🐱 Comment Ne Plus Être Un Bouc Émissaire
Mikaticonsidère être traité en bouc émissaire. Pour apaiser la population, il faudra des réformes fiscales et des élections législatives anticipées d’ici à juin 2020, estime l’ancien
Une carte blanche de Vincent Laborderie, politologue UCLouvainLe dernier Codeco devait être celui d’une levée partielle des contraintes liées à la lutte contre le Covid19. Mais, outre la fin du port du masque en Flandre, il fut en réalité marqué par la déclaration d’Alexander de Croo à l’encontre des non-vaccinés "Cette épidémie est en train de devenir une épidémie de personnes non vaccinées. On rassemble aujourd'hui dans les soins intensifs des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ce n'est pas acceptable. Ces personnes mettent en danger d'autres personnes".Les mots sont lourds, en particulier venant d'un Premier ministre censé représenter tous les Belges mais qui, ce jour-là, a décidé de pointer du doigt nos compatriotes qui n'ont pas fait le choix de la vaccination. À l'entendre, les non-vaccinés seraient devenus les vecteurs quasi uniques de l'épidémie et donc les responsables de la prolongation de la crise. Comme l'a rappelé Yves Coppieters dans ces colonnes, cette vision n'a aucun fondement scientifique. Ce discours anti-nonvax » semble pourtant largement partagé par nos dirigeants. Ainsi, Elio Di Rupo appelait tout récemment les non-vaccinés à faire leur examen de conscience » et à mesurer les conséquences de leur inaction », alors que Conner Rousseau leur reprochait, il y a déjà quelques semaines, leur danger de la discriminationCes déclarations se déploient dans un contexte particulier qui voit les cas de discriminations envers les non-vaccinés se multiplier dans les milieux les plus divers. On a ainsi vu une entreprise séparer les salariés selon leur statut vaccinal ou, plus fréquemment, des écoles prévoir de réserver certaines activités aux élèves vaccinés tout en mettant la pression sur les autres. Pour mémoire, Unia, l’organisme interfédéral chargé des luttes contre les discriminations, a eu l’occasion de rappeler que refuser un service sur base du statut vaccinal constitue bien une à cela, se tenaient les discussions autour de l’extension du Covid Safe Ticket à Bruxelles et en Wallonie. Les deux phénomènes sont bien sûr liés. Aux pouvoirs publics s’interrogeant ouvertement sur la meilleure manière de contraindre les non-vaccinés à franchir le pas, répondent des citoyens persuadés d’assurer la sécurité de tous en excluant ces mêmes non-vaccinés jugés dangereux, car contaminants. À ce sujet, rappelons que, malgré une croyance fort répandue, les personnes vaccinées peuvent toujours contracter le Covid-19 et le transmettre. La vaccination ne fait que réduire cette transmission, dans des proportions qui restent toujours à déterminer. L’intérêt des vaccins réside plutôt dans leur remarquable efficacité à prévenir les formes graves de la devenue notre société?Dès lors, il faut s’interroger sur la volonté que manifestent certains à exclure une partie de la population et à la rendre responsable de la situation. Celle-ci en dit en effet long sur ce qu’est devenue notre société après 18 mois d’une crise qui a, malheureusement, largement dépassé sa dimension non-vacciné n’est en réalité que le dernier d’une longue série de boucs émissaires. Il a succédé dans ce rôle à ceux qui ne respectaient pas les mesures, aux Bruxellois, aux jeunes, aux vacanciers osant revenir de l’étranger, aux rassuristes, aux étudiants, aux Wallons, aux organisateurs de lockdown parties » parfois des soirées pizza à six, aux skieurs, etc. On en oublie responsable de notre malheur une minorité qui pense et agit différemment n’a rien de nouveau. René Girard a même décrit le bouc émissaire comme un élément constitutif d’une société. Il prend d’ailleurs comme exemple dans ses travaux les Juifs du Moyen-âge, accusés alors de propager les épidémies de peste. En cas de crise, certains reviennent donc aux fondamentaux. En l’espèce, le clivage vacciné/non vacciné est d’autant plus fort qu’il repose sur un statut médical clair. On peut ainsi diviser la société en deux parties inégales avec une majorité et une minorité. La stigmatisation de cette minorité a aussi l’avantage d’épouser, dans l’esprit de certains vaccinés, cette idée vieille comme le monde selon laquelle si les autres faisaient comme soi, tous les problèmes seraient nouveau clivage dans notre sociétéAujourd’hui, le risque est grand de voir une division entre vaccinés et non-vaccinés s’installer durablement. Des politiques et des médias seront tentés d’exploiter ce clivage pour récolter intentions et de vote et audience. C’est peut-être à cette aune qu’il faut comprendre certaines déclarations expliquer aux 85% d’électeurs vaccinés que tout est de la faute des autres peut, électoralement, rapporter est donc en place pour que se rajoutent un clivage et une nouvelle minorité dans une société belge déjà fort situation est encore plus aiguë à Bruxelles, où les populations pointées du doigt étaient déjà stigmatisées pour d’autres raisons. En plus d’être pauvres et d’origine étrangère, elles sont maintenant considérées comme responsables de la prolongation de la crise. Mais le plus souvent, le nouveau clivage traverse des groupes déjà constitués. Il menace de séparer les familles, les amis, les collègues de travail. On retrouvera partout des non-vaccinés, des vaccinés respectueux du choix d’autrui et d’autres qui, au contraire, penseront que les non-vaccinés sont de dangereux irresponsables qu’il faut contraindre ou exclure. On a la faiblesse de penser que l’un des rôles des politiques consiste à permettre aux citoyens de vivre en bonne intelligence, d’apaiser les tensions et non de les exacerber. De ce point de vue, l’extension du Covid Safe Ticket ne fera qu’aggraver la division. D’abord en la rendant visible, puisque nous serons sommés de montrer notre statut vaccinal à tout bout de champ. Ensuite en excluant de fait les non-vaccinés, qui seront tentés de créer les lieux de rencontre et de culture question de l'obligation vaccinaleLe plus singulier est de voir que, tout en envoyant ces messages excluants, ces mêmes politiques refusent de poser le débat de l’obligation vaccinale. Il s’agirait pourtant d’une manière saine d’aborder le sujet. En effet de deux choses l’une soit il est autorisé de ne pas être vacciné contre le Covid19, soit ceci est interdit car jugé trop dangereux pour la société. Dans ce dernier cas, il faudrait alors justifier scientifiquement l’obligation objectent qu’une telle obligation serait impossible à contrôler. Osons une suggestion on pourrait par exemple effectuer un contrôle du statut vaccinal à chaque entrée dans un café, un restaurant, une salle de sport, un hôpital, etc. soit précisément ce que prévoit le Covid Safe Ticket dans sa version étendue. Voilà qui nous révèle la nature de cette mesure une série de sanctions liées à une obligation, sans que cette obligation ne soit prononcée – et donc débattue et assumée par les pouvoirs avons aujourd’hui le pire des deux mondes un harcèlement permanent et des contraintes croissantes à l’encontre d’une partie de la population qui a fait un choix présenté, à un moment, comme licite et légitime. Tout se passe comme si, ne voulant pas assumer cette obligation, nos dirigeants comptaient sur la pression mise par tous sur les derniers récalcitrants. Mais c’est oublier les souffrances et les divisions profondes ainsi crise sanitaire finira un jour, en grande partie grâce aux vaccins. Mais il importe de s’interroger sur la société que l’on laissera après celle-ci. Et de se poser cette question fondamentale veut-on d’une société où le discours de peur et bientôt de haine envers une minorité est présenté comme scientifiquement validé et politiquement légitime ?Aux hyper-pragmatiques insensibles aux grands principes, on rappellera que l’on est toujours la minorité de quelqu’un. Et que la prochaine crise belge est déjà programmée, au soir des élections fédérales prévues, au plus tard, en mai 2024.Ainsile bouc émissaire est une « victime expiatoire », une personne qui paye pour toutes les autres : l’injustice étant à la base de cette élection/désignation, on ne souhaite à personne d’être pris pour le bouc émissaire d’un groupe social, quel qu’il soit (peuple, ethnie, entreprise, école, équipe, famille, secte). Cette expression, employée le plus souvent au sens
