🎋 Depend Il De Nous D Être Heureux

Oubien, comme l'étymologie de la "bonne heure" l'indique, le bonheur (comme le malheur) nous arrive sans que nous ne l'ayons jamais cherché, sans que les sujets que nous sommes n'en aient jamais envisagé la possibilité, et qu'il relÚve de ce qui, à la lettre et comme toutes les choses essentielles de notre vie, ne dépend point de nous.

Life 20/03/2017 1128 Pour la journĂ©e internationale du bonheur, n'oubliez pas qu'ĂȘtre heureux est un choix, en voici la preuve scientifique Selon les experts, 40% de notre bonheur dĂ©pend entiĂšrement de nous. Getty Images/iStockphoto Le bonheur est un choix, en voici la preuve scientifique Getty Images/iStockphoto BIEN-ETRE - Une des hypothĂšses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prĂ©dĂ©termine en grande partie notre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l'inverse, pour retrouver notre Ă©quilibre par la suite. Or, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, ĂȘtre recalibrĂ©. Bien que notre humeur et notre bien-ĂȘtre soient en partie dĂ©terminĂ©s par des facteurs gĂ©nĂ©tiques et culturels, les experts s'entendent pour dire qu'environ 40% de notre bonheur dĂ©pend entiĂšrement de nous-mĂȘmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont dĂ©montrĂ© que le bonheur est choix que nous pouvons tous faire. Comme l'a dit le psychologue William James, "une des plus grandes dĂ©couvertes de notre temps, c'est que l'humain peut changer sa vie en changeant son attitude face Ă  celle-ci". A l'occasion de la JournĂ©e internationale du bonheur organisĂ©e par l'ONU ce lundi 20 mars, voici huit stratĂ©gies pour prendre votre bonheur en main Essayez. Vous verrez! MĂȘme un tout petit effort peu faire considĂ©rablement augmenter votre bonheur. Deux petites Ă©tudes expĂ©rimentales publiĂ©es en 2013 dans le Journal of Positive Psychology ont dĂ©montrĂ© que mĂȘme de tout petits efforts pour ĂȘtre plus heureux amĂ©lioraient l'humeur et le bien-ĂȘtre global. Dans une de ces Ă©tudes, on a demandĂ© Ă  deux groupes d'Ă©tudiants d'Ă©couter de la musique joyeuse». On a ensuite demandĂ© Ă  un des deux groupes de faire des efforts conscients pour ĂȘtre plus heureux tandis qu'on a demandĂ© Ă  l'autre groupe de ne rien tenter activement pour amĂ©liorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour ĂȘtre plus heureux avait une humeur de loin plus positive aprĂšs l'Ă©coute de la musique en question. Faites de votre bonheur votre prioritĂ© numĂ©ro un. Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens, auteur du livre You Can Choose to Be Happy. Attardez-vous plus longuement sur tous les moments positifs de votre vie, mĂȘme les plus petits. Selon le neuropsychologue Rick Hanson, auteur du livre "Hardwiring Happiness", nos cerveaux sont conçus pour dĂ©tecter tout ce qu'il y a de nĂ©gatif. Comme il le dit si bien, notre cerveau est comme une bande velcro pour les expĂ©riences nĂ©gatives, et il est recouvert de tĂ©flon face aux expĂ©riences positives. Ce biais nĂ©gatif» fait en sorte que notre cerveau rĂ©agit intensĂ©ment aux mauvaises nouvelles, comparativement Ă  sa façon de rĂ©agir aux bonnes nouvelles. Un des effets pervers de ce biais nĂ©gatif» est de crĂ©er de mauvais souvenirs qui sont plus intenses que nos bons souvenirs, mais heureusement, nous pouvons toutefois intervenir consciemment sur ce dernier en prenant le temps de nous attarder sur les moments positifs dans notre vie, mĂȘme les plus petits. Les gens ont tendance Ă  ignorer la puissance cachĂ©e des expĂ©riences de la vie quotidienne, a confiĂ© Hanson au Huffington Post. Nous sommes bombardĂ©s d'opportunitĂ©s de toutes sortes, 10 secondes par-ci, 20 secondes par-lĂ , et il devient plus difficile de toutes les remarquer et apprendre de celles-ci. Les gens devraient apprendre Ă  le faire plus souvent.» Choisissez la pleine conscience. Le secret du bonheur pourrait ĂȘtre aussi simple et complexe que de devenir plus conscient. Tout porte Ă  croire que la mĂ©ditation, une pratique Ă  la portĂ©e de tout le monde, pour peu qu'ils aient la volontĂ© de prendre quelques minutes pour faire taire leur esprit, est une excellente façon d'accroĂźtre son bonheur. Professeur de psychologie Ă  l'universitĂ© du Wisconsin, Richard Davidson a dĂ©montrĂ©, grĂące Ă  ses recherches, que la pratique de la mĂ©ditation permettrait vraisemblablement de transporter l'activitĂ© cĂ©rĂ©brale du lobe frontal droit qui est associĂ© Ă  la dĂ©pression, Ă  l'anxiĂ©tĂ© et aux craintes vers le lobe frontal gauche, qui a Ă©tĂ© associĂ© aux sentiments de bonheur, d'excitation, de joie et de vivacitĂ©. CrĂ©ez votre propre bonheur souriez! Un des secrets d'une humeur plus positive serait tout simplement de sourire. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2011 Ă  la Michigan State University a dĂ©montrĂ© que les travailleurs qui souriaient plus parce qu'ils entretenaient des pensĂ©es positives Ă©taient de meilleure humeur et Ă©taient plus ouverts. Toutefois, le sourire forcĂ© engendre, quant Ă  lui, des humeurs plus nĂ©gatives et l'introversion. Mais attention, ne prĂȘtons pas trop de pouvoir au sourire, des chercheurs en psychologie ont remis en question en septembre 2016 certains effets qu'on lui prĂȘtait jusqu'alors. Soyez reconnaissants. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© scientifiquement que cultiver la reconnaissance permet d'accroĂźtre le bonheur, et vous pouvez parfaitement bien choisir d'ĂȘtre plus reconnaissants. Les gens reconnaissants ont une plus grande propension Ă  apprĂ©cier les petits bonheurs de la vie qui sont dĂ©finis comme les plaisirs de la vie qui sont Ă  la portĂ©e de tous», selon un rapport publiĂ© dans le Journal of Social Behavior and Personality. Cherchez le bonheur, trouvez le bonheur... et le succĂšs. Selon les conventions reçues, c'est la recherche du succĂšs qui engendrerait le bonheur, mais les recherches sur le sujet ont plutĂŽt dĂ©montrĂ© que c'est le contraire qui est vrai. La recherche du bonheur permet non seulement d'atteindre le bonheur, mais le succĂšs Ă©galement, selon Shawn Achor, auteur du livre The Happiness Advantagema. Achor a passĂ© 12 annĂ©es Ă  Ă©tudier le bonheur Ă  l'universitĂ© Harvard. Il a dĂ©couvert qu'une attitude positive permettrait d'augmenter le bien-ĂȘtre global et les performances des travailleurs Ă  plusieurs chapitres, tant en ce qui a trait Ă  la productivitĂ© qu'Ă  la crĂ©ativitĂ© et l'implication. Les gens qui cultivent une mentalitĂ© positive sont mieux Ă©quipĂ©s pour faire face aux dĂ©fis, expliquait Shawn Achor dans le Harvard Business Review, en 2012. C'est ce que j'appelle l'avantage du bonheur, et toutes les dĂ©cisions professionnelles bĂ©nĂ©ficient d'un Ă©tat d'esprit positif.» Permettez-vous d'ĂȘtre heureux. Bronnie Ware est infirmiĂšre dans une unitĂ© de soins palliatifs. Elle a passĂ© des annĂ©es Ă  accompagner des personnes ĂągĂ©es au cours de leurs derniers moments de vie, et elle a remarquĂ© qu'il y avait un trait commun dans presque toutes ces personnes elles regrettaient presque toutes de ne pas s'ĂȘtre accordĂ© la permission d'ĂȘtre heureuses. Madame Ware, qui a Ă©crit le livre The Top Five Regrets Of The Dying, Ă©crivait rĂ©cemment dans un billet pour le Huffington Post Faites preuve de compassion Vous voulez accroĂźtre la capacitĂ© de votre cerveau Ă  ĂȘtre heureux? MĂ©ditez sur la compassion. Des scintigraphies cĂ©rĂ©brales pratiquĂ©es sur le moine bouddhiste français Matthieu Ricard que lorsqu'il mĂ©ditait sur l'amour de son prochain et la compassion, son cerveau produisait des ondes gamma qui n'avaient jamais Ă©tĂ© observĂ©es auparavant». Ricard aurait la capacitĂ© pour le bonheur la plus dĂ©veloppĂ©e jamais observĂ©e, et ce, grĂące Ă  la plasticitĂ© synaptique. La mĂ©ditation, c'est n'est pas une simple sieste sous un manguier. Elle change complĂštement votre cerveau et, consĂ©quemment, change complĂštement qui vous ĂȘtes», a un jour dĂ©clarĂ© Ricard au New York Daily News. À voir Ă©galement sur Le HuffPost Êtreheureux dĂ©pend de soi. Alors oui, il existe des critĂšres globaux qui peuvent nous donner des pistes pour ĂȘtre heureux. NĂ©anmoins, ĂȘtre heureux dĂ©pend de nous-mĂȘme, de chacun d’entre nous. Peut-ĂȘtre que quelque chose rend X heureux mais pas Y. Nous avons chacun nos propres critĂšres du bonheur La diatribe entre le bonheur comme objectif final ou comme parcours semble Ă©ternelle. NĂ©anmoins, les raisons d'ĂȘtre heureux sont partout autour de nous et nous allons ici vous en mentionner que le bonheur ? Il est possible de le dĂ©finir comme une Ă©motion, un Ă©tat ou une sensation circonstancielle de satisfaction, de joie et de plaisir. Les raisons pour lesquelles il apparaĂźt sont variĂ©es car la subjectivitĂ© des rĂ©ussites ou bĂ©nĂ©fices dĂ©pend du prisme Ă  travers lequel chaque ĂȘtre humain regarde la vie. Certains ont besoin de plus et d’autres de moins, mais les raisons d’ĂȘtre heureux sont toujours Ă  ĂȘtre heureux naĂźt des charges Ă©motionnelles que chaque personne doit supporter. NĂ©anmoins, la vision positive de la vie se travaille et nous allons aujourd’hui vous ouvrir les yeux avec ces 5 raisons qui peuvent vous faire vous sentir satisfait au d’ĂȘtre heureuxLes 5 raisons d’ĂȘtre heureux que nous allons vous prĂ©senter ont un haut pourcentage de praticitĂ© ; chose que nous mettons de cĂŽtĂ© Ă  cause des prĂ©occupations mais qui nourrit la santĂ© mentale et favorise toutes sortes de rĂ©sultats Vous ĂȘtes en vieCela paraĂźt basique pour beaucoup depuis leur bulle mais c’est un fait qui a une valeur stratosphĂ©rique quand on regarde l’infinitĂ© de cas critiques et terminaux liĂ©s Ă  la santĂ©. Ainsi, vivre et ĂȘtre en bonne santĂ© est un privilĂšge que nous ne pouvons pas gĂącher en nous lamentant constamment. Levez les yeux, observez les choses attentivement et respirez la Vous avez ce talentNous avons tous une particularitĂ© sous forme de talent qui nous distingue il s’agit d’un bĂ©nĂ©fice qu’un petit groupe possĂšde et vous en faites Ă  ce potentiel de s’épanouir et de faire partie de votre bonheur. Ne le limitez pas. Si vous rĂ©ussissez Ă  offrir une opportunitĂ© Ă  vos qualitĂ©s, votre satisfaction personnelle ne sera pas que Il y a de l’amour autour de vousL’amour de vos