nous rencontrons autant, si ce n'est plus, de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es pour bien d'autres raisons. Cet Ă©crit est issu de nos diffĂ©rentes expĂ©riences. La vie ne s’arrĂȘte pas Ă  la mort
 Nous voulons vous tĂ©moigner que la mort n'est pas la fin. Quelles que soient nos croyances ou nos religions, nous sommes des esprits incarnĂ©s dans des corps nos corps meurent, mais nos esprits sont immortels ! Et ils continuent leur Ă©volution. Imaginons chez chacun un petit soleil dans son cƓur. Tout au long de sa vie, un individu peut exprimer et faire rayonner ce soleil. Et au moment de sa mort, son soleil intĂ©rieur cherche Ă  remonter vers le grand soleil dans le ciel, et comme il est de mĂȘme nature, ils s’attirent et se retrouvent. Se relier Ă  la Source, Ă  notre Dieu, Ă  l'Univers, Ă  la Sagesse, Ă  notre Ange, Ă  notre Moi supĂ©rieur ou quel que soit le nom qu'on lui donne, permet cette belle remontĂ©e qui se fait naturellement une fois notre heure venue. Mais nous sommes dans une sociĂ©tĂ© qui nie tellement l’esprit, que de plus en plus souvent, cette Ă©lĂ©vation ne se fait pas. Ce qui peut faciliter la remontĂ©e PrĂ©parer le corps physique Nous pouvons veiller Ă  offrir les meilleures conditions pour la remontĂ©e. Par exemple - Les massages permettent de soulager le mourant et l’aident Ă  se dĂ©tacher de son corps physique. - En Ă©loignant le corps des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui densifient, et alourdissent l'Ă©nergie de l'humain. D'ailleurs, pas besoin d'attendre d'ĂȘtre mourant pour cela ! ; De mĂȘme, il est prĂ©fĂ©rable que la personne soit consciente de son dĂ©part. Évitez de surdoser les opiacĂ©s et autres mĂ©dicaments qui endorment ». GĂ©nĂ©ralement, ils sont donnĂ©s pour que la personne parte sans s'en rendre compte », et c'est effectivement ce qui se passe. De ce fait, elle n'est pas consciente d'ĂȘtre dĂ©cĂ©dĂ©e, Ă©tant comme dans un rĂȘve cotonneux, et elle trouvera moins facilement le chemin pour poursuivre sa route. Aider la personne Ă  remonter la libĂšre mais allĂšge aussi la nature, la Terre. L’aider est un acte fraternel pour tous. Mieux vivre le deuil Aussi douloureuse que soit la sĂ©paration pour ceux qui restent, accepter de laisser l'autre continuer sa route est important. Ainsi il pourra partir en paix, sans se culpabiliser de nous quitter. Car l’attachement et la dĂ©pendance des proches envers le mourant peuvent aussi gĂȘner sa remontĂ©e, le retenant Ă  quitter les siens. Pour autant, ne pas s’isoler, ni se replier sur sa douleur, mais au contraire parler avec les autres. Savoir se confier Ă  ceux/celles en qui nous avons confiance, sans leur faire porter le poids de notre souffrance, est trĂšs aidant pour traverser notre douleur, et trouver la force d’accompagner celui qui part. La nature apporte son aide – L’élixir floral de Coeur de Marie 1 apaise la douleur, et permet de continuer Ă  aimer malgrĂ© les circonstances. – L’élixir floral de GĂ©ranium rouge 1 lui, cicatrise les blessures internes comme externes, rĂ©centes ou anciennes. – Le RemĂšde d’urgence 1, mĂ©lange de plusieurs Ă©lixirs, en cas de crise. – L’huile essentielle de CyprĂšs permet de lĂącher la personne disparue Ă  appliquer sur le dos de la main dans le creux du pouce, 3 fois par jour. Elle vient interroger sur le sens de la vie et de la mort. Cela facilitera ensuite le processus de deuil. Bien vivre pour bien mourir La façon dont nous choisissons de vivre notre vie facilite, ou non, notre remontĂ©e. Nos pensĂ©es, nos croyances, notre lien Ă  la nature et au ciel, notre attention portĂ©e aux autres et Ă  l’esprit en chacun sont d’autant plus importants pour nous faciliter ce retour Ă  la source. À l’inverse, les regrets de ne pas avoir fait ceci ou de ne pas avoir dit cela, d’avoir attendu, remis au lendemain la rĂ©alisation de nos rĂȘves, l’aboutissement de nos projets nous empĂȘchent de mourir en paix. Il est donc trĂšs important de se pardonner pour ses erreurs et ses manquements, et de pardonner aux autres 2. C’est prĂ©cieux d’accepter notre passĂ© pour partir le cƓur lĂ©ger. Le repentir et le pardon sont tellement libĂ©rateurs pour tous qu'il serait dommage d'attendre notre dernier souffle pour l'exprimer ! De plus l’intĂ©rĂȘt pour la connaissance spirituelle, la pratique rĂ©guliĂšre de la mĂ©ditation, de la relaxation, du ressenti des Ă©nergies et autres pratiques de bien-ĂȘtre, sont favorisants pour qu’au moment venu, nous sachions oĂč aller. Ce sont des moyens pour apprendre Ă  se connaĂźtre, se relier Ă  sa lumiĂšre intĂ©rieure, lui ĂȘtre fidĂšle dans notre vie, et la suivre tout le temps en conscience jusque dans l’au-delĂ  ! Notre expĂ©rience de groupe Lors de nos rendez-vous mĂ©ditatifs, nous rĂ©unissons notre pensĂ©e et notre Ă©nergie vers un mĂȘme lieu afin d’accompagner un maximum de gens. Quand il y a des Ă©vĂ©nements oĂč un nombre de dĂ©cĂšs est important et soudain, les personnes ne savent pas forcĂ©ment ce qui leur arrive nous le leur expliquons et nous les aidons Ă  remonter. À plusieurs passeurs, c’est plus fort et protecteur pour eux, comme pour nous. Chacune rĂ©alise son propre rituel et vit son expĂ©rience mais nous avons bien souvent des ressentis et perceptions similaires ou complĂ©mentaires dans notre parcours. Nous y rencontrons des gens avec diffĂ©rents Ă©tats d’ĂȘtre inconscient, en colĂšre, triste, dans la culpabilitĂ©, EMI expĂ©rience de mort imminente, etc. Nous pouvons aussi recevoir des messages qui viennent enrichir nos comprĂ©hensions de la vie. Parfois, nous en avons pour les proches des dĂ©funts. Ces rendez-vous sont des moments surprenants Ă  chaque fois, ouvrant nos cƓurs Ă  la valeur de l’ĂȘtre humain, offrant un beau moment de gratitude. Nous avons une grande valeur en esprit et c’est ce qui est le plus beau! S’entraider aimante l’amour, et est comme un infini mouvement de donner et recevoir. En conclusion Dans cette pĂ©riode si particuliĂšre de confinement, lorsque les cĂ©rĂ©monies et les au-revoir n’ont pas pu se faire comme vous l’auriez voulu, il n’est jamais trop tard pour les rĂ©aliser. De mĂȘme, la peur de la maladie et donc de la mort est revenue plus ou moins consciemment. C’est peut-ĂȘtre l’occasion de la voir en face, et comme toutes les peurs, de chercher Ă  l’apaiser, Ă  la raisonner. C’est Ă©galement une ouverture possible pour Ă©couter les questions existentielles qui Ă©mergent, de faire des recherches et ainsi pouvoir s’ouvrir Ă  la Vie, Ă  l’AprĂšs. Alors, beau changement de regard sur la vie et la mort ! Pour approfondir le sujet Certains livres peuvent Ă©galement vous aider Ă  mieux comprendre ce qui se passe au moment de la mort physique, Ă  se prĂ©parer pour l’accueillir, Ă  mieux vivre le deuil. Selon vos sensibilitĂ©s Le Nouveau Tarot de l'Individualisation, de Pierre Lassalle, Éditions Terre de LumiĂšre, avec particuliĂšrement l'arcane 13 La Mort ». Les Ă©crits de MĂšre, alias Mirra Alfassa, et Sri Aurobindo sur le sujet de la mort Apprivoiser le dernier souffle, regard d'un mĂ©decin en soins palliatifs, du Dr Constance Yver-Elleaume, Édition Souffle d’or. La mort et au-delĂ , de Rudolph Steiner, Éditions Triades. Un point de vue Ă©sotĂ©riste complet sur ce qui se passe aprĂšs la mort et aussi lors du sommeil. Les livres d’Elisabeth KĂŒbler-Ross, une rĂ©fĂ©rence dans ce domaine, trĂšs accessible et spirituel Ă  la fois, avec de nombreux tĂ©moignages, Ă  mettre dans toutes les mains ! Son livre phare s’appelle La mort est un nouveau soleil. DiffĂ©rents conseils pour aider Ă  une remontĂ©e dans de bonnes conditions Pour l’accompagner en fin de vie » 1. Soyez Ă  l'Ă©coute de la personne, c’est essentiel pour elle, aussi bien de ses paroles que de ses besoins exprimĂ©s par sa gestuelle et sa façon d'ĂȘtre. 2. Vous pouvez lui parler, lui lire de belles pensĂ©es poĂšmes, citations, 
, mĂȘme si elle semble inconsciente. Plusieurs tĂ©moignages de gens ayant Ă©tĂ© dans le coma assurent qu'ils entendaient ou percevaient ce qu'il se passait autour d'eux. 3. Rassurez-la quant Ă  ce passage qui l'attend, rappelez-lui les belles choses qu'elle a faites dans sa vie, sa valeur. 4. Conseillez-lui de pardonner et de demander pardon pour ce qui n'a pas Ă©tĂ© juste dans sa vie 2, sans culpabiliser. 5. Offrez-lui quelques fleurs, exprimez-lui votre amour, votre amitiĂ©, votre reconnaissance. 6. Diffusez quelques gouttes d’huiles essentielles d’Ylang-ylang, de Pruche et/ou de Myrrhe dans la chambre permet au mourant de lĂącher prise et de se dĂ©sidentifier de son corps, dans une atmosphĂšre sacrĂ©e. 7. Certains Ă©lixirs floraux permettent aussi de lĂącher le corps fatiguĂ© ou malade Rock water, HellĂ©bore-Rose de NoĂ«l, Passiflore et de partir sereinement. 8. Éloignez la personne des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques qui crĂ©ent une chape au-dessus sa tĂȘte et de la vĂŽtre Wifi, 5G, Bluetooth, tĂ©lĂ©phone portable, tĂ©lĂ©phone sans fil.... 9. Accompagnez-la d'une musique Ă  432Hz, qui allĂšge le corps, le faisant vibrer Ă  une frĂ©quence proche de la nature environnante. Pour accompagner la remontĂ©e du dĂ©funt 10. Lorsque la personne s'en va, et pendant les jours suivants, vous pouvez allumer une bougie en pensant Ă  elle. Voyez cette flamme comme une lumiĂšre sur son chemin, et laissez-la se consumer jusqu'Ă  ce qu'elle s'Ă©teigne seule. Cela peut aussi ĂȘtre fait pour les gens que vous ne connaissez pas. 11. DĂ©tachez-vous du dĂ©funt ou de la personne mourante pour la laisser poursuivre son chemin, mĂȘme si cela est douloureux pour vous, c’est un profond acte d’amour que vous accomplissez. Par exemple, placez une bougie en cire naturelle dans un contenant rapidement biodĂ©gradable, que vous dĂ©posez sur une eau vive, la laissant ĂȘtre emportĂ©e par le courant. Pensez qu'ainsi, vous laissez le dĂ©funt partir pour sa nouvelle vie. Dans le mĂȘme esprit, vous pouvez faire s'envoler un ballon colorĂ©, rapidement biodĂ©gradable lui aussi. D'autres mĂ©thodes de dĂ©tachement peuvent ĂȘtre facilement trouvĂ©es sur le net 3. 12. Si vous n'avez pas eu le temps ou la possibilitĂ© de demander pardon ou de pardonner au dĂ©funt, ne restez pas avec cette culpabilitĂ© ou ce poids. Vous pouvez pratiquer une mĂ©thode de pardon sincĂšre et profonde pour vous libĂ©rer tous deux. En complĂ©ment, vous pouvez lui Ă©crire une lettre, en veillant Ă  tourner les choses de maniĂšre positive, sans reproches ni revendications. Vous pouvez ensuite allumer une bougie et brĂ»ler la lettre en demandant Ă  ce que les mots lui parviennent. 13. Chantez une chanson, dĂ©clamez un poĂšme ou un texte en l'honneur du dĂ©funt, avec ce que vous aimez chez lui/elle. 14. Offrez-lui quelques fleurs exprimant ses qualitĂ©s. Ce parfum subtil comme l’esprit l’accompagnera. Soyez crĂ©atifs ! Vous pouvez aussi faire un petit mĂ©lange des rituels proposĂ©s, ou inventer les vĂŽtres. À partir du moment oĂč votre acte est conduit par votre cƓur, il ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique. N'hĂ©sitez pas Ă  nous faire part de vos questions, expĂ©riences et vos propres rituels que nous pourrons partager. Pour nous contacter passeusesdame Ecrit rĂ©alisĂ© par Elisabeth Bourgeois, Caroline Dewaele, Anne Halais, StĂ©phanie Mironnet, CĂ©cile Morfouace et Catherine Tierce. Notes 1. Les Élixirs Floraux de Flora 2. Une mĂ©thode de pardon et une autre de dĂ©tachement sont expliquĂ©es dans Le Tarot des HĂ©ros, ou dans L’HĂ©roĂŻsme de l’Amour de Pierre Lassalle, Éditions Terre de LumiĂšre. 3. Par exemple, la MĂ©thode des petits bonhommes allumettes de Jacques Martel, ou encore Couper les cordes Ă©thĂ©riques de Doreen Virtue. À utiliser aussi avec les vivants ! ; Article créé le 13/05/2020 par Anne Halais
Mettonsnous Ă  l’écoute de ce que le Seigneur veut nous dire Ă  travers cette Ă©preuve, sur notre maniĂšre de vivre, sur notre rapport Ă  la technologie, Ă  la mondialisation, Ă  la fragilitĂ© humaine, Ă  la mort, Ă  l’exigence de modes de vie diffĂ©rents. C’est une maniĂšre inattendue de vivre le CarĂȘme et le Temps pascal.

A la folie. Lutter pour une sociĂ©tĂ© fraternelle et Ă©galitaire. Braver les baĂŻonnettes du pouvoir. Et puis perdre la tĂȘte, parce que le monde rĂ©siste. Tel est le destin de Karl Thomas, hĂ©ros de Hop lĂ , nous vivons! piĂšce formidable de l'Allemand Ernst Toller 1893-1939. A la ComĂ©die de GenĂšve, dans le spectacle remarquable de cohĂ©rence du Français Christophe Perton, le point final survient et l'on croit que tout est jouĂ©. Mais non! Sur le plateau, une demi-douzaine de morts-vivants, des ombres qui fixent le public. Une voix dĂ©chire les tĂ©nĂšbres J'ai 30 ans. Mes cheveux deviennent gris. Je ne suis pas fatiguĂ©.»Cette conclusion pugnace, c'est celle d'Une jeunesse en Allemagne, autobiographie d'Ernst Toller qui paraĂźt en Hollande en 1933. L'Ă©crivain a 40 ans. Il a Ă©tĂ© sur le front en 14-18, un choc qui en fait un pacifiste et un rĂ©volutionnaire, un qui prend les armes. En 1919, il est prĂ©sident du directoire de la RĂ©publique des Conseils Ă  Munich. Quelques semaines de pouvoir. Puis cinq ans de cellule. C'est de cette chute que naĂźt Hop lĂ , nous vivons!L'euphorie et la catastrophePourquoi touche-t-elle tant? Parce que c'est le portrait en mouvement d'un pur qui tangue quand tout chavire autour de lui. Ernst Toller transpose rĂ©voltes et espĂ©rances en scĂšnes acides. Son théùtre est le tĂ©moin d'une gĂ©nĂ©ration qui a mal Ă  ses rĂ©volutions, qui aspire Ă  un nouvel homme, celui que les communistes soviĂ©tiques tentent d'engendrer, celui que les nazis thĂ©orisent dans leurs coulisses nausĂ©euses. Dans cette fresque, Toller est tout entier. Du traĂźtre devenu ministre au rĂ©volutionnaire converti Ă  la lĂ©galitĂ© dĂ©mocratique, d'Eva la syndicaliste Ă  Madame Meller la fidĂšle, chaque personnage reprĂ©sente un possible, une tentation. Karl Thomas, lui, est le frĂšre de c'est ce que Christophe Perton souffle. Dans le dos du hĂ©ros en prologue, les yeux exorbitĂ©s de l'Ă©crivain sur un Ă©cran. Ses mots aussi, empruntĂ©s Ă  d'autres Ɠuvres. Le metteur en scĂšne ouvre grand les fenĂȘtres de Hop lĂ , nous vivons!, histoire de dĂ©clencher des courants d'air. Les annĂ©es 1920 dĂ©filent en flashes, la famine Ă  Vienne, la mort de LĂ©nine, autant de titres de journaux bombardĂ©s en toile de fond. La fiĂšvre de cette dĂ©cennie, c'est aussi ici l'euphorie d'un saxophone, la planĂšte qui vire au jazz, de Berlin Ă  New York. La piĂšce est le miroir diffractĂ© de l'Histoire qui swingue, hoquette. La radioscopie surtout d'une solitude au bord de l' que Christophe Perton Ă©pouse le point de vue dĂ©saxĂ© de Karl Thomas. Au dĂ©part, sur scĂšne, une poignĂ©e de camarades dans une cellule. C'est une image cinĂ©matographique. Une nuit Ă  la Goya. Ils sont condamnĂ©s Ă  mort. Et puis non le geĂŽlier annonce qu'ils sont graciĂ©s. Karl Thomas Gauthier Baillot est foudroyĂ© par la nouvelle. Huit ans d'asile. Et Ă  la sortie, une sensation d'Ă©trangetĂ©. Ses ex-camarades ont trouvĂ© leur rĂŽle. Ils sont dans le cadre, mĂȘme quand ils le contestent, comme Eva Pauline MoulĂšne qui enfiĂšvre Karl. Elle ne veut pas de ses Ă©lans romantiques On ne peut plus se permettre de se comporter comme des enfants...»Karl dĂ©cide d'agir. Serveur dans un restaurant, il s'apprĂȘte Ă  descendre le ministre traĂźtre Kilmann Vincent Garanger. Il va tirer. Mais un autre surgit, un nationaliste nazi qui fait la tĂąche Ă  sa place. Karl, qui croit que c'est un frĂšre, le poursuit, puis rĂ©alise sa mĂ©prise. L'infortunĂ© n'a plus qu'Ă  fuir. Chez Perton, la course est hallucinante. Gauthier Baillot galope, captif d'un essaim d'images, nuit et forĂȘt urbaines. Le rĂ©el se dissout. Karl va bientĂŽt se cauchemar d'un pur, cousin en idĂ©al de Rosa Luxemburg, donc. En 1927, quand la piĂšce est créée Ă  Berlin, Toller, lui, n'a pas capitulĂ©. Son Ɠuvre mord. Il dĂ©nonce les nazis, soutient plus tard les rĂ©publicains espagnols, s'agrippe Ă  l'espoir. Et puis voici que le fantĂŽme de Karl Thomas le rattrape. Ernst Toller se suicide en mai 39. Comme Klaus Mann ou Stefan Zweig, comme tant d'autres qui jusqu'au bout auront jetĂ© dans la mĂȘlĂ©e Hop lĂ , nous vivons!»Hop lĂ , nous vivons!, comĂ©die de GenĂšve, bd des Philosophes, jusqu'au 5 mai loc. 022/320 50 01. 2h20.