Citoyens, Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne considèrent que leurs propres intérêts et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire où à un mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs de choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres. » Hôtel de Ville de Paris, Commune de Paris, 25 mars 1871 Le mécanisme du bouc émissaire est un mécanisme anthropologique, c’est-à-dire qu’il est présent dans toutes les sociétés humaines. Il a été mis en évidence à la fin du XIX ème siècle par des chercheurs appartenant à divers horizons et disciplines de sciences humaines. Dans un des volumes de sa gigantesque fresque, Le Rameau d’Or 1, l’anthropologue britannique James Frazer compile des rituels provenant du monde entier, rituels consistants à transférer le mal, le néfaste ou la maladie sur un homme ou un animal qui sera ensuite éliminé. La désignation des non-vaccinés comme responsables de l’épidémie et leur mise à l’écart d’une vie quotidienne normale relève de ce mécanisme qui s’installe plus ou moins consciemment au cœur même de nos sociétés démocratiques. Pourtant, celles-ci revendiquent avoir pour représentation du monde des conceptions uniquement fondées sur la connaissance scientifique 2. Alors, pourquoi voyons-nous ressurgir ces logiques d’accusation, de stigmatisation et d’exclusion, comme si le savoir scientifique et universitaire n’était plus qu’un aimable divertissement ? René Girard a montré que lorsque la société se sent attaquée par un ennemi extérieur – ici, le virus est personnifié comme un être pervers contre lequel on est en guerre – apparaît alors un mécanisme classique, une nécessité inconsciente collective de trouver un ennemi intérieur 3. Cette catégorie est toujours construite ce doit être une entité, considérée comme un groupe au fonctionnement solidaire. Dans le domaine médical, on peut citer par exemple la catégorie dite des antivax », crée il y a une vingtaine d’années pour stigmatiser les personnes qui posaient des questions concernant les vaccins, notamment la présence d’adjuvants à l’aluminium. Aujourd’hui, la mise en oeuvre du pass vaccinal crée, de facto, une catégorie de citoyens de seconde zone. Le mécanisme du bouc émissaire est à présent revendiqué comme mode de gouvernement Nous sommes sortis du phénomène social pour entrer de plain-pied dans des logiques d’accusation » qui n’ont plus rien à voir avec la pensée scientifique. L’œuvre de René Girard est un effort pour tenter d’élucider le phénomène humain. Elle cherche à comprendre ce qui se passe dans la tête de chaque individu, quand une multitude bascule dans la violence. Il montre ce qu’il y a de dangereux dans une foule indifférenciée, dans la masse qui peut, de façon imprévisible, sous l’empire d’une simple parole 4, d’un accident, virer à une populace sanguinaire qui ne veut plus se contrôler. De la rumeur vindicative au pogrom, du lynchage aux massacres, toute une palette de violences fait appel à un ou plusieurs boucs émissaires 5. Pourquoi ? Parce que nous dit Girard en substance, le bouc émissaire est un mécanisme qui permet de passer de la guerre de tous contre tous » à une guerre de tous contre un seul ». Les étapes de ce mécanisme sont toujours les mêmes. Dans un premier temps, une société est en crise maladie, épidémies, famines, catastrophes naturelles, etc. Pour conjurer le sort et se purifier, on désigne un bouc émissaire l’étranger, le malade, le réprouvé, ou tout simplement, celui qui est là, au mauvais endroit, au mauvais moment. Puis vient le temps de mettre à mort le bouc, ce qui va mettre fin à la crise la violence a contenu la violence. La paix retrouvée vient alors conforter la société dans le bien-fondé de la mise à mort du coupable désigné. L’unité sociale est finalement reconstituée sur le sacrifice du bouc, lequel est alors divinisé, mythifié à travers un récit. C’est toute l’histoire de l’humanité pour résoudre les crises, les sacrifices répètent rituellement ce mécanisme. On pense ici aux cérémonies du Carnaval, marquées par l’indifférenciation dans la foule, les transes collectives, le sentiment de rivalité grandissante. Souvent d’ailleurs, la fête s’achève par un meurtre simulé qui rappelle celui du bouc émissaire, permettant ainsi la résolution de la crise. La conjuration de la violence par son institutionnalisation Les sacrifices rituels ont permis dans un premier temps de canaliser la violence. C’est ensuite le politique qui a pris le relais. L’État moderne, en tant que détenteur du monopole de la violence légitime, va s’imposer au moment des guerres de religion, quand le sacré échoue à protéger les populations. Aujourd’hui, cette conjuration politique est remise en cause l’une des caractéristiques des sociétés modernes, c’est la violence que l’État exerce envers ses propres citoyens – parfois jusqu’au génocide – alors que ces États ont officiellement comme fonction première de les protéger 6. L’ordre politique repose en réalité sur une économie de la violence de même nature que le sacrifice ; c’est ce que résume parfaitement bien Caïphe dans les évangiles, lorsqu’il répond à ceux qui hésitent à condamner Jésus Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas votre intérêt. Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas » 7. Comme le sacrifice, l’ordre politique donne naissance à un mythe il existerait une différence fondamentale entre la violence ordinaire et la violence politique. Aussi longtemps que l’État parvient à nous protéger de l’agressivité, tout le monde y croit. Lorsque ce n’est plus le cas, alors la distinction entre ces deux types de violence s’efface progressivement. L’ordre politique perd peu à peu sa légitimité, faisant ainsi disparaître sous nos yeux le mythe de l’État. James George Frazer, Le Rameau d’Or, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 1998. C’est en 1880 que James Frazer entreprend cette étude monumentale consacrée aux mythes et aux rites de l’humanité. Publié en Grande-Bretagne entre 1911 et 1915 sous sa forme définitive douze volumes, Le Rameau d’Or se présente comme une véritable encyclopédie des faits religieux », selon l’expression de l’un des fondateurs de l’anthropologie française, Marcel 6 novembre 1994, dans l’émission L’Heure de vérité, l’essayiste Alain Minc propose une définition de ce qu’il nomme le cercle du réel et du possible », expression empruntée au sociologue Alain Touraine à propos de la rédaction d’un rapport de la même année rédigé à la demande du Premier ministre Edouard Balladur, La France de l’an 2000 Commissariat général du Plan [Le cercle du réel et du possible est] le cadre dans lequel se déroulera la prochaine présidentielle [celle de 1995]. C’est à l’intérieur de ce cercle du réel et du possible qu’un vrai débat démocratique doit s’instaurer. ». Un des journalistes, Jean-Marie Colombani, demande alors à Alain Minc s’il ne restreint par le champ des possibles. Réponse Je pense profondément que l’alternance ne peut se poser qu’à l’intérieur du champ de la réalité ». En d’autres termes, Alain Minc venait de définir la fameuse idée de cercle de la raison ». Une question se pose à présent Emmanuel Macron est-il le candidat du cercle de la raison ou bien celui de l’illusion ?René Girard, La Violence et le sacré, Paris, Grasset, une interview au Parisien 4 janvier 2022, Emmanuel Macron charge sévèrement les Français qui n’ont encore reçu aucune dose de vaccin. Cinq millions de personnes qualifiées d’irresponsables » qui ne sont plus, selon le Président de la république, des citoyens » Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout ».René Girard, Le Bouc Émissaire, Paris, Grasset, définition descriptive et analytique fait du totalitarisme un type de régime caractérisé par la concentration du pouvoir, l’existence d’une idéologie officielle définie par un parti unique et diffusée par une propagande Hannah Arendt,1972 & Raymond Aron,1965. C’est le règne de l’embrigadement, de la négation de l’individu. Le totalitarisme n’est pas le monde du discours, comme dans une démocratie, mais bien au contraire le règne de l’épuration du stigmate par la destruction pure et simple des personnes qui en sont porteuses. C’est à travers la négation de toute dignité humaine que le totalitarisme se donne le plus clairement à voir car la terreur y est de Jésus-Christ selon saint Jean, 11, 45-56. Lebouc émissaire est le coupable dont on a besoin. Mais souvent un coupable fantasmé: ce pauvre bouc est bien plus coupable d’être ce qu’il est que des crimes qu’il aurait class="pull-left col-md-6" role="button">Forme Nutrition Nutrition Psycho Psycho Sexualité Sexualité Autres Actualités Actualités Vidéos Tests Espace membre Se connecter Club Doctissimo Sentimentsdu bouc émissaire Le bouc émissaire subit beaucoup d’agressivité. Il est souvent dans l’incompréhension face au comportement des autres. Il ne comprend pasTélécharger l'article Télécharger l'article Jouer des tours s'avère souvent nécessaire au travail, au cours d'une négociation et même lors d'un simple échange avec quelqu'un. Dissimuler la vérité à une personne avant de la révéler peut être divertissant et très profitable dans plusieurs contextes. L'on pense notamment aux recherches liées à la psychologie et aux préférences, au domaine des affaires ou encore aux blagues courantes. La déception peut être moins douloureuse et plus facile à encaisser. Duper quelqu'un pour obtenir de lui une réaction précise à travers une farce par exemple ou pour paraitre plus crédible aux yeux des autres peut être réalisé en quelques simples étapes. Mais gardez bien à l'esprit que vous jouez avec le sentiment des personnes concernées ainsi qu'avec leur confiance. 1Décidez du résultat souhaité. Il est important de définir des objectifs clés comme ce que vous attendez de quelqu'un d'autre ainsi que le profit que vous visez en le piégeant. Cela vous permettra de savoir quel plan adopter, quand y mettre un terme et qui sera votre cible. 