proches est lĂ  pour vous soutenir mĂȘme si, jusqu’à prĂ©sent, vous ne l’avez peut-ĂȘtre pas remarquĂ©. Il est nĂ©cessaire de prendre un instant pour penser aux membres de la familles et aux amis qui s’inquiĂštent pour nous et que nous prenons Ă  la cela, le mieux est d’ouvrir un autre niveau de profondeur Ă©motionnel et d’apprĂ©cier la chance que vous temps partagĂ© avec la famille et le soutien que nous recevons des personnes que nous aimons sont des raisons suffisantes d’ĂȘtre Le meilleur est devant vousUtilisez la possibilitĂ© de regarder dans le passĂ© et de noter tout ce qui a Ă©voluĂ© sur le chemin. Ceci vous montre que la courbe est ascendante et que, par consĂ©quent, le meilleur est devant est vrai que la vie peut ĂȘtre une montagne russe, vous continuez Ă  avancer et Ă  apprendre. Aujourd’hui, vous ĂȘtes meilleur qu’hier et demain, vous serez meilleur qu’aujourd’ Rien n’est permanentNi les bonnes, ni les mauvaises passes ne durent pour toujours. Tout passe et poursuit son cycle. Par consĂ©quent, ne vous en faites pas trop Ă  cause d’un mauvais moment et essayez de vivre l’expĂ©rience avec patience et sagesse car demain sera un autre fait d’accepter la variabilitĂ© de la vie vous donnera d’innombrables raisons d’ĂȘtre heureux. Laissez l’existence vous surprendre et valorisez le que l’on doit Ă©viter pour ĂȘtre heureuxLe bonheur se travaille il est donc indispensable d’écarter certaines attitudes nocives pour avancer vers le bien-ĂȘtre. Nous allons vous montrer ce que vous devez Ă©viter pour ĂȘtre heureux une fois pour les comparaisonsLe fait de nous comparer aux autres est l’une des attitudes les plus nocives pour la santĂ© mentale. Ceci s’applique aussi bien au style de vie qu’aux situations mieux est de vous concentrer sur votre vie et vos activitĂ©s, en cherchant Ă  donner le meilleur de vous-mĂȘme. De cette façon, votre panorama sera favorable et votre perception du monde le ressentiment de cĂŽtĂ©Continuer Ă  ressentir de la douleur, du mĂ©pris et toutes sortes de sensations nĂ©gatives d’une situation du passĂ© ne fait que vous affecter. Laissez votre esprit se reposer pour laisser de la place aux bons les interprĂ©tations de cĂŽtĂ©Beaucoup de moments qui nous rendent malheureux viennent des mauvaises interprĂ©tations de ce que nous vivons. Ne supposez pas toujours le pire et attendez de connaĂźtre la vĂ©ritĂ© pour prendre position. La rĂ©alitĂ© des personnes n’est pas la mĂȘme que la nĂŽtre et ce qui peut ressembler Ă  un mauvais geste, au final, peut n’ĂȘtre qu’une simple laissez pas les critiques vous contrĂŽlerLe pouvoir du jugement des autres sur nous peut ĂȘtre dĂ©terminant, mĂȘme si nous voulons dĂ©montrent tout le contraire. Par consĂ©quent, accordez la plus grande valeur Ă  ce que vous considĂ©rez juste et ce qui vous fait vous sentir bien car les critiques finiront tĂŽt ou tard par sombrer dans l’ utiles qui vous aideront Ă  ĂȘtre heureuxAprĂšs avoir mis de cĂŽtĂ© tout ce qui est nocif, il est bon de renforcer ses raisons d’ĂȘtre heureux. Nous allons donc vous donner quelques conseils utiles pour continuer Ă  Ă  la natureSe garder du temps pour aller au contact de la nature et respirer de prĂšs la vĂ©gĂ©tation a un lien direct avec la sensation de tranquillitĂ©. Par ailleurs, la passivitĂ© du silence fera disparaĂźtre vos problĂšmes, au moins pendant le temps de votre du sport dans la nature est une excellente pratique pour dĂ©velopper le bonheur et le bien-ĂȘtreNourrissez votre ĂąmeLes bonnes actions ou les gestes bĂ©nĂ©fiques sont une bonne maniĂšre de s’emplir d’harmonie. Le bonheur est contagieux et rendre les autres heureux est un premier pas indĂ©niable vers l’ de l’exerciceSelon l’American Journal of Epidemiology, faire de l’exercice Ă  long terme produit des changements au niveau du bonheur. En plus, cela nous permet d’ĂȘtre en bonne santĂ©, avec une bonne forme physique, et nous aide Ă  combattre les Ă©pisodes de stress. Autant de bĂ©nĂ©fices qui nous donnent encore plus de raisons d’ĂȘtre suffisammentLes heures de repos ne font pas que nous donner une stabilitĂ© physique et de la motivation pour affronter tous les dĂ©fis de la vie elles sont aussi liĂ©es aux bons souvenirs. Selon une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Current Biology, les personnes qui ne dorment pas suffisamment ont du mal Ă  avoir accĂšs aux bons raisons d’ĂȘtre heureux se trouvent dans notre quotidienLes raisons d’ĂȘtre heureux sont partout, mais nous ne pourrons les trouver qu’en creusant dans notre entendement. Ce n’est pas la perfection qui crĂ©e le bien-ĂȘtre, mais les sensations authentiques offertes par des dĂ©tails pas que le chemin vers le bonheur est long et se compose de diffĂ©rentes Ă©tapes. Le secret consiste Ă  apprendre Ă  s’adapter Ă  chaque situations, sans perdre de vue l’aspect pourrait vous intĂ©resser ... CeladĂ©pend lĂ  encore davantage de facteurs extĂ©rieurs et matĂ©riels. 3. Lebonheur dĂ©pend bien souvent de celui des autres, qui sont en mĂȘme temps un des obstacles Ă  notre bonheur. L’homme est un ĂȘtre social (dĂ©sir de reconnaissance), moral, un ĂȘtre de relation qui dĂ©sire lebonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous
Les philosophes de l’AntiquitĂ© grecque et romaine considĂ©raient que le bonheur Ă©tait la principale finalitĂ© de l’homme tous les hommes dĂ©sirent ĂȘtre heureux. Conçu comme bĂ©atitude, ou fĂ©licitĂ©, le bonheur est dĂ©fini comme Souverain bien » summum bonum, diront les philosophes latins – auquel tous les hommes s’efforcent d’accĂ©der. EnvisagĂ© comme bien suprĂȘme, le bonheur se distingue donc de la joie, du plaisir, ou de la jouissance. Il constitue un bien difficile Ă  obtenir, qu’il est rare de possĂ©der. Les conceptions du bonheur varient cependant en fonction des Ă©poques, ou des doctrines. C’est pourquoi nous devons essayer, dans un premier temps, de circonscrire la notion du bonheur, de la dĂ©finir, afin de pouvoir rĂ©pondre Ă  la question qui nous est posĂ©e. Il s’agira ensuite, dans un second temps, de savoir si ĂȘtre heureux » dĂ©pend de nous. Étymologiquement, le terme de bonheur » vient du latin augarium, qui signifie, en français ancien, heur », c’est-Ă -dire bonne fortune », ou chance ». A ce titre, le bonheur ne serait-il pas liĂ© au hasard ? Sommes-nous, par consĂ©quent, rĂ©ellement responsables de notre propre bonheur, comme de notre propre malheur, si l’un et et l’autre dĂ©pendent du hasard, s’ils sont alĂ©atoires ? Le hasard ne saurait cependant justifier intĂ©gralement la qualitĂ© d’une existence. Il semble que certains Ă©vĂ©nements, contribuant Ă  notre bonheur ou, inversement, le contrariant, sont provoquĂ©s par nous, tandis que d’autres ne le sont pas. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qu’il nous faudra Ă©lucider, en tentant de voir, justement, ce qui dĂ©pend de nous et ce qui ne dĂ©pend pas de nous. Enfin, nous verrons en quoi la notion de bonheur est intrinsĂšquement liĂ©e Ă  celle de libertĂ© l’homme libre, en effet, est responsable de sa propre existence, et par consĂ©quent de son propre bonheur. I. Qu’est-ce que le bonheur ? a DiffĂ©rence entre le plaisir, la joie et la bĂ©atitude. Aristote – Spinoza - Hegel Le bonheur se distingue du plaisir, considĂ©rĂ© le plus souvent, dans la tradition philosophique, de maniĂšre nĂ©gative. Platon estime que le plaisir est tyrannique ; consĂ©quence ou rĂ©sultat de la satisfaction d’un dĂ©sir, il s’estompe progressivement, pour laisser place Ă  un nouveau dĂ©sir. LiĂ© au manque, celui-ci demande d’ĂȘtre satisfait. Un dĂ©sir non assouvi est liĂ© au dĂ©plaisir, Ă  la souffrance. Nous ne pouvons donc pas faire dĂ©pendre notre bonheur du plaisir, et des dĂ©sirs qui lui sont associĂ©s. De son cĂŽtĂ©, Epicure place le plaisir au centre de sa doctrine, Ă©crivant, dans la Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, que c’est du plaisir qu’il faut partir pour dĂ©terminer ce qu’il faut rechercher ou fuir. Mais le dĂ©sir n’en est pas moins liĂ©, chez Epicure, Ă  l’ ataraxie », correspondant Ă  la tranquillitĂ© de l’ñme et Ă  l’absence de souffrance. Le plaisir est donc Ă  ce titre dĂ©fini, comme chez Platon, mais dans une perspective diffĂ©rente, de maniĂšre nĂ©gative. Tous les plaisirs ne sont pas bons, et il existe certains dĂ©sirs que nous devons Ă©viter de satisfaire, si nous voulons ĂȘtre heureux. Les dĂ©sirs non naturels et non nĂ©cessaires, montre par exemple Epicure, sont superflus ; nous ne devons pas chercher Ă  les satisfaire. Ces dĂ©sirs sont essentiellement gĂ©nĂ©rateurs de troubles. En revanche, nous devons satisfaire les dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires ils sont liĂ©s aux besoins essentiels de l’homme. D’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, un grand nombre de philosophes estiment que le bonheur est un Ă©tat durable, tandis que le plaisir correspond Ă  un Ă©tat fugitif, Ă©phĂ©mĂšre. Spinoza, au 17Ăšme siĂšcle, s’appropriant l’expression de Souverain bien », concept central au sein de la philosophie antique grecque et romaine, identifie ce Souverain bien » au bonheur lui-mĂȘme, conçu comme bĂ©atitude » mais ne nous ne mĂ©prenons pas sur ce terme. La bĂ©atitude correspond Ă  un bonheur stable et parfait, qui est l’état de plĂ©nitude du Sage. En somme – seul le philosophe peut accĂ©der au bonheur authentique. La foule, les gens vulgaires, dit Spinoza, ne sauront jamais ce qu’est la bĂ©atitude. Spinoza fait nĂ©anmoins l'Ă©loge de la la joie passion positive par excellence, la joie est ce qui nous permet de passer d’une perfection moindre Ă  une plus grande perfection. Elle ne correspond pas Ă  l’exaltation Ă  laquelle on la compare habituellement. Hegel, de son cĂŽtĂ©, trouve un dĂ©nominateur commun aux notions de plaisir et de bonheur ce dĂ©nominateur est celui de la chance ». En revanche, le propre de la bĂ©atitude est, selon lui, de ne faire aucune place Ă  la chance. Nous comprenons que pour Hegel la bĂ©atitude rĂ©sulte d’un choix, tandis que le bonheur ou le plaisir dĂ©pendent trĂšs souvent du hasard. Dans le cadre qui vient d’ĂȘtre dĂ©limitĂ©, nous pouvons apporter un premier Ă©lĂ©ment de rĂ©ponse Ă  la question qui nous est posĂ©e le bonheur dĂ©pend de nous, si nous avons bien compris en quoi consistait la