AprÚsla mort de Raymond Aubrac mercredi, les politiques étaient unanimes pour saluer sa mémoire, certains, à droite, insistant sur son rÎle pendant la seconde guerre mondiale, d'autres, à

Notre-Dame Ă  Giselle Cardia le 20 aoĂ»t 2022 Chers enfants bĂ©nis, merci d'avoir pliĂ© les genoux dans la priĂšre et d'avoir Ă©coutĂ© mon appel dans vos cƓurs. Mon Fils vous a demandĂ© de boire au pied de la Croix, mais beaucoup ne cherchent pas des eaux fraĂźches et bĂ©nies, mais des eaux saumĂątres. Personne, ou peu de gens, ne voient tout ce qui se passe sur terre ; le ciel vous envoie des signes pour prier davantage,[1]Rejoignez nous Le mot maintenant – Signes groupe sur Mewe suivre l'actualitĂ© et les "signes des temps" mais beaucoup continuent dans leur aveuglement. Mes enfants, le dĂ©sert avance et vous serez envahis par d'autres frĂšres et sƓurs. Mes enfants, priez pour les prĂȘtres, car tous ne sont pas bergers ils ne conduisent pas les brebis au bercail. Mes enfants, Ă©coutez et veillez; ne soyez pas distrait et s'il vous plaĂźt convertissez-vous - c'est trĂšs urgent. Maintenant je vous bĂ©nis au nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Message de navigation

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Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL. 21 citations pour votre recherche Citations cĂ©lĂšbres sur fraternel ajoutĂ©es en 2022 Page 1 sur un total de 2 pages.<12345 Si les hommes de notre temps ne trouvent pas aux problĂšmes qui dĂ©chirent le monde de solutions fraternelles, c'est peut-ĂȘtre la condamnation des hommes de notre temps, ce n'est pas une condamnation de la fraternitĂ©. L'affaire homme - Romain Gary C’est un grand malheur que d’ĂȘtre sans amis ; mais le cƓur de l’homme, quand nul intĂ©rĂȘt personnel immĂ©diat ne l’obscurcit, est plein d’amour et de charitĂ© fraternelle
 Frankenstein ou le PromĂ©thĂ©e moderne - Mary W. Shelley Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde. - HĂ©raclite d'EphĂšse Rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour Ă  ceux qui, Ă  cet Ă©gard, sont plus manchots que des pingouins. La Promesse de l'aube - Romain Gary Les livres anciens avec leurs chairs froissĂ©es m'Ă©meuvent de revenir triomphants des tĂ©nĂšbres. Les objets de la science vieillissent Ă  une vitesse infernale. Morts, ils encombrent, empoisonnent, enlaidissent. Les livres de papier dans leurs lits de cristal dorment comme des anges. Un regard et ils sortent d'un sommeil de plusieurs siĂšcles, fraternels, vifs encore. Un assassin blanc comme neige - Christian Bobin Chaque jour j'applique la devise de la RĂ©publique, LibertĂ©, FraternitĂ© et EgalitĂ©, en restant libre, fraternel et Ă©gal Ă  moi-mĂȘme. une boĂźte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD L'homme peut ĂȘtre seul au milieu des autres. Mais celui qui est ouvert au monde, celui qui sait demeurer fraternel, celui qui est solidaire des autres, celui-lĂ , mĂȘme solitaire, n'est jamais seul. Le livre de la vie - Martin Gray La parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle. Le livre de la vie - Martin Gray Je crois que j’ai dormi parce que je me suis rĂ©veillĂ© avec des Ă©toiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraĂźchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet Ă©tĂ© endormi entrait en moi comme une marĂ©e. À ce moment, et Ă  la limite de la nuit, des sirĂšnes ont hurlĂ©. Elles annonçaient des dĂ©parts pour un monde qui maintenant m’était Ă  jamais indiffĂ©rent. Pour la premiĂšre fois depuis longtemps, j’ai pensĂ© Ă  maman. Il m’a semblĂ© que je comprenais pourquoi Ă  la fin d’une vie elle avait pris un fiancĂ© », pourquoi elle avait jouĂ© Ă  recommencer. LĂ -bas, lĂ -bas aussi, autour de cet asile oĂč des vies s’éteignaient, le soir Ă©tait comme une trĂȘve mĂ©lancolique. Si prĂšs de la mort, maman devait s’y sentir libĂ©rĂ©e et prĂȘte Ă  tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prĂȘt Ă  tout revivre. Comme si cette grande colĂšre m’avait purgĂ© du mal, vidĂ© d’espoir, devant cette nuit chargĂ©e de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la premiĂšre fois Ă  la tendre indiffĂ©rence du monde. De l’éprouver si pareil Ă  moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais Ă©tĂ© heureux, et que je l’étais encore. L’étranger - Camus O Paris ! tu es le coeur du monde, tu es la grande ville humaine, la grande ville charitable et fraternelle ! Tu as des douceurs d'esprit, de vieilles misĂ©ricordes de moeurs, des spectacles qui font l'aumĂŽne ! Le pauvre est ton citoyen comme le riche. Tes Ă©glises parlent de JĂ©sus-Crist ; tes lois parlent d'Ă©galitĂ© ; tes journaux parlent de progrĂ©s ; tous tes gouvernements parlent du peuple ; et voilĂ  oĂč tu jettes ceux qui meurent Ă  te servir, ceux qui se tuent Ă  crĂ©er ton luxe, ceux qui pĂ©rissent du mal de tes industries, ceux qui ont suĂ© leur vie Ă  travailler pour toi, Ă  te donner ton bien-ĂȘtre, tes plaisirs, tes splendeurs, ceux qui ont fait ton animation, ton bruit, ceux qui t'ont mis la chaĂźne de leurs existences dans ta durĂ©e de capitale, ceux qui ont Ă©tĂ© la foule de tes rues et le peuple de ta grandeur !. Germinie Lacerteux - Edmond de Goncourt L'amour fraternel, au contraire, est plus durable ; il ressemble Ă  la pierre prĂ©cieuse qui rĂ©siste aux plus durs mĂ©taux et dont la valeur s'accroĂźt avec les annĂ©es. Gabriel et GeneviĂšve - Hector Carbonneau Les peines du coeur sont semblables aux torrents de la montagne elles se calment en se partageant. DĂ©posez dans mes mains fraternelles la moitiĂ© de votre fardeau, et vous serez soulagĂ©. Monsieur Corbeau - Les amours d’un rossignol et d’une rose - FĂ©licien Mallefille Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine Ă  filer ou Ă  tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de prĂ©parer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel oĂč la machine sera la servante commune des travailleurs libĂ©rĂ©s. Discours Ă  la jeunesse au LycĂ©e d’Albi 1903 - Jean JaurĂšs De toutes les formes d’amour, la plus fondamentale, celle qui sous-tend touts les autres, c’est l’amour fraternel. J’entends par lĂ  le sens de la responsabilitĂ©, la sollicitude, le respect, la connaissance de tout ĂȘtre humain, et le dĂ©sir de promouvoir la vie. C’est de cet amour dont parle la Bible lorsqu’elle dit Aime ton prochain comme toi-mĂȘme. L’amour fraternel s’étend Ă  tous les ĂȘtres humains ; il se caractĂ©rise par un manque absolu d’exclusivitĂ©. L’Art d’aimer - Erich Fromm DĂšs lors que je suis devenu capable d’amour, je ne puis m’empĂȘcher d’aimer mes frĂšres. Dans l’amour fraternel se rĂ©alise une expĂ©rience d’union avec tous les hommes, de solidaritĂ© et d’unicitĂ© humaine. Il se fonde sur l’expĂ©rience que tous nous ne faisons qu’un. Les diffĂ©rences de talents, d'intelligence, de connaissances apparaissent nĂ©gligeables en regard de l’identitĂ© du noyau humain qui est commun Ă  tous les hommes. L'art d'aimer de Erich Fromm - Erich Fromm Donnez ! pour ĂȘtre aimĂ©s du Dieu qui se fit homme, Pour que le mĂ©chant mĂȘme en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, Ă  votre heure derniĂšre, Contre tous vos pĂ©chĂ©s vous ayez la priĂšre D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor Hugo Beaucoup d'enfants aussi, qui s'Ă©tourdissaient Ă  brailler des comptines ou Ă  danser des rondes dont les spectateurs — de grands sĂ©rieux patibulaires — se placent Ă  l'intĂ©rieur du cercle. On est d'avis ici que pour regarder convenablement une ronde il faut se mettre dedans. Il y a ainsi une maniĂšre kurde pour toute chose, et dans cette maniĂšre une espĂšce de cocasserie fraternelle qui vous perce le cƓur. L'Usage du monde 1963, Nicolas Bouvier, Ă©d. Payot, coll. Petite BibliothĂšque Payot/Voyageurs, 1992 ISBN 2-228-88560-6, p. 198 - Nicolas Bouvier La France Ă  cette heure montre au monde son hospitalitĂ©, qu’elle lui montre aussi sa clĂ©mence. La clĂ©mence ! mettons sur la tĂȘte de la France cette couronne ! Toute fĂȘte est fraternelle ; une fĂȘte qui ne pardonne pas Ă  quelqu’un n’est pas une fĂȘte. Discours d’ouverture du CongrĂšs littĂ©raire international de Victor Hugo le 7 juin 1878 - Victor Hugo Je ne vois pas oĂč est le catĂ©chisme de l'amour et pourtant l'amour, sous toutes les formes, domine notre vie entiĂšre amour filial, amour fraternel, amour conjugal, amour paternel ou maternel, amitiĂ©, bienfaisance, charitĂ©, philanthropie, l'amour est partout, il est notre vie mĂȘme. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 334. - George Sand S’il existe encore des bastilles, qu’elles s’apprĂȘtent de bon grĂ© Ă  ouvrir leurs portes ! Car, quand la lutte s’engage entre le peuple et la Bastille, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort 
. Levons la tĂȘte, serrons-nous fraternellement les uns contre les autres et marchons tous ensemble, par la lutte et par la victoire, vers nos nouvelles destinĂ©es !. Charles de Gaulle – 14 juillet 1943 – Discours d’Alger - Charles de Gaulle Page 1 sur un total de 2 pages. <12345 - Facilite - Facile - Faible - Faiblesse - Faim - Faire - Fait - Famille - Fanatique - Fatalite - Fatigue - Faute - Faveur - Felicitations - Femme - Ferocite - Fete - Fidele - Fidelite - Fierte - Fille - Fils - Finalite - Finance - Flamme - Flatter - Flatterie - Fleur - Foi - Folie - Fonctionnaire - Foot - Football - Force - Fortune - Fou - Foule - Français - Française - France - Franchise - Fraternite - Frustation - Fuir - Futur Votre commentaire sur Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL Etendez votre recherche Citations fraternel Phrases sur fraternel PoĂšmes fraternel Proverbes fraternel Absence adolescent Age ais Alcool Amitie amour anniversaire ara Art Automne Autre avoir bonheur Cette chose comme contraire Courage Donne Doute Elles Enfant espoir Etait Etre faire fait famille Femme grand homme Humour Jalousie jamais Jour les leurs mariage Mme Monde musique naissance nature pas Passion Penser pizza Point Quand que quelque Raison Retraite reve rot Sexe Silence Solitude Sport Temps toute trahison travail tristesse trouve vie Voyage _Dans _Que_ Autres thĂšmes citations Aimer AmitiĂ© - Amour - Anniversaire - BĂ©bĂ© - Bonheur - Citation amour - Coeur CondolĂ©ance Devise Dicton Discours - Espoir Femme Mort - Parole - Phrase PoĂȘme - Proverbes - Remerciement RĂȘve Respect Sagesse Slogan Solitude Sourire Tristesse Vengeance Yeux Citations CĂ©lĂšbres Citations d'internaute Citation du jour Citation d'amour Proverbe du jour Dicton du jour Hasard ?Tous les proverbes - Proverbe africain - Proverbe allemand - Proverbe anglais - Proverbe arabe - Proverbe chinois - Proverbe corses - Proverbe espagnol - Proverbe français - Proverbe indien - Proverbe italien - Proverbe quĂ©bĂ©cois - Proverbe russe - Proverbe turc - Proverbe Latin Citations de cĂ©lĂ©britĂ©s - Woody Allen - Bouddha - Coluche - Confucius - DalaĂŻ-Lama - Albert Einstein - Gandhi - Che Guevara - Sacha Guitry - Armand Gatti - Victor Hugo - Martin Luther King - Lao-Tseu - Saint-ExupĂ©ry - Shakespeare - Socrate - Voltaire - Oscar Wilde ThĂ©matiques citations maman amour famille vie musique bonheur travail deception femme reussite retraite jalousie confiance soeur mort
Chaquejour, Ă  la messe, en communautĂ©, elle est passĂ©e par le Christ, avec Lui et en Lui, Ă  Toi, Dieu le PĂšre Tout-Puissant. Nous sommes venus au jour, de la nuit du nĂ©ant Ă  la lumiĂšre de la vie. Nous sommes allĂ©s de la jeunesse Ă  la vieillesse jusqu’à la mort. Le chrĂ©tien sait qu’il est toujours tournĂ© vers le jour et qu’il
P. 135-152 L’auteur est depuis vingt ans abbĂ© de l’abbaye cistercienne de Sainte-Marie-du-Mont. Il sait ce que signifie vivre en communautĂ© fraternelle. Il Ă©claire Ă  la lumiĂšre de l’Écriture l’expĂ©rience qu’il a vĂ©cue dans son monastĂšre. En des termes simples, sans prĂ©tendre Ă  une Ă©tude thĂ©ologique exhaustive, il nous rappelle la rĂ©alitĂ© thĂ©ologale d’une communautĂ© chrĂ©tienne et religieuse au cƓur de l’Église, manifestation de la grĂące et de la misĂ©ricorde de Dieu dans la fragilitĂ© et la faiblesse humaines. C’est pourquoi elle est appelĂ©e Ă  devenir toujours davantage lieu de pardon, de guĂ©rison et de croissance. – Ces pages sont la traduction d’une confĂ©rence donnĂ©e en nĂ©erlandais Ă  des religieux et religieuses de Sauf pour les ermites, la vie religieuse est toujours une vie en communautĂ©. Ce n’est pas seulement une donnĂ©e de fait, imposĂ©e par les nĂ©cessitĂ©s de la vie pratique, c’est inscrit dans le projet mĂȘme de notre vocation. La plupart d’entre nous ont dĂ©couvert l’appel Ă  la vie religieuse au contact d’une communautĂ© concrĂšte qui nous Ă©tait devenue familiĂšre. Dans le comportement de ces hommes vivant ensemble comme des frĂšres Ă  cause de JĂ©sus-Christ, nous avons reconnu ce qui, dans nos cƓurs, se manifestait comme une grĂące. Pour suivre JĂ©sus, nous nous sommes associĂ©s Ă  un groupe de frĂšres. Depuis lors, nous n’avons plus Ă©tĂ© capables de dissocier ces deux rĂ©alitĂ©s Dieu et le frĂšre. Le lien avec l’un renforçait le lien avec l’autre ce que nous faisions pour l’un, nous le faisions pour l’autre. Notre engagement dĂ©finitif lui-mĂȘme Ă  la suite de JĂ©sus, notre profession perpĂ©tuelle, c’est entre les mains d’un frĂšre, prĂ©sidant la communautĂ© comme supĂ©rieur, que nous l’avons prononcĂ©. Le nouveau droit canon Dans le nouveau droit canon, promulguĂ© le 25 janvier 1983, un canon entier est consacrĂ©, pour les religieux, Ă  la vie fraternelle ». Fait notable, il fait suite Ă  ceux qui concernent les trois conseils Ă©vangĂ©liques d’obĂ©issance, de pauvretĂ© et de cĂ©libat ; ceci donne l’impression que la vie communautaire n’est pas moins importante que les trois conseils et qu’elle se trouve, elle aussi, en relation directe avec l’Évangile. Par maniĂšre d’introduction, voici ce texte La vie fraternelle propre Ă  chaque Institut, qui unit tous les membres dans le Christ comme en une famille particuliĂšre, doit ĂȘtre dĂ©finie dans les Constitutions de maniĂšre Ă  devenir pour tous une aide mutuelle afin que chacun rĂ©alise sa vocation propre. Qu’ainsi, par la communion fraternelle enracinĂ©e et fondĂ©e dans l’amour, les membres soient un exemple de la rĂ©conciliation universelle dans le Christ c. 602. Peut-ĂȘtre ces derniers mots sont-ils les plus importants par cette communion fraternelle, les membres donneront l’exemple de la rĂ©conciliation universelle dans le Christ ». La communion fraternelle est, dans ce texte, prĂ©sentĂ©e comme une mission explicite, en faveur de l’Église locale et de l’Église universelle. Un peu de vocabulaire Toujours en guise d’introduction, faisons quelques remarques de vocabulaire. Fraterna communia la communion fraternelle est une trĂšs ancienne expression de la littĂ©rature monastique. Quand la vie communautaire proprement dite apparut pour la premiĂšre fois d’aprĂšs les donnĂ©es historiques actuelles, ce fut au IVe siĂšcle, avec PacĂŽme, le groupe monastique a reçu un nom nĂ©o-testamentaire hagia koinĂŽnia, c’est-Ă -dire la communion sainte, la sainte participation. Le terme koinĂŽnia est empruntĂ© aux Actes des ApĂŽtres 2, 42 c’est la description bien connue de l’Église primitive Ils se montraient assidus Ă  l’enseignement des apĂŽtres, fidĂšles Ă  la communion fraternelle koinĂŽnia, Ă  la fraction du pain et aux priĂšres » 2, 42. Cette koinĂŽnia est prĂ©cisĂ©e dans les versets suivants mise en commun des biens, frĂ©quentation commune du Temple, unitĂ© d’esprit et de cƓur, repas pris ensemble dans la joie et la simplicitĂ© du cƓur. Et saint Luc note Ils avaient la faveur de tout le peuple » le groupe rayonnait la rĂ©conciliation en JĂ©sus-Christ. Quelques siĂšcles plus tard, en Occident, la communautĂ© monacale dont saint BenoĂźt Ă©crit la rĂšgle s’appelle congregatio. Ceci peut nous