2 Identifiez votre cible. Elle doit avoir ce que vous convoitez, peut-être de l'argent ou un objet bon marché. De plus, vous devez lui paraitre fiable. Vous allez devoir vous rapprocher de la personne de manière naturelle et sans dévoiler vos intentions. Il vous faudra aussi un peu d'humour si vous voulez passer à l'action sans pour autant lui faire du mal en apparence. De ce fait, vous devez étudier ses habitudes, ses centres d'intérêt selon le niveau d'attachement dont vous avez besoin entre vous et elle pour que le plan fonctionne. Identifiez d'éventuelles cibles secondaires pour votre tour. Elles seront vos complices des personnes susceptibles de contribuer à la réussite de votre plan et peuvent être vos boucs émissaires des personnes à qui vous pouvez facilement faire imputer la responsabilité de la duperie ou faire paraitre comme des pigeons. Vous pouvez les intégrer au plan de manière honnête les faire participer au canular ou en les piégeant aussi. Il est possible que vos complices réclament une part du butin, vu qu'ils ont aussi pris des risques et représentent des facteurs clés de l'aboutissement de votre piège. Leur satisfaction est cruciale. Gardez votre objectif réel dans une boucle intérieure. Il est facile de détecter un mensonge à travers l'attitude comportementale ou la manière de parler [1] . Plus vous avez de complices qui prennent part à votre farce, plus vous pouvez facilement vous faire prendre. Faites donc un choix rigoureux des personnes à qui vous pouvez faire confiance en fonction de votre plan. 3 Développez les stratégies à appliquer à votre cible. Duper quelqu'un, à quelques égards, implique une modification de votre comportement pour faire paraitre le faux en vrai. Si au départ, vous n'avez pas une parfaite maitrise de votre victime, il peut être profitable de disposer d'une fausse identité, du moment que les détails sont pertinents et que la seconde identité n'est pas compromise. Choisissez une identité qui fait bonne impression auprès de votre cible [2] . Se présenter avec une expertise et une connaissance basique semblable à votre victime vous rend plus crédible et vous met dans une position idéale pour réussir votre coup. Par exemple, si la cible est un joueur, identifiez-vous comme tel. Cependant, il ne faut pas que ce soit très différent de votre réelle identité sauf si vous prévoyez couper tout lien avec votre pigeon une fois le but atteint. Publicité 1 Motivez-le. Il vous faudra une raison pour amener votre allié à vous faire suffisamment confiance afin de réussir votre coup par la suite. Pour y parvenir, vous aurez besoin d'un profil pertinent un expert dans un domaine qui lui convient ou en prônant une relation de confiance réciproque. Incitez à la collaboration à travers des faveurs réciproques et en exprimant votre gratitude lorsque des choses s'effectuent par votre entremise. Les gens sont plus enclins à faire confiance et à concéder des faveurs aux personnes qu'ils ont déjà aidées par le passé. Il faudra donc vous rapprocher d'eux et faire une demande raisonnable de faveur qu'ils sont susceptibles d'accepter. Si les intéressés sont fatigués ou à bout, il y a plus de chances qu'ils donnent suite à votre requête. 2Instaurez votre crédibilité et votre réputation de personne honnête. Il est possible de vous servir de vos complices ici, en mettant en évidence de faux rapports ou des rapports qui corrompent le point de vue de votre cible à votre égard [3] . Des retours de faveurs et le respect de la réciprocité dans les précédentes phases de votre lien y seront profitables. Il faudra vous assurer que la victime croit que vous êtes effectivement celui que vous prétendez être et que vous n'avez pas de mauvaises intentions. Elle doit avoir de fausses informations vous concernant et concernant vos habitudes. 3Incitez l'empathie avec la technique du miroir et des attitudes positives. Vous pouvez vous servir de la vanité de votre sujet avec la technique du miroir, en répétant son nom, en acquiesçant, en faisant usage de mots positifs, en reprenant ses déclarations et en ne les critiquant pas. Le fait de refléter le comportement et les attitudes d'une personne la rendra plus empathique et réceptive à votre comportement et à vos attitudes [4] . Il ne faut toutefois pas exagérer, car les gens sont moins réceptifs à une flatterie excessive ou à un effet miroir trop apparent. L'approche doit être perspicace et préalablement travaillée. Publicité 1Préparez le terrain. Vos complices doivent maitriser le moment où il entre en scène, ce qu'ils doivent dire et ce qu'ils sont censés faire. Votre pigeon doit être déjà en action si vous deviez imputer le blâme à quelqu'un d'autre. Vous devez avoir la certitude de pouvoir mettre rapidement le plan à l'œuvre avant de vous lancer, car en réalité, vous n'avez qu'une seule et unique chance. 2 Exécutez votre plan. À cette étape, vous pouvez vous servir de la confiance pour mettre en œuvre un piège, petit ou grand, une simple blague ou une farce, selon ce que vous visez chez votre cible. Les petits tours sont plus efficaces sans pour autant entacher votre relation avec la cible. Cependant, il est primordial de déterminer le degré de cruauté de votre tour ainsi que votre attachement à la victime sans oublier bien sûr si vous voulez conserver ou non votre relation avec elle. Utilisez la sémantique pour les paris de proposition. Vous avez la possibilité d'utiliser des pièges comme je parie que je peux avoir le quart sous la serviette sans y toucher » ou des choses de ce genre, l'objectif étant d'amener la personne à retirer la serviette vous donnant ainsi accès au quart. Déshonorez sa confiance pour le mettre dans l'embarras. Si votre but est de honnir ou d'humilier la personne, il est possible d'utiliser les secrets partagés dans la relation que vous avez entretenue. Obtenir et diffuser des informations sensibles que la personne vous aurait confiées en public ou à une fête vous donne la possibilité de la honnir et de prendre plaisir à sa souffrance. Faites une farce. Vous pouvez conduire votre cible quelque part et lui faire croire qu'elle va recevoir un prix ou une récompense. Sauf qu'en fin de compte, elle va se retrouver avec des marques sur le visage ou des dégâts physiques un peu comme dans le film Carrie, la vengeance où Carrie se retrouve couverte d'un torrent de sang sur la piste de dance. 3Masquez ou dévoilez votre jeu. Dans le cas où vous n'avez aucune intention de dévoiler que vous êtes à l'origine de ce piège, vous devez vous montrer compatissant et surpris afin de cacher toute implication dans ce tour. Votre réaction vis-à-vis des retombées de votre farce sur la cible aura un impact sur votre relation avec celle-ci. Si le tour se termine bien par contre, vous pouvez librement vous montrer comme étant le concepteur. Publicité 1Soyez prudente. Évitez de faire des tours d'envergure ou dont les conséquences peuvent être nuisibles. Il y va de votre réputation, mais surtout cela vous permet de récidiver pour en piéger d'autres [5] . Reconnaitre être à la base d'une supercherie peut faire de vous une personne dont les gens se méfient même lorsqu'il s'agit de choses sérieuses et vraies [6] . De plus, il serait considérablement plus profitable de faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre lorsqu'il s'agit de choses sans grand danger ou qui n'entachent pas lourdement une réputation. 2Évitez de culpabiliser. Si votre farce ne présente pas de conséquences néfastes ou lourdes, le problème ne se pose pas. Mais lorsque c'est le cas, vous allez devoir travailler et masquer le plus possible votre culpabilité. Les mensonges sont facilement détectables quand on veut masquer son implication dans une transgression. Si nécessaire, vous vous mentirez à vous-même par rapport aux retombées de vos actes. De ce fait, les règles d'éthiques auront moins d'impact sur vous [7] . 3Échappez-vous. Lorsque vous terminez votre première farce, sauf si vous avez réussi à parfaitement cacher votre jeu, la victime se montrera plus méfiante et prendra toute déclaration ou proposition comme étant de mauvaise foi [8] . Votre capacité à ne pas vous faire démasquer constitue le facteur clé pour faire un mauvais tour conservez une réputation de personne honnête ce qui ironiquement est déterminant pour réussir un tour malhonnête [9] . Si votre plan ne fonctionne pas, il serait plus avisé de laisser tomber. 4Ayez un bouc émissaire. Piéger quelqu'un d'autre avec ces techniques pour en faire un coupable est la clé pour ne pas vous faire démasquer. Cette personne peut être un complice connu de vos autres complices ou une personne non fiable et très peu appréciée afin que votre second plan ne soit pas compromis. Il peut être compliqué de faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre, mais si votre tour se déroule en public et que tout se passe bien, votre pigeon va se résigner à encaisser le coup. Publicité Conseils Faites attention aussi bien à votre langage corporel que verbal. En général, les mensonges présentent peu de détails, se construisent tout seuls et sont moins efficaces que la version de la cible de la farce [10] [11] . Les chances de détecter un mensonge efficace ne sont que de 50 % environ. Vous pouvez duper un bon nombre de personnes à plusieurs reprises [12] . Publicité Avertissements Duper et faire des plaisanteries ne sont que très peu efficaces et moins satisfaisants lorsque l'auteur est démasqué. Celui-ci devient peu fiable même lorsqu'il dit vrai [13] . Les mensonges qui cachent plus les faits que les sentiments sont difficilement détectables par la communication [14] . Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 8 196 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
InformationClearing House. Jonathan Cook à Nazareth, 24 novembre 2006.. Les commentateurs et les éditorialistes sont d’accord.L’assassinat de Pierre Gémayel a dû être confectionné par la Syrie parce que ses phalangistes chrétiens sont depuis longtemps des alliés d’Israël, et parce que, ministre de l’industrie, c’était un des personnages majeurs de la faction Bonnes feuillesCe n’est pas parce que votre enfant ou vous-même êtes brillants ou talentueux que vous êtes surdoués. Et ce n’est pas parce que vous êtes surdoués que vous êtes malheureux. Le vrai surdoué a un QI supérieur à 125, un fonctionnement intuitif, et une bonne insertion sociale. La souffrance n’est pas un critère, mais juste le signe que le surdoué a besoin – comme tout le monde – d’une thérapie. Béatrice Millêtre remet les pendules à l’heure ! Extrait de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot. 2/2Béatrice MillêtreBéatrice Millêtre, docteur en psychologie, spécialiste en sciences cognitives, est psychothérapeute. Elle est notamment l'auteure de "Reussir grâce à son intuition", du "Livre des bonnes questions à se poser pour avancer dans la vie", de "Le burn-out des enfants" et plus récemment du "Livre des vrais surdoués", publié aux Éditions Payot. Elle vient également de publier chez Payot "Cahier de vacances pour enfants précoces". Voir la bio »Comment reconnaître un "surdoué" d'un "haut-potentiel" ?avec Béatrice MillêtreJe reçois régulièrement des gens qui se demandent s’ils sont surdoués. Ils se sont, me disent-ils, reconnus dans les caractéristiques qu’ils ont pu lire, sur Internet ou dans des livres. Je les interroge alors pour savoir ce sur quoi ils se sont reconnus. J’ai procédé de même lors de la dernière formation que j’ai donnée auprès de futurs thérapeutes qui vou- laient acquérir des compétences en matière de surdoue- ment. Voici leurs réponses - Un surdoué est quelqu’un d’ C’est quelqu’un qui a des problèmes de communication, qui remet tout à demain, qui procrastine donc, qui ne termine jamais ce qu’il entreprend, qui ne sait pas se concentrer et qui est Quelqu’un qui a des problèmes sociaux, voire est asocial. - Il a su lire avant les autres, parfois tout seul. Il est le bouc émissaire dans la cour de récré et, si ce n’est pas le cas, il n’a pas d’amis, trouvant les autres inintéressants, ou bébêtes ».