vĂ©ritable nature de ce bonheur. b Le bonheur comme finalitĂ© de l’existence. Aristote Selon Aristote, et au sein de la philosophie antique dans son ensemble, le bonheur est la fin suprĂȘme Ă  laquelle toutes les autres fins sont subordonnĂ©es. Ainsi que l’écrit Aristote, dans l’Ethique Ă  Nicomaque Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d’une autre chose, Ă  l’exception du bonheur, qui est une fin en soi. Livre X, chapitre VI. En s'exprimant de cette maniĂšre, Aristote affirme que le bonheur n’est pas un don, et qu’il ne dĂ©pend pas du hasard ou de la chance. Le bonheur est le fruit de notre travail et de notre rĂ©flexion. Il est, par consĂ©quent, en notre pouvoir d'ĂȘtre heureux. La philosophie antique dans son ensemble aura cherchĂ© Ă  donner du bonheur une dĂ©finition en vertu de laquelle le bonheur serait en notre pouvoir, et dĂ©pendrait de notre volontĂ©. Le bonheur est liĂ© Ă  la sagesse, et celle-ci consiste Ă  Ă©laborer un art de vivre au terme duquel nous aurons Ă©difiĂ© notre propre bonheur. c Le bonheur ne peut ĂȘtre le bien suprĂȘme de l’existence. Kant Le bonheur, que Kant, au 18Ăšme siĂšcle, nomme Ă©galement jouissance de la vie », est certes ce que recherchent tous les hommes. Le problĂšme vient du fait, explique Kant, que chaque homme se fait une conception diffĂ©rente du bonheur. On ne peut donc pas vraiment dire en quoi le bonheur consiste. Il demeure un concept vague, indĂ©terminĂ© Le concept du bonheur est un concept si indĂ©terminĂ© que, malgrĂ© le dĂ©sir que tout homme a d’ĂȘtre heureux, personne ne peut jamais dire en termes prĂ©cis et cohĂ©rents ce que vĂ©ritablement il dĂ©sire et il veut Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, II, Ă©d. Delagrave, pp. 131-132. Il existe par consĂ©quent autant de dĂ©finitions du bonheur qu’il existe d’individus. Nous ne pouvons donner du bonheur une dĂ©finition objective, universelle. C’est pourquoi le bonheur reste finalement, selon Kant, un idĂ©al de l’imagination ». Il serait mĂȘme pathologique », puisqu’il est essentiellement apparentĂ© aux Ă©motions, aux sentiments et aux passions. Et ce qui relĂšve de l’affectif ne doit pas rentrer en ligne de compte, s’il s’agit de savoir quel est le but principal que l’homme doit poursuivre. II. Le bonheur dĂ©pend-il de nous ? a L’homme est responsable de son existence, et donc de son propre bonheur Nous avons montrĂ© que la philosophie antique considĂ©rait, dans sa globalitĂ©, que le bonheur dĂ©pendait de nous. EpictĂšte considĂšre, par exemple, que celui qui ne s’occupe que de ce qui dĂ©pend de lui peut connaĂźtre le bonheur, opĂ©rant un renversement des termes de cette interrogation DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? ». Il dĂ©pend de nous d’ĂȘtre heureux, dĂšs lors que nous savons que notre pouvoir d'agir ne peut s'exercer que sur ce qui dĂ©pende de nous. Abstenons-nous par consĂ©quent de vouloir maĂźtriser ce qui nous Ă©chappe. Nous sommes responsables de notre bonheur pour autant que nous ne cherchons pas Ă  contrer la fatalitĂ© ou le destin. Dans une optique plus contemporaine, les termes de notre problĂ©matique s’énoncent de maniĂšre diffĂ©rente. L’homme a cessĂ© d’ĂȘtre soumis Ă  la Nature, comme chez les Grecs ou chez les Romains. Il ne rĂšgle pas ses dĂ©sirs en fonction de ce que la Nature lui dicte. L’emprise de la religion, au sein des dĂ©mocraties occidentales, est moindre qu’à l’époque du rayonnement du christianisme. Pas davantage qu’il n’obĂ©it dĂ©sormais aux rĂšgles de la nature, l’homme n’obĂ©it aux rĂšgles de la religion. S’étant affranchi de toute transcendance, l’homme est seul face Ă  lui-mĂȘme. Il a conquis son autonomie, sa libertĂ©. A ce titre, il est responsable de son existence, et donc responsable des Ă©vĂ©nements qui la marquent, des situations dans lesquelles lui-mĂȘme se trouve. Il lui appartient, en thĂ©orie, de construire sa vie. On peut nĂ©anmoins se poser la question de savoir si certains facteurs, indĂ©pendants de sa volontĂ©, n’influent pas considĂ©rablement sur son bonheur. En un seul siĂšcle, les sociĂ©tĂ©s ont considĂ©rablement Ă©voluĂ©. AxĂ©es principalement sur la croissance Ă©conomique et sur la consommation, les sociĂ©tĂ©s contemporaines font de l’acquisition des biens matĂ©riels le principal facteur de la rĂ©ussite individuelle; de cette rĂ©ussite dĂ©pend notre bonheur. Certes, nous savons pertinemment que l’argent seul ne fait pas le bonheur. NĂ©anmoins, il paraĂźt difficile d’ĂȘtre heureux si l’individu se trouve en situation de prĂ©caritĂ©, s’il n’a pas de travail, ou ne peut payer un loyer. Et les circonstances ayant conduit Ă  cette prĂ©caritĂ© sont en elles-mĂȘmes trĂšs alĂ©atoires et trĂšs diverses. b L’homme ne peut maĂźtriser entiĂšrement sa propre destinĂ©e Devenu maĂźtre de sa destinĂ©e, libre de choisir ce qui lui convient, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie privĂ©e, l’homme reste nĂ©anmoins soumis aux alĂ©as de l’existence. Il faut dĂ©sormais tenir compte des spĂ©cificitĂ©s de l’individu contemporain, que certains sociologues contemporains, tel Gilles Lipovetzky, qualifient d’ hypermoderne ». Autrefois, explique-t-il en substance, quand on Ă©tait ouvrier, on vivait comme un ouvrier, c’est-Ă -dire avec des comportements, des idĂ©es, des sentiments propres Ă  ce milieu. Les individus se sont peu Ă  peu libĂ©rĂ©s de leur mode d’appartenance, et ont pris leur distance par rapport Ă  certaines normes collectives Ă©tablies. L’individu, dĂ©sormais, choisit sa vie. Dans L’individu incertain 1995, Alain Ehrenberg estime considĂ©rable le nombre de problĂšmes que l’individu aujourd’hui est sensĂ© prendre en charge. PrivĂ© des repĂšres qui, traditionnellement, Ă©taient les siens, l’individu est dĂ©stabilisĂ©, et il souffre. Alors que les sociĂ©tĂ©s gĂ©rĂ©es par des normes et par des interdits –tels les interdits religieux – gĂ©nĂ©raient des pathologies de la culpabilitĂ© on se sentait coupable devant Dieu d’avoir enfreint ces interdits, les sociĂ©tĂ©s individualistes contemporaines provoquent des pathologies de la responsabilitĂ©, associĂ©es Ă  ce que nous nommons la dĂ©pression ». Le relĂąchement des dispositifs d’intĂ©gration, tels que l’école, la famille ou le travail provoque en outre l’incertitude et l’inquiĂ©tude. L’égalisation de l’homme et de la femme, tout aussi nĂ©cessaire et indispensable soit-elle, a gĂ©nĂ©rĂ© des troubles d’identitĂ©, alors que cette identitĂ© Ă©tait bien fixĂ©e. Aujourd’hui, un grand nombre d’individus ont la sensation de ne pas maĂźtriser leur destin, et l’anxiĂ©tĂ© que cela gĂ©nĂšre les Ă©loigne du bonheur. C’est probablement pour cette raison que les ouvrages proposant des recettes » pour ĂȘtre heureux, Ă©manant parfois de philosophes ou de mĂ©decins, rencontrent un grand succĂšs dans les librairies. Les mĂ©thodes de dĂ©veloppement personnel , les ouvrages sur l’art de vivre, sur la maniĂšre de gĂ©rer sa vie paraissent en grand nombre. L’individu contemporain veut ĂȘtre un individu Ă©panoui, mais trĂšs souvent, alors qu’il est maĂźtre de son existence, libre de ses choix, le bonheur lui Ă©chappe. III. Il est nĂ©cessaire d’ĂȘtre libre pour ĂȘtre heureux a Le bonheur n’a de sens que si l’homme est libre. Hegel -Sartre On peut en outre estimer que la libertĂ© a davantage de valeur que le bonheur, ou encore qu’il ne peut exister d’homme qui soit assujetti Ă  un autre en se satisfaisant de cet Ă©tat. Les deux notions seraient en quelque sorte concurrentes. En privant l’homme de sa libertĂ©, on le prive d’une partie de son humanitĂ©, d’une partie de son essence. Le bonheur, sans la libertĂ©, n’a pas de sens. On peut rappeler la devise des castristes au moment de la rĂ©volution cubaine, en 1959 La LibertĂ©, ou la mort ». Hegel, dans ce passage de la PhĂ©nomĂ©nologie de l’esprit que l’on a coutume d’appeler la dialectique du maĂźtre et de l’esclave », montre que la figure symbolique du maĂźtre » reprĂ©sente celui qui prĂ©fĂšre la mort Ă  la servitude. Il prĂ©fĂšre, dans la perspective d'une lutte Ă  mort avec un autre homme, risquer sa vie plutĂŽt que de risquer de se trouver dans la position de l'esclave. Vainqueur de cette lutte Ă  mort, il deviendra le "maĂźtre". Le dominĂ© » l’esclave, en revanche, prĂ©fĂšre l'esclavage Ă  la mort. La crainte de perdre la vie est plus forte que la crainte de perdre la libertĂ©. Peut-on prĂ©fĂ©rer le bonheur Ă  la libertĂ©, et peut-on encore concevoir ces deux idĂ©es sous cette alternative ? Nous pourrions en effet ĂȘtre libre sous n’importe quel rĂ©gime politique, et dans n’importe quelle circonstance. PrisonniĂšre dans le camp de concentration de RavensbrĂŒck, l’anthropologue Germaine Tillion 1907-2008 Ă©crit une opĂ©rette. Sartre, de son cĂŽtĂ©, pense que nous n’avons jamais Ă©tĂ© aussi libres que sous l’occupation allemande ». Certains ont pu dire, dans une perspective similaire, que les plus belles pages de la littĂ©rature ont Ă©tĂ© Ă©crites en captivitĂ©. C’est en faisant l’expĂ©rience de la servitude que l’homme sait ce que la libertĂ© reprĂ©sente. De la mĂȘme maniĂšre, c’est en faisant l’expĂ©rience du malheur que l’homme se rend compte de ce que vĂ©ritablement le bonheur reprĂ©sente. Sartre affirme Ă©galement, dans les Cahiers pour une morale 1983, que la libertĂ© est liĂ©e Ă  la mort, et Ă  ce risque de mourir que nous courons en permanence. C’est Ă  travers cette perspective de la mort, et den considĂ©ration de notre finitude, que nous pouvons apprĂ©hender ce que reprĂ©sente la libertĂ©. La libertĂ© est interrogation, incertitude quant aux consĂ©quences de nos actes. Nous ne savons jamais Ă  l’avance ce qu’entraĂźnera telle ou telle dĂ©cision. C’est parce que nous ignorons de quoi demain sera fait que nous sommes libres. Ne peut-on pas en dire autant du bonheur, en tant qu’il est liĂ©, prĂ©cisĂ©ment Ă  la libertĂ© dĂ©finie sous cet angle ? Quelle consistance aurait un bonheur dĂ©pendant de recettes » ou d’ ingrĂ©dients » qui nous aurait permis de le fabriquer ? Il faudrait accepter que le bonheur puisse ne pas dĂ©pendre de nous, si nous voulons saisir la vĂ©ritable essence du bonheur. b Cependant, on ne peut pas considĂ©rer que l’homme est inconditionnellement libre. Spinoza – Freud. En effet, il n’est pas toujours conscient des causes qui le font