faire penser Ă  une congrĂ©gation, au sens moderne du terme, mais ce serait une erreur. Dans le latin de saint BenoĂźt, congregatio est empruntĂ© au texte de la Vulgate. Dans l’Exode et le Livre des Nombres, congregatio y est employĂ© pour dĂ©signer le peuple de Dieu en marche Ă  travers le dĂ©sert. C’est la traduction du terme hĂ©breu Qahal, qui devint EkklĂšsia dans le texte grec de la Septante, d’oĂč le mot passa en latin au sens d’Église. Saint BenoĂźt considĂšre donc cette communautĂ© monacale comme un Ă©vĂ©nement d’Église comportant une tĂąche ecclĂ©siale. L’exposĂ© qui suit se divise en deux parties La communautĂ© chrĂ©tienne est un Ă©vĂ©nement ecclĂ©sial, un Ă©vĂ©nement divin, un lieu de critĂšres de la communautĂ© chrĂ©tienne. La communautĂ© chrĂ©tienne est un Ă©vĂ©nement d’Église Le Seigneur bĂątit lui-mĂȘme son Église Le premier point Ă  souligner est le suivant l’Église de JĂ©sus-Christ et tout groupe en elle est rassemblĂ©e par le Seigneur lui-mĂȘme. Saint Luc le notait dĂ©jĂ  Ă  la fin de sa description de la premiĂšre communautĂ© chrĂ©tienne Et chaque jour, le Seigneur adjoignait Ă  la communautĂ© ceux qui seraient sauvĂ©s » Ac 2,47. C’est vrai aujourd’hui encore pour toute communautĂ© chrĂ©tienne. Personne ne peut en commencer une. Personne ne peut y collaborer en s’appuyant sur ses propres forces. C’est une initiative divine le Seigneur bĂątit lui-mĂȘme son Église. Telle est bien notre propre expĂ©rience. Ce n’est pas nous qui avons choisi nos frĂšres. En ce temps de crise des vocations, nous sommes incapables d’y porter remĂšde par nos propres forces. Ce ne sont pas non plus les autres qui nous ont cooptĂ©s. Nous sommes allĂ©s frapper Ă  la porte d’une communautĂ© religieuse parce que nous pensions avoir la vocation, c’est-Ă -dire que le Seigneur nous attendait sur cette voie du cloĂźtre. La force qui rassemble et unit l’Église et toute communautĂ© en son sein, cette force se trouve en Dieu. Et elle nous a Ă©tĂ© concrĂštement rĂ©vĂ©lĂ©e en JĂ©sus-Christ. Elle commence Ă  agir dĂšs les dĂ©buts de la vie publique JĂ©sus rassemble des disciples autour de lui. Une force d’attraction Ă©mane de lui. Elle agit non seulement sur ceux qui sollicitent de lui une parole ou une guĂ©rison, mais aussi sur ce petit groupe qui abandonne famille et filets et s’attache Ă  lui pour former le cercle de ses disciples. Ce n’est encore qu’un rassemblement provisoire, qui connaĂźt des hauts et des bas, tout un va-et-vient. Des disciples se joignent Ă  JĂ©sus, des disciples le quittent ensuite. Au moment de la passion et de la mort de JĂ©sus, le groupe comme tel est mis Ă  l’épreuve et court le risque de s’effondrer, comme JĂ©sus lui-mĂȘme l’avait prĂ©dit Le berger sera frappĂ© et le troupeau dispersĂ© ». Nous nous souvenons de la scĂšne Ă  GethsĂ©mani, les apĂŽtres s’enfuient ; Pierre suit de loin, en hĂ©sitant, puis renie son MaĂźtre ; seul Jean – miracle des miracles – parviendra au Golgotha. Mais ce mĂȘme groupe, dispersĂ© et dĂ©suni, sera de nouveau rassemblĂ© et soudĂ© en Église dans la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus. CaĂŻphe lui-mĂȘme l’avait prophĂ©tisĂ© Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple ». Et saint Jean remarque Ă  ce propos Il prophĂ©tisa que JĂ©sus devait mourir pour la nation, et non seulement pour la nation, mais encore pour rassembler dans l’unitĂ© les enfants de Dieu dispersĂ©s » Jn 11, 51. Rassembler, c’est aussi l’ultime fruit de l’évĂ©nement pascal du monde, PĂąques fait l’Église. Partout oĂč prend forme une communautĂ© d’Église, ce ne peut ĂȘtre que le fruit de la rĂ©surrection. Un premier fruit, un fruit timide, un fruit fragile, Ă  notre Ă©poque oĂč la tension entre dispersion et rassemblement, entre diaspora et ekklĂšsia constitue un Ă©lĂ©ment essentiel et permanent ; mais cela vaut aussi chaque fois que cette tension est Ă  nouveau surmontĂ©e, provisoirement et comme par anticipation, dans ces frĂȘles signes de l’Église, de l’ ekklĂšsia de JĂ©sus, que sont aujourd’hui toutes les communautĂ©s ecclĂ©siales diocĂšse, paroisse, famille, communautĂ© religieuse. L’Église, plĂ©nitude et diaspora Pour rĂ©aliser la communautĂ©, l’Église n’a absolument pas besoin d’ĂȘtre imposante, numĂ©riquement importante, surprenante. Au contraire mĂȘme, tout Ă©tait dĂ©jĂ  donnĂ© au pied de la croix. L’ekklĂšsia se rĂ©duisait alors Ă  Marie, Ă  Jean, Ă  la pĂ©cheresse convertie, aux saintes femmes, Ă  ce paĂŻen aussi, ce centurion romain qui confessera la divinitĂ© de JĂ©sus, sans oublier le bon larron, qui prĂ©cĂ©dera tous les autres dans le royaume de Dieu. Il est Ă  remarquer que Pierre n’est pas lĂ , ni les autres apĂŽtres. Pierre n’est cependant pas absent, mais sa prĂ©sence est particuliĂšre. Pour l’heure, il est en train de pleurer, entiĂšrement retournĂ© par le regard de JĂ©sus. Comme au Golgotha, l’Église est aussi prĂ©sente dans la chambre haute du CĂ©nacle, Ă  la PentecĂŽte Marie, Jean, Pierre, les autres apĂŽtres et le reste des disciples. Tout est dĂ©jĂ  donnĂ© dans ce petit noyau. Aujourd’hui, nous n’avons rien de plus. Il ne nous est, aujourd’hui, ni plus facile ni plus difficile de former une communautĂ© chrĂ©tienne. Notre Église connaĂźt les mĂȘmes tensions que jadis elles sont, aujourd’hui encore, une des caractĂ©ristiques de l’Église. Celle-ci a dĂ©jĂ  reçu la plĂ©nitude, le plĂ©rĂŽme » ; elle vit cependant en Ă©tat de minoritĂ©, dans la diaspora, en tension perpĂ©tuelle entre la dispersion et la plĂ©nitude. Cette tension est nĂ©cessaire et ne cessera jamais avant la fin des temps. Aujourd’hui, l’Église tout Ă  la fois n’est rien et sauve pourtant le monde ; elle est sans valeur aux yeux du monde et constitue pourtant le salut de l’humanitĂ© tout entiĂšre. Ce fut parfois une tentation pour l’Église et pour nous aussi, peut-ĂȘtre de dresser des statistiques et surtout d’attacher une certaine importance Ă  ces statistiques. La ferveur de l’Église ne se mesure pas au nombre de baptĂȘmes, de communions, etc., que l’on calcule dans l’espoir que ces chiffres seront aussi Ă©levĂ©s que possible. En fait, c’est lĂ  une maniĂšre tout Ă  fait erronĂ©e de dire quelque chose de valable sur l’Église de JĂ©sus. Dans l’Ancien Testament, le roi David a Ă©tĂ© sĂ©vĂšrement puni pour une tentative de ce genre. Il voulait savoir quelle Ă©tait exactement la puissance du peuple de Dieu et il dĂ©crĂ©ta un recensement. Aux yeux de Dieu, cela Ă©tait dĂ©pourvu de toute signification. L’Église sera toujours petite en quelque maniĂšre – un peu de levain dans la pĂąte, un grain de sĂ©nevĂ© – et pourtant assez puissante pour sauver effectivement le monde entier. L’Église est diaspora, dispersion, minoritĂ©, et elle est plĂ©rĂŽme, elle est la plĂ©nitude de la puissance de JĂ©sus. Ce n’est qu’à la fin des temps, quand le Christ reviendra, quand Dieu sera tout en tous, qu’il n’y aura plus de diaspora. Alors, nous dit JĂ©sus, les anges seront envoyĂ©s pour rassembler les Ă©lus des quatre coins du monde, au son des trompettes Mt 24, 31. Alors le plĂ©rĂŽme de l’Église, sa plĂ©nitude, coĂŻncidera avec l’univers, avec le monde tout entier. C’est seulement alors qu’il n’y aura plus de monde en dehors de l’Église. Avant la fin des temps, toute tentative pour s’approcher quelque peu de ce rĂ©sultat ou en donner l’apparence est vouĂ©e Ă  l’échec. Bien au contraire, la situation de l’Église dans le monde est Ă  l’opposĂ© de ce rĂȘve, et cela conformĂ©ment au dessein salvifique de JĂ©sus. Bien sĂ»r, l’Église a Ă©tĂ© envoyĂ©e au monde par JĂ©sus pour y proclamer la bonne nouvelle, mais le rĂ©sultat de cette prĂ©dication ne sera pas qu’elle vienne triompher du monde ni qu’elle se l’annexe ou prenne sa place. L’Église, avant la parousie, n’occupera pas tout le terrain du monde. Elle vit en diaspora, au milieu du monde, comme un signe cachĂ© mais rĂ©vĂ©lateur de ce qui, un jour, adviendra. Ce sont de petits groupes d’Église qui surgissent partout et deviennent visibles un peu partout, qui sont signes du salut et le rĂ©alisent par ce qu’ils sont des lieux de charitĂ©, de paix, de priĂšre, de vie divine, de communion. La communautĂ©, signe de gratuitĂ© et de misĂ©ricorde De ceci dĂ©coule une consĂ©quence importante pour la situation thĂ©ologique si je puis m’exprimer ainsi d’une communautĂ© chrĂ©tienne. OĂč nous situons-nous comme communautĂ© ? L’homme laissĂ© Ă  lui-mĂȘme n’est pas capable de vivre en communautĂ©. Sa situation normale est la vie en diaspora, en dispersion au milieu du monde, sĂ©parĂ© des autres et du plus profond de lui-mĂȘme. Si cela est ainsi, lĂ  oĂč naĂźt une communautĂ© chrĂ©tienne, elle ne peut ĂȘtre que don, signe de la misĂ©ricorde de Dieu, anticipation, prĂ©figuration et avant-goĂ»t du Royaume qui vient, de ce qui, plus tard seulement, deviendra rĂ©alitĂ© pour toute l’Église. La communautĂ© chrĂ©tienne est toujours quelque chose de prospectif c’est une fenĂȘtre ouverte sur le ciel. Nous pouvons un peu la comparer Ă  la situation de l’apĂŽtre Jean, exilĂ© sur l’üle de Patmos. Il est lĂ , isolĂ©, seul sur son rocher, en pleine diaspora. Par la foi cependant, il est reliĂ© Ă  toute l’Église. Mais il n’en prend vraiment conscience qu’un dimanche. Ce jour-lĂ , Jean a une vision, une porte s’ouvre pour lui dans le ciel et il y contemple dĂ©jĂ  l’ĂȘtre profond de l’Église Ă  laquelle il est vitalement reliĂ© ici Ă  Patmos tous les Ă©lus rassemblĂ©s autour du trĂŽne de Dieu et de l’Agneau. Une communautĂ© ecclĂ©siale est toujours semblable Ă  un dimanche, elle est un moment oĂč une fenĂȘtre s’ouvre dans le ciel pour tĂ©moigner devant le monde de ce qui adviendra un jour. Une communautĂ© est donc apocalypse », c’est-Ă -dire rĂ©vĂ©lation. Elle dit Ă  l’Église et au monde quels liens nous rassemblent tous dans le Christ et en Dieu. Une communautĂ© est aussi eschatologique » elle laisse entrevoir dĂšs maintenant ce qui deviendra pleine rĂ©alitĂ© dans l’eschaton, Ă  la fin des temps. Par lĂ , il est Ă©vident que la communautĂ© chrĂ©tienne est toujours un lieu de grĂące. Elle est un prodige que Dieu suscite aujourd’hui dĂ©jĂ  dans ce monde. La communautĂ© n’est jamais Ɠuvre humaine. Nous n’y avons pas droit. Dans un certain sens, nous n’appartenons pas non plus Ă  cette communautĂ©, de mĂȘme qu’elle ne nous appartient pas. Il nous est donnĂ© de la recevoir comme un cadeau de Dieu, devant lequel nous devons toujours rester accueillants et auquel nous devons toujours nous ouvrir davantage. Mais nous vivons aussi chaque jour le risque d’ĂȘtre exclus de la communautĂ©. Non que Dieu nous rejette ou que les autres nous repoussent. Les autres nous attendent et Dieu fait de mĂȘme, mais nous risquons de nous dĂ©tacher peu Ă  peu de la communautĂ©. Inconsciemment peut-ĂȘtre, nous essayons de mener la communautĂ© Ă  notre maniĂšre. Peut-ĂȘtre, nous imposons-nous trop Ă  elle ? Peut-ĂȘtre est-elle devenue avec le temps une partie de nous-mĂȘmes notre Ɠuvre, notre fiertĂ©, notre affaire. S’il devait en ĂȘtre ainsi, grandirait alors pour nous le risque d’ĂȘtre renvoyĂ©s Ă  notre solitude, ce qui serait arrivĂ© depuis longtemps pour chacun de nous sans la misĂ©ricorde et la fidĂ©litĂ© inĂ©branlable de Dieu. Car c’est sur son amour et sur sa fidĂ©litĂ© qu’est fondĂ©e toute communautĂ© chrĂ©tienne. Dans le rituel prĂ©conciliaire pour l’entrĂ©e dans une communautĂ© monastique, le postulant pĂ©nĂ©trait dans la salle capitulaire et se prosternait de tout son long face Ă  la communautĂ©. Le supĂ©rieur lui posait cette question Que demandez-vous ? » La rĂ©ponse Ă©tait La misĂ©ricorde de Dieu et celle de mes frĂšres ». Ceci exprimait bien le sens profond de ce qui se passait. Dans toute communautĂ© chrĂ©tienne, nous entrons par la petite porte et nous devons donc nous faire tout petits. Au fond de notre cƓur, nous devons, au long des jours, rester ainsi prosternĂ©s devant nos frĂšres, dans la mĂȘme attente et avec la mĂȘme priĂšre sur les lĂšvres nous implorons la misĂ©ricorde de Dieu et celle de nos frĂšres. Quelques critĂšres de la communautĂ© chrĂ©tienne La communautĂ© chrĂ©tienne est donc un lieu de grĂące, une Ɠuvre divine, un miracle dont nous devons sans cesse solliciter la rĂ©alisation. Surgit alors la question mais oĂč se trouve la communautĂ© chrĂ©tienne ? comment puis-je la reconnaĂźtre ? Plus prĂ©cisĂ©ment la communautĂ© chrĂ©tienne coĂŻncide-t-elle avec ce que nous appelons aujourd’hui le phĂ©nomĂšne communautaire et avec n’importe quelle forme de ce phĂ©nomĂšne ? L’expĂ©rience de la vie quotidienne, qui nous est quelque peu familiĂšre dans la vie religieuse, est telle que nous savons bien qu’on n’y a pas toujours affaire Ă  un miracle. Dans tel groupe, je me trouve plus ou moins Ă  l’aise, plus ou moins dans mon Ă©lĂ©ment, je m’y sens plus ou moins acceptĂ©. Tout groupe a ses ombres et ses lumiĂšres. Il y a aussi des jours ou des pĂ©riodes durant lesquels je me sens comme submergĂ© par ces aspects tĂ©nĂ©breux. Il en rĂ©sulte que je me surprends – je parle pour moi – Ă  critiquer la vie communautaire. Je ne suis pas toujours tendre pour mes confrĂšres ni Ă  l’égard du responsable. Et alors se pose la question cela est-il vraiment lĂ©gitime ? qu’est-ce que cela signifie ? Si la communautĂ© chrĂ©tienne est de l’ordre du miracle et de l’activitĂ© salvifique de Dieu, toute critique viendrait-elle du Malin et serait-elle en quelque sorte une attaque contre la bontĂ© et la misĂ©ricorde de Dieu ? Telle n’est certainement pas mon intention lorsque je critique ce qui se passe en communautĂ©. Je sens que ma critique peut mĂȘme ĂȘtre positive et que j’ai parfois le droit de dire ma pensĂ©e. Ceci nous montre dĂ©jĂ  que le phĂ©nomĂšne communautaire et la communautĂ© ecclĂ©siale ne sont pas, Ă  dire vrai, totalement rĂ©ductibles l’un Ă  l’autre. D’autre part, il est Ă©vident, aujourd’hui surtout, que tout groupe n’a pas seulement un cĂŽtĂ© nĂ©gatif, qui est source de difficultĂ©s il a aussi un cĂŽtĂ© banal, une structure tout ordinaire, profondĂ©ment humaine. De nos jours, grĂące Ă  Dieu, nous sommes bien mieux renseignĂ©s dans ce domaine par la sociologie et la psychologie de groupe. Nous possĂ©dons une information beaucoup plus Ă©tendue sur la structure du groupe, sur les normes et les usages auxquels tout groupe humain obĂ©ira pour ainsi dire par nĂ©cessitĂ© de nature. Les forces et les dĂ©sirs qui vivent en chacun se reflĂštent aussi dans le groupe et ils y sont en quelque sorte nouĂ©s ensemble. Ils peuvent Ă©voluer positivement lorsqu’ils sont judicieusement maĂźtrisĂ©s dans la vie en commun et le dialogue. Mais ils peuvent aussi Ă©voluer nĂ©gativement et bouleverser la vie du groupe, la dĂ©molir et la rendre Ă  la longue presque impossible. L’enfer, c’est les autres ». GrĂące Ă  ce surcroĂźt de connaissances, il nous est possible d’amĂ©liorer la vie du groupe et d’essayer de le diriger sur de meilleures voies. Un groupe comme tel peut ĂȘtre malade, mais il peut aussi guĂ©rir. Dans le cas d’un groupe fondamentalement sain et fonctionnant de façon tout Ă  fait correcte, celui-ci peut mĂȘme devenir un important facteur de guĂ©rison dans la vie d’un individu. En pareil cas, il est devenu tellement porteur de vie que nous parlerons de thĂ©rapie de groupe le groupe fonctionnera comme facteur de guĂ©rison. Ce sont lĂ , sans conteste, d’importants acquis de notre culture moderne. Mais ici surgit une nouvelle question. Quel rapport a le bon fonctionnement d’un groupe comme groupe avec une communautĂ© chrĂ©tienne, un Ă©vĂ©nement d’Église ? Et s’ils ont quelque chose de commun, se recouvrent-ils entiĂšrement ? En d’autres termes un groupe est-il chrĂ©tien et conforme Ă  l’Évangile dans la mesure oĂč il fonctionne bien en tant que groupe ? Et inversement si un groupe est d’inspiration franchement Ă©vangĂ©lique, en rĂ©sultera-t-il nĂ©cessairement qu’il fonctionnera correctement comme groupe ? En fait il s’agit d’une question tout Ă  fait classique, que nous rencontrons aussi dans d’autres domaines. Quel est le rapport entre la nature et la grĂące ? La rĂ©ponse Ă  ce genre de questions n’est jamais simple, jamais unilatĂ©rale ce n’est jamais l’un ou l’autre. Il est toujours dĂ©licat d’exprimer la chose dans l’abstrait, au niveau des principes. À proprement parler, ce qui s’impose ici, c’est une diacrisis », un discernement des esprits, un discernement du Saint-Esprit, cette sensibilitĂ© intĂ©rieure que l’Esprit nous donne pour la vie de Dieu en nous et dans les autres. Or cette vie de Dieu se reconnaĂźt Ă  quelques signes manifestes. La parole de Dieu dans la Bible et l’expĂ©rience vingt fois sĂ©culaire de l’Église ont rendu tĂ©moignage Ă  la valeur de ces signes. Disons donc quelques mots sur les critĂšres d’une communautĂ© chrĂ©tienne. ÉnumĂ©rons-les d’abord La communautĂ© chrĂ©tienne s’édifie sur la faiblesse communautĂ© chrĂ©tienne est un lieu de communautĂ© chrĂ©tienne est un lieu de guĂ©rison. La communautĂ© chrĂ©tienne s’édifie sur la faiblesse humaine Écoutons saint Paul, dans sa premiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens Aussi bien, frĂšres, considĂ©rez votre appel. Il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de gens bien nĂ©s. Mais ce qu’il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre la force ; ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on mĂ©prise, voilĂ  ce que Dieu a choisi ; ce qui n’est pas, pour rĂ©duire Ă  rien ce qui est, afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu. Car c’est par lui que vous ĂȘtes dans le Christ JĂ©sus, qui, de par Dieu, est devenu pour nous sagesse, justice et sanctification, rĂ©demption... 