- Ils sont créatifs et ont de l’ On dit qu’ils ont de la mémoire, mais, souvent, ce n’est pas le Ils ne savent pas parler de la pluie et du beau temps, s’ennuient en société, n’aiment pas la compagnie des ne trouve dans ces énumérations que peu, ou pas de référence à l’intelligence – à la quantité d’intelligence, je veux dire. Les caractéristiques sur lesquelles les gens se reconnaissent sont plutôt négatives et portent plus sur un fonctionnement intrinsèque, une qualité d’intelligence, qu’une quantité. Et cela amène directement à préciser ce dont nous question de vocabulaireSurdoué est peut-être le mot le plus couramment utilisé ; il sous-entend des personnes douées pour tout, plus douées que les autres. Aucune des personnes que je reçois ne se sent à l’aise avec cette notion. Au contraire, elles ne se sentent pas particulièrement douées et trouvent prétentieux de se clamer surdoué. Le concept du zèbre » a été inventé pour signifier que les surdoués ne sont ni cheval, ni âne. Cette notion ne parle pas non plus aux personnes que je reçois, et ne me parle pas non plus. En effet nous sommes tous des êtres humains, et ce terme de zèbre a un effet stigmatisant. Étant classé ailleurs » que dans la gente humaine, comment un zèbre peut-il dès lors s’y épanouir ? C’est faire acte de déni de sa propre personnalité et de sa propre spécificité. Cela conduit également à ne pas pou- voir aller bien, puisque obligeant à s’exclure de l’huma- nité. C’est enfin, puisque s’excluant de l’humanité, en nier les points communs ; c’est l’impossibilité de pouvoir la comprendre ou s’en faire comprendre ; c’est donc se ghettoïser volontairement. Je n’ai, comme je le disais, que peu reçu ce type de personnes. Je me souviens d’Élise, 27 ans, dans le déni de qui elle était, mettant tout en doute, à la fois ses propres compétences et les miennes. Elle ne pouvait commencer une phrase sans Oui, mais c’est vous qui le dites, mais les autres disent autre chose », Oui, mais je ne suis pas d’accord », ou Oui, mais comment le savez-vous »…Elle mettait en doute la possibilité même d’être un zèbre, tout en la recherchant. Elle faisait partie de groupes de zèbres qui, lorsqu’ils se rencontraient, se présentaient en disant Bonjour, je m’appelle XX et j’ai YYY de QI. » Haut potentiel HP ou haut potentiel intellectuel HPI sont les termes retenus par nos amis Belges. Ils correspondent à l’idée d’un potentiel qui n’est donc pas forcément exprimé, et reflète donc une idée de frustration liée à des compétences inemployées. Il ne stigmatise pas les gens qui acceptent assez facilement cette étiquette. Enfant intellectuellement précoce EIP est la termi- nologie retenue par l’Éducation nationale française. Elle prend en compte le fait que l’enfant exprime des compétences avant sa tranche d’âge. Par contre, une fois que tous expriment cette compétence, il ne devrait plus y avoir de différences – si vous savez marcher à 10 mois, une fois que tout le monde sait marcher à 15 ou 16 mois, on n’observe plus aucune différence, et on ne peut pas savoir qui avait acquis la marche précocement – ce qui n’est pas le cas. Neuro-droitier est un mot que j’ai traduit de l’anglais right-brained, qui reprend cette idée que le fonctionne- ment intuitif particulier aux surdoués est lié à une préférence hémisphérique du fonctionnement cérébral l’hémisphère un concept qui pose un certain nombre de questions scientifiques, mais qui correspond à une réalité psychologique. Il a pour avantage de ne pas faire mention d’une plus grande intelligence, ce qui correspond assez bien au ressenti des personnes que je reçois, simples et humbles. Gifted traduit l’idée de dons, overgifted de surdon, quant à talented et multitalented, c’est l’idée de talents et de talents multiples, retenue par les Américains et les Canadiens, avec le devoir de tirer parti des dons et talents de chacun d’entre nous. Scientifiquement parlant, c’est probablement la meilleure définition. Elle reprend l’idée d’intégration sociale si vous êtes talentueux, ou doué, cela implique, de manière sous-jacente, que votre don ou votre talent est visible et donc exprimé. Culturellement parlant, c’est une idée qui choque un peu les Français, égalitaires que nous sommes il nous est difficile de concevoir que certains soient meilleurs que d’autres », et ce n’est pas une option éducative. Les pays anglo-saxons ont l’idée que chacun présente des talents différents qu’il appartient au système éducatif de mettre en évidence puis de développer. Dans ce contexte, la notion de personne douée ou talentueuse s’y inscrit parfaitement. Ce n’est pas une notion culturellement européenne, et l’on aurait tendance à plus facilement accepter, je crois, l’idée de talents aucune de ces terminologies ne reflète la réalité de qui sont les surdoués et de ce qu’est leur vie, de ce que sont leurs questionnements, leurs préoccupations, leurs interactions sociales, leurs difficultés, leurs réussites, leur place dans le monde. Je dirai donc que le terme de surdoué » est celui qui correspond le plus à la réalité scientifique des per- sonnes plus douées dans un ou plusieurs domaines, mais à laquelle les personnes elles-mêmes n’accrochent pas ; le terme de haut potentiel », est celui que les personnes préfèrent utiliser, qui correspond plus à ce qu’ils ressentent, mais moins à la réalité scientifique. Je n’utilise cependant pas le terme d’ intellectuel » ni pour les enfants précoces, ni pour les adultes à haut potentiel, auquel je n’adhère pas. En effet, s’il correspond à un fonctionnement intellectuel spécifique, il génère automatiquement l’idée d’intellectuel et d’expression des potentialités dans un domaine exclusivement intellectuel, ce qui n’est pas le reflet de la réalité. Que dire de ces personnes, surdouées ou à haut potentiel, qui font partie de l’équipe olympique de basket, de l’équipe de France d’équitation, de l’équipe régionale de hand-ball, qui sont couturiers, danseurs, musiciens, chefs dans la gastronomie, paysagistes, com- merçants… Cette notion d’intellectuel correspondrait plutôt à l’idée de haut quotient intellectuel, qui n’est pas ce que l’on entend aujourd’hui par surdoué. Qu’est-ce qu’un surdoué ?Le premier point, peut-être le plus fondamental, est qu’être surdoué n’est pas une pathologie, et vous ne trouverez donc pas le concept du surdouement répertorié dans quelque manuel des critères diagnostiques des pathologies mentales que ce soit. Ainsi, le premier critère est donc d’être en bonne santé mentale. Cela peut paraître évident, mais n’est que rarement pris en compte dans l’identification, du moins en France et en Europe, alors que cette dimension fait partie intégrante du processus outre-Atlantique. Cela veut dire que le bilan devrait se conclure par la nuance va bien ou présente telle ou telle problématique ». Comment identifie-t-on la notion de bien-être mental ? De manière simpliste et simplifiée, nos amis Québécois utilisent la notion d’insertion ou d’intégra- tion sociale, traduisant le fait que le surdoué, malgré ses différences, sait en tirer parti, sait s’inscrire dans le monde dont il a compris les tenants et aboutissants, les règles sociales et sait donc transformer son potentiel en réalité. C’est fondamental, on ne peut en faire l’économie, et cela évite de nombreux quiproquos. Viennent ensuite les points de fonctionnement intrinsèque et d’intelligence. Dans l’acception actuelle du sourdouement, un sur-doué doit présenter deux caractéristiques traduisant une intelligence différente - un quotient intellectuel QI de plus de 125 tel que mesuré au test de Weschler ; - un fonctionnement y a aujourd’hui consensus sur ces deux points, même si, d’un collègue à l’autre, la terminologie diffère. Ce qui implique que l’on peut avoir un QI supérieur à 125 sans être surdoué et que l’on peut avoir un fonction- nement intuitif sans non plus l’être. Il y a ainsi deux types de personnes présentant un QI supérieur à 125 les personnes à haut potentiel QI > 125 et fonctionnement intuitif et les personnes à haut QI QI > 125. Les deux présentent la même quantité d’intelligence, mais leurs fonctionnements sont différents. C’est la quantité d’intelligence qui leur fait, à tous les deux, trouver le temps long à l’école. C’est par contre le fonctionnement différent qui fait dire à un enfant HP qu’il ne peut pas écrire 6 » au collège parce que c’est trop simple. L’un aura plutôt des résultats homogènes au test de QI, l’autre plutôt hétérogènes. Certains parlent ainsi de HP complexes vs HP laminaires. Les seconds n’ont besoin que d’accompagnement psy- chologique pour des problématiques précises alors que les premiers ont besoin de savoir qui ils sont, de comprendre qui sont les autres, ce qu’est le monde et son mode d’emploi pour décider, ou non, de s’y conséquence immédiate est que si l’on ne présente que l’une de ces caractéristiques, l’on n’est pas surdoué. On peut être intuitif ou plus intelligent sans toutefois être HP. Cela implique qu’il existe deux types de populations présentant la même quantité d’intelligence », le même score au test de QI l’une intuitive, l’autre non ; l’une surdouée, l’autre non ; l’une haut potentiel, l’autre non. Le problème aujourd’hui, et j’y reviendrai, est que l’identification d’un surdoué repose quasi exclusivement sur le test de QI, qui ne propose pas de vocabulaire pour distinguer ces deux populations. Le plus simple est ainsi d’utiliser deux mots différents, qui rendent compte de cette distinction haut potentiel HP d’une part, haut quotient intellectuel d’autre part HQI.- HP = QI > 125 + Intuition - HQI = QI > 125 – Intuition Les vrais » surdoués, que l’on reçoit en cabinet, qui présentent des problèmes d’adaptation, parfois, qui fonctionnent à contre-courant d’eux-mêmes, sont sou vent les HP. Les seconds sont plutôt bien adaptés socialement, connaissant les règles sociales et scolaires et sachant ce que l’on attend d’eux, et sont en accord avec eux- de leur potentiel ne réside pas uni- quement dans des composants intrinsèques de leur fonctionnement, mais dans les interactions entre ces composants, leur environnement et leur de l'ouvrage "Le livre des vrais surdoués" de Béatrice Millêtre, publié aux Éditions Payot© Editions Payot & Rivages, Paris,Commentappliquer ce conseil sans être machiavélique ? Pour un chef d’État, il est plus simple de soutenir que les choix sont imposés par la « technocratie » : Commission européenne, OMS, ou comité d’experts, par exemple. Pour un chef d’entreprise, le gouvernant est le bouc émissaire idéal. Il est toujours facile de renvoyer