agir de telle ou telle maniĂšre. Tout ne dĂ©pend pas de sa seule volontĂ© s’il en Ă©tait ainsi, tous les hommes seraient heureux. Les philosophes considĂ©rant que l’homme est libre estiment en mĂȘme temps qu’il dĂ©pend de lui d’ĂȘtre heureux. Responsable de ses actes, de ses choix, des dĂ©cisions qu’il prend, il est en mĂȘme temps responsable de leurs consĂ©quences sur sa propre existence. On peut donc penser, a contrario, que les philosophes qui ne croient pas que la libertĂ© humaine existe, ne pensent pas non plus que l’homme puisse ĂȘtre responsable de son propre bonheur, ou maĂźtre de sa destinĂ©e. Dans la cinquiĂšme partie de l’ Ethique, Spinoza explique que seul l’homme libre peut ĂȘtre heureux. Pourtant, Spinoza a prĂ©alablement affirmĂ© que nous ignorons, la plupart du temps, les vĂ©ritables causes de ce qui nous fait agir. Nous croyons agir librement, explique Spinoza, alors que nous ignorons les causes qui nous dĂ©terminent. En fait, il faut comprendre que chez Spinoza, seul est libre » l’homme qui se connaĂźt lui-mĂȘme. Comment, alors, peut-on se connaĂźtre soi-mĂȘme ? En connaissant, montre Spinoza, la nature de nos besoins, de nos dĂ©sirs et de nos passions. Que sait encore l’homme libre ? L’homme libre sait, prĂ©cisĂ©ment, qu’il n’est pas libre, et que sa libertĂ© est en grande partie illusoire. Fort de ce savoir, il est alors possible pour l’homme sage d’acquĂ©rir ce minimum de libertĂ©, Ă  partir de laquelle il pourra construire son bonheur. Il faut enfin Ă©voquer Freud, qui, en postulant l’existence de l’inconscient, prive l’homme d’une grande partie de sa libertĂ©, en montrant que ses agissements sont le fruit de mĂ©canismes inconscients. En cela, l’homme n’est pas responsable de ce qui lui arrive. Il construit son bonheur ou son malheur sans savoir pourquoi. Il veut ĂȘtre heureux, mais il est malheureux. Il ignore pourquoi il est en Ă©tat d’insatisfaction perpĂ©tuelle, alors mĂȘme qu’il recherche le bonheur. Freud Ă©tablit donc le constat d’aprĂšs lequel il ne dĂ©pend donc pas de l’homme d’ĂȘtre heureux. La psychanalyse, en fonction d’une mĂ©thode ou d’un processus thĂ©rapeutique mis en place par Freud lui-mĂȘme, devra permettre de remĂ©dier Ă  une pathologie dont il estime que chaque individu, Ă  des degrĂ©s divers, est porteur. Conclusion Nous avons Ă©tabli que d'aprĂšs certaines considĂ©rations, il dĂ©pendait de nous d'ĂȘtre heureux; au regard d'autres perspectives, nous constatons que nous ne pouvons Ă©chapper au hasard. Nous dĂ©pendons de la survenue d'Ă©vĂ©nements sur lesquels nous n'avons pas de prise. Nous ne pouvons Ă©viter les accidents, les maladies, les catastrophes - mĂȘme si nous conservons les moyens de ne pas nous exposer Ă  certains risques. Certaines circonstances doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que nous puissions ĂȘtre heureux, et il n'est pas certain que Sartre ait eu raison d'affirmer que nous n'avons jamais Ă©tĂ© aussi libres que sous l'occupation allemande, mĂȘme s'il voulait dire par lĂ  que nous ne saisissons vĂ©ritablement l'essence de la libertĂ© que lorsque nous en sommes privĂ©s. La question reste nĂ©anmoins ouverte, dans la mesure oĂč il est toujours aussi difficile de donner du bonheur une dĂ©finition homogĂšne. Car la dĂ©finition du bonheur est faite d'Ă©lĂ©ments Ă  la fois universels, objectifs on ne peut par exemple ĂȘtre heureux si nos besoins primaires ne sont pas satisfaits, et subjectifs comme le disait Kant, il existe autant de dĂ©finitions du bonheur qu'il existe d'individus. Chaque individu se fait sa propre conception du bonheur. Il dĂ©pend de nous d'ĂȘtre heureux pour deux raisons principales d'abord parce que nous sommes libres, et Ă  ce titre acteurs, Ă  travers nos choix, de nos dĂ©cisions, de nos agissements, de notre bonheur; ensuite parce que nous sommes capables de nous fixer des objectifs raisonnables et de limiter nos dĂ©sirs, ou certaines ambitions. Il ne dĂ©pend pas de nous d'ĂȘtre heureux en revanche au regard de ce que nous pouvons difficilement prĂ©voir, maĂźtriser. Nous sommes dĂ©pendants d'influences extĂ©rieures, auxquelles nous restons soumis.
CeladĂ©pend de comment on voit les choses ! Parfois, il faut juste vivre l’instant prĂ©sent et profiter de chaque seconde pour ĂȘtre heureux. Cependant, il arrive aussi que ce soit mieux de rĂ©flĂ©chir avant de prendre certaines dĂ©cisions susceptibles d’influencer notre joie de vivre. À chacun sa façon de voir la vie ! Pour ceux qui n’avaient pas remarquĂ©, cette question, qui portait sur la notion du bonheur, correspondait Ă  l’introduction de la version papier du cours. C’était donc typiquement une question qui permettait de repĂ©rer ceux qui travaillent leur philosophie. Il faut commencer par bien dĂ©finir les mots. Être heureux Dire qu’ĂȘtre heureux permet d’atteindre le bonheur, revient Ă  dire qu’un chat est un chat. Cela s’appelle une tautologie, c’est toujours vrai mais cela ne nous apprend rien ! Dire que la dĂ©finition du bonheur dĂ©pend de chaque personne, c’est ne pas comprendre que le bonheur peut avoir une dĂ©finition gĂ©nĂ©rale identique pour tout le monde et en mĂȘme temps dans sa rĂ©alisation varier en fonction des goĂ»ts des personnes. Si je dĂ©finis le bonheur comme Ă©tant la satisfaction des dĂ©sirs, j’ai Ă  la fois une dĂ©finition commune Ă  tous les hommes et qui varie en mĂȘme temps avec la nature des dĂ©sirs particuliers. Il peut y avoir plusieurs dĂ©finitions du bonheur, mais chacune est valable pour de nombreux individus. Ne pas confondre bonheur et plaisir ou recherche de plaisir, en confondant les 2 on finit, avec les difficultĂ©s de la vie, Ă  confondre bonheur et bonne fortune. Cette distinction me semble mal comprise d’un certain nombre d’entre vous. La distinction bien-ĂȘtre du chat et bonheur pouvait servir, Ă  condition de la dĂ©velopper. Il Ă©tait possible de la dĂ©velopper en distinguant le contentement du bonheur. La distinction entre ĂȘtre content et ĂȘtre heureux Ă©tait fort utile. Le contentement, n’est pas le bonheur. Il y a contentement quand l’un de mes dĂ©sirs, ou plusieurs, sont satisfaits. Cela peut contribuer au bonheur mais pas forcĂ©ment. Je puis ĂȘtre heureux et mĂ©content, car l’un de mes dĂ©sirs n’est pas satisfait mais il ne pĂšse pas grand chose dans mon bonheur. Comme je peux ĂȘtre content et malheureux en mĂȘme temps. L’un de mes dĂ©sirs est satisfait, mais mes soucis personnels l’emporte sur mon Ă©tat d’ñme. Je peux ĂȘtre content de la rĂ©ussite de mon Ă©quipe de football et ĂȘtre malheureux car je viens d’apprendre que ma mĂšre souffre d’un cancer. Je peux ĂȘtre mĂ©content de la dĂ©faite de mon Ă©quipe mais heureux car ma mĂšre atteinte du cancer est guĂ©rie. Chez Aristote et Thomas d’Aquin, l’essentiel de ce qu’il faut retenir, c’est que le bonheur n’est pas d’abord un sentiment, mais un acte ou un ensemble d’actes. Le sentiment est second, alors que dans la dĂ©finition du dictionnaire, le bonheur se rĂ©duit Ă  un simple sentiment et devient ainsi quelque chose qui relĂšve de la bonne fortune. Je vous rappelle que pour Thomas D’Aquin, le bonheur est un acte d’amour et de connaissance. Seules la charitĂ© et lamour de la vĂ©ritĂ© peuvent nous rendre heureux selon lui. Sur les vertus C’est en effet un sujet qui pouvait se servir particuliĂšrement bien des vertus. Maintenant il fallait prendre le temps de bien les dĂ©velopper. Vous aviez tout ce qu’il faut dans le cours, et lĂ  on voit que certains ne maĂźtrisent absolument pas le cours voire ne le connaissent pas. Quand vous connaissez le cours, n’oubliez pas de prendre le temps de l’expliquer au correcteur qui lui ne le connaĂźtra pas forcĂ©ment car il y a de nombreuses maniĂšres diffĂ©rentes de faire un cours sur le bonheur ou sur une autre notion. La vertu de courage est importante pour fortifier notre bonheur mais il ne faut pas sous-estimer les autres vertus Sans la tempĂ©rance on risque de prendre de mauvaises directions et suivre des dĂ©sirs qui ne nous conviennent pas, le courage alors bien qu’utile nous conduit vers un mauvais chemin perte de temps. Par ailleurs sans la tempĂ©rance, et certaines copies l’ont bien vu, il est difficile de gĂ©rer ses Ă©motions. Sans la justice, nos actions vis Ă  vis des autres seront vite mal proportionnĂ©es ; Sans la prudence, nous aurons du mal Ă  trouver le juste milieu entre lĂąchetĂ©, courage et tĂ©mĂ©ritĂ© en fonction des circonstances, et le juste milieu dans les autres vertus. Ainsi les 4 vertus cardinales se complĂštent et se fortifient mutuellement. DĂ©pendre de nous Cette expression indique que nous pourrions ĂȘtre la cause de notre bonheur, que nos actions pourraient avoir une influence sur notre bonheur. Exemples de Situations ProblĂšmes Le divorce de ses parents ; Les problĂšmes familiaux violences, alcoolisme ; La guerre dans notre pays Syrie, etc. Un dĂ©cĂšs d’un proche ; La maladie d’un proche ; Le film À la recherche du bonheur » de Gabriele Muccino, avec Will Smith ; Le film The Vow je te promets » de Michael Sucsy, avec Channing Tatum et Rachel McAdams ; Jordan Belfort, le courtier surnommĂ© le Loup de Wall Street ; Kaamelot, derniĂšre saison, la dĂ©pression du Roi Arthur qui n’arrive pas Ă  avoir 1 enfant ; Le film Intouchables » de Olivier Nakache et Éric Toledano, avec Omar Sy ; Le film Gilbert Grave » de Lasse Hallström, avec Johnny Depp et Leonardo DiCaprio ; Le problĂšme des jeux de hasard, de l’addiction aux casinos ; RomĂ©o et Juliette » de Shakespeare. Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry. Candide » de Voltaire. Le film Taken » de Pierre Morel avec Lyam Neeson dans le rĂŽle de Bryan Mills. Ce film mettait bien en Ă©vidence la notion d’andreia mĂȘme si c’est aussi une apologie de la vengeance. Le film Écrire pour exister » de Richard LaGravenese qui raconte l’histoire vraie de Erin Gruwell professeur d’anglais dans un lycĂ©e d’une banlieue amĂ©ricaine. Articles liĂ©s Patience et douceur2 septembre 2019En juin 2018, j’ai donnĂ© une confĂ©rence Ă  des parents du lycĂ©e. Je leur avais promis de rĂ©diger un article