1 Co 1, 26-30. Dieu nous a choisis en raison de notre faiblesse et tout Ă  fait concrĂštement, pour ainsi dire, Ă  cause de notre point faible, de notre vulnĂ©rabilitĂ© la plus profonde, pour la guĂ©rir par sa puissance et en faire la pierre angulaire, le fondement de son Église. Cela a toujours Ă©tĂ© sa maniĂšre d’agir dans l’histoire du salut. Il en fut dĂ©jĂ  ainsi pour le peuple de Dieu au dĂ©sert. Pensons au DeutĂ©ronome pourquoi IsraĂ«l est-il le peuple Ă©lu ? Non parce qu’il est puissant, grand ou fidĂšle, mais parce qu’il est le plus petit, le moindre d’entre les peuples. Cette petitesse et cette vulnĂ©rabilitĂ© peuvent se manifester dans tous les domaines moyens matĂ©riels, position sociale, nombre, capacitĂ©s intellectuelles... Une communautĂ© chrĂ©tienne se sent toujours proche des handicapĂ©s de toutes sortes. Cela est vrai aussi de notre faiblesse la plus fondamentale, de notre condition de pĂ©cheurs, de notre continuelle indigence vis-Ă -vis de la grĂące et de la misĂ©ricorde inĂ©puisables de Dieu. Mais cela ne fait rien. C’est prĂ©cisĂ©ment en raison de cela que Dieu nous a choisis pour rĂ©aliser son Ɠuvre, avec cette blessure, avec cette faiblesse. Dieu en a besoin pour que sa puissance Ă  l’Ɠuvre dans l’Église se manifeste dans sa plĂ©nitude. Cette faiblesse fondamentale, Ă  cause de laquelle Dieu nous a choisis, dĂ©finit aussi notre relation avec nos frĂšres. Ils ne nous ont pas acceptĂ©s en raison de nos qualitĂ©s, humaines et spirituelles. Il n’y a pas eu d’examen sĂ©lectif Ă  l’entrĂ©e. Non ! Dans une communautĂ© qui vit selon l’Évangile, il nous a Ă©tĂ© donnĂ© d’entrer avec nos faiblesses, presque en raison de celles-ci. Tels que nous sommes, nous avons Ă©tĂ© acceptĂ©s comme un don de Dieu. Dans le Christ JĂ©sus, notre faiblesse est un cadeau Ă  la communautĂ©. Car toute faiblesse rĂ©vĂšle quelque chose de la force et de l’amour de Dieu. À notre tour, nous n’avons pas sĂ©lectionnĂ© les autres selon des normes exigeantes qui seraient les nĂŽtres. Nous aussi, nous avons devinĂ© leur faiblesse, telle qu’elle se prĂ©sente au jour le jour, voilĂ©e, guĂ©rie et restaurĂ©e par la puissance de Dieu. En agissant de la sorte, nous avons reconnu leur pauvretĂ© et leur faiblesse comme un signe de l’amour de Dieu et nous avons pu les accueillir avec gratitude comme un don de Dieu. On pourrait toutefois objecter est-ce bien vrai ? cela se passe-t-il vraiment ainsi ? Par exemple, lorsque nous votons pour l’admission dĂ©finitive d’un novice, les choses se dĂ©roulent-elles bien en fonction de ces critĂšres ? Nous acceptons l’un pour ses qualitĂ©s et nous en Ă©cartons d’autres parce que nous estimons que certains dĂ©fauts sont incompatibles avec la vie religieuse. Je puis le concĂ©der jusqu’à un certain point, mais je dois cependant souligner que tel ne peut ĂȘtre le critĂšre dernier et dĂ©cisif pour accepter ou non un frĂšre dans une communautĂ© qui vit selon l’Évangile. Chacun a ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts. La question dĂ©terminante est la suivante comment cet homme se comporte-t-il face Ă  ses qualitĂ©s et Ă  ses dĂ©fauts ? S’il se prĂ©sente un candidat richement douĂ©, mais inconsciemment portĂ© Ă  imposer sa richesse au groupe, nous pouvons tranquillement l’écarter ; je dirais mĂȘme nous devons le faire. Tandis qu’un autre candidat, Ă  l’hĂ©rĂ©ditĂ© peut-ĂȘtre lourdement chargĂ©e, mais qui a conscience de ses points faibles et est en un certain sens rĂ©conciliĂ© avec eux, et qui sait par expĂ©rience qu’il peut sans cesse confesser la misĂ©ricorde de Dieu Ă  partir de cette faiblesse, celui-lĂ , nous l’acceptons avec reconnaissance, prĂ©cisĂ©ment parce que cette expĂ©rience de la misĂ©ricorde de Dieu se traduira tĂŽt ou tard en une tendresse misĂ©ricordieuse Ă  l’égard de chacun. Pour la mĂȘme raison Ă©galement, il est important d’oser regarder en face les faiblesses du groupe et d’avoir la possibilitĂ© de le faire, car elles sont prĂ©cisĂ©ment les points importants pour la croissance spirituelle du groupe. J’ai l’impression que nous menons souvent la politique inverse. Tout ce qui peut provoquer l’étonnement ou le scandale est soigneusement cachĂ© et voilĂ©. La communautĂ© comme telle est placĂ©e trĂšs haut, elle est fortement idĂ©alisĂ©e et cet idĂ©al est inconsciemment attendu de tous ses membres. Quiconque ne parvient pas Ă  rĂ©pondre Ă  cette attente est tenu Ă  l’écart et perd parfois aussi l’amour et la confiance des supĂ©rieurs ou de ses frĂšres. C’est bien regrettable, car nous favorisons par lĂ  un processus qui va prĂ©cisĂ©ment Ă  l’encontre du dynamisme de l’Esprit Saint et d’une communautĂ© chrĂ©tienne vivant l’Évangile. La communautĂ© risque alors de devenir une sorte de secte groupant des recrues d’élite parfaitement entraĂźnĂ©es – les purs et les durs » – qui, Ă  la longue, vont se tenir Ă  l’écart du commun des mortels et des chrĂ©tiens ordinaires. Se tromper sur la rĂ©alitĂ© profonde de la communautĂ© est une faute trĂšs frĂ©quente chez les commençants, qui entrent dans la communautĂ© avec un idĂ©al survoltĂ©. Ils se figuraient avoir dĂ©couvert une communautĂ© de rĂȘve, mais ce rĂȘve n’existe que dans leur imagination, dans l’image inconsciente de la perfection de leur propre moi. Mais la rĂ©alitĂ© est tout autre. Et ce qui est plus Ă©tonnant encore, c’est que Dieu en personne permet que la rĂ©alitĂ© soit tout autre et qu’il ne veut pas qu’elle rĂ©ponde jamais Ă  l’image rĂȘvĂ©e d’une communautĂ© idĂ©ale. Pour cela, chacun de nous doit ĂȘtre déçu par sa propre communautĂ©. C’est une dĂ©ception inĂ©vitable et impitoyable, mais salutaire. C’est une frustration trĂšs instructive, mĂȘme s’il faut parfois du temps pour l’intĂ©grer. La peine causĂ©e est insupportable on devient amer, mordant pour autrui, sĂ©vĂšre pour le groupe, on juge et on condamne. La critique se fait tranchante comme une lame de rasoir. On en veut Ă  tout le monde, et spĂ©cialement Ă  l’Église, de ce que la rĂ©alitĂ© humaine qu’ils nous offrent ne rĂ©ponde pas Ă  l’idĂ©al que nous escomptions. Cela veut dire qu’ils ne sont pas l’écran derriĂšre lequel nous pourrions abriter notre faiblesse. Par les dĂ©fauts des autres et dans ceux du groupe, nous percevons que nous sommes impliquĂ©s dans les mĂȘmes dĂ©ficiences. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Et ceux-ci ne parviennent pas Ă  nous rendre meilleurs. Mais ce n’est prĂ©cisĂ©ment pas de cela qu’il s’agit ici. En fait, nous devrions nous situer avec les autres dans notre commune faiblesse pour atteindre, Ă  partir de lĂ , le salut de JĂ©sus. De profundis – des profondeurs. Car c’est cela la Bonne Nouvelle, c’est cela l’Église, et rien d’autre. JĂ©sus est venu pour ces pĂ©cheurs-lĂ , ces pĂ©cheurs qu’en fait nous sommes, et non point pour les justes que nous pensions ĂȘtre, que nous espĂ©rions pouvoir ĂȘtre ou pouvoir paraĂźtre, bien en sĂ©curitĂ© au sein de la communautĂ© chrĂ©tienne. Il n’y a pas de Bonne Nouvelle sans l’annonce que le pĂ©chĂ© est pardonnĂ©. C’est une salutaire dĂ©sillusion, c’est une frustration enrichissante. Dieu l’a entendu ainsi. Car la grĂące doit devenir grĂące, et non pas ce sur quoi nous pourrions compter, auquel nous avons droit si nous remplissons certaines conditions. Nous ne pouvons mĂȘme pas satisfaire Ă  la moindre condition. VoilĂ  le fondement de la communautĂ© qui vit ensemble Ă  cause de JĂ©sus-Christ et du salut qui est en lui. C’est cela d’abord que nous devons saisir, et cela ne se fait ni Ă  la suite d’une dĂ©monstration ni Ă  la suite d’une Ă©tude ; cela se fait par pure grĂące. DĂšs qu’il nous est donnĂ© de la comprendre, tout nous est donnĂ© du mĂȘme coup, aujourd’hui et ici mĂȘme, quel que soit le groupe oĂč nous vivions maintenant. Dietrich Bonhoeffer a dit DĂšs que nous cessons de rĂȘver de la communautĂ©, elle nous est immĂ©diatement donnĂ©e » ; et c’est l’Église de JĂ©sus, Ă©difiĂ©e sur notre faiblesse. C’est pourquoi il est aussi tellement important que nous n’estompions pas notre faiblesse devant nos frĂšres. Ils peuvent apprendre quelque chose de nos petits cĂŽtĂ©s. Pas tout, mais nous devons pouvoir leur partager quelques-unes de nos difficultĂ©s. Nous ne devons pas nous dĂ©rober. Nous ne devons pas avoir peur de perdre la face. Ce peut ĂȘtre un formidable soutien pour nos frĂšres de savoir que nous aussi nous sommes faibles et que nous ne sommes pas du tout des hĂ©ros. C’était peut-ĂȘtre dans ce sens qu’allait ce que, dans notre tradition, nous connaissions autrefois sous le nom de chapitre des coulpes » et que nous cherchons aujourd’hui Ă  remplacer par des formes modernes mieux adaptĂ©es, mais sans bien y rĂ©ussir, il faut l’avouer. La vĂ©ritĂ© profonde d’un groupe rĂ©side dans le fait que les frĂšres se transmettent quelque chose au niveau de la faute et du pardon c’est la seule et unique maniĂšre dont Dieu se sert pour faire de ce groupe sa sociĂ©tĂ©. C’est l’atmosphĂšre Ă©vangĂ©lique du groupe. En pareille rencontre, c’est l’air de Dieu que nous respirons – si je puis m’exprimer ainsi – et la vie de Dieu. Je pense que le supĂ©rieur peut, lui aussi, faire voir quelque chose de sa fragilitĂ©. Lui aussi, il est un pĂ©cheur pardonnĂ©. Et si, par hasard, il ne l’était pas, ou pensait ne pas l’ĂȘtre, il n’aurait plus aucun motif de rester plus longtemps supĂ©rieur. Il ne satisferait pas Ă  la condition minimale de pouvoir annoncer aux autres ce qu’il doit Ă  la misĂ©ricorde de Dieu. Paul Ă©crivait Ă  son disciple TimothĂ©e le Christ est venu dans le monde pour sauver les pĂ©cheurs, dont je suis, moi, le premier 1 Tm 1,15. Paul confesse ainsi qu’il est, parmi les apĂŽtres, l’avorton, celui qui n’est pas digne d’ĂȘtre appelĂ© apĂŽtre. Ce qu’il est, c’est par grĂące qu’il l’est. Paul a autoritĂ© dans l’Église. Et c’est parce qu’il a pu, en sa personne, faire l’expĂ©rience de la grĂące qu’il est d’autant plus capable d’en faire part aux autres. Il en va de mĂȘme pour Pierre. Il a Ă©tĂ© le premier Ă  faire l’expĂ©rience du pardon de JĂ©sus. Il l’a reniĂ©, et il est le premier des apĂŽtres auquel JĂ©sus apparaĂźt, le jour mĂȘme de sa rĂ©surrection. C’est lĂ , vous le savez, le kĂ©rygme le plus ancien. Quand les deux disciples d’EmmaĂŒs rentrent Ă  JĂ©rusalem, on leur dit Le Seigneur est vraiment ressuscitĂ© et il est apparu Ă  Simon ». La premiĂšre apparition du Christ ressuscitĂ© Ă  un apĂŽtre se fait Ă  Simon qui l’a reniĂ©. Et avant Pierre, qui allait ĂȘtre investi de l’autoritĂ©, il y eut Marie-Madeleine, la pĂ©cheresse pardonnĂ©e qui, au matin de PĂąques, vit le RessuscitĂ© dans le jardin et fut chargĂ©e de l’annoncer Ă  Pierre et aux apĂŽtres, mais ceux-ci ne la crurent pas. Le supĂ©rieur n’est capable d’ĂȘtre vraiment supĂ©rieur que si, Ă  un moment donnĂ©, il s’est trouvĂ© au point faible, Ă  l’endroit fragile de la communautĂ©. Car, dans la communautĂ© chrĂ©tienne, ce sont toujours les plus faibles qui sont au cƓur et au centre. Et cela donne Ă  la communautĂ© chrĂ©tienne un aspect trĂšs particulier, une atmosphĂšre propre, qui tranche fortement sur la dynamique de tout autre groupe non rĂ©solument Ă©vangĂ©lique. Car dans tout groupe humain, il y a un champ de tensions fait de dĂ©sirs et d’ambitions qui s’entrecroisent, entrent souvent en conflit, mais doivent essayer de s’harmoniser. Dans les meilleures circonstances, ces tensions se rĂ©solvent dans la personne du leader, qui crĂ©e l’unitĂ© et l’harmonie. Tout groupe est ainsi constituĂ© hiĂ©rarchiquement, il regarde vers le haut, vers le sommet et s’accroche au leader, qui est Ă©manation et symbole du groupe. Cela vaut Ă©videmment aussi jusqu’à un certain point pour les communautĂ©s selon l’Évangile. Et pourtant... dans une communautĂ© selon l’Évangile, une autre dynamique entre en jeu, car la pyramide y est renversĂ©e. Le centre de gravitĂ©, le point focal, c’est le point le plus bas, c’est le petit, le faible. On ne regarde pas de tous ses yeux vers le leader, mais chacun, lui compris, se soucie du plus faible et porte avec les autres le plus faible. Le chef, c’est celui qui peut le mieux veiller aux plus faibles. L’image de l’abbĂ© selon la RĂšgle de saint BenoĂźt est celle du bon pasteur, qui laisse les autres brebis et va chercher la brebis perdue pour la prendre sur ses Ă©paules et la ramener Ă  la bergerie. Est chef celui qui peut faire preuve du plus grand amour, de la plus grande tendresse. Est chef celui qui peut s’humilier, se faire petit, celui qui, Ă  l’exemple de JĂ©sus, peut se mettre Ă  genoux devant les autres pour leur laver les pieds. Les deux autres points dont nous allons traiter maintenant ne sont qu’une consĂ©quence de ce que nous avons dit jusqu’ici. Lieu de pardon et de rĂ©conciliation Écoutons un court passage de l’épĂźtre aux Colossiens Vous donc, les Ă©lus de Dieu, ses saints et ses bien-aimĂ©s, revĂȘtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilitĂ©, de douceur, de patience ; supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement, si l’un a contre l’autre quelque sujet de plainte... Et puis, par-dessus tout, la charitĂ©, en laquelle se noue la perfection. Avec cela, que la paix du Christ rĂšgne dans vos cƓurs tel est bien le terme de l’appel qui vous a rassemblĂ©s en un mĂȘme corps. Enfin vivez dans l’action de grĂąces ! 