Bonjour il n' y a aucune fatalité, les voyants predisent le detsin mais le detsin n'existe pas, la vie est ce qu on en fait, il faut prendre le srenes de ta vie en mains. tu te vois vivre dix ou plus annes comme ca? je l'ai vu ds ma famille ca ne va PAS e s'arrangeant, mais en empirant!! et ca devient un enfer!! et je l'ai vecu ausi avec un ex dt j ai finalement reussi a me defaire qd j ai senti que c etait un instinct de survie de partir. tu as ete trop couvé et proetege et tu ne sais pas te proteger tt seul. mais tu es adulte et c'est a toi de veiller sur toi-meme. Elle n'arretera pas tant qu'elle ne verra pas de reaction de ta part qui lui mette des limites fermes; apprend a te faire respecter et lui mettre des limites. flor flor27 c'est vrai que ce n'est pas nouveau, et ce qui me pousse à accepter tout çà, c'est la dépendance affective, dans le passé j'ai essayé de rompre plusieurs fois mais je n'ai jamais réussi de passer à l'acte grosse dépression alors j'ai fait une psychothérapie pendant 5 ans et j'ai arreté car je n'avançais pas...j'ai aussi consulté plusieurs voyants qui m'ont tous dit la meme chose "vous ferez toute votre vie avec elle...c'est le destin alors j'accepte tout çà... papaya changer de pièce, je le fait déjà, effectivement çà la calme mais moi je sommatise et les ondes négatives qu'elle m'envoie me fait du mal physiquement et je met plusieurs jours avant de récupérer, ce que je voudrai c'est que çà colère glisse car je suis une véritable éponge. dans mon enfance j'étais très couvé par ma mère vis à vis d' un père alcoolique et violent...ma psy m'avais dit que j'avais été trop protégé et après lorsque je ne l'étais plus, j'ai commencé à en souffrir... lotus-motus je me reconnais dans le couple de ton appartement voisin, mnt je veut bien essayer de recadrer c'est bien mon objectif 1 mais qu'elle veuille bien le reconnaitre elle dit que c'est pas vrai en criant encore plus fort 2 et surtoutque j'arrive à ne plus sommatisé de ses émotions négatives... celsiusMontpellierHandball : Primoz Prost ne veut pas être un bouc émissaire Primoz Prost s'est expliqué devant le juge aujourd'hui pendant plus de trois heures au tribunal de grande instance de
A la faveur de la démission d’un Secrétaire d’État fraîchement nommé que les français sont informés qu’un député souffre de phobie administrative. Depuis lors, sur un espace temps particulièrement réduit, nombre d’avis, de conjectures et autres billevesées se sont exprimées à propos de cette phobie administrative. Phobie dont Monsieur Thomas Thèvenoud dit être victime pour expliquer – ou justifier – ses démêlées avec l’administration française. Comme avec des créanciers privés. Nonobstant le déchaînement de jugements à l’emporte pièce, d’aucuns y sont allés de leur jugement tant à propos de l’homme que de la phobie administrative. Les mêmes s’empressant d’oublier nul n’a le droit de juger sans savoir. Ni de faire du mal à l’autre pour se faire du bien. Alors. Cette phobie administrative. Info ou intox? Définition de la phobie administrativeLes fondements de la phobie administrativeLes causes de la phobie administrativeLa phobie administrative est-elle une vraie phobie?Une malhonnêteté collectiveLe principe du bouc émissaireUne responsabilité collectiveQuelle solution à la phobie administrative? Définition de la phobie administrative La phobie, à plus forte raison, la phobie administrative, repose sur un processus d’évitement lié à une peur. La peur afférente à la phobie administrative peut reposer sur une angoisse. Celle de ne pas être en mesure de satisfaire à ce qui est vécu comme une injonction, un ordre. Partant, la peur ou l’angoisse de ne pas être à la hauteur. En cherchant à éviter sa peur, la personne essaie de prendre le contrôle de quelque chose qui lui échappe. Ce qui donne un résultat paradoxal puisque en prenant le contrôle elle le perd. La phobie administrative consiste donc à éviter tout ce qui est associé à un élément douloureux. En effet, les personnes qui souffrent de phobie administrative se protègent de l’objet de leur phobie. Les obligations administratives et/ou financières par exemple. Ce qui, bien évidemment augmente les symptômes issus de la phobie administrative. Comme à en accroître les conséquences. Lesquelles conséquences sont considérées comme des manquements – délibérés – à des obligations ou des engagements. Ce qui n’est pas tout à fait exact. C’est ainsi que le Député Thomas Thévenoud s’est retrouvé dans une spirale épouvantable. Dans le domaine social, financier, professionnel et économique. Ceci vu de ma place, sur la foi des éléments que la presse a relayé. Les fondements de la phobie administrative La France est la 7è puissance économique mondiale. Beau pays, riche à crédit, au sein duquel nous vivons une injonction permanente quand à la bonne administration des affaires. J’ai pour coutume de dire combien je m’inquiète de savoir si, un jour, il nous faudra une autorisation pour respirer. Notre quotidien est fait de documents administratifs souvent compliqués. Et en nombre croissant. Et ceci, bien que nous soyons à l’ère informatique. Ces mêmes documents ne se suffisent pas à eux mêmes. Il faut souvent compléter par une ou des attestations. Ou un je ne sais quantième second ou tierce document administratif. Ces fameux Cerfa. Sous le prétexte d’un ordre dûment établi, contrôlé et contrôlable, le système génère une entropie – un désordre – épouvantable. Tout en prétextant que ce n’est pas lui le problème. C’est la procédure. Vocable tellement français que… la procédure. La Loi en est un exemple criant. Il est notoire que la France est l’un des pays les plus compliqués en matière juridique. Et ce à un point tel que, parfois – souvent – des lois se chevauchent. Voire se disent le contraire. Dans les domaines financiers, il n’y a qu’à observer toutes les précautions administratives prises lorsque vous contractez un emprunt. Ainsi, l’un de mes amis qui s’occupe de gestion de patrimoine doit faire d’un document de plus de 100 pages à chacun de ses nouveaux clients avant toute signature définitive. Ce qui, parfois, n’est pas sans lui poser problème. Il a peur que certaines personnes refusent de se soumettre à cette injonction administrative. Et que cela empêche la vente d’un produit ou d’un service. Les causes de la phobie administrative N’en déplaise à certains esprits grincheux, la phobie administrative est une phobie comme les autres. Si tel n’est pas le cas, pourquoi accorder de la valeur à la phobie des oiseaux ornitophobie ou à la glossophobie peur de parler en public? Sachant qu’être victime d’une phobie n’est pas une question de statut social. La phobie est une façon de contrôler son environnement. La phobie administrative est donc une je ne sais quantième façon de se protéger de quelque chose. D’un traumatisme peut-être? Celui-là même qui nous terrifie pour des raisons qui font écho à l’image de soi. Ou la peur de s’affirmer. Enfin, la peur de ne pas être à la hauteur. Des professionnels de la santé et des journalistes, moquent ce type de pathologie. Ainsi, ls font le jeu de ces mêmes personnes qui dénient à un enfant, souvent le leur d’ailleurs, la peur d’avoir peur. A moins que ce ne soit eux, les adultes, qui aient du mal avec leurs propres émotions. A plus forte raison quand l’un de leur proche est en difficulté émotionnelle. Dénier la phobie d’une tierce personne est une façon de se protéger de son incapacité à accepter que quelque chose nous trouble. Partant, que nous ne sommes pas à la hauteur de l’aide éventuelle dont ces mêmes personnes ont besoin. Dénier cette pathologie, c’est se dénier soi. C’est dénier sa propre responsabilité dans le problème. La phobie administrative est-elle une vraie phobie? La critique est aisée mais l’art est difficile. Mesdames et messieurs qui critiquez tant la phobie administrative, vous souffrez surement d’une pathologie. Même petite. Laquelle vous vous gardez bien de revendiquer. Surtout, ne prenez pas le risque de vous exposer au jugement du monde. D’où parlez-vous pour vous moquer des autres et dénier leur réalité? Qui sommes nous pour prétendre qu’une phobie serait plus vraisemblable qu’une autre? D’où parlent certains journalistes pour rallier la phobie administrative dont cet ancien secrétaire d’état parle? Qui sommes nous pour nous permettre de juger si quelqu’un souffre d’une affection rêvée et malhonnête? Pourquoi y aurait-il de vraies et de fausses phobies? Avoir peur des araignées est une phobie qui porte le nom d’arachnophobie. Cette phobie, à l’instar de la phobie administrative, est-elle une fumisterie comme le laisse entendre beaucoup de gens? En quoi est-ce un problème d’accepter que la phobie administrative est une vraie phobie, et non de la manipulation? Est-ce parce qu’il s’est agit d’un homme politique? D’un homme public? En effet, beaucoup de gens ont réagi et crié au scandale quand Monsieur Thèvenoud a fait état de sa phobie administrative pour expliquer ses difficultés. De telles réactions ont-elles été suscitées par l’appartenance de ce député à une commission d’enquête? Celle qui s’occupait d’entendre Monsieur Cahuzac, ex ministre du Budget au sein du gouvernement de Monsieur Jean-Marc Ayrault. Effectivement, Monsieur Cahuzac avait une… particularité. Celle d’être accusé de fraude fiscale pendant l’exercice de ses fonctions de ministre. Je vous concède qu’un député qui interroge un ancien ministre des finances limogé pour fraude fiscale, alors que ce même membre de la commission d’enquêtes est lui même en délicatesse avec la chose administrative », cela prête à confusion. Ou à rire. Une malhonnêteté collective Autant vous le dire. Mon rire est plus que crispé. Surtout quand je lis ce que le Figaro exprime ce qui a été le cas de bien d’autres journaux. Le contenu de cet article est un tissu de normalité ahurissante. D’idées convenues qui dépassent l’entendement. Pourquoi ne pas reconnaître que la plupart des gens se comporte comme s’il n’avait aucune difficulté handicapante. Dès lors, que les gens font tout pour masquer leur problème? Imaginons. Vous êtes addict au sexe. Un grand adepte de la pornographie au point que l’on puisse parler d’obsession. Vous en avez conscience. Et vous culpabilisez. Honnêtement, informez-vous tout le monde de votre situation? Du coup, vous défendriez la cause de la pornographie? Ou vous vous tairiez en disant à qui veut bien l’entendre que la pornographie est une honte alors que vous êtes le premier, ou la première, à regarder des films X pour apaiser vos angoisses, existentielles ou pas. Restons sérieux! Nous ne sommes gênés que par ce qui nous ramène à nous mêmes. Pourquoi dénier la possibilité – réelle – que certaines personnes souffrent de phobie administrative? Est-ce que souffrir de la phobie du vent aérophobie est une fumisterie? Est-ce qu’avoir peur des oiseaux est une plaisanterie qui sert à masquer la malhonnêteté d’un individu? C’est ahurissant ce besoin qu’a l’humanité de se trouver un bouc émissaire pour se protéger de ses propres errements. De ses propres difficultés. Comme quand les gens pauvres disent que les gens riches sont des salauds! Cette difficulté que certaines personnes ont avec l’argent. Je trouve tout cela bien pathétique. En plus d’être franco-français. Le principe du bouc émissaire Nous avons tous nos petits – ou grands – problèmes personnels. Nous avons tous nos petits comportements d’évitements par rapport à ce que nous vivons comme un problème. J’ai un patient qui a la phobie de son sperme. Est-il malhonnête, cet homme qui est dans une vraie souffrance, alors qu’il s’agit de son propre plaisir? Qui, et à quel titre, peut se permettre de juger cet homme sous le prétexte que son problème est d’ordre sexuel? En ce qui me concerne, mon travail n’est pas de juger mais d’aider. A plus forte raison quand quelqu’un vient me consulter en partageant ses souffrances avec moi. Quand une personne me dit être sidérée par sa peur, j’entends et j’agis de sorte à l’aider. Je ne juge pas! Ni à titre humain. Ni en qualité de coach comportemental. Jamais, je ne me permets de remettre en cause la souffrance exprimée. La question n’est pas de savoir si un homme, ou une femme, dit vrai ou non. La question c’est Comment se fait-il que lorsqu’un individu exprime sa réalité, et qu’il le fait de façon maladroite, personne ne veut l’entendre? ». Qu’est-ce qui dérange donc tant pour justifier un tel rejet? Est-ce cette époque robespierriste qui succède à celle des passes droits qui motive une telle véhémence? La souffrance des gens est telle qu’il leur faut un pharmacoï, un bouc émissaire? Dans la mythologie, le pharmacoï était un homme qui n’avait pas le droit de choisir ses vêtements, sa nourriture, son lieu de vie. Il était littéralement entretenu par la collectivité. Et ce pour une raison bien particulière. Une responsabilité collective En rien, le pharmacoï n’est un être humain. Il ne bénéfice d’aucun choix possible. D’aucune autonomie. Il est placé sous la seule et exclusive autorité d’un régent. Ainsi, quand le peuple se sent mal, comme déséquilibré, le peuple demande au régent le droit de mettre à mort le dit pharmacoï. Ce que, bien sur, le régent accepte il y a tout intérêt. Accepter cette exécution lui confère un droit divin d’une part, lui permet d’asseoir son autorité d’autre part, et gérer le conflit au mieux de ses intérêts. Le régent laisse au peuple la possibilité d’exprimer ses plus bas instincts, en plus d’encourager sa malhonnêteté. Après autorisation du régent, le peuple exécute le pharmacoï, au motif que les déboires de la population sont de la responsabilité de cet homme. Et non de celle du régent. Une fois le pharmacoï mis à mort, le peuple se sent plus équilibré. Plus serein. Non sans oublier de choisir, très rapidement, un nouveau pharmacoï. Pour, de nouveau, recommencer dès que le besoin s’en fait sentir. Ainsi, le pharmacoï, ou bouc émissaire, est le médicament du groupe. La mort est le soin apporté aux maux de la société. Le pharmacoï, par sa mort, évite au peuple de se confronter à sa propre responsabilité quant à ses turpitudes internes. Hier, c’était Thévenoud avec sa phobie administrative. Demain c’est qui? Avec quoi, ou à quels propos, certaines personnes vont se faire du bien en faisant du mal à d’autres? Quelle solution à la phobie administrative? Quelques que soient les explications que je vous apporte au sujet de la phobie administrative, j’imagine que vous même êtes confrontée à ce problème. Pour cette raison, si vous souhaitez traiter la phobie dont vous êtes victime et, ainsi, retrouver confiance en vous, je vous invite à vous utiliser le programme dont je vous parle en regardant la vidéo ci-dessous. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot
Lebouc émissaire permet au groupe de se laver symboliquement de toutes ses fautes, de se purifier et de se sentir plus fort. L’expression « bouc émissaire » est apparue à la fin du XVIIe siècle. Elle a été notamment utilisée par Georges Clemenceau à propos de l’affaire Dreyfus : « Tel est le rôle historique de l’affaire Dreyfus. Sur ce bouc émissaire du judaïsme, tous les Toute crise porte en elle potentiellement la possibilité d’émergence d’un bouc émissaire, plus encore lorsqu’il s’agit d’une crise sanitaire où la peur est omniprésente. Quand on n’a pas d’explication rationnelle à une crise sanitaire, quand on ne sait presque rien à propos d’un virus responsable d’une épidémie et surtout qu’on ignore comment soigner les ravages qu’il engendre, on a besoin de mettre de la compréhension » sur le processus, ainsi Jean Delumeau, auteur de La Peur en Occident 14e – 18e siècles, écrit Nommer des coupables, c’est ramener l’inexplicable à un processus compréhensible. » Dans le cas de la pandémie de la COVID19 la peur est sans doute là, sous de multiples formes, renforcée par l’ignorance de la science vis-à-vis de ce nouveau virus ; cette peur cherche un chemin de conjuration dans des formes aussi multiples qu’elle-même, aussi irrationnelles. Par exemple, j’avais écrit comment je voyais dans les séances d’applaudissement en faveur des soignants au printemps dernier plus une façon de conjurer la peur en apportant une offrande aux émissaires les soignants d’un dieu rédempteur et salvateur que l’expression d’une solidarité. Si nous n’en sommes pas encore à une chasse aux sorcières qui chercherait une victime expiatoire qu’on désignerait comme responsable de la pandémie, les gouvernants et les médecins, sans doute pour amoindrir les conséquences sociétales de leurs décisions ou plus vraisemblablement pour ne pas prendre de décisions embarrassantes, désignent telle ou telle catégorie de la société pour porter seule le poids de la cause des restrictions à la vie sociale. On crée ainsi un phénomène de bouc émissaire qui, ici, devient seul porteur des choix gouvernementaux comme étant celui sur qui la société fait porter le poids du devoir d’agir et du coût financier et économique pour la sauver. Écartons, isolons, ghettoïsons les personnes âgées, les personnes vulnérables et les handicapés pour sauver la société et éteindre la pandémie ! Pour la suite de l’exposé je regrouperai ces catégories de personnes dites vulnérables sous le terme de vieux ». Cette position, bien peu scientifique, repose sur deux erreurs. La première est médicale, les vieux ne transportent pas plus, plutôt moins, le virus que les jeunes ne serait-ce que parce qu’ils se regroupent moins et qu’ils circulent moins combien fréquentent l’université, combien hantent les bars le soir ? La deuxième est économique, isoler les vieux a des conséquences économiques à court terme car ceux qu’on désigne comme détenteurs d’un pouvoir d’achat supérieur à la moyenne ne peuvent plus dépenser. Mais les conséquences économiques seront surtout à long terme en matière de dépenses de santé report ou abandon des soins, émergence de nouveaux maux en raison d’un moindre service d’aide à domicile, dépression, etc. Certes les vieux sont, statistiquement, plus nombreux en réanimation que les jeunes, environ 50 % des lits sont occupés par des personnes de plus de 61 ans. Chose extraordinaire il semble que l’on découvre que les vieux réagissent très mal aux attaques virales et présentent des tableaux symptomatiques graves, n’est-ce pas le cas pour toute maladie. Dès lors on focalise sur eux n’occuperaient-ils pas trop de lits dans les hôpitaux, notamment en réanimation ? En conséquence le problème ne serait plus celui de lutter contre l’épidémie mais de faire baisser le taux d’occupation des lits de réanimation dont il est vrai que notre système de santé en est fortement dépourvu. Évidemment personne ne peut afficher une telle démarche alors on parle de protection des plus vulnérables parce qu’on les aime ». On enferme les vieux chez eux, dans les EHPAD ou dans les centres de soins, et pendant ce temps les jeunes continuent à courir le guilledou, à aller de cafés en lieux festifs, buvant et braillant plus qu’il n’en faut pour oublier les gestes barrière et larguer dans l’atmosphère des quantités phénoménales de particules virales qui finissent toujours par infecter les vieux qui devront être isolés, coupés de la société et de leur famille plutôt que de saturer les hôpitaux. C’est bien l’option choisie par le très médiatique Martin Blachier, épidémiologiste co‑manageur de la société privée Public Health Expertise qui vend des services de modélisation médico-économique, qui déclarait le 18 août sur Europe1 D’après cette modélisation, en isolant les personnes les plus vulnérables séniors, personnes atteintes d’un handicap ou d’une maladie chronique, "la courbe s’aplatit et la saturation hospitalière est évitée". Afin que le nombre de morts en France ne dépasse les il faudrait protéger ces personnes pour une durée de 38 semaines, soit jusqu’au 8 février prochain. » Ce faisant les épidémiologistes font fi des relations sociales et de la santé psychique de cette catégorie particulièrement vulnérable sur les plans affectif et psychique. Comme l’écrit le psychiatre Serge Tisseron dans £e Monde en ne parlant que des EHPAD Et les familles, tenues éloignées de leurs séniors, ont pu craindre que ceux‑ci vivent la situation comme un abandon, pensent que leurs enfants ne les aimaient plus, et en deviennent désespérés. » Le gouvernement fort de l’expérience avec sa cohorte de dépressions, de dépérissement et de morts, a assoupli sa position en autorisant pour ce deuxième confinement les visites dans les EHPAD, mais quid des vieux isolés chez eux. Reprenons les choses en amont et essayons de mesurer les déplacements, le nombre de rencontres et la nature des activités que font les vieux dans une journée et comparons avec ceux des jeunes qui présente le plus fort potentiel de propager le virus ? Santé Publique France indiquait le 26 octobre que 32 % des CLUSTER se situaient en milieux scolaires et universitaires, et ce chiffre ne prend pas en compte, par essence en raison de la définition d’un CLUSTER, ce qui se passe dans les bars, les restaurants et les salles de spectacle et moins encore ce qui se passe dans les rencontres plus ou moins informelles fêtes d’anniversaire, soirée d’intégration…. Pourtant, non sans ambiguïté, c’est ce qu’indiquait, le 18 août dernier sur Europe 1, le médiatique docteur Martin Blachier J’ai toujours cru à la clarté des consignes. […] Aujourd’hui, le virus circule parmi les jeunes, donc toutes les fêtes de famille dans des lieux clos, il faut les annuler. » Il y a plein de jeunes qui portent le virus aujourd’hui […], donc si vous avez deux grands-mères et une tante qui sont contaminées, vous risquez de les envoyer en réanimation. Ne faites pas ça », et il appelait à privilégier tout ce qui se fait à l’extérieur ». Donc les jeunes sont invités à continuer à se contaminer et à disperser le virus, sauf chez les vieux auxquels ils sont sommés de ne plus rendre visite. L’autre volet de l’ambiguïté de ce propos porte sur l’ extérieur », considère‑t‑on qu’un bar est un extérieur » ? La terrasse sans doute est un extérieur » mais que vaut-elle quand chacun est proche de l’autre, sans masque ? D’autre part faut‑il, comme l’on fait le gouvernement et de nombreuses municipalités autoriser l’extension des terrasses, bruyantes et empiétant les trottoirs jusqu’à les supprimer, au détriment des riverains ? L’analyse du Dr Blachier rejoint celle de l’économiste Samuel Sender Covid 19 l’analyse coûts bénéfices des restrictions plaide pour des mesures différenciées par âge », parue sur The Conversation Dans une très intéressante approche économique par l’analyse des coûts Samuel J Sender de la EDHEC business School montre très bien comment et combien les vieux ont un coût exorbitant que la société peinerait à supporter. Il explique que si les analyses ont bien pris en compte les acteurs économiques que sont les entreprises et les salariés en fonction des secteurs, aucune différenciation n’a été faite entre les différentes catégories de personnes dans la composante prévention/santé » ». Il décrit cette différenciation comme essentielle pour l’élaboration des politiques publiques, sachant que les différentes catégories ne sont pas à égalité devant la maladie et que ces inégalités entraînent des écarts de coûts. Il s’agit alors de trouver la politique publique la plus efficace au moindre coût, donc l’action la plus efficace pour réduire le nombre de malades en réanimation et plus globalement à l’hôpital. Ainsi une meilleure prise en compte des retraités aurait permis d’éviter la saturation des places de réanimation, de sauver l’essentiel des vies, mais aussi d’alléger la pression sur le personnel soignant compte tenu de la forte mortalité à l’hôpital des retraités malades de la COVID. » S’appuyant ensuite sur les résultats d’une enquête qui montrerait que ce sont les actifs qui auraient le plus soufferts du confinement alors que la probabilité d’un décès [dans cette catégorie] n’est pas statistiquement significative » il en découle suivant l’auteur que Les actifs dans leur ensemble tout à perdre psychologiquement et économiquement des mesures restrictives, pour un gain non significatif du point de vue de la santé. » La démonstration est mathématiquement d’une grande rigueur et économiquement d’un ordre financier et comptable imparable. Mais, une société se réduit-elle à son économie financière ? Aussi s’inquiétera‑t‑on de l’impact de la conclusion de l’article de Monsieur Sender Il semble donc plus que jamais nécessaire de développer une communication aux personnes âgées et aux personnes fragiles sur les dangers d’une contamination par la Covid. La circulation du virus étant active, il est sans doute plus pertinent de recommander voire d’imposer aux personnes fragiles d’appliquer les mêmes mesures d’hygiène et précaution dans les réunions privées que celles imposées dans les réunions publiques. » Mais dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça ! Certes, la chose est bien documentée, toute crise économique entraîne son lot de dépressions et de suicides, faut-il pour autant refuser de réfléchir à ce qu’est une vie et à ce qu’elle vaut ? D’évidence S. Sender se place dans la posture de l’État patriarcal qui mesure les vies à l’aune de ses intérêts, contrairement à l’État philanthropique qui soupèse ses intérêts à l’aune des vies. Ici, que ce soit M. Brachier, S. Sender ou E. Macron, ce sont les intérêts de l’État, notamment ceux des dominants du monde entrepreneurial, qui prévalent sur les vies que les vieux soient écartés de la société, que les actifs aillent trimer et qu’importent les conditions, et que les jeunes, insouciants, continuent la fête pour le plus grand bénéfice des tenanciers de bars ! On ne peut pas réduire la vie des personnes à un coût financier, il faut parfois accepter des coûts importants pour construire une société harmonieuse et sereine. L’article de Monsieur Sender est dans la droite ligne de la pensée libérale qui a détruit le système de santé français au prétexte d’une équation coûts bénéfices défavorable les malades, notamment les vieux » coûtent trop cher, d’autant plus qu’ils ne rapportent rien à la machine économique. Désormais le vieux dont on pouvait dire que lorsqu’il s’éteignait c’était une bibliothèque qui disparaissait, n’est plus acceptable que s’il rapporte en créant de facto des emplois dans les EHPAD, aides à domicile, etc., en dépensant sans compter ses économies ; si d’aventure une maladie, comme le montre Sender, vient à faire qu’il coûte plus qu’il ne rapporte, il faut l’écarter de la société. Si Monsieur Sender posait sa calculatrice, sortait de son bureau et allait respirer l’atmosphère sociale il constaterait que les vieux ont terriblement souffert des mesures de restriction, combien d’entre eux se sont retrouvés isolés, parfois sans les soins dont ils ont besoin ; certains ont fait une dépression, ont dépéri perte de poids considérable, aggravation des troubles cognitifs, etc., certains en sont morts. Cette mort n’est pas comptabilisée par Monsieur Sender pour qui, visiblement, les personnes se réduisent à des objets mathématiques. En outre il commet des erreurs grossières dans sa conclusion. Les vieux sont sans doute les personnes qui, statistiquement, ont le mieux respecté les consignes sanitaires, bien plus que les jeunes dont on sait à quel point ils ne respectaient pas les gestes barrières dans les bars et autres lieux festifs, donc si message il doit y avoir c’est plutôt en direction de ces derniers. Ceux-ci d’ailleurs, autant que les vieux, devraient appliquer ces gestes barrière lorsqu’ils sont en famille notamment lorsqu’ils rendent visite à un ancien. En outre l’analyse de S. Sender et celle de M. Brachier sont à courte vue, ne prenant en compte que les hospitalisations et les décès du moment, des éléments réellement défavorables aux vieux, ils font l’impasse sur un élément remarquablement défavorable aux actifs, notamment aux jeunes dont beaucoup sont atteints par le virus et sont malades sans être en réanimation ni même hospitalisés les séquelles et leur coût en matière d’économie de la santé ne sont pas négligeables. On sait maintenant que des personnes atteintes par la Covid fusse dans une forme bénigne peuvent avoir des séquelles qui, entraînant des arrêts maladie, auront un coût économique sur le fonctionnement des entreprises et sur le budget de la Sécurité sociale. Enfin, croire qu’en isolant les seuls vieux on arrêtera le virus c’est voiler une grande partie de ce qu’est cette pandémie et c’est ne pas vouloir reconnaître que les jeunes sont des vecteurs, sans doute les principaux, de la dissémination virale. Malheureusement, nous sommes dans une société dirigée par l’économie, qui a supplanté la sociologie, la psychologie et la philosophie, l’Humain n’existe plus, seuls ont raison d’être pour les gouvernants, notamment en 2020, l’homo économicus, la femme et l’homme acteurs et objets de l’économie. Seuls les indicateurs économiques et les chiffres ont de l’importance comme le rappelle Camille Peugny dans Alternatives Économiques qui indique qu’entre le 1er mars et le 26 octobre 60 % des décès concernent des personnes de plus de 80 ans, et il écrit Cela donne assurément des arguments à ceux qui défendent la thèse du sacrifice des jeunes générations au nom du salut des plus âgés. » Quel sacrifice demande‑t‑on aux jeunes qu’on ne demanderait pas aux vieux ? Serge Tisseron psychiatre et d’autres, psychologues et sociologues, rappellent l’importance des relations sociales pour les jeunes, à l’instar d’Alain Mégier sociologue qui qualifie les restrictions de drame social absolu » qui empêche de devenir adulte On prive les jeunes de ce qu’il y a de plus important pour eux la possibilité de faire des rencontres et donc de se construire. » Tous gomment que ces relations sociales sont toutes aussi importantes pour les vieux. Là où les jeunes pouvaient atténuer les effets de l’absence de relations sociales par l’usage des moyens numériques, les vieux ont été enfermés dans l’isolement le plus total, physique et affectif. Quant aux rencontres les jeunes auraient pu en faire en rejoignant les associations dont les bénévoles âgés étaient mis sur la touche, ces rencontres‑là sont très enrichissantes et remarquablement formatrices. Mais on préfère favoriser la fête à tous crins, l’évasion de la vie dans des beuveries nocturnes et des produits hallucinogènes ; on préfère une vie de plaisirs individuels, égoïstes à une société d’engagement et de rapports humains profonds. C’est un choix. Mais de grâce posons les pieds par terre et n’omettons pas de nous souvenir de ce que nos anciens ont vécu en leur temps. Certes la vie n’est pas facile pour les jeunes, l’est-elle pour tous les vieux ? A. Mégier qui écrit Or le contexte est déjà compliqué pour les eux [les jeunes] il n’a jamais été aussi difficile de se projeter dans l’avenir car il n’a jamais été si incertain. Entre la crise écologique, la précarisation du couple, etc. tout semble fragile. », Il faut demander s’il pense qu’au début du 20e siècle, qu’entre 1939 et 1945, les choses étaient plus faciles pour les jeunes, pense‑t‑il que les jeunes du choc pétrolier » dans le milieu des années 1970 et de l’émergence d’un chômage conséquent n’ont pas eu d’angoisses ? Et peut-on penser que les vieux n’avaient pas besoin d’aide de la part de leur famille, de leurs proches ? Ces besoins, psychiques et affectifs autant que matériels étaient attendus comme l’indique l’Espace Éthique Ile de France Au début de la crise, nous constations une forte demande d’aide des personnes vivant avec un handicap auprès des professionnels. Aujourd’hui, les personnes attendent de l’aide à 60,1 % par des voisins, à 5 % par les amis, à 55 % par la famille, et à 24 % par des professionnels enquête Handifaction. En période de pénurie de professionnels sur le terrain, les personnes en situation de handicap veulent s’appuyer sur la famille, les voisins et les amis. » Jusqu’à E. Macron, vraisemblablement en quête de voix pour 2022, qui veut faire pleurer sur le sort des jeunes On a fait vivre à la jeunesse quelque chose de terrible à travers le confinement on a interrompu leurs études, ils ont des angoisses sur leurs examens, leurs diplômes et leur entrée dans l’emploi. » Il est sûr que les jeunes mobilisés en septembre 1939 n’ont rencontré aucune difficulté de ce type ? Eux, se sont battus pour reconstruire leur vie et le pays. Que penserait Guy Moquet de l’attitude des jeunes d’aujourd’hui et des adultes promoteurs de l’insouciance juvénile ? Mais le chef de l’État a indiqué dans un communiqué, vendredi dernier, ne pas souhaiter de discrimination entre nos concitoyens », a aussi appelé ces retraités à la responsabilité individuelle », donc les jeunes peuvent sans restriction et sans vergogne faire étalage de la plus complète irresponsabilité. Pourtant, face à l’adversité décrite à raison par A. Mégier, Macron et les intellectuels du microcosme des métropoles car Paris s’est reproduit par scissiparité il y a deux postures pour les jeunes s’abandonner dans les plaisirs jusqu’à plus soif et se lamenter sur leur sort, ou être responsables, s’engager et construire la société. C’est ce type de discours glorifiant l’insouciance et l’irresponsabilité des jeunes et les confortant dans une plainte permanente vis-à-vis des difficultés qui met les vieux en position de bouc émissaire et qui conduit à une ghettoïsation. Ce n’est pas en opposant les générations qu’on construit une société d’autant qu’elles disposent de suffisamment de potentiels intrinsèques pour se heurter entre elles naturellement. Allons-nous aller vers une société où les vieux seront sommés de choisir de disparaître comme le suggère la position de Larry R Churchill rapportée par le Professeur Roger Gill, Directeur de l’Espace de Réflexion Éthique de Nouvelle-Aquitaine, dans le Billet Éthique 2020‑19, Entre âgisme et appel au sacrifice, tenter la fraternité » qu’il m’autorisera à le citer longuement En cette période pandémique, des personnes qui se désignent comme personnes âgées se sont exprimées dans le cadre du Hastings Center pour expliquer leurs positions à l’égard de leur fin de vie. Deux grandes positions s’affrontent. La première est celle défendue par Larry R Churchill, Professeur émérite d’éthique médicale. À l’approche de ses 75 ans et en excellente santé, il s’impose un certain nombre d’obligations se considérer comme déjà infecté, et être particulièrement vigilant sur le lavage des mains, la distanciation sociale et l’élimination des occasions non essentielles d’exposition ; s’abstenir d’utiliser les services de soins de santé chaque fois que cela est possible… ; s’abstenir de se faire dépister ou permettre à d’autres de se faire dépister en premier, même s’il a des symptômes ; d’autres ont beaucoup plus d’intérêt que lui, déclare‑t-il, à connaître leur statut ; si les hôpitaux sont débordés, s’abstenir d’être hospitalisé, même si cela est recommandé… En espérant que les soins palliatifs seront plus facilement accessibles. S’il est hospitalisé et que les ventilateurs restent rares, il déclare renoncer à la ventilation au profit de patients plus jeunes ; il déclare aussi se mettre dans les derniers rangs quand un vaccin deviendra disponible. Il explique qu’en cas de rationnement des soins lié la pandémie, voire de triage, son comportement ne témoignera ni de résignation, ni d’abandon, ni d’envie de mourir mais d’une prise de responsabilité permettant d’alléger la charge qui pèse sur les besoins de soins. Il déclare sa position fondée sur une approche éthique de la vie entière » qu’il considère non comme un sacrifice mais comme la manifestation d’une générosité celle d’utiliser avec parcimonie le système de soins pour que les plus jeunes puissent y accéder. Une telle position en l’absence de toute pathologie et qui est autoqualifiée de généreuse n’est-elle pas susceptible d’impliquer que celles et ceux qui ne souhaitent pas renoncer à la vie manifestent de l’égoïsme ? N’est-elle pas susceptible de générer une certaine honte à vivre ? » Choisissons la fraternité » ! Cela devrait avoir un certain écho à un moment où le président de la République et d’autres mettent tellement en avant les valeurs de la République Liberté, Égalité, Fraternité. Des valeurs qui perdent leur sens si on oppose les uns aux autres, si on oppose les jeunes et les actifs contre les vieux ».10Iyyar 5775. L’élément le plus étrange et le plus dramatique de l’office de Yom Kippour, énoncé dans A’haré Moth (Lév. 16:7-22), est le rituel des deux boucs, un offert en tant que sacrifice, et l’autre chassé dans le désert « vers Azazel ». Ils sont à tous égards indiscernables l’un de l’autre : ils sont choisis pour être autant que possible identiques en taille et
Image trouvée sur Eléazar BAFOUNTA Eléazar BAFOUNTA Formateur Published Apr 30, 2018 Le franc CFA est une catastrophe pour les Africains ! Rien que ça. Avec beaucoup de recul, je me refais le film d’une discussion récurrente avec mes cousins et quelques personnes croisées ci et là, et qui s’intéressent à l’Afrique. Qu’il est doux et agréable de se remémorer d’un paradis perdu dont aucun historien ne peut attester l’existence…ni le contraire, d’ailleurs. La colonisation a abouti à un déséquilibre de la Force », de l’harmonie qui existait alors en Afrique. Cette tragédie se poursuit aujourd’hui et se cristallise autour du franc CFA. Je reconnais volontiers la force du mythe fondateur pour souder un peuple, une nation. Mais est-ce parce que le CFA est le relais d’une monnaie coloniale, fabriqué en France et dépendant partiellement de la France que les pays africains ne performent pas ? Certes la monnaie est un instrument capital pour l’économie d’un pays mais il ne faudrait pas non plus en faire l’Alpha et l’Omega. En effet, les pays africains qui maîtrisent leur monnaie ne réalisent pas plus de miracles…sauf à ce qu’ils soient cachés au regard du profane. Je ne sais si le CFA sera encore la monnaie des pays concernés dans la décennie à venir mais il est clair que pour sortir durablement l’Afrique dans l’ornière où elle semble végéter, il est utile de trouver d’autres instruments, d’autres outils. Explore topics
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