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Navons-nous pas une part de responsabilitĂ© si nous ne parvenons pas Ă  ĂȘtre heureux ? Nous Ă©tudierons dans un premier temps le fait que l'homme est maitre de son esprit et de son corps. Ensuite nous verrons que le bonheur ne dĂ©pend pas de l'homme et enfin nous observerons ce qui pourrait nous permettre d'atteindre notre bonheur. L'homme est

Le dĂ©sir d'ĂȘtre heureux est universel. Tous les hommes recherchent d'ĂȘtre heureux ; cela est sans exception ; quelques diffĂ©rents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous Ă  ce but. Ce qui fait que les uns vont Ă  la guerre, et que les autres n'y vont pas, est ce mĂȘme dĂ©sir, qui est dans tous les deux, accompagnĂ© de diffĂ©rentes vues. La volontĂ© [ne] fait jamais la moindre dĂ©marche que vers cet objet. C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'Ă  ceux qui vont se pendre » Pascal PensĂ©es. B 425. On trouve dĂ©jĂ  ce propos dans les Confessions de St Augustin Livre X §XXI Et pourtant il y a une non moins universelle impuissance humaine Ă  ĂȘtre heureux. La terre entiĂšre vit dans la peine, c'est pour la peine qu'elle a le plus de capacitĂ© » remarque le stoĂŻcien ZĂ©non en citant Epicure. D'oĂč notre problĂšme Comment dĂ©finir le bonheur. N'est-il pas par nature fondamentalement paradoxal ? 1 Premier paradoxe. Le bonheur est l'Ă©tat dans le monde d'un ĂȘtre raisonnable Ă  qui dans tout le cours de son existence, tout arrive selon son souhait et sa volontĂ© » Kant. Or le dĂ©sir Ă©tant visĂ©e imaginative, la recherche du bonheur est enveloppĂ©e d'impĂ©nĂ©trables tĂ©nĂšbres » Kant. Le concept de bonheur est subjectif et empirique, il est un idĂ©al de l'imagination », il n'est pas un idĂ©al de la raison. Aussi le bonheur met-il en jeu la contingence des situations des uns et des autres et la variĂ©tĂ© des caractĂšres. Pour celui qui n'a pas la santĂ©, le bonheur est de la recouvrer. Pour celui qui a la santĂ© mais pas de travail, le bonheur est de trouver un emploi. Pour celui qui a la santĂ© et un travail, le bonheur est de rencontrer l'Ăąme sƓur ou tout autre chose parce que l'amour n'est peut-ĂȘtre pas son affaire etc. Bref le bonheur ne peut pas ĂȘtre une idĂ©e rationnelle susceptible de servir de principe. Or mĂȘme s'il est vrai que le bonheur de Don Juan est la conquĂȘte des femmes et celui de son valet Sganarelle de toucher ses gages, ces expĂ©riences ont quelque chose de commun par quoi nous les subsumons sous la notion de bonheur. La singularitĂ© du bonheur exige d'articuler en lui le principe d'une particularitĂ© et celui d'une universalitĂ©. 2 DeuxiĂšme paradoxe. Le bonheur est ce que tous les hommes visent comme la fin naturelle de leur existence. Tout ce qu'ils font, ils le font en vue du bonheur qui n'est pas le moyen d'une autre fin mais qui est la fin dont toutes nos activitĂ©s sont les moyens. Par exemple, explique Aristote dans l'Ethique Ă  Nicomaque la mĂ©decine a pour fin la santĂ©, la construction navale le navire, la science Ă©conomique la richesse etc. chacune de ces fins n'Ă©tant recherchĂ©e qu'Ă  titre de moyen en vue d'une fin plus haute. Toutes ces fins particuliĂšres se subordonnent hiĂ©rarchiquement Ă  une fin suprĂȘme qui n'est plus un moyen mais une fin en soi. Celle-ci est ce que l'on poursuit pour elle-mĂȘme et toutes les autres Ă  cause d'elle. Par cette analyse Aristote signifie que sans cette fin unique la facultĂ© de dĂ©sirer s'exercerait Ă  vide et en vain. On appelle cette fin ultime le bien suprĂȘme ou le souverain bien. Sur son nom, Ă©crit Aristote, il y a assentiment presque gĂ©nĂ©ral, c'est le bonheur ». Epicure affirme de mĂȘme Avec le bonheur nous avons tout ce qu'il nous faut et si nous ne sommes pas heureux nous faisons tout pour l'ĂȘtre » Pourtant cet assentiment est purement verbal. DĂšs qu'il s'agit de prĂ©ciser ce que l'on entend par lĂ  les divergences surgissent. 3 TroisiĂšme paradoxe. C'est un Ă©tat durable de contentement, de satisfaction. Notre expĂ©rience du bonheur semble bien ĂȘtre celle d'une jouissance d'ĂȘtre. Le bonheur est insĂ©parable du plaisir et pourtant le bonheur ne se confond pas avec le simple plaisir. D'une part parce que le plaisir a un caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre tandis que le bonheur implique la durĂ©e. Comment peut-on appeler bonheur un Ă©tat fugitif qui nous laisse encore le cƓur inquiet et vide, qui nous fait regretter quelque chose avant ou dĂ©sirer encore quelque chose aprĂšs ? » s'Ă©crie Rousseau dans Les RĂȘveries du Promeneur Texte. D'autre part parce que le plaisir a un caractĂšre partiel. On peut Ă©prouver un plaisir gastronomique ou un plaisir Ă©rotique alors mĂȘme qu'on est trĂšs malheureux. L'expĂ©rience montre d'ailleurs que l'hĂ©donisme effrĂ©nĂ© va souvent de pair avec une profonde dĂ©tresse existentielle. Il faut s'Ă©tourdir dans des plaisirs multiples et variĂ©s pour fuir la difficultĂ© d'ĂȘtre. Exemple la toxicomanie. Le bonheur au contraire engage la totalitĂ© de l'ĂȘtre. Enfin parce que le plaisir est liĂ© aux intermittences du dĂ©sir et du besoin. Il est en gĂ©nĂ©ral prĂ©cĂ©dĂ© par la privation et la souffrance, son intensitĂ© procĂ©dant de l'extrĂȘme tension qui se dĂ©noue en lui. Le bonheur au contraire implique l'idĂ©e de plĂ©nitude, expĂ©rience Ă©trangĂšre par dĂ©finition Ă  une existence asservie aux alternances du manque et de la rĂ©plĂ©tion. Rousseau le dĂ©crit comme suffisant et plein » ne laissant dans l'Ăąme aucun vide qu'elle sente le besoin de remplir ». Au fond le plaisir renvoie Ă  une jouissance intense, partielle et Ă©phĂ©mĂšre ; le bonheur Ă  la plĂ©nitude d'une existence en accord avec elle-mĂȘme et avec le monde qui jouit dans la durĂ©e d'elle-mĂȘme. Le plaisir est du cĂŽtĂ© de la mobilitĂ© Tout le plaisir de l'amour est dans le changement » constate Don Juan ; le bonheur du cĂŽtĂ© de la continuitĂ©. Lorsqu'on s'interroge sur le bonheur dĂ©fini comme plĂ©nitude et totalitĂ© on rencontre de nouvelles difficultĂ©s. 4 QuatriĂšme paradoxe. Ses conditions sont-elles extĂ©rieures Ă  nous ou bien sont-elles intĂ©rieures ? DĂ©pendent-elles entiĂšrement de nous ou de facteurs qui sont plus donnĂ©s que conquis ? Dans un cas le bonheur peut ĂȘtre pensĂ© en terme d'autonomie, dans l'autre il met en jeu une hĂ©tĂ©ronomie irrĂ©ductible. Si l'on en croit Schopenhauer la capacitĂ© d'ĂȘtre heureux dĂ©pend essentiellement du tempĂ©rament, d'une disposition intĂ©rieure et non des circonstances extĂ©rieures. Il dĂ©finit cette disposition comme bonne humeur, gaietĂ© de caractĂšre, elle-mĂȘme conditionnĂ©e par une bonne santĂ©. Dans la rĂšgle 13 de son Art d'ĂȘtre heureux il Ă©crit Rien n'est capable comme elle de remplacer sĂ»rement et en abondance tout autre bien. Quelqu'un est-il riche, jeune, beau, couvert d'honneurs ? La question se pose alors si, Ă©tant tout cela il est de bonne humeur ... Mais Ă  l'inverse s'il est de bonne humeur, peu importe qu'il soit jeune, vieux, pauvre, riche il est heureux ». Pour les sages antiques il dĂ©pend de nous seuls d'ĂȘtre heureux et cela tient moins d'une disposition psychologique que d'un effort moral. Pour les stoĂŻciens, par exemple, le secret du bonheur est dans la vertu c'est-Ă -dire dans l'effort de mettre en accord nos dĂ©sirs et le rĂ©el. Ainsi supprime-t-on la cause du malheur et devient-il possible d'ĂȘtre serein mĂȘme dans le taureau de Phalaris. En revanche, contre cette maniĂšre de considĂ©rer que la vertu suffit Ă  nous rendre heureux Aristote reconnaĂźt que Dame Fortune » ne doit pas ĂȘtre trop ingrate pour qu'il y ait sens Ă  parler de bonheur. Il y a des conditions du bonheur indĂ©pendantes de notre volontĂ©. La santĂ©, l'aisance matĂ©rielle, la chance de vivre dans un pays libre et en paix par exemple sont des conditions nĂ©cessaires du bonheur mĂȘme s'il va de soi que ce ne sont pas des conditions suffisantes. Il y faut aussi la sagesse sans laquelle on ne sait pas accueillir la chance et sauvegarder la paix de l'Ăąme dans les Ă©preuves. Reste que Dire que dans les pires malheurs on est heureux pourvu qu'on soit vertueux, c'est exprĂšs ou non, parler pour ne rien dire » Aristote. En ce sens il y a une limite aux efforts dĂ©ployĂ©s pour se rendre contents. Sans un peu de chance, le bonheur est bien ce qui nous est refusĂ©. Cette remarque confĂšre donc une lĂ©gitimitĂ© Ă  l'Ă©tymologie du mot. Le terme connote l'idĂ©e de don. Bonheur signifie bon augure », part de chance que les dieux attribuent aux hommes ». 5 CinquiĂšme paradoxe. Comment penser le bonheur ? Comme ce qui couronne l'activitĂ©, ce qui rĂ©compense l'effort de le viser ou au contraire ce qui s'Ă©prouve dans l'activitĂ© mĂȘme ? Il semble bien qu'il faille comprendre avec de nombreux philosophes que le bonheur est dans l'activitĂ© mĂȘme, en particulier l'activitĂ© vertueuse. Les Grecs entendent par lĂ  la disposition permettant Ă  un ĂȘtre d'accomplir au mieux sa fonction. Or l'homme est nĂ© pour deux choses pour penser et pour agir en dieu mortel qu'il est » Aristote. Dieu, l'homme doit penser, mortel il doit agir. La vie active les Grecs entendent pas lĂ  la vie politique et la vie contemplative sont en acte vie heureuse car le plaisir n'est pas seulement la rĂ©compense de l'acte, il lui est coextensif. Les plaisirs sont si proches et si indiscernables des activitĂ©s que la question se pose de savoir si l'acte n'est pas la mĂȘme chose que le plaisir ». Il apparaĂźt clairement que vie et plaisir forment un couple, et qu'il n'est pas possible de les sĂ©parer sans activitĂ© il n'y a pas de plaisir et ce qui parachĂšve toute activitĂ© est le plaisir » lit-on dans le livre X de L'Ethique Ă  Nicomaque. De mĂȘme Spinoza affirme dans L'Ethique V Proposition XLII La bĂ©atitude n'est pas la rĂ©compense de la vertu, elle est la vertu elle-mĂȘme ». Schopenhauer souligne aussi cette idĂ©e dans la rĂšgle 30 de son Art d'ĂȘtre heureux une activitĂ©, faire quelque chose ou simplement apprendre est nĂ©cessaire au bonheur de l'homme ». 