3,12-15. Seule la faiblesse peut ĂȘtre le fondement du groupe, parce que c’est dans cette faiblesse que la force de Dieu pourra se dĂ©ployer. Et la puissance de Dieu se dĂ©ploie le mieux dans le pardon. L’on se rappelle l’ancienne collecte latine Deus qui omnipotentiam tuam parcendo maxime et miserando manifestas... Dieu manifeste sa toute-puissance avant tout en faisant misĂ©ricorde et en pardonnant. C’est pourquoi la communautĂ© chrĂ©tienne est une communautĂ© de pardon. Le pardon est le ciment de la communautĂ©, il nous lie ensemble parce qu’il est la vie mĂȘme de Dieu qui coule dans les veines de l’Église. Pardon n’est pas faiblesse, ni capitulation devant le pĂ©chĂ©, ni connivence camouflĂ©e avec le pĂ©chĂ©. Le pardon est la dynamique essentielle du salut. LĂ  oĂč le pĂ©chĂ© a abondĂ©, la grĂące a surabondĂ© ». Le pardon est le triomphe de l’amour qui est plus fort que tout pĂ©chĂ©. En ce sens, le pardon est Ă©difiant », constructif. Seul Dieu remet le pĂ©chĂ©, mais son pardon se manifeste Ă  nous Ă  travers nos semblables. Pas seulement dans le sacrement de pĂ©nitence – qui est une situation particuliĂšre –, mais du matin au soir, Ă  travers notre vie de communautĂ©. Il nous parvient par les autres. Et parce que nous en faisons l’expĂ©rience par les autres, nous pouvons le communiquer, le transmettre aux autres aussi. La vie et la croissance d’une communautĂ© sont entiĂšrement tissĂ©es de cet Ă©vĂ©nement du salut apportĂ© par l’Évangile. A la lumiĂšre de cette expĂ©rience, les tĂąches concrĂštes que nous devons Ă©ventuellement assumer en tant que communautĂ© sont secondaires. Car c’est le pardon qui est l’expĂ©rience fondamentale de la communautĂ© chrĂ©tienne. Apprendre Ă  se situer de cette maniĂšre dans la communautĂ©, pardonnĂ©s par Dieu et pardonnant Ă  notre tour, est un don qui ne nous sera accordĂ© qu’aprĂšs un long temps. Il y a tant de racines d’ambition, d’agressivitĂ©, de haine et de destruction que nous portons dans notre cƓur et qui ne peuvent ĂȘtre enlevĂ©es qu’à la longue, comme un fruit de l’amour fidĂšle et patient. JĂ©sus nous dĂ©couvre lui-mĂȘme les trĂ©sors d’amour qui sont accumulĂ©s dans son Église et dans le cƓur de nos frĂšres, et dans notre cƓur Ă©galement. C’est le secret de l’Église. C’est le secret du cƓur de Dieu. Ils nous aiment tels que nous sommes en rĂ©alitĂ©, et non pas tels que nous devrions ĂȘtre ou tels qu’ils souhaitent que nous soyons ou tels que nous souhaitons ĂȘtre. Mais ils nous aiment dans notre faiblesse, dans notre pĂ©chĂ©. Paul le dit expressĂ©ment la preuve que Dieu nous aime vraiment, c’est que, pour nous, il a livrĂ© son Fils Ă  la mort, pour nous qui Ă©tions pĂ©cheurs. ExpĂ©rimentant l’amour de cette maniĂšre, nous pouvons, Ă  notre tour, transmettre Ă  d’autres l’amour par le pardon. Chacun a le droit d’ĂȘtre celui qu’il est et tel qu’il est. Un modĂšle de vie ne lui est pas imposĂ© du dehors par le groupe comme une condition. Le meilleur et le plus profond de lui-mĂȘme montera spontanĂ©ment Ă  la surface pourvu qu’il soit cultivĂ©, encouragĂ© et dĂ©veloppĂ© par l’amour. Cette nimia chantas de Dieu, cette profusion, cette surabondance d’amour, qui fonde l’Église dans le pardon, fonde Ă©galement toute communautĂ© chrĂ©tienne. Elle doit pouvoir y circuler librement. Elle est la vie de Dieu mĂȘme, et en dehors de cette vie, il n’y a pas d’Église, pas de communautĂ©, pas d’amour crĂ©ateur. C’est de cette maniĂšre que les pĂ©cheurs doivent avoir une place privilĂ©giĂ©e dans la communautĂ©. Je dirais presque une place rĂ©servĂ©e. Ils y sont attendus. Une communautĂ© chrĂ©tienne qui ne compte pas de personnes dĂ©ficientes est tout simplement impensable. Non seulement ce n’est pas possible, mais ce n’est pas non plus souhaitable. LĂ  oĂč le pĂ©chĂ© est devenu absolument impensable, ou est complĂštement recouvert, la grĂące n’a plus rien Ă  faire. Nous vivrions alors dans un autre monde, un monde sans rĂ©demption, un monde sans salut ; nous vivrions en fait dans une illusion, l’illusion des pharisiens. La communautĂ© chrĂ©tienne est aussi une communautĂ© de guĂ©rison » Nous retrouvons ici le mĂȘme concept que tantĂŽt, qui nous vient de la psychologie moderne de groupe. De par sa nature et nĂ©cessairement, une communautĂ© chrĂ©tienne fait aussi de la thĂ©rapie de groupe. Du fait mĂȘme qu’une communautĂ© chrĂ©tienne est fondamentalement Ă©difiĂ©e sur le pardon, elle est essentiellement aussi un groupe de thĂ©rapie. Il se peut que le groupe cause des blessures et que le groupe rĂ©vĂšle en nous des blessures cachĂ©es. Souvent aussi il arrive que c’est peu aprĂšs que nous sommes devenus membres d’un groupe qu’on nous fait remarquer nos carences ! Mais par ailleurs, il est donnĂ© au groupe de cerner ces blessures et de les guĂ©rir ; cela se rĂ©alise dans le pardon. Je dirais mĂȘme que cela ne se rĂ©alise que dans le pardon. Le pardon guĂ©rit, parce que le pardon suppose toujours une surabondance d’amour, une nimia charitas, un amour excessif, un amour Ă©perdu. Car notre pĂ©chĂ© n’est toujours qu’un amour frustrĂ©, un amour déçu, un amour aigri, un amour qui s’est tournĂ© en haine. C’est pourquoi la thĂ©rapie la plus radicale est dispensĂ©e dans la rencontre d’un amour total, pur, dĂ©sintĂ©ressĂ© – et c’est Dieu. Dieu tel qu’il vit dans l’Église de JĂ©sus – un amour qui guĂ©rit, qui prend soin, qui sauve, qui fait s’épanouir, qui Ă©difie. Nous sommes parfois portĂ©s Ă  penser que, lorsque nous accordons facilement le pardon, nous encourageons le pĂ©chĂ© d’une façon ou d’une autre. Et nous sommes alors entraĂźnĂ©s aussi Ă  justifier par cela mĂȘme une certaine sĂ©vĂ©ritĂ©, une rigueur dans le gouvernement. On ne peut pas trop facilement fermer les yeux, autrement il y aura de l’abus. Je crois que tout cela est vrai, mais seulement dans la mesure oĂč le pardon ne dĂ©coule pas d’un amour authentique, mais simplement de la condescendance ou de la faiblesse, ce qui arrive aussi. Mais je ne parle ici que de l’amour authentique, Ă  l’image de l’amour de Dieu, et cet amour est fort dans le pardon. Un tel pardon, qui est grĂące, qui est miracle de Dieu, est constructif. Nous ne pouvons le transmettre que si Ă  nous-mĂȘmes il a Ă©tĂ© donnĂ© de nous tenir dans le pardon de Dieu. Alors seulement nous pourrons communiquer l’amour ; l’amour qui est si comblant, si dĂ©bordant, mĂȘme pour le pĂ©cheur, que, j’ose le dire, il ne reste plus d’attrait pour retourner dans le pĂ©chĂ©. C’est ici que se dĂ©couvre la force irrĂ©sistible de l’amour de Dieu exprimĂ© dans le pardon. Ainsi l’amour rend libre. L’amour descelle en nous la source de notre vraie libertĂ©. Nous n’agissons librement que dans la mesure oĂč nous agissons par amour, pour nous situer dans l’amour d’un autre qui nous aime, et pour, Ă  notre tour, partager l’amour que nous avons reçu. C’est cela qui se vit dans une communautĂ© chrĂ©tienne. Tout comme nous pouvons guĂ©rir grĂące aux autres, nous pouvons, grĂące aux autres, devenir libres. Celui qui s’abstient de condamner les autres encourage de cette maniĂšre tout le bien qui est en eux, il les dĂ©livre de la honte et des sentiments de culpabilitĂ©, il fait s’épanouir librement leur ĂȘtre profond. Saint-ExupĂ©ry a Ă©crit quelque part L’ami, c’est d’abord celui qui ne juge pas ». Cela ne signifie pas tout canoniser, mais bien s’abstenir de tout jugement. Il ne nous revient pas de juger. Par-delĂ  toutes ses fautes, nous accueillerons l’homme comme tel, le frĂšre comme tel, dans l’amour. Il y trouvera place mĂȘme avec ses pĂ©chĂ©s, car il est meilleur que ses pĂ©chĂ©s. Et notre amour privilĂ©giera en lui la meilleure part. En guise de conclusion Dans cette authentique libertĂ© de l’homme, laquelle surgit dans l’amour, apparaissent aussi les meilleurs cĂŽtĂ©s de l’homme. Je veux dire que lĂ  Ă©merge le don particulier de chacun de nos frĂšres. Et cela me paraĂźt extrĂȘmement important. Car chacun de nous, qui vivons dans un groupe selon l’Évangile, a reçu de Dieu un charisme extraordinaire pour Ă©difier l’Église, pour ĂȘtre co-fondateur de la communautĂ©. Chacun de nous a quelque chose de gĂ©nial ; dans tous les autres domaines, nous sommes trĂšs moyens ; mais sur un point prĂ©cis, nous avons du gĂ©nie. Et ce qui est gĂ©nial en nous est don de Dieu au service des autres. Ce quelque chose de gĂ©nial n’est pas liĂ© Ă  notre formation, Ă  nos Ă©tudes, Ă  nos diplĂŽmes. Il est parfois d’un autre niveau que celui de notre tĂąche journaliĂšre. Seul le vĂ©ritable amour du groupe est capable de dĂ©couvrir notre aptitude particuliĂšre. Pour chacun de nous, il est tellement important d’ĂȘtre reconnu par les autres pour ce don particulier, que peut-ĂȘtre nous ne connaissons pas nous-mĂȘmes et dont nous doutons souvent. Pour terminer, je relirai le texte de saint Paul et nous conclurons par une priĂšre. Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement, si l’un a contre l’autre quelque sujet de plainte. Le Seigneur vous a pardonnĂ©, faites de mĂȘme Ă  votre tour. Et puis, par-dessus tout, la charitĂ©, en laquelle se noue la perfection. Avec cela, que la paix du Christ rĂšgne dans vos cƓurs tel est bien le terme de l’appel qui vous a rassemblĂ©s en un mĂȘme corps. Enfin vivez dans l’action de grĂąces ! Seigneur JĂ©sus, nous te remercions pour la grĂące que tu ne cesses d’accorder Ă  ton Église. Tu nous as appelĂ©s Ă  ĂȘtre ensemble. Tu construis ton Église dans notre communautĂ©. Nous te remercions pour notre faiblesse, cette faiblesse trĂšs profonde que toi seul connais, que toi seul peux nous rĂ©vĂ©ler. Notre faiblesse se dĂ©couvre dans ta force. C’est pourquoi nous te rendons grĂące. Abbaye Sainte-Marie-du-Mont Mont des Cats, Godewaersvelde F-59270 BAILLEUL, France 1 Le ton solennel de toute la pensĂ©e exige que la troisiĂšme dĂ©claration se rapporte au mĂȘme sujet que les deux premiĂšres. Or ce sujet, c'est Dieu le PĂšre, non JĂ©sus Christ, qui n'est nommĂ© ici qu'incidemment et comme MĂ©diateur de notre communion avec Dieu. 2° Ce qualificatif : le Dieu vĂ©ritable, n'est jamais appliquĂ© Ă 

Affiner par gĂ©ographieTHE MAGICAL MUSIC OF HARRY POTTER Musique classiqueTOULON 83000Le 11/10/2022 Ă  2000La meilleure musique des films Harry Potter ! Les films Harry Potter sont parmi les plus rĂ©ussis de l'histoire du cinĂ©ma. Cette musique de film primĂ©e arrive maintenant en Europe sous forme de concerts uniques. Des solistes vedettes, une chorale et un orchestre symphonique donneront vie Ă  la musique magique de Harry Potter. Les spectateurs vivront les moments musicaux les plus significatifs de Harry Potter. Le programme comprend les bandes originales composĂ©es par John Williams, quatre fois oscarisĂ©, Patrick Doyle, Nicolas Hooper et Alexander Desplat, laurĂ©at d'un Oscar. Une expĂ©rience unique ! Cette soirĂ©e sera un voyage musical dans cet univers ou amitiĂ©, aventure, amour et cohĂ©sion se croisent dans le monde dangereux des magiciens. La musique Le public assistera au meilleur de la musique des 8 films d'Harry Potter, Ă  travers le travail de quatre compositeurs talentueux. John Williams Star Wars, ET, Indiana Jones, Jurassic Park a composĂ© la musique des trois premiers films, comme le cĂ©lĂšbre Hedwige's Theme, le principal thĂšme musical des films Harry Potter, et Double Trouble – le thĂšme classique de Poudlard avec une chorale d'enfants, ainsi que la drĂŽle Aunt Marges[...]GUIZZI ConcertPARIS 18 75018Du 25/02/2022 Ă  1930 au 24/09/2022 Ă  1930Guizzi a toujours baignĂ© dans la musique. Proche de beatmakers renommĂ©s comme Kezah, Cosmo, Kuro ou Raven, et grand fan de rap, il s'amuse Ă  topliner et tourner en dĂ©rision les rappeurs et les codes du YouTube Game en parodiant Lil Nas X ou encore Heuss L'EnfoirĂ© sur “Code CrĂ©ateur” et “KhaptASMR”. Pris au jeu de la topline et de l'Ă©criture, Guizzi sort en 2020 deux singles, ChĂ© Pas en feat avec le rappeur Eddy Ape, et Ratata pour fĂȘter son million d'abonnĂ©s. En 2021, il dĂ©cide d'aller encore plus loin en s'enfermant avec ses amis producteurs pour donner naissance au projet REVEAL avec lequel le crĂ©ateur belge fera sa mue en artiste complet. Reveal, dont la sortie est prĂ©vue en juin, rassemble sept titres aux vibes estivales dans un style axĂ© pop urbaine. Cet EP, c'est le combo entre sa personnalitĂ© et ses influences avec des sonoritĂ©s colorĂ©es, un beat ambiançant sur un flow maĂźtrisĂ©. “SoirĂ©e”, “Je ride”, “Au Soleil”,... des instrus variĂ©es autour du thĂšme de l'amour qui en font un EP riche et empreint d'une vraie personnalitĂ© ESTREMO Spectacle comiqueTOURS 37000Le 12/10/2022 Ă  2045CAROLINE ESTREMO InfirmiĂšre sa mĂšre ! humour tout public Ă  partir de 8 ans durĂ©e 1H20 avec Caroline Estremo Caroline Estremo est infirmiĂšre aux urgences de Toulouse depuis 8 ans. Avec son one woman show, elle signe sa dĂ©claration d'humour et d'amour aux soignants. Alors voilĂ , on m'a dit de pitcher mon spectacle pour donner envie aux gens de venir me voir sur scĂšne. Et c'est LĂ  que j'ai paniquĂ©. J'ai regardĂ© ma femme qui m'a dit DĂ©brouille-toi , puis j'ai regardĂ© ma mĂšre qui m'a dit De toute façon tu ne m'Ă©coutes jamais . Et c'est vrai que je ne l'Ă©coute pas ma mĂšre, pourtant je la revois encore me dire InfirmiĂšre aux Urgences... tu es sĂ»re de toi meuf ? [Bon en vrai elle n'a pas dit meuf ]. Je suppose qu'elle tentait de me prĂ©venir et de me prĂ©parer Ă ... À quoi ? Accrochez-vous, je vous raconte InfirmiĂšre sa mĂšre ! ou l'histoire d'une monumentale claque in my face. PrĂȘts ? Oui ?!... Parce que moi je ne l'Ă©tais pas ! Caroline Estremo a Ă©mu la toile en 2016 en postant sur les rĂ©seaux une vidĂ©o Ă  chaud sur ses conditions de travail et les difficultĂ©s de l'hĂŽpital public. En 2017, elle publie son 1er livre sur les rĂ©alitĂ©s de son quotidien. Vendu Ă  20 000 exemplaires[...]LA BOHÈME - OPÉRA DE GIACOMO PUCCINI Spectacle, MusiqueCarcassonne 11000Le 16/10/2022DurĂ©e 1h45 Direction musicale Martin MÁZIK Mise en scĂšne Roberta MATTELLI Direction Artistique Luis Miguel LAINZ ScĂ©nographie et crĂ©ation costumes Alfredo TROISI RĂ©alisation costumes Arrigo Milan - Italie CrĂ©ation LumiĂšres Domingo GONZALEZ Chaussures Calzature di Epoca Milan - Italie Solistes et Orchestre de la compagnie lyrique OPERA 2001 Choeur Coro Lirico Siciliano Distribution en cours de sĂ©lection. À Paris, au XIXe siĂšcle, une bande d’étudiants sans le sou, compte sur les joies de la vie pour Ă©gayer un peu son quotidien misĂ©rable, car manger, se chauffer ou payer son loyer tient du luxe ! La tendresse de la petite cousette Mimi apporte lumiĂšre et chaleur au poĂšte Rodolfo tous deux vivent passionnĂ©ment leur coup de foudre et font connaĂźtre leur amour Ă  leurs amis durant la soirĂ©e de NoĂ«l. Le peintre Marcello, lui, est habituĂ© aux coups d’éclat avec Musette, sa maĂźtresse volage leur couple forme un contrepoint plein d’humeur Ă  celui, plus mĂ©lodramatique de Mimi et Rodolfo...Concert du groupe GOGOTIK FĂȘte, Chorale - Chant, Musique traditionnelle, ConcertBiscarrosse 40600Le 16/10/2022GOGOTIK, chƓur d'hommes Basques Créé en 2007 Ă  Saint Jean Pied de Port, et fort d'une trentaine de chanteurs, ce chƓur d'hommes porte en lui toute la symbolique du pays Basque. Leurs chansons racontent la vie des villages, l'amour, le temps qui passe et revisitent des registres plus modernes, en basque, français et espagnol. Que ces chants soient festifs ou plus solennels, ils sont le rĂ©sultat du travail et de la rigueur de toute une Ă©quipe soucieuse de faire vivre la tradition du chant du Pays Basque. Comme ils aiment partager avec leur public, l'ambiance est sympathique et chaleureuse et illustre pleinement le nom du groupe qui veut dire "de bon cƓur". Bon Ă  savoir PrĂ©ventes des billets Ă  l'Arcanson les vendredis 7 et 14 Octobre de 10h Ă  12h15Exposition ornithologique Nature - Environnement, Animaux, Photographie - VidĂ©oOrgon 13660Du 17/09/2022 au 31/12/2022Venez dĂ©couvrir le travail de Daniel Boccabella, photographe diplĂŽmĂ©. PassionnĂ© de photographie, d’ornithologie, de faune et de flore depuis plus de 7 ans, il est membre de la Lpo Ligue de protection des oiseaux, de la SNPN SociĂ©tĂ© nationale de protection de la nature et de l’ASPAS Association pour la protection des animaux sauvages. Il parcourt sur son temps libre notre belle rĂ©gion entre La Crau, La Camargue et les Alpilles, afin de capter, par la photographie, la beautĂ© de la faune et de la flore sauvage avec un amour tout particulier pour les oiseaux. Son chemin est jalonnĂ© de belles rencontres humaines et professionnelles lui permettant d’approfondir chaque jour ses connaissances en ornithologie. À travers cette exposition vous pourrez partir Ă  la dĂ©couverte des oiseaux de notre belle rĂ©gion grĂące aux photographies prises de ce passionnĂ© d’ du groupe GOGOTIK Chorale - Chant, ConcertBiscarrosse 40600Le 16/10/2022GOGOTIK, chƓur d'hommes Basques Créé en 2007 Ă  Saint Jean Pied de Port, et fort d'une trentaine de chanteurs, ce chƓur d'hommes porte en lui toute la symbolique du pays Basque. Leurs chansons racontent la vie des villages, l'amour, le temps qui passe et revisitent des registres plus modernes, en basque, français et espagnol. Que ces chants soient festifs ou plus solennels, ils sont le rĂ©sultat du travail et de la rigueur de toute une Ă©quipe soucieuse de faire vivre la tradition du chant du Pays Basque. Comme ils aiment partager avec leur public, l'ambiance est sympathique et chaleureuse et illustre pleinement le nom du groupe qui veut dire "de bon cƓur". Bon Ă  savoir PrĂ©ventes des billets Ă  l'Arcanson les vendredis 7 et 14 Octobre de 10h Ă  12h15"Ici/LĂ -bas" adaptation du roman de Yasmina Khadra "Ce que le jour doit Ă  la nuit" ThéùtreMĂ©nĂ©trĂ©ol-sur-Sauldre - 18 Du 08/10/2022 Ă  2030 au 08/10/2022 Ă  2130Le dĂ©mĂ©nagement de l’appartement de sa mĂšre plonge Hermine dans un questionnement sur sa propre quĂȘte. A travers la dĂ©couverte d’une correspondance qui ne lui appartient pas, elle va faire revivre une histoire d’amour impossible sur fond de guerre d’AlgĂ©rie. Ici/LĂ -bas est une rĂ©flexion[...]La mouette Théùtre, ConfĂ©rence - DĂ©batMartigues 13500Du 24/11/2022 au 25/11/2022Dans cette libre adaptation passĂ©e par le filtre de la traduction d’Olivier Cadot, Cyril Teste nous propose d’explorer l’amour fou qui unit Treplev Ă  sa mĂšre, la grande actrice Arkadina. Par le biais de la camĂ©ra, nous nous glissons aux cĂŽtĂ©s des comĂ©diens pour assister aux tourments des sentiments et Ă  l’ambiguĂŻtĂ© de cette relation. S’ajoutent les dĂ©bats esthĂ©tiques qui agitent le théùtre, entre acadĂ©misme et dĂ©sir de renouveau. Deux visions, celle d’une mĂšre, actrice au sommet de son art et d’un fils, Treplev, apprenti comĂ©dien, en manque d’amour et de Manifestation culturelleMarseille 13000Du 17/01/2023 au 20/01/2023Julie Rossello-Rochet Lucie RĂ©bĂ©rĂ© La Maison SĂ©duites par la soif de libertĂ© et l’énergie viscĂ©rale de la flamboyante Albertine Sarrazin, l’autrice Julie Rossello-Rochet et la metteuse en scĂšne Lucie RĂ©bĂ©rĂ© nous conduisent, entre ombre et lumiĂšre, dans un voyage d’amour, Ă  mort, pour la libertĂ©. IngĂ©rable et animĂ©e par une ardeur de vivre, Albertine Sarrazin aura tout connu l’adoption, le rapatriement d’AlgĂ©rie, les institutions religieuses, l’errance, la prostitution, les assises, la prison, la cavale, le grand amour et la gloire littĂ©raire. Une vie romantique et romanesque puissamment incarnĂ©e par Nelly Pulicani. Dans un seul en scĂšne passionnĂ© et physique, la comĂ©dienne se glisse dans les diffĂ©rents rĂŽles qui ont Ă©tĂ© ceux d’Albertine durant sa vie. HabillĂ© d’une simple baignoire, le plateau quant Ă  lui se transforme tour Ă  tour en cellule carcĂ©rale, chambre de bonne, maison de couple ou chambre d’hĂŽpital. Loin d’un biopic Sarrazine est l’histoire des amours et des combats d’une jeune femme pour vivre tel qu’elle l’a rĂȘvĂ© en Ă©crivaine. DISTRIBUTION avec Nelly Pulicani avec les voix de Bouacila Idira, Ruth NĂŒesch, Mitchelle Tama riz & Gilles David collaboration[...]MusĂ©e les amoureux d'AngĂ©lique Patrimoine - CultureCarla-Bayle 09130Du 01/04/2022 au 31/10/2022Association Geppetto , installĂ©e au Carla Bayle depuis 2001, recherche et collectionne les productions non professionnelles, les crĂ©ations spontanĂ©es d'artistes populaires, autodidactes, naĂŻfs, bruts et les montre au public dans son musĂ©e "Les Amoureux d'AngĂ©lique". PĂ©riodes d'ouverture tous les jours en juillet et aoĂ»t, de 15h Ă  19h. Autres pĂ©riodes sur RDV EntrĂ©e libre et gratuite Lieu non commercialFASCINANT WEEK-END - LES SENTIERS DU VIN Vin - Oenologie, Balades, Visite guidĂ©e, Repas - DĂ©gustationSaint-Laurent-de-la-Cabrerisse 11220Le 15/10/2022DĂ©couvrir autrement la vigne et le vin avec cette balade au cƓur des CorbiĂšres organisĂ©e par le Cellier des Demoiselles et en compagnie de Carlos, guide confĂ©rencier. Envie d’une promenade Ă  la dĂ©couverte des vins des CorbiĂšres et de profiter des couleurs de l’Automne ? Le Cellier des Demoiselles vous attend. Venez dĂ©couvrir la balade les sentiers du vin ». Au dĂ©part de la cave, suivez les pas de Carlos. Cet amoureux d’histoire et de vins, vous emmĂšnera pour une balade passionnĂ©e et passionnante Ă  la dĂ©couverte du vin des CorbiĂšres et de son histoire. La balade se terminera par une visite de la cave et une dĂ©gustation. De 9h Ă  11h balade guidĂ©e 12h30 dĂ©gustation. Inscription obligatoire places limitĂ©es – gratuit pour les SpectacleMarseille 13000Du 14/10/2022 au 15/10/2022Starmania, le cĂ©lĂšbre OpĂ©ra Rock créé par Michel Berger et Luc Plamondon il y a plus de quarante ans, revient Ă  Paris Ă  partir du 8 novembre 2022 et en tournĂ©e dans toute la France. Thomas Jolly signe la mise en scĂšne de ce spectacle phĂ©nomĂšne. Il est rejoint dans cette aventure par le chorĂ©graphe de renommĂ©e internationale Sidi Larbi Cherkaoui. Le public, attendu Ă  partir du 8 novembre 2022 Ă  la Seine Musicale puis dans toutes les plus grandes villes de France, pourra redĂ©couvrir tous les tubes incontournables de cet OpĂ©ra Rock Quand on arrive en ville, Le Blues du Businessman, Le Monde est stone, Les uns contre les autres, SOS d’un terrien en dĂ©tresse, Besoin d’amour... L’Histoire de Starmania Monopolis, ville tentaculaire oĂč les nĂ©ons remplacent le soleil, huit personnages croisent leurs destins ZĂ©ro Janvier l’homme le plus riche du monde et le Gourou Marabout, dĂ©fenseur des thĂ©ories de l’écologie tous deux candidats Ă  la prĂ©sidence de l’Occident, l’actrice dĂ©chue Stella Spotlight, le jeune zonard Johnny Rockfort, Cristal la prĂ©sentatrice vedette, l’énigmatique Sadia, Marie-Jeanne la serveuse automate et son "ami" Ziggy. Dans ce monde qui ne leur ressemble[...] Spectacle musicalRENNES 35000Le 11/10/2022 Ă  2000Au vu du contexte actuel, la tournĂ©e de P. R2B est reportĂ©e. Le concert Ă  Rennes, initialement prĂ©vu le 18 fĂ©vrier Ă  l'Etage est reportĂ© au MARDI 11 OCTOBRE 2022 mĂȘme salle et mĂȘmes horaires. Les billets achetĂ©s pour la date du 18/02/2022 restent valables pour la nouvelle date du 11/10/2022. Pour tout remboursement, veuillez-vous rapprocher du point de vente dans lequel vous avez achetĂ© votre billet. Inclassable, amoureuse des mots autant que des images, avec ses chansons incarnĂ©es fait un fabuleux travelling dans la chanson française, lui insufflant avec son chant face camĂ©ra une modernitĂ© inĂ©dite. Son univers imprĂ©visible et inattendu, d'ombres et de lumiĂšres comme au cinĂ©ma, emprunte autant Ă  Barbara qu'Ă  Kanye West, Ă  Tyler the Creator qu'Ă  Catherine Ringer. Sa voix Ă  l'Ă©nergie rap, ses chansons frontales et bagarreuses mĂȘlant brillamment les styles, synthĂ©s et clarinette, ses mots sous tension tels des dĂ©flagrations, nous propulsentdans les RĂȘves d'une artiste intense et pour le moins unique. Pauline Rambeau de Baralon chant, clarinette Axel Rigaud Sax, SynthĂ© Augustin Hauville Basse, SynthĂ© Charlie Trimbur Drum Machine, SynthĂ©HIATUS KAIYOTE ConcertPARIS 08 75008Le 14/10/2022 Ă  2000AprĂšs plusieurs annĂ©es d'absence, le groupe originaire de Melbourne fait son grand retour avec l'album Mood Valiant, sorti en 2021 sur Brainfeeder Records / Ninja Tune. Mood Valiant est un album qui est nĂ© parmi les hauts et les bas, les faux dĂ©parts et les arrĂȘts forcĂ©s. TraversĂ© par l'amour, le courage, le respect mutuel et la fraternitĂ©. Le groupe composĂ© de Naomi Nai Palm » Saalfield voix, guitare, Paul Bender basse, Simon Mavin claviers et Perrin Moss batterie connaĂźt son premier succĂšs international en 2012 avec le LP Tawk Tomahawk, acclamĂ© par des musiciens comme Erykah Badu, Questlove, Prince, et repris par de nombreux DJs comme Gilles Peterson, Jazzy Jeff ou Anthony Valadez. Leur premier hit Nakamarra » est suivi par leur album Choose Your Weapon en 2015, qui vaut au groupe sa deuxiĂšme nomination aux Grammy Awards. Leur musique dĂ©fie alors toute catĂ©gorisation neo-soul » pour certains, future soul » pour d'autres, wondercore » pour le groupe L'enthousiasme, lui, est unanime Hiatus Kaiyote gagne de nombreux fans de hip-hop Ă  travers les samplings Beyonce & Jay-Z, Kendrick Lamar, Chance the Rapper, Drake ; leur musique sĂ©duit[...]COEUR DE PIRATE Spectacle musicalPLOUGASTEL DAOULAS 29470Le 15/10/2022 Ă  2030Plus d'une dĂ©cĂ©nnie s'est Ă©coulĂ©e depuis que BĂ©atrice Martin s'est incrustĂ©e dasn le paysage sous le pseudonyme coutumier de Coeur de Pirate . VĂ©ritable icone pop Ă  travers toute la francophonie, elle compte cinq albums couronnĂ©s de succĂšs. A l'automne 2021, Elle sort un nouvel album IMPOSSIBLE A AIMER . On y retrouve les chansons d'amour tristes et dĂ©chirantes, signature de l'autrice-compositrice-interprĂšte, sur des airs dansants aux allures disco e sospiri MusiqueMarseille 13000Le 09/10/2022La virtuositĂ© au fĂ©minin chez Stradella et Vivaldi. Compositeur influent Ă  son Ă©poque, Ă©clipsĂ© au siĂšcle suivant par Corelli ou Vivaldi, Stradella est rĂ©putĂ© avoir inventĂ© le concerto grosso vers 1670 et menĂ© une vie amoureuse trĂ©pidante, avant d'ĂȘtre assassinĂ© sur ordre d'un mari jaloux en 1682 Ă  GĂȘnes. Chantal Santon Jeffery interprĂšte avec talent les figures fĂ©minines que propose l'Ɠuvre du maĂźtre italien et les fait dialoguer avec celles plus tardives, mais non moins exigeantes, de Vivaldi. Au programme Stradella Moro per amore, La Susanna, La forza dell amor paterno Vivaldi Farnace, Judith Triumphans, Orlando furioso... Chantal Santon Jeffery, soprano Benjamin ChĂ©nier, violon et direction - Galilei Consort ​RENCONTRE D'AUTEUR / LAURENT PETITMANGIN Lecture - Conte - PoĂ©sieLuçon 85400Le 14/10/2022Venez rencontrer Laurent Petitmangin Ă  la mĂ©diathĂšque pour son premier roman Ce qu’il faut de nuit », un rĂ©cit qui rend compte de la fragilitĂ© des relations pĂšre-fils, et de la force de l’amour fraternel. Un roman qui parle tout simplement de l’adolescence, cet Ăąge oĂč l’on se construit et oĂč l’on doit dĂ©cider d’une voie Ă  suivre
 Laurent Petitmangin a reçu une vingtaine de prix littĂ©raires pour ce roman dont le Prix Stanislas 2020, rĂ©compensant le meilleur premier roman de la rentrĂ©e littĂ©raire. La mĂ©diathĂšque a la chance de le recevoir alors que son deuxiĂšme roman, Ainsi Berlin », paru en octobre, est saluĂ© par toute la presse. En partenariat avec La Maison Gueffier, PĂŽle LittĂ©rature du Grand R, ScĂšne nationale, cette soirĂ©e est animĂ©e par vos bibliothĂ©caires et les Passeurs de lecture Luçon. Renseignements au 02 51 56 10 Normandie OpĂ©ra - OpĂ©retteSaint-Dizier 52100Le 14/10/2022Dans le huis-clos d’un luxueux paquebot, se tisse une joyeuse histoire oĂč se cĂŽtoient un trio de milliardaires, des jeunes filles dans le vent, un pasteur, une amoureuse
 et ce qui sera bientĂŽt un tube immortel Ça vaut mieux que d’attraper la FRANCOIS Spectacle musicalCHASSENEUIL DU POITOU 86360Le 26/11/2022 Ă  1800FREDERIC FRANCOIS demeure la voix de l'amour dans tous les pays francophones , faisant partie de la famille des chanteurs populaires». 350 chansons dont il est le compositeur, 40 Millions de disques vendus , 85 disques d'or Il a offert Ă  son public fidĂšle des mĂ©lodies incontournables qui ont traversĂ© les 5 derniĂšres dĂ©cennies. Mon cœur te dit je t'aime, Je t'aime Ă  l'italienne, Je n'ai jamais aimĂ© comme je t'aime L'annĂ©e 2019 va voir naĂźtre un nouvel album Juste un peu d'amour » le 22 mars. Et une scĂšne parisienne LE GRAND REX le samedi 12 octobre . Une tournĂ©e spĂ©ciale 50 ans de carriĂšre » dĂšs le mois d'avril. Informations, rĂ©servations, PMR 0972 392 999Théùtre "Ondine"Imphy 58160Le 19/11/2022Texte dit par Vincent Bernard, ComĂ©dien lecteur. Piano Marie Pierre Carlier Ondine est une adaptation du conte de Friedrich De La Motte Fouquet. Le peuple des Ondins au fond des Ă©tendues d'eau se dĂ©lecte dans les facĂ©ties, le plaisir, les rires. Il peut ĂȘtre trĂšs joyeux, car il n'a pas d'Ăąme. Le roi des Ondins a promis Ă  sa fille Ondine que le jour oĂč elle tomberait en amour avec un humain, elle recevrait une Ăąme. Ondine va recevoir une Ăąme, connaitre l'amour et la souffrance. Dans ce spectacle, Ondine, pas de virtuositĂ© intempestive, juste un frĂ©missement de nuances, un scintillement de lumiĂšres. Le piano et la voix tissent des liens poĂ©tiques avec l'histoire. Les piĂšces jouĂ©es sont plutĂŽt courtes Debussy, Tchaikovsky, Ravel, Rachmaninoff, Chopin, Mompou, Schubert. Improvisations BURANA Danse - Bal - CabaretBREST 29200Le 29/11/2022 Ă  2000La date du 30 janvier 2022 est reportĂ©e au 29 novembre 2022 Ă  20h00. EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretLE GRAND QUEVILLY 76120Le 24/11/2022 Ă  2000EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. RĂ©servations personnes[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretNANTES 44000Du 26/11/2022 Ă  1500 au 27/11/2022 Ă  1730EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. RĂ©servations personnes[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretST BRIEUC 22000Le 02/12/2022 Ă  2000EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. RĂ©servations personnes[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretANGERS 49000Le 25/11/2022 Ă  2000EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana , l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. RĂ©servation[...]Spectacle - Carmina Burana, OpĂ©ra national de Russie Musique, OpĂ©ra - OpĂ©retteSaint-Brieuc 22000Le 02/12/2022EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'oeuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les choeurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Contact PMR BURANA Danse - Bal - CabaretLANESTER 56600Le 30/11/2022 Ă  2000Nous sommes contraints de reporter CARMINA BURANA / LORIENT prĂ©vu le 22/12/20 sur la date du mardi 01/02/22-20h00. EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretMAXEVILLE 54320Le 12/11/2022 Ă  2030Nous sommes contraints de reporter CARMINA BURANA / NANCY sur la date du vendredi 14/01/22 - 20h30. LES BILLETS RESTENT VALABLES. EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana , l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretPARIS 17 75017Du 16/11/2022 Ă  2000 au 22/11/2022 Ă  2000EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2022. Suite aux derniĂšres[...]Carmina Burana, par l'OpĂ©ra National de Russie - Report Musique, OpĂ©ra - OpĂ©rette, Chorale - ChantBrest 29200Le 29/11/2022Report du 30 janvier 2022. Vous n'avez aucune dĂ©marche Ă  effectuer vos billets sont valables pour la date du 29/11/22 Ă  Brest Arena. EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, le Ballet, l’Orchestre et les ChƓurs de l’OpĂ©ra National de Russie prĂ©sentent Carmina Burana, l’un des chefs d’Ɠuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l’OpĂ©ra de Francfort, cette Ɠuvre magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre O Fortuna » repris Ă  la fin de l’Ɠuvre, est aujourd’hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chƓurs et solistes de l’OpĂ©ra National de Russie, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d’amour. PrĂšs de 200 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l’alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l’amour et la luxure. Cette nouvelle production s’empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le mouvement et la parole sont[...]CARMINA BURANA Danse - Bal - CabaretCESSON SEVIGNE 35510Le 01/12/2022 Ă  2000EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana , l'un des chefs d'œuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l'OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l'œuvre, est aujourd'hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chœurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d'amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l'alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l'amour et la luxure. Cette nouvelle production s'empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. RĂ©servations[...]Duo NĂ©ria MusiqueGien 45500Le 09/10/2022GĂ©nĂ©reuses dans leurs Ă©motions, Ă©mouvantes dans leur expression. FormĂ© Ă  Paris en 2017, le duo Neria obtient le 1er Prix du 48Ăšme Concours Georges Cziffra lors du Festival SenLiszt. L'origine de son nom vient de Neria, dĂ©esse sabine de la Force et de la Bravoure c'est cette image d'Ă©nergie et de force qui inspire les deux jeunes femmes dans leurs ambitions, leur choix de rĂ©pertoire, et leurs interprĂ©tations. Les musiciennes privilĂ©gient le rĂ©pertoire romantique et moderne mais aiment aussi explorer des oeuvres mĂ©connues et crĂ©er des programmes thĂ©matiques. Cultivant un amour de la proximitĂ© avec le public et du partage, le duo Neria donne Ă©galement des concerts privĂ©s et caritatifs. Billetterie disponible Ă  l'office de LOVE PORTUGAL Spectacle musicalNANTERRE 92000Le 15/10/2022 Ă  1900Samedi 15 Octobre 2022 Ă  19h00 – PARIS LA DÉFENSE ARENA Dans la plus grande salle d'Europe seront rĂ©unis, durant plus de quatre heures, les plus grands artistes portugais, pour un show exceptionnel. Toutes les stars de la musique portugaise sont dĂ©jĂ  au programme, et avec elles de nombreux autres artistes. LE rendez-vous lusophone de l'annĂ©e 2022, LE spectacle qui restera dans les mĂ©moires de tous les amoureux du Portugal. Attention, les billets du 05/12/20 et du 09/10/21 ne sont pas valables pour le 15/10/22 et doivent ĂȘtre remboursĂ©s. RĂ©servations PMR COUPLE MAGIQUE Lecture - Conte - PoĂ©sie, Spectacle comiqueCarcassonne 11000Le 15/10/2022DurĂ©e 1h30 Auteur Laurent Ruquier Metteur en scĂšne Jean-Luc Moreau Avec StĂ©phane Plaza Jeanfi Janssens ValĂ©rie Mairesse SĂ©bastien Pierre Brigitte Winstel Pierre-François Kadabra est un magicien un peu maladroit, poĂšte et lunaire, trĂšs amoureux de Claudine, sa compagne et partenaire, un peu trop prĂ©sente dans le duo si on en croit leur agent artistique qui aimerait remplacer Claudine par son petit ami. Pierre-François va devoir redoubler d’habiletĂ© et de tours de passepasse pour sauver la place de celle qu’il aime. Place Ă  la magie du rire !CONCERT - CARMINA BURANA OPÉRA NATIONAL DE RUSSIE Musique, ConcertNancy 54000Le 12/11/2022EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l’un des chefs d’Ɠuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l’OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l’Ɠuvre, est aujourd’hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chƓurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d’amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l’alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l’amour et la luxure. Cette nouvelle production s’empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne Ă  partir de novembre 2020. Le concert initialement[...]Concert - I Woks Musique du monde, Musique, Patrimoine - CultureHinx 40180Le 15/10/2022Dans un registre musical puisant sa source dans le reggae, le hip hop, voire mĂȘme la chanson de par des refrains accrocheurs et leur souci du texte, rĂ©solument ancrĂ© dans la langue de MoliĂšre et posant au premier plan les problĂ©matiques sociales, culturelles et environnementales de la sociĂ©tĂ© moderne, le duo fondateur Seb & GĂ© chante aussi son amour de la vie, des gens et de la musique, et saluant au passage tous les activistes et les militants qui Ɠuvrent au jour le jour pour le dĂ©veloppement de l’art et de la culture alternative. Fort de son Coup de CƓur du Public » aux Victoires du Reggae 2021, et d’une communautĂ© de fans extrĂȘmement large et fidĂšle, le groupe se pose chez Sp'Hinx pour conclure le “Tout Va TrĂšs Bien Tour » ; l’occasion Ă©galement de prĂ©senter quelques nouveaux titres, et de fĂȘter dignement les 15 ans de carriĂšre du duo !Concert - I Woks Musique, ConcertHinx 40180Le 15/10/2022Dans un registre musical puisant sa source dans le reggae, le hip hop, voire mĂȘme la chanson de par des refrains accrocheurs et leur souci du texte, rĂ©solument ancrĂ© dans la langue de MoliĂšre et posant au premier plan les problĂ©matiques sociales, culturelles et environnementales de la sociĂ©tĂ© moderne, le duo fondateur Seb & GĂ© chante aussi son amour de la vie, des gens et de la musique, et saluant au passage tous les activistes et les militants qui Ɠuvrent au jour le jour pour le dĂ©veloppement de l’art et de la culture alternative. Fort de son Coup de CƓur du Public » aux Victoires du Reggae 2021, et d’une communautĂ© de fans extrĂȘmement large et fidĂšle, le groupe se pose chez Sp'Hinx pour conclure le “Tout Va TrĂšs Bien Tour » ; l’occasion Ă©galement de prĂ©senter quelques nouveaux titres, et de fĂȘter dignement les 15 ans de carriĂšre du duo !Quasi presque Modo MusiqueCuisery 71290Le 15/10/2022Entre sentiments refoulĂ©s, passion dĂ©chainĂ©e et trahison amoureuse, Notre-Dame de Paris est un roman incontournable de Victor Hugo qui a inspirĂ© le spectacle mondialement connu Notre-Dame de Paris La comĂ©die Musicale. À partir de la bande originale de la comĂ©die musicale, quatre acteurs revisitent la tragĂ©die de Victor Hugo et se rĂȘvent en chanteurs d’exception en prĂȘtant leurs corps aux voix puissantes et Ă©mouvantes de Julie Zenatti, HĂ©lĂšne Segara, Garou, Patrick Fiori et Daniel Lavoie en suivant la technique dite du playback. Les jeunes Ă©lĂšves de la section Théùtre et Musique du CollĂšge Les DĂźmes » seront initiĂ©s le matin par les acteurs et seront sur scĂšne le soir. Moments inoubliables assurĂ©ment !Adieu Monsieur Haffmann - Atelier Théùtre actuel AtelierRouziers-de-Touraine 37360Le 15/10/2022Paris. Mai 1942. Le port de l’étoile jaune est dĂ©crĂ©tĂ© pour les Juifs. Au bord de la faillite, Joseph Haffmann propose Ă  son employĂ© Pierre Vigneau de lui confier sa bijouterie en attendant que la situation s’amĂ©liore. Pierre accepte
 Ă  condition que Joseph offre Ă  sa femme ce qu’il ne parvient pas Ă  lui offrir
un enfant. 4 MoliĂšres 2018. Une piĂšce qui parle d’amour, de peur, de courage, des Hommes au coeur de l’HistoireThéùtre "Ondine" Théùtre, MusiqueImphy 58160Le 19/11/2022Texte dit par Vincent Bernard, ComĂ©dien lecteur. Piano Marie Pierre Carlier Ondine est une adaptation du conte de Friedrich De La Motte Fouquet. Le peuple des Ondins au fond des Ă©tendues d'eau se dĂ©lecte dans les facĂ©ties, le plaisir, les rires. Il peut ĂȘtre trĂšs joyeux, car il n'a pas d'Ăąme. Le roi des Ondins a promis Ă  sa fille Ondine que le jour oĂč elle tomberait en amour avec un humain, elle recevrait une Ăąme. Ondine va recevoir une Ăąme, connaitre l'amour et la souffrance. Dans ce spectacle, Ondine, pas de virtuositĂ© intempestive, juste un frĂ©missement de nuances, un scintillement de lumiĂšres. Le piano et la voix tissent des liens poĂ©tiques avec l'histoire. Les piĂšces jouĂ©es sont plutĂŽt courtes Debussy, Tchaikovsky, Ravel, Rachmaninoff, Chopin, Mompou, Schubert. Improvisations Spectacle comiqueIRISSARRY 64780Le 14/10/2022 Ă  2030GrĂące Ă  son humour toujours aiguisĂ©, son autodĂ©rision il vous donne son ressenti de la vie dans cette sociĂ©tĂ© de beaux gosses . AprĂšs le succĂšs ses rĂŽles au cinĂ©ma dans Neuilly sa mĂšre et Beur sur la ville et aprĂšs le carton de sa piĂšce de théùtre La grande Ă©vasion, Booder revient Ă  ses premiers amours le one man show, pour votre plus grand plaisir. Son expĂ©rience dans le domaine artistique, ses rencontres, son fils, son pays d'origine, tout y IS BACK Spectacle comiqueBOURG LES VALENCE 26500Le 09/10/2022 Ă  1700GrĂące Ă  son humour toujours aiguisĂ©, son autodĂ©rision il vous donne son ressenti de la vie dans cette ” sociĂ©tĂ© de beaux gosses “. AprĂšs le succĂšs ses rĂŽles au cinĂ©ma dans ” Neuilly sa mĂšre “1 et 2 et ” beur sur la ville ” et aprĂšs le carton de sa piĂšce de théùtre ” la grande Ă©vasion “, Booder revient Ă  ses premiers amours le one man show, pour notre plus grand plaisir Son expĂ©rience dans le domaine artistique, ses rencontres, son fils, son Pays d'origine, tout y passe !NEJ' ConcertLILLE 59000Le 18/11/2022 Ă  2000NEJ' SOS Tour Le 14 janvier 2022, NEJ est de retour avec SOS Chapitre 2, le second volet de son rĂ©cit. Cette grande voix française offre une seconde partie Ă  SOS Chapitre 1 sorti en juin 2021 qui a connu un grand succĂšs, notamment grĂące au titre “Ma Colombe”. GrĂące Ă  sa signature vocale inĂ©dite, mĂ©lange de r'n'b et de vibes Ă  tonalitĂ©s orientales, elle chante majestueusement ce que lui dicte sa plume des histoires d'amour, celles qui passionnent mais qui blessent aussi. Dans ses textes, elle parle de tous les types de relations l'amour qui vous transporte du paradis en enfer, l'amitiĂ© qui vous trahit et les familles qui vous déçoivent. Sa tournĂ©e française promet d'ĂȘtre un succĂšs car ses dates parisiennes sont dĂ©jĂ  complĂštes. RĂ©servation PMR A GAUCHE DE LA LUNE reservation HOP BOOMBOX NEJ' + INVITE ConcertBORDEAUX 33800Le 25/11/2022 Ă  2030Le 14 janvier 2022, NEJ est de retour avec SOS Chapitre 2, le second volet de son rĂ©cit. Cette grande voix française offre une seconde partie Ă  SOS Chapitre 1 sorti en juin 2021 qui a connu un grand succĂšs, notamment grĂące au titre “Ma Colombe”. GrĂące Ă  sa signature vocale inĂ©dite, mĂ©lange de r'n'b et de vibes Ă  tonalitĂ©s orientales, elle chante majestueusement ce que lui dicte sa plume des histoires d'amour, celles qui passionnent mais qui blessent aussi. Dans ses textes, elle parle de tous les types de relations l'amour qui vous transporte du paradis en enfer, l'amitiĂ© qui vous trahit et les familles qui vous déçoivent. Sa tournĂ©e française promet d'ĂȘtre un succĂšs car ses dates parisiennes sont dĂ©jĂ  ConcertNANTES 44200Le 01/12/2022 Ă  2000Le 14 janvier 2022, NEJ est de retour avec SOS Chapitre 2, le second volet de son rĂ©cit. Cette grande voix française offre une seconde partie Ă  SOS Chapitre 1 sorti en juin 2021 qui a connu un grand succĂšs, notamment grĂące au titre “Ma Colombe”. GrĂące Ă  sa signature vocale inĂ©dite, mĂ©lange de r'n'b et de vibes Ă  tonalitĂ©s orientales, elle chante majestueusement ce que lui dicte sa plume des histoires d'amour, celles qui passionnent mais qui blessent aussi. Dans ses textes, elle parle de tous les types de relations l'amour qui vous transporte du paradis en enfer, l'amitiĂ© qui vous trahit et les familles qui vous déçoivent. Sa tournĂ©e française promet d'ĂȘtre un succĂšs car ses dates parisiennes sont dĂ©jĂ  complĂštesNEJ' ConcertRENNES 35000Le 02/12/2022 Ă  2030NEJ' SOS Tour +1re Partie Le 14 janvier 2022, NEJ est de retour avec SOS Chapitre 2, le second volet de son rĂ©cit. Cette grande voix française offre une seconde partie Ă  SOS Chapitre 1 sorti en juin 2021 qui a connu un grand succĂšs, notamment grĂące au titre “Ma Colombe”. GrĂące Ă  sa signature vocale inĂ©dite, mĂ©lange de r'n'b et de vibes Ă  tonalitĂ©s orientales, elle chante majestueusement ce que lui dicte sa plume des histoires d'amour, celles qui passionnent mais qui blessent aussi. Dans ses textes, elle parle de tous les types de relations l'amour qui vous transporte du paradis en enfer, l'amitiĂ© qui vous trahit et les familles qui vous déçoivent. Sa tournĂ©e française promet d'ĂȘtre un succĂšs car ses dates parisiennes sont dĂ©jĂ  complĂštes. RĂ©servation PMR A GAUCHE DE LA LUNE reservation presque ModoCuisery 71290Le 15/10/2022Entre sentiments refoulĂ©s, passion dĂ©chainĂ©e et trahison amoureuse, Notre-Dame de Paris est un roman incontournable de Victor Hugo qui a inspirĂ© le spectacle mondialement connu Notre-Dame de Paris La comĂ©die Musicale. À partir de la bande originale de la comĂ©die musicale, quatre acteurs revisitent la tragĂ©die de Victor Hugo et se rĂȘvent en chanteurs d’exception en prĂȘtant leurs corps aux voix puissantes et Ă©mouvantes de Julie Zenatti, HĂ©lĂšne Segara, Garou, Patrick Fiori et Daniel Lavoie en suivant la technique dite du playback. Les jeunes Ă©lĂšves de la section Théùtre et Musique du CollĂšge Les DĂźmes » seront initiĂ©s le matin par les acteurs et seront sur scĂšne le soir. Moments inoubliables assurĂ©ment !CARMINA BURANA Musique, SpectacleLaval 53000Le 04/12/2022EvĂ©nement musical et chorĂ©graphique, Franceconcert prĂ©sente Carmina Burana, l’un des chefs d’Ɠuvres les plus cĂ©lĂšbres du XXe siĂšcle. FondĂ©e sur un recueil de poĂšmes lyriques, Carmina Burana a Ă©tĂ© composĂ©e par Carl Orff entre 1935 et 1936. PrĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en 1937 Ă  l’OpĂ©ra de Francfort, cette piĂšce magistrale fascine depuis toujours et ne laisse pas indiffĂ©rent le grand public. Le mouvement le plus cĂ©lĂšbre, O Fortuna », repris Ă  la fin de l’Ɠuvre, est aujourd’hui mondialement connu. InterprĂ©tĂ©s avec passion et puissance par les chƓurs et les solistes, ces chants profanes et latins nous racontent une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d’amour. PrĂšs de 100 artistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l’alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l’amour et la luxure. Cette nouvelle production s’empare avec sensualitĂ© et Ă©motion de ce phĂ©nomĂšne musical pour montrer que la musique, le geste et la parole sont insĂ©parables. Grand succĂšs du XXĂšme siĂšcle jouĂ© dans le monde entier, ce spectacle original et plein de fougue ira Ă  la rencontre du public pour une grande tournĂ©e europĂ©enne. DurĂ©e du spectacle 1 h 50 mn dont[...]MA ScĂšne National - Pippo Delbono Amore Théùtre, Lecture - Conte - PoĂ©sieMontbĂ©liard 25200Le 15/10/2022Ensemble, ils nous invitent Ă  un voyage depuis le Portugal, sa saudade mĂ©lancolique et son langage visuel Ă©pris de nostalgie. Passant par ses anciennes colonies l’Angola et le Cap-Vert, le metteur en scĂšne recherche une gĂ©ographie intĂ©rieure, celle des cordes de l’ñme qui vibrent au moindre heurt de la vie. Sur des notes mĂ©lancoliques et vibrantes de fado, son théùtre musical Ă  fleur de peau rĂ©unit des Ă©lans de corps et des voix Ă©nergiques pour composer des tableaux vivants Ă  la recherche d’un sentiment perdu l’amour dont tant de gens ont Ă©tĂ© privĂ©s, partis seuls durant la pandĂ©mie, sans pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©s de leurs proches. Empruntant les mots des poĂštes Rilke, Andrade
, Delbono sonde Ă  nouveau nos plaies les plus vives en quĂȘte de beautĂ©. Il redonne vie Ă  ce qui n’est plus dans une cĂ©rĂ©monie onirique nourrie de visions fantasmagoriques oĂč la poĂ©sie des corps, profondĂ©ment humaine, dĂ©borde de toute supplĂ©mentairesAnimauxAtelierBaladesChorale - ChantConcertConfĂ©rence - DĂ©batDanse - Bal - CabaretFĂȘteLecture - Conte - PoĂ©sieManifestation culturelleMusiqueMusique classiqueMusique du mondeMusique traditionnelleNature - EnvironnementOpĂ©ra - OpĂ©rettePatrimoine - CulturePhotographie - VidĂ©oRepas - DĂ©gustationSpectacleSpectacle comiqueSpectacle musicalThéùtreVin - OenologieVisite guidĂ©eAriĂšgeAudeBouches-du-RhĂŽneCherCĂŽtes dÂŽarmorDoubsDrĂŽmeFinistĂšreGirondeHaute-MarneHauts-de-SeineIlle-et-VilaineIndre-et-LoireLandesLoire-AtlantiqueLoiretMaine-et-LoireMayenneMeurthe-et-MoselleMorbihanNiĂšvreNordParisPyrĂ©nĂ©es-AtlantiquesSaĂŽne-et-LoireSeine-MaritimeVarVendĂ©eVienne

Apoc13:16 Elle amena tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, Ă  se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front. 17 Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bĂȘte, soit le nombre correspondant Ă  son nom.

Citation fraternel Sélection de 6 citations sur le sujet fraternel - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe fraternel issus de livres, discours ou entretiens. 1

ilest aussi « fidĂšle Ă  la charitĂ© fraternelle » parce que l’amour seul est digne de foi. Si l’on veut en ĂȘtre sĂ»r, il suffit de relire Matthieu 25. Et si la charitĂ© fraternelle va jusqu’au pardon de l’ennemi, c’est le Ciel !! enfin, il est « fidĂšle Ă  la fraction du pain et aux priĂšres » : c’est dans l’Eucharistie, notamment celle du dimanche, oĂč il vit le temps du

ï»żVersets les plus Pertinents LĂ©vitique 1918 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. Je suis l'Éternel. LĂ©vitique 1934 Vous traiterez l'Ă©tranger en sĂ©jour parmi vous comme un indigĂšne du milieu de vous; vous l'aimerez comme vous-mĂȘmes, car vous avez Ă©tĂ© Ă©trangers dans le pays d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. DeutĂ©ronome 1019 Vous aimerez l'Ă©tranger, car vous avez Ă©tĂ© Ă©trangers dans le pays d'Égypte. Psaumes 1331 Cantique des degrĂ©s. De David. Voici, oh! qu'il est agrĂ©able, qu'il est doux Pour des frĂšres de demeurer ensemble! Proverbes 1012 La haine excite des querelles, Mais l'amour couvre toutes les fautes. Proverbes 1517 Mieux vaut de l'herbe pour nourriture, lĂ  oĂč rĂšgne l'amour, Qu'un boeuf engraissĂ©, si la haine est lĂ . Proverbes 179 Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis. Proverbes 1717 L'ami aime en tout temps, Et dans le malheur il se montre un frĂšre. Proverbes 2417-18 Ne te rĂ©jouis pas de la chute de ton ennemi, Et que ton coeur ne soit pas dans l'allĂ©gresse quand il chancelle, De peur que l'Éternel ne le voie, que cela ne lui dĂ©plaise, Et qu'il ne dĂ©tourne de lui sa colĂšre. Matthieu 541-42 Si quelqu'un te force Ă  faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne Ă  celui qui te demande, et ne te dĂ©tourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Matthieu 1041-42 Celui qui reçoit un prophĂšte en qualitĂ© de prophĂšte recevra une rĂ©compense de prophĂšte, et celui qui reçoit un juste en qualitĂ© de juste recevra une rĂ©compense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d'eau froide Ă  l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vĂ©ritĂ©, il ne perdra point sa rĂ©compense. Matthieu 2535-39 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais Ă©tranger, et vous m'avez recueilli; j'Ă©tais nu, et vous m'avez vĂȘtu; j'Ă©tais malade, et vous m'avez visitĂ©; j'Ă©tais en prison, et vous ĂȘtes venus vers moi. Les justes lui rĂ©pondront Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donnĂ© Ă  manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donnĂ© Ă  boire?lire t'avons-nous vu Ă©tranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vĂȘtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allĂ©s vers toi? Marc 941 Et quiconque vous donnera Ă  boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez Ă  Christ, je vous le dis en vĂ©ritĂ©, il ne perdra point sa rĂ©compense. Marc 1230-31 et Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ăąme, de toute ta pensĂ©e, et de toute ta force. Voici le second Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-lĂ . Marc 1233 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensĂ©e, de toute son Ăąme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-mĂȘme, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Luc 631-35 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de mĂȘme pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel grĂ© vous en saura-t-on? Les pĂ©cheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien Ă  ceux qui vous font du bien, quel grĂ© vous en saura-t-on? Les pĂ©cheurs aussi agissent de si vous prĂȘtez Ă  ceux de qui vous espĂ©rez recevoir, quel grĂ© vous en saura-t-on? Les pĂ©cheurs aussi prĂȘtent aux pĂ©cheurs, afin de recevoir la pareille. Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prĂȘtez sans rien espĂ©rer. Et votre rĂ©compense sera grande, et vous serez fils du TrĂšs Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les mĂ©chants. Luc 1027 Il rĂ©pondit Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ăąme, de toute ta force, et de toute ta pensĂ©e; et ton prochain comme toi-mĂȘme. Luc 1029-37 Mais lui, voulant se justifier, dit Ă  JĂ©sus Et qui est mon prochain? JĂ©sus reprit la parole, et dit Un homme descendait de JĂ©rusalem Ă  JĂ©richo. Il tomba au milieu des brigands, qui le dĂ©pouillĂšrent, le chargĂšrent de coups, et s'en allĂšrent, le laissant Ă  demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le mĂȘme chemin, ayant vu cet homme, passa LĂ©vite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, Ă©tant venu lĂ , fut Ă©mu de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit Ă  une hĂŽtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna Ă  l'hĂŽte, et dit Aie soin de lui, et ce que tu dĂ©penseras de plus, je te le rendrai Ă  mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir Ă©tĂ© le prochain de celui qui Ă©tait tombĂ© au milieu des brigands? C'est celui qui a exercĂ© la misĂ©ricorde envers lui, rĂ©pondit le docteur de la loi. Et JĂ©sus lui dit Va, et toi, fais de mĂȘme. Jean 1314-15 Si donc je vous ai lavĂ© les pieds, moi, le Seigneur et le MaĂźtre, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donnĂ© un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. Jean 1334-35 Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimĂ©s, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaĂźtront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean 1512-13 C'est ici mon commandement Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimĂ©s. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Jean 1517 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. Romains 57 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-ĂȘtre mourrait-il pour un homme de bien. Romains 129-10 Que la charitĂ© soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prĂ©venances rĂ©ciproques. Romains 1215-16 RĂ©jouissez-vous avec ceux qui se rĂ©jouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mĂȘmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas Ă  ce qui est Ă©levĂ©, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages Ă  vos propres yeux. Romains 138-10 Ne devez rien Ă  personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements Tu ne commettras point d'adultĂšre, tu ne tueras point, tu ne dĂ©roberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se rĂ©sument dans cette parole Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. L'amour ne fait point de mal au prochain l'amour est donc l'accomplissement de la loi. Romains 1419 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue Ă  la paix et Ă  l'Ă©dification mutuelle. Romains 1421 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut ĂȘtre pour ton frĂšre une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. Romains 151-2 Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mĂȘmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'Ă©dification. Romains 155 Que le Dieu de la persĂ©vĂ©rance et de la consolation vous donne d'avoir les mĂȘmes sentiments les uns envers les autres selon JĂ©sus Christ, 1 Corinthiens 813 C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frĂšre, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frĂšre. 1 Corinthiens 1024 Que personne ne cherche son propre intĂ©rĂȘt, mais que chacun cherche celui d'autrui. 1 Corinthiens 131-8 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charitĂ©, je suis un airain qui rĂ©sonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophĂ©tie, la science de tous les mystĂšres et toute la connaissance, quand j'aurais mĂȘme toute la foi jusqu'Ă  transporter des montagnes, si je n'ai pas la charitĂ©, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mĂȘme mon corps pour ĂȘtre brĂ»lĂ©, si je n'ai pas la charitĂ©, cela ne me sert de charitĂ© est patiente, elle est pleine de bontĂ©; la charitĂ© n'est point envieuse; la charitĂ© ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnĂȘte, elle ne cherche point son intĂ©rĂȘt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se rĂ©jouit point de l'injustice, mais elle se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ©; elle excuse tout, elle croit tout, elle espĂšre tout, elle supporte tout. La charitĂ© ne pĂ©rit jamais. Les prophĂ©ties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaĂźtra. 1 Corinthiens 1313 Maintenant donc ces trois choses demeurent la foi, l'espĂ©rance, la charitĂ©; mais la plus grande de ces choses, c'est la charitĂ©. 2 Corinthiens 16 Si nous sommes affligĂ©s, c'est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolĂ©s, c'est pour votre consolation, qui se rĂ©alise par la patience Ă  supporter les mĂȘmes souffrances que nous endurons. 2 Corinthiens 114 comme vous avez dĂ©jĂ  reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de mĂȘme que vous serez aussi la nĂŽtre au jour du Seigneur JĂ©sus. Galates 513 FrĂšres, vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  la libertĂ©, seulement ne faites pas de cette libertĂ© un prĂ©texte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charitĂ©, serviteurs les uns des autres. Galates 522 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, la douceur, la tempĂ©rance; Galates 526 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. Galates 61-2 FrĂšres, si un homme vient Ă  ĂȘtre surpris en quelque faute, vous qui ĂȘtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde Ă  toi-mĂȘme, de peur que tu ne sois aussi tentĂ©. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Galates 610 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frĂšres en la foi. ÉphĂ©siens 42 en toute humilitĂ© et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charitĂ©, ÉphĂ©siens 432 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant rĂ©ciproquement, comme Dieu vous a pardonnĂ© en Christ. ÉphĂ©siens 52 et marchez dans la charitĂ©, Ă  l'exemple de Christ, qui nous a aimĂ©s, et qui s'est livrĂ© lui-mĂȘme Ă  Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Philippiens 22 rendez ma joie parfaite, ayant un mĂȘme sentiment, un mĂȘme amour, une mĂȘme Ăąme, une mĂȘme pensĂ©e. Colossiens 13-4 Nous rendons grĂąces Ă  Dieu, le PĂšre de notre Seigneur JĂ©sus Christ, et nous ne cessons de prier pour vous, ayant Ă©tĂ© informĂ©s de votre foi en JĂ©sus Christ et de votre charitĂ© pour tous les saints, Colossiens 312-14 Ainsi donc, comme des Ă©lus de Dieu, saints et bien-aimĂ©s, revĂȘtez-vous d'entrailles de misĂ©ricorde, de bontĂ©, d'humilitĂ©, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous rĂ©ciproquement. De mĂȘme que Christ vous a pardonnĂ©, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection. 1 Thessaloniciens 312 Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et Ă  l'Ă©gard de tous, cette charitĂ© que nous avons nous-mĂȘmes pour vous, 1 Thessaloniciens 49 Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en Ă©crive; car vous avez vous-mĂȘmes appris de Dieu Ă  vous aimer les uns les autres, 1 Thessaloniciens 511 C'est pourquoi exhortez-vous rĂ©ciproquement, et Ă©difiez-vous les uns les autres, comme en rĂ©alitĂ© vous le faites. HĂ©breux 610 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montrĂ© pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. HĂ©breux 1024 Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter Ă  la charitĂ© et aux bonnes oeuvres. HĂ©breux 131-3 PersĂ©vĂ©rez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalitĂ©; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logĂ© des anges, sans le savoir. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous Ă©tiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraitĂ©s, comme Ă©tant aussi vous-mĂȘmes dans un corps. Jacques 28 Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme, vous faites bien. 1 Pierre 122 Ayant purifiĂ© vos Ăąmes en obĂ©issant Ă  la vĂ©ritĂ© pour avoir un amour fraternel sincĂšre, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, 1 Pierre 217 Honorez tout le monde; aimez les frĂšres; craignez Dieu; honorez le roi. 1 Pierre 38-9 Enfin, soyez tous animĂ©s des mĂȘmes pensĂ©es et des mĂȘmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilitĂ©. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bĂ©nissez, au contraire, car c'est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, afin d'hĂ©riter la bĂ©nĂ©diction. 1 Pierre 48 Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charitĂ©, car La charitĂ© couvre une multitude de pĂ©chĂ©s. 2 Pierre 17 Ă  la piĂ©tĂ© l'amour fraternel, Ă  l'amour fraternel la charitĂ©. 1 Jean 29-11 Celui qui dit qu'il est dans la lumiĂšre, et qui hait son frĂšre, est encore dans les tĂ©nĂšbres. Celui qui aime son frĂšre demeure dans la lumiĂšre, et aucune occasion de chute n'est en lui. Mais celui qui hait son frĂšre est dans les tĂ©nĂšbres, il marche dans les tĂ©nĂšbres, et il ne sait oĂč il va, parce que les tĂ©nĂšbres ont aveuglĂ© ses yeux. 1 Jean 310-13 C'est par lĂ  que se font reconnaĂźtre les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frĂšre. Car ce qui vous a Ă©tĂ© annoncĂ© et ce que vous avez entendu dĂšs le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler Ă  CaĂŻn, qui Ă©tait du malin, et qui tua son frĂšre. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres Ă©taient mauvaises, et que celles de son frĂšre Ă©taient vous Ă©tonnez pas, frĂšres, si le monde vous hait. 1 Jean 316-18 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donnĂ© sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frĂšres. Si quelqu'un possĂšde les biens du monde, et que, voyant son frĂšre dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vĂ©ritĂ©. 1 Jean 323 Et c'est ici son commandement que nous croyions au nom de son Fils JĂ©sus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donnĂ©. 1 Jean 47 Bien-aimĂ©s, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est nĂ© de Dieu et connaĂźt Dieu. 1 Jean 411-12 Bien-aimĂ©s, si Dieu nous a ainsi aimĂ©s, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 1 Jean 420-21 Si quelqu'un dit J'aime Dieu, et qu'il haĂŻsse son frĂšre, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frĂšre qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement que celui qui aime Dieu aime aussi son frĂšre. 1 Jean 51-2 Quiconque croit que JĂ©sus est le Christ, est nĂ© de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendrĂ© aime aussi celui qui est nĂ© de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 2 Jean 15 Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dĂšs le commencement, -c'est que nous nous aimions les uns les autres. Topics on Amour Fraternel Aime Ton Voisin ! Aimer Aimer Tout Le Monde Aimer les autres Aimez Vos Amis ChrĂ©tiens ! Amour Amour des Autres Amour des Autres, IllustrĂ© dans Amour spirituel Amour, Nature de Amour, des Autres Hommes Amour, l'Un pour l'Autre Attitudes, envers les autres personnes Bons Amis Devoirs aux Voisins DĂ©sintĂ©ressement Encourager Les Autres Engagement, au peuple de Dieu Etre amoureux Etre un ami FraternitĂ© L'AmitiĂ© Et L'Amour L'Amour Entre FrĂšres Et SƓurs L'Amour Et La Famille L'Amour Et Le Pardon L'Amour Et Les Relations L'Amour Familial L'Amour Fraternel L'Amour de Dieu L'Amour du Christ L'Espoir Et L'Amour L'Espoir Et La Foi L'UnitĂ© La Communication Dans Un Mariage La Foi, L'Espoir Et La Confiance La Force Et L'Amour La Gentillesse La Motivation Le Grand Amour Le Respect de l'AutoritĂ© Les Amoureux Les Meilleurs Amis MinistĂšre, Dans l'Eglise Pardonner Les Autres Prendre soin des autres S'Aimer Les Uns Les Autres S'Encourager L'Un L'Autre S'aimer Soi-MĂȘme Se Pardonner Soi-MĂȘme Être AimĂ© Être De CƓur Tendre
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