6 SixiĂšme paradoxe. Le bonheur est-il un vĂ©cu qu'on peut dĂ©finir en termes positifs ou simplement en termes nĂ©gatifs ? Avec son pessimisme caractĂ©risĂ© Schopenhauer affirme dans la premiĂšre proposition du texte prĂ©cĂ©demment citĂ© que le bonheur positif et parfait est impossible. Il faut simplement s'attendre Ă  un Ă©tat comparativement moins douloureux ». Vivre heureux peut seulement signifier ceci vivre le moins malheureux possible ou en bref vivre de maniĂšre supportable ». Ainsi ce qu'on appelle bonheur serait une absence de souffrances. On rĂ©duit souvent l'Ă©picurisme Ă  cette conception nĂ©gative du bonheur. L'idĂ©al Ă©picurien serait l'ataraxie c'est-Ă -dire l'absence de troubles de l'Ăąme et l'aponie c'est-Ă -dire l'absence de souffrances corporelles. Avouons que s'il faut s'en tenir lĂ , le bonheur est certes mieux qu'un Ă©tat douloureux mais enfin il n'est guĂšre rĂ©jouissant. C'est pourquoi on peut prĂ©tendre que ce qu'Epicure enseigne sous le nom de plaisir ou de bonheur n'est pas un Ă©tat nĂ©gatif mais Ă  la faveur de l'ataraxie et de l'aponie, un Ă©tat positif, une jouissance, un plaisir pur d'exister. Pierre Hadot suggĂšre une rĂ©fĂ©rence Ă  Rousseau pour dĂ©crire cette expĂ©rience De quoi jouit-on dans une pareille situation ? De rien d'extĂ©rieur Ă  soi, de rien sinon de soi-mĂȘme et de sa propre existence, tant que cet Ă©tat dure, on se suffit Ă  soi-mĂȘme comme Dieu » RĂȘveries du Promeneur Solitaire. Spinoza aussi s'applique Ă  penser le bonheur comme expĂ©rience fondamentalement positive. Il est coextensif au dĂ©ploiement de la puissance d'exister, Ă  l'expression du conatus qui grĂące Ă  la connaissance par idĂ©es claires et distinctes peut ĂȘtre un conatus actif, poursuivant son utile propre et s'accomplissant dans l'expĂ©rience positive de la joie. 7 SeptiĂšme paradoxe. Le bonheur est-il ce qui s'obtient par la satisfaction de nos dĂ©sirs ? On a tendance Ă  le dĂ©finir ainsi. Par exemple Kant Ă©crit que le bonheur est la totalitĂ© des satisfactions possibles ». Etre heureux signifierait donc ne plus rien avoir Ă  dĂ©sirer. Or n'y a-t-il pas plus de bonheur dans le dĂ©sir que dans son accomplissement Rousseau et l'important n'est-il pas de se dĂ©tourner de la contemplation de sa misĂ©rable condition en se projetant vers des fins dont on espĂšre le bonheur Pascal? Une vie oĂč les dĂ©sirs seraient satisfaits ne serait donc pas une vie heureuse. Seul le dĂ©sir sauve de l'ennui, de la lassitude, du dĂ©sespoir, donne Ă  la vie la saveur qui fait sa sĂ©duction et au rĂ©el la valeur qui le transfigure. Conclusion Ces paradoxes du bonheur, l'ambiguĂŻtĂ© du dĂ©sir fondent la nĂ©cessitĂ© d'une sagesse pour promouvoir la vie bonne et heureuse. C'est pourquoi les sagesses ou morales antiques se pensent comme des mĂ©thodes de la vie bonne et heureuse et dĂ©finissent le souverain bien de la vie comme vertu et bonheur. Partager Marqueursbonheur, conquĂȘte, DĂ©sir, don, eudĂ©monisme, hĂ©donisme, moralitĂ©, plaisir, sagesse, vertu, vie active, vie contemplative

Ainsiil ne dĂ©pend pas uniquement de nous d'ĂȘtre heureux. MĂȘme si le travail et la rĂ©ussite individuelle peut permettre d'accĂ©der Ă  des bonheurs matĂ©riels, nous devons en

VoilĂ  un autre sujet que j'essaye de traiter. Il n'est pas abouti ni dans la forme ni dans le fond mais pouvez-vous, comme dans mon premier post, ĂȘtre critique en bien comme en mal ? de nous d'ĂȘtre heureux ?***Oui, tout dĂ©pend de nous donc le fait d'ĂȘtre heureux esprit est conscient de toutes les choses du monde, de mon propre corps, et de ce qu'il se passe Ă  l’intĂ©rieur. Il se reprĂ©sente, c'est-Ă -dire se prĂ©sente toutes ces choses Ă  deux niveau le monde et l'esprit. Selon Sartre, le sujet n'a pas d'inconscience mais seulement de la mauvaise fois lorsqu'il s'agit de pensĂ©es immorales. Ainsi, on est maĂźtre de son destin, on est libre face Ă  chaque contingence. Etant responsable de tout, on est le seul responsable de son bonheur. Par exemple, si on vit malheureux dans la misĂšre, il ne tient qu'Ă  nous de sortir de ce cadre de vie et de devenir heureux. Ainsi, le bonheur dĂ©pend de ĂȘtre heureux, il faut selon Aristote remplir trois critĂšres Avoir une vie vertueuse thĂ©oriquement, c'est-Ă -dire moralement saine mais aussi au niveau pratique avec l'application de ces vertues comme le courage, la tempĂ©rance, la gĂ©nĂ©rositĂ© et l’honnĂȘtetĂ©. Il faut pour ĂȘtre heureux, avoir construit une amitiĂ© parfaite entre deux individus qui s'amĂ©liorent moralement ensemble sans attendre quoi que ce soit de l'autre ; Cette relation doit ĂȘtre dĂ©sintĂ©ressĂ©e. Enfin, il faut contempler chaque jour. Ie observĂ© dans but quelque chose qui nous dĂ©passe et qui est intemporel. A ces conditions, l'individu est heureux. Or il ne dĂ©pend que de nous de rĂ©aliser cela. Il semble donc que le bonheur dĂ©pend de nous.***DeuxiĂšme moment Non rien ne dĂ©pend de nous donc le bonheur non la thĂšse de Freud qui se distingue de celle de Sartre, il existe de l'inconscience dans l'esprit humain des dĂ©sirs, qui ne sont pas conformes Ă  notre morale sont refoulĂ©s. Cela se traduit par une rĂ©sistance psychologique Ă  l'abord du thĂšme concernĂ© ou mĂȘme par des crises d' dĂ©sirs reviennent Ă  la conscience sous formes de pensĂ©e dĂ©guisĂ©e. Celles-ci influencent nos actions sous formes d'actes manquĂ©s dont la finalitĂ© nous Ă©chappe. Dans Introduction Ă  la psychanalyse, Freud prĂ©sente une femme hystĂ©rique amoureuse cachĂ©e de son beau-frĂšre. Elle ne pourra mĂȘme contre tous les efforts du monde, Ă  ĂȘtre heureuse. Ainsi, notre condition ne dĂ©pend pas uniquement de nous car une partie de notre esprit est l'inconscience. On n'est donc pas libre d'agir ; rien ne dĂ©pend de nous donc le bonheur non nombreuses personnes crient au Destin. Pour elles, il s'agit du parcourt de chaque existence humaine qui Ă  Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e par un ĂȘtre supĂ©rieur ou divin. Pour les personnes qui croient Ă  la prĂ©destination, le destin est Ă  l'Homme ce qu'est le script Ă  l'acteur. Une personne devant ĂȘtre malheureuse restera malheureuse. Si le destin dit qu'elle devra ĂȘtre heureuse, elle le sera. Ainsi, dans ce cas, il ne dĂ©pend en aucun cas de nous d'ĂȘtre heureux.***TroisiĂšme moment Les choses ne dĂ©pendent pas de nous mais il dĂ©pend de nous d'ĂȘtre en acceptant l'idĂ©e de prĂ©destination Ă  travers le destin, le bonheur peut dĂ©pendre de nous. C'est ce que pense EpictĂšte, un philosophe stoĂŻcien. Pour lui, il existe un destin dont il est impossible d'Ă©chapper Rien ne dĂ©pend de nous, ni les choses du monde, ni notre corps, ni mĂȘme nos paroles. Seul l'esprit dĂ©pend de nous. Dans le Manuel, il est dit que l'on est donc libre de porter un jugement de valeur, une opinion sur chaque chose qui existe. Pour ĂȘtre heureux, selon EpictĂšte, il faut savoir dĂ©sirer toute chose. Cela permet d'atteindre un Ă©tat de sĂ©rĂ©nitĂ© absolue dite d'ataraxie. Ainsi, il faut savoir dĂ©sirer mĂȘme la mort d'un ĂȘtre cher d'une femme ou de son enfant. Le bonheur est Ă  ce prix. Ainsi, il ne dĂ©pend que de nous d'ĂȘtre heureux.

10 de notre bonheur dĂ©pend aussi de nos circonstances personnelles, des expĂ©riences, celles que personne ne peut contrĂŽler. Être nĂ© dans des environnements conflictuels, subir des abus, des expĂ©riences traumatisantes en serait un exemple, et l’une des raisons pour lesquelles il nous est difficile d’ĂȘtre heureux.
Smiling Girl de Eric Mc Gregor CC DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? La quĂȘte du bonheur? C’est un sujet qui nous passionne rappelez vous l’histoire du pĂȘcheur et de l’homme d’affaires. Figurez vous que cette question, c’est l’un des sujets de philosophie de cette annĂ©e 2010. Le Bac? Pour certains d’entre nous, cela remonte Ă  une Ă©ternité  et pourtant les sujets sont toujours autant d’actualitĂ© surtout avec un recul et une certaine expĂ©rience de la vie. Voici les sujets
 1. L’art peut-il se passer de rĂšgles ? 2. DĂ©pend-il de nous d’ĂȘtre heureux ? 3. Une vĂ©ritĂ© scientifique peut-elle ĂȘtre dangereuse ? 4. Le rĂŽle de l’historien est-il de juger ? 5. La recherche de la vĂ©ritĂ© peut-elle ĂȘtre dĂ©sintĂ©ressĂ©e ? 6. Faut-il oublier le passĂ© pour se donner un avenir ? Les sujets du Bac sont semble t-il sous le signe cette annĂ©e du dĂ©veloppement personnel le bonheur et soi, avenir et passĂ©e, et de la la vĂ©ritĂ© vĂ©ritĂ© historique, dĂ©sintĂ©ressĂ©, dangereuse. Coincidence? A l’aube des polĂ©miques actuelles et des tendances d’aujourd’hui dĂ©bat scientifique/historique sur le rĂ©chauffement climatique, conflit d’interĂȘt entre interĂȘts privĂ©es et interĂȘt public, croissance et quĂȘte du bonheur, surconsommation,etc
, ces questions mĂ©ritent que l’on s’y attarde mĂȘme si nous n’avons aucun examen Ă  passer. N’hĂ©sitez pas Ă  laisser vos rĂ©flexions. Personne n’est lĂ  pour les juger, ni y mettre du stylo rouge ou une note. Et vous que repondriez Ă  ces questions? Source LibĂ©ration
Onpeut Ă©galement affirmer que le fait d’ĂȘtre heureux ne dĂ©pend pas de nous puisque notre bonheur est influencĂ© par des tas de choses extĂ©rieures, Ă©tant, comme dirait

Nous avons lu, dans Le Monde datĂ© 7 aoĂ»t, sous le titre Le stakhanoviste du stylo rouge », une bien belle et Ă©difiante histoire, celle d’un correcteur de l’édition travaillant Ă  domicile quinze heures par jour, sept jours sur sept, qualifiĂ© de stakhanoviste*, donc, et se disant heureux* ». Etait-il besoin de le prĂ©ciser ? un travailleur de choc qui ne compte pas ses heures, et occupe au moins deux postes pour une rĂ©tribution horaire plus que modeste ne doit-il pas ĂȘtre proche de la bĂ©atitude ? Un petit bĂ©mol, cependant pour reconstituer sa force de travail, soit dormir et se nourrir, il s’accorde neuf heures ! N’est-ce pas un peu tirer sur la corde ? — * Le mot stakhanovisme vient de Stakhanov, lequel Ă©tait un mineur de charbon soviĂ©tique qui amĂ©liora considĂ©rablement son rendement dans les annĂ©es 1930. Ledit rendement devint la norme, et ses camarades durent s’aligner sur lui. Autant dire que ceux-ci ne l’appĂ©ciaient que modĂ©rĂ©ment. La propagande a fait de lui un hĂ©ros de l’émulation socialiste », et son patronyme est ensuite devenu nom commun. * Il Ɠuvre de 9 heures du matin Ă  minuit, samedis et dimanches compris, pour un revenu de 4 300 euros net mensuels quinze heures par jour multipliĂ©es par sept font 105 heures par semaine, 450 heures pour un mois de trente jours ; ce revenu, divisĂ© par le nombre d’heures, reprĂ©sente 9,5 euros de l’heure, soit un peu plus que le taux horaire du smic 8,8 euros brut au mois de juillet 2009. VoilĂ  un hĂ©ros de l’émulation sarkozyste !

DĂ©pendil de nous d'ĂȘtre heureux ? tout bonheur est fragile, qu'il dĂ©pend d'une maladie, d'un dĂ©cĂšs, d'un revers de fortune. Par ailleurs, comme le dit le philosophe Alain, « le
DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Si je rĂ©pond "ça dĂ©pend" je risque quoi ? DevancĂ©, Tyrants bah faut prĂ©ciser ça dĂ©pend de quoi l'ahuri fini Tyrants, tu n'es pas responsable de ce qu'on t'a fait pendant ton enfance, mais tu es entiĂšrement responsable de ce que tu fait de ce qu'on t'as fais je parle pas de toi, mais en gĂ©nĂ©ral. Citer Ignorer PaulVersLe02 PaulVersLe02 Voir le profil de PaulVersLe02PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  094618 Avertir un administrateurDevancĂ©, Tyrants Oui je viens de lire PaulVersLe02 Voir le profil de PaulVersLe02PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  094510 Avertir un administrateurOuai mais il faut quand mĂȘme souligner que, pour la grande masse des gens, le bonheur est dĂ©fini par la sociĂ©tĂ© et notamment par ce formidable vecteur qu'est la tĂ©lĂ©vision AprĂšs, en thĂ©orie, je pense qu'il ne tient rĂ©ellement qu'Ă  nous d'ĂȘtre vĂ©ritablement heureux et de se dĂ©tacher de ça, cependant, l'immense majoritĂ© des gens se contentent du bonheur tel qu'il est dictĂ© par la sociĂ©tĂ© de consommation Bien sur que c'est malheureux de baser son Ă©chelle du bonheur par rapport Ă  ce que nous pondent des publicitaires, mais la sociĂ©tĂ© est ainsi faite. Je me dit dans un coin de ma tĂȘte que je ne suis pas duppe, mais j'ai plus l'age de me battre en vain contre une sociĂ©tĂ© marketo publicitaire qui a de toute façon rentrer dans le moule et crorie que l'on est heureux ainsi plutot que de s'ulcĂ©rer l'estomac Ă  chaque fois que l'on trouve quelquechose rĂ©voltant on a pas fini Ben moi je prĂ©tends pas ĂȘtre hors du moule hein, j'aimerais avoir un iphone, je suis heureux de toute victoire des Bleus j'attends toujours mon bonheur pour le coup etc...Mais je prĂ©fĂšre apprĂ©cier cela tout en Ă©tant conscient de la vanitĂ© de tels plaisirs et donc, Ă  cĂŽtĂ©, avoir une vie Ă©panouissante hors des stĂ©rĂ©otypes marketings Citer Ignorer [Wild-Child-87] [Wild-Child-87] Voir le profil de [Wild-Child-87]PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  094700 Avertir un administrateurTyrants, tu n'es pas responsable de ce qu'on t'a fait pendant ton enfance, mais tu es entiĂšrement responsable de ce que tu fait de ce qu'on t'as fais je parle pas de toi, mais en gĂ©nĂ©ral.Ben non justement car certains actes que ces personnes "traumatisĂ©s" feront par la suite seront conditionnĂ©s par l'Ă©tat d'esprit dans lequel ils se trouvent suite Ă  cet Ă©vĂ©nement. On appelle ça la spirale de "l'Ă©chec", ces choses qu'on fait inconsciemment car on est dĂ©boussolĂ©, dĂ©rangĂ© On passe sa vie Ă  nous complaire dans un rĂŽle de victime, dans une mĂȘme journĂ©e on passe notre temps Ă  choisir dĂ©libĂ©rĂ©ment d'avoir raison au lieu de choisir d'ĂȘtre heureux. Suffit de voir le forum Au lieu de laisser couler, notre ego s'enferme dans ce mĂ©canisme qui nous fait souffrir mais on en redemande tyrantsKPN Voir le profil de tyrantsKPNPostĂ© le 17 juin 2010 Ă  095120 Avertir un administrateurCiter Ignorer [Wild-Child-87] [Wild-Child-87] Voir le profil de [Wild-Child-87]PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  094700 Avertir un administrateurTyrants, tu n'es pas responsable de ce qu'on t'a fait pendant ton enfance, mais tu es entiĂšrement responsable de ce que tu fait de ce qu'on t'as fais je parle pas de toi, mais en gĂ©nĂ©ral.Ben non justement car certains actes que ces personnes "traumatisĂ©s" feront par la suite seront conditionnĂ©s par l'Ă©tat d'esprit dans lequel ils se trouvent suite Ă  cet Ă©vĂ©nement. On appelle ça la spirale de "l'Ă©chec", ces choses qu'on fait inconsciemment car on est dĂ©boussolĂ©, dĂ©rangĂ© Je suis pas d'accord avec ça, bien sur que l'on est conditionnĂ© consciemment et inconsciemment, mais on a toujours toute libertĂ© Ă  lĂącher prise au lieu de rester accrochĂ© Ă  son histoire. Mais ça c'est dur Ă  faire, ça Ă©quivaut Ă  une petit mort pour les gens, qui pensent perdent leur identitĂ©. Mais tu as raison dans le sens oĂč la grande majoritĂ© des gens rĂ©agissent comme tu le dĂ©cris, mais ce n'est pas une fin en soi. +1 Wild " Au lieu de laisser couler, notre ego s'enferme dans ce mĂ©canisme qui nous fait souffrir mais on en redemande " "Mais ça c'est dur Ă  faire, ça Ă©quivaut Ă  une petit mort pour les gens, qui pensent perdent leur identitĂ©. "Je suis entiĂšrement d'accord avec toi sur ces deux posts. Le problĂšme c'est que pour lĂącher prise la plupart des gens ont besoin d'un dĂ©clic ou comme dit plus haut d'une aide extĂ©rieure. Je pense que le plus dur et de s'avouer qu'on va mal et qu'on a besoin d'aide. C'est vrai que quand on va pas bien et qu'on dĂ©cide d'en sortir et de "guĂ©rir", on a peur de perdre notre identitĂ©, notre façon de penser.... Citer Ignorer [Wild-Child-87] [Wild-Child-87] Voir le profil de [Wild-Child-87]PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  095716 Avertir un administrateurMais tu as raison dans le sens oĂč la grande majoritĂ© des gens rĂ©agissent comme tu le dĂ©cris, mais ce n'est pas une fin en le problĂšme avec l'humain c'est que quand il a vĂ©cu qqchose de traumatisant il fait tout le contraire de ce qu'il faudrait qu'il fasse Et en effet ce n'est pas une fin en soi. On est d'accord, mais, je ne pense pas que l'on est obligatoirement besoin d'une aide extĂ©rieur mais ça peut aider quand mĂȘme, je pense que tout est lĂ  sous nos yeux, mais qu'on est trop Ă©go-centrĂ© pour se rendre compte des final, on peut dire ce qu'on veut, tu peux aller voir tous les psy du monde, tant que tu ne fait pas l'expĂ©rience de cette libĂ©ration, toutes les paroles du monde n'y changerons rien. tyrantsKPN Voir le profil de tyrantsKPNPostĂ© le 17 juin 2010 Ă  095956 Avertir un administrateurCiter Ignorer [Wild-Child-87] [Wild-Child-87] Voir le profil de [Wild-Child-87]PostĂ© le 17 juin 2010 Ă  095716 Avertir un administrateurMais tu as raison dans le sens oĂč la grande majoritĂ© des gens rĂ©agissent comme tu le dĂ©cris, mais ce n'est pas une fin en le problĂšme avec l'humain c'est que quand il a vĂ©cu qqchose de traumatisant il fait tout le contraire de ce qu'il faudrait qu'il fasse Et en effet ce n'est pas une fin en soi. EntiĂšrement d'accord, et on peut rajouter mĂȘme que ce n'est pas le seul domaine oĂč l'ĂȘtre humain occidentale du moins fait tous Ă  l'envers "Au final, on peut dire ce qu'on veut, tu peux aller voir tous les psy du monde, tant que tu ne fait pas l'expĂ©rience de cette libĂ©ration, toutes les paroles du monde n'y changerons rien. EntiĂšrement d'accord, et on peut rajouter mĂȘme que ce n'est pas le seul domaine oĂč l'ĂȘtre humain occidentale du moins fait tous Ă  l'envers"Mais carrĂ©ment !Putain je devrais ĂȘtre partis depuis une demi-heure et je reste juste pour dĂ©battre, au final je peux me sauver car on est d' journĂ©e Joli dĂ©bat en tout cas Bonne journĂ©e Ă  une demi-heure bien remplit passĂ© au taf Je voulais sortir une vanne mais le topic est devenu trop sĂ©rieux DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Ilest inĂ©vitable que nous ne soyons jamais heureux – Pascal. 4 janvier 2021 L'Ă©quipe IntĂ©grer Sciences Po 0 Commentaire. Blaise Pascal dans ses PensĂ©es, 47-172, constate avec froideur : Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espĂ©rons de vivre, et, nous disposant toujours Ă  ĂȘtre heureux, il est inĂ©vitable que nous ne le soyons jamais.
I. Le bonheur des conditions objectives et extĂ©rieures Ă  rĂ©unir 1. Le bonheur, c’est-ce le fait de voir ses dĂ©sirs et attentes satisfaits. Donc il faut que le monde s’accorde avec nos accord dĂ©pend ‱de conditions objectives extĂ©rieures d’oĂč l’idĂ©e de l’IBM de Pierre Leroy permettant de calculer le taux de bonheur mondial. ‱d’une part de chance, d’oĂč l’étymologie,Ă©tudiĂ©e en principe au cours de l’annĂ©e bon » – heur ». ‱de notre nature d’un cĂŽtĂ©, tout homme aspire au bonheur Freud et de l’autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur corps vouéà la dĂ©chĂ©ance, Ă  la dissolution. 2. Le bonheur se rĂ©duit souvent Ă  une situation ĂȘtre riche, ĂȘtre en bonne santĂ©. Cela dĂ©pend lĂ  encore davantage de facteurs extĂ©rieurs et matĂ©riels. 3. Lebonheur dĂ©pend bien souvent de celui des autres, qui sont en mĂȘme temps un des obstacles Ă  notre bonheur. L’homme est un ĂȘtre social dĂ©sir de reconnaissance, moral, un ĂȘtre de relation qui dĂ©sire lebonheur de ses proches. Et ce bonheur des autres nous Ă©chappe. On ne peut faire le bonheur des autres, car cela prĂ©supposerait la connaissance de ses dĂ©sirs, de ses aspirations et leur L’obstacle au bonheur, c’est plutĂŽt nous ! Si le macrocosme ne dĂ©pend pas de nous, le bonheur repose sur un accord extĂ©rieur et l’intĂ©rieur dĂ©pend de nous. 1. On croit que les obstacles aubonheur sont extĂ©rieurs, mais ils sont plutĂŽt intĂ©rieurs ‱conscience malheureuse ‱dĂ©sirs ne pouvant pas ĂȘtre comblĂ©s ‱savoir douloureux de ce que nous sommes et de ce que sont les choses 2. Sinotre action sur le monde extĂ©rieur peut ĂȘtre limitĂ©e, d’oĂč une certaine impuissance, il peut y avoir une puissance sur soi, c’est ce qu’enseignent les sagesses stoĂŻciennes ou Ă©picuriennes ‱travailler Ă  maĂźtriser ce qui dĂ©pend de notre dĂ©sir et de nos reprĂ©sentations la mort et le hasard ‱accorder nos dĂ©sirs avec le monde principe de Descartes changer ses dĂ©sirs plutĂŽt que l’ordre

NotreĂ©quipe de professeurs de philosophie se propose de rĂ©aliser pour vous un vĂ©ritable corrigĂ© de " DĂ©pend t-il de nous d'ĂȘtre heureux ? ". Votre sujet de philo sera traitĂ© selon
Si vous ĂȘtes ici actuellement et que vous n'ĂȘtes pas mort, alors cela est la preuve que tous vos besoins ont Ă©tĂ© comblĂ©s. Ne trouvez-vous pas, que l'idĂ©e d'avoir besoin de quelqu'un, vous rend souvent trĂšs inquiet et trĂšs malheureux ?Et si vous ĂȘtes la personne qui apporte Ă  l'autre ses besoins, n'ĂȘtes-vous pas prĂ©cieux, au point de vous sentir plus puissant, plus important, supĂ©rieur ?Si vous vivez dans l'une de ces deux situations, probablement que vous n'ĂȘtes pas bien, mĂȘme si vous montrez que vous l'ĂȘtes, car vous dĂ©pendez l'un de l'autre ! Le besoin est un choix moindre À chaque instant de notre vie, nous voulons quelque chose pour ĂȘtre heureux, pour mieux vivre, ĂȘtre bien. Tout cela est naturel et fait partie de la vie ! Cependant, nous avons adoptĂ© comme solution, une habitude inconsciente de compter sur les autres, de faire confiance aux autres, et ainsi croire que c'est l'unique façon d'obtenir ce que nous voulons. Cette solution créée par l'homme au pouvoir, est celle du besoin. Avoir besoin, c'est dĂ©pendre ! Avoir besoin, c'est ĂȘtre malheureux sans cela ! Avoir besoin, c'est ne pas avoir d’autre choix ! En vĂ©ritĂ©, le besoin est une solution moindre qui ne s'accorde pas sur notre vĂ©ritable nature en tant qu'ĂȘtre humain. L’autoritĂ© a inventĂ© le besoin pour ĂȘtre heureux ou pour survivre afin de dĂ©pendre d'elle L'autoritĂ© veut vous faire croire qu'elle est l'unique solution, le seul moyen pour obtenir ce que vous voulez pour ĂȘtre heureux ou pour survivre. Pour y arriver, vous devez dĂ©pendre exclusivement de l'autoritĂ© ou des autres et ne pas avoir d'autre possibilitĂ©, d’autre solution, d’autre choix. Les consĂ©quences en sont l'habitude de croire que vous avez besoin des autres pour ĂȘtre heureux ou survivre, mais cela crĂ©e la peur de perdre vos besoins si l'autre se retire. Pour corriger cette situation et ne pas perdre le contrĂŽle sur vous, l’autoritĂ© a inventĂ© la sĂ©curitĂ©, au lieu de comprendre que le besoin est un choix moindre qui existe afin de faire un choix plus Ă©levĂ©. Cependant, l'autoritĂ© ne comprend pas que l'on ne corrige pas une situation avec la mĂȘme Ă©nergie qui l'a créée, donc avez la peur de perdre leur pouvoir ! Le besoin vous rend malheureux en ayant des attentes Avez-vous dĂ©jĂ  considĂ©rez ce que sont les attentes ? Vous savez, ces choses que l'on a Ă  l'esprit de ce que l'on veut, les rĂ©sultats qu'on s'attend d'avoir ? Je me souviens d'un NoĂ«l, oĂč je ne m'attendais pas Ă  recevoir de cadeau et ainsi ne pas m'inquiĂ©ter Ă  ce sujet. Puis, une fois rendu Ă  NoĂ«l, de recevoir un cadeau inattendu... Quelle belle surprise pour moi ! Je me souviens aussi de ma petite niĂšce qui s'attendait de recevoir une poupĂ©e particuliĂšre Ă  NoĂ«l et une fois la journĂ©e arrivĂ©e, ne pas recevoir sa poupĂ©e. Tous les autres cadeaux n'avaient plus d'importance pour elle. Quelle tristesse ! Le besoin vous rend inconscient de votre pouvoir de crĂ©er Si vous croyez que vos besoins devraient ĂȘtre comblĂ©s par les autres, alors vous oubliez votre pouvoir de crĂ©er ce que vous voulez pour vous et ainsi ĂȘtre conditionnĂ© Ă  une seule façon, une seule solution, soit par les autres. Nous avons Ă©tĂ© conditionnĂ©s depuis notre naissance, Ă  vouloir ce que les autres voudraient que nous ayons, oubliant alors, notre pouvoir de crĂ©ation en se souciant profondĂ©ment des rĂ©sultats et non du processus qui crĂ©e les rĂ©sultats. Pourtant, nous sommes le processus qui crĂ©e les rĂ©sultats et ne pas en ĂȘtre conscient, c'est ĂȘtre dĂ©pendant des autres qui comblent nos besoins et ainsi oublier vos outils de la crĂ©ation qui sont la pensĂ©e, la parole et l'action. Le besoin vous rend possessif J'ai besoin de ma femme, car elle m'apporte du sexe, du plaisir, une prĂ©sence agrĂ©able ou un statut social. Je ne veux pas perdre cela et je dois la contrĂŽler, avoir le pouvoir sur elle, car mon bonheur dĂ©pend d'elle et non de moi. Vous avez besoin de votre homme, car il apporte votre stabilitĂ© financiĂšre, la protection sociale ou les divertissements contre la monotonie. Vous ne voulez pas perdre tout cela est alors vous croyez que vous devez le contrĂŽler, car votre bonheur dĂ©pend de lui, non de vous. Par consĂ©quent, le besoin crĂ©e dans notre esprit, une forme de possession, d'exclusivitĂ©, de jalousie, car nous croyons en l’existence d’une seule solution et en plus, nous faisons confiance aux autres, non Ă  soi-mĂȘme, afin de pouvoir crĂ©er la vie que nous voulons. Existe-t-il un choix plus Ă©levĂ© que le besoin aux autres ? Je me suis libĂ©rĂ© du besoin aux autres, en acceptant et en comprenant, que la relation n’est pas une solution pour m’apporter ce que je veux, mais bien pour crĂ©er et offrir aux autres, ce que je veux pour moi et ainsi faire l’expĂ©rience de l’avoir. Par exemple, si je dĂ©sire de l'amour de l'autre, alors il suffit que je sois aimable envers l'autre. Si je dĂ©sire que ma partenaire soit attentive, alors je suis attentif Ă  elle. Si je veux du respect, alors il suffit que je sois respectueux envers l’autre. Ainsi, je ne suis pas dans l'attente, dans l'espoir que ma partenaire fasse quelque chose pour moi et me sentir mal, si elle ne s’exĂ©cute pas pour satisfaire mon bonheur. En fait, je prĂ©fĂšre que ma partenaire soit aimable envers moi, mais je n'ai pas besoin qu'elle le soit. Et si je dĂ©sire qu'elle le soit, alors je choisis de faire une action aimable sans avoir d'attente en retour. Ce qui compte est de vivre sans avoir de besoins, mais avoir des dĂ©sirs. La diffĂ©rence est vaste ! Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ! Le besoin est un choix moindre qui existe pour faire un choix plus Ă©levĂ©. Vivre sans avoir besoin de quelqu'un ou de quelque chose est ce que nous sommes. Le besoin est une illusion de ce que l'amour n'est pas et des milliards de gens croient le contraire. Est-ce que le besoin vous sert, vous est utile, compte tenue de ce que vous aimeriez vivre, selon vous ? Si cela vous sert, alors continuez Ă  vivre de la mĂȘme façon, mais si cela ne vous sert pas, vous cause un problĂšme, alors pourquoi ne pas faire un choix plus Ă©levĂ© pour vous ? Le besoin existe afin de faire entrer en existence dans votre esprit, ce que le besoin n’est pas, donc ce que vous ĂȘtes, et ainsi avoir un choix libre pour crĂ©er ce dont vous aimeriez avoir ou ĂȘtre. Nous sommes dĂ©pourvus de besoin et la preuve en est, que nous sommes toujours ici en ce moment, donc que tous nos besoins ont Ă©tĂ© comblĂ©s jusqu'Ă  ce jour. Par consĂ©quent, nous n'avons pas besoin de personne en particulier pour exister ou pour vivre, mais sans les autres, nous ne pouvons pas nous connaĂźtre ni crĂ©er l'expĂ©rience de qui nous vous ? Quels sont vos sentiments qui rĂ©sonnent le plus avec ce qui est Ă©crit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux Ă©couter vos inquiĂ©tudes. Livres recommandĂ©s Auteur entrepreneur de plusieurs contenus Ă©ditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vĂ©ritĂ© qui libĂšre et non les efforts qu'on fait pour se libĂ©rer.
Lebonheur est la conviction d'ĂȘtre heureux puisqu'il n'y a rien entre lui et moi. Le bonheur m'habite . Le bonheur m'habite . Nous n'avons pas Ă  le crĂ©er il est omniprĂ©sent, il suffit simplement de le vivre et de le multiplier par la gratitude.
Il en faut peu pour vivre heureux », cette phrase fait sĂ»rement Ă©cho dans votre esprit Ă  une chanson Disney entendue maintes et maintes fois. Pourtant nous ne l’appliquons que rarement dans notre vie alors qu’elle est clairement une clĂ© essentielle de notre bien-ĂȘtre. Plusieurs facteurs entravent en effet notre chemin sur la voie de la simplicitĂ©. Nous allons les lister ensemble et nous mettre au dĂ©fi de mettre en pratique ce il en faut peu pour vivre heureux » grĂące Ă  des petits exercices. Notamment, en prenant le temps, en apprĂ©ciant la beautĂ© des choses, en limitant sa consommation, en faisant le vide autour de nous, et en nous ouvrant au monde extĂ©rieur ! Si nous apprenions Ă  mieux nous affirmer, nous serions toutes capables de nous contenter de peu pour vivre mieux. Bien sĂ»r, il ne s’agit pas de ne plus rien faire du tout, mais de se limiter Ă  ce dont nous avons rĂ©ellement besoin ! Il s’agit de prendre du temps, de profiter, de rĂ©flĂ©chir, de mĂ©diter, et voir ce qui est le mieux pour nous. Dans cet article, je vous propose huit dĂ©fis suivis de petits conseils Ă  mettre en place au quotidien pour vous aider Ă  adopter cet art de vivre il en faut peu pour vivre heureux » ! Il en faut peu pour vivre heureux » en 8 mini dĂ©fis ! Prendre le temps et apprĂ©cier le beau Diminuez votre temps passĂ© sur Internet & les Ă©crans ! Nous nous plaignons de manquer de temps
 et si nous examinions nos habitudes? Commençons par celles qui accaparent notre temps, j’ai nommĂ© notre consommation d’outils numĂ©riques. Nous passons Ă©normĂ©ment de temps Ă  lire nos mails, nos sms, les infos sur nos diffĂ©rentes applications. DĂšs que nous avons un petit moment pour nous, nous sortons notre tĂ©lĂ©phone en pensant combler un vide, de peur de nous ennuyer peut-ĂȘtre ? On reçoit toute la journĂ©e une tonne de notifications que l’on souhaite absolument voir mais qui sans nous en rendre compte, ont deux caractĂ©ristiques majeures 1 elles sont rarement utiles et encore moins indispensables. 2 elles nous font perdre beaucoup de temps. Il faut rĂ©apprendre Ă  ne rien faire pour se recentrer sur soi mĂȘme, s’écouter, penser aux bonnes choses de la journĂ©e ou prendre le temps de faire le point. Nous multiplions les petites tĂąches et distractions, et nous oublions parfois qu’il en faut peu pour vivre heureux. Un petit dĂ©fi pour vous encourager Ă  dĂ©crocher si si, vous allez y arriver ! Evadez-vous en laissant votre tĂ©lĂ©phone Ă©teint au fond d’un placard rien qu’un week-end et profitez des choses simples de la vie. Profitez de vos enfants, de vos amis, faites une jolie promenade, asseyez-vous et contemplez ce qu’il y a autour de vous. Prenez le temps de manger sans regarder vos mails ou les informations, fermez les yeux et remĂ©morez-vous les bonnes choses de la journĂ©e ou de la veille. Voir le beau dans les choses imparfaites Nous avons tendance Ă  vouloir que tout soit parfait et cela peut ĂȘtre Ă  la longue trĂšs Ă©puisant. Nous avons dĂ©jĂ  des choses plein la tĂȘte, alors pourquoi s’encombrer en pensant Ă  la rayure sur sa voiture, la peinture qui s’écaille dans la salle de bain, ou encore au coin de cette table qui n’est pas droit par rapport aux 3 autres ? Mieux vaut se recentrer sur l’essentiel, et accepter que tout ne soit pas parfait ? Soyez optimiste et regardez plutĂŽt la beautĂ© de ces choses imparfaites. Imaginez plutĂŽt que cette table est unique, qu’une table carrĂ©e n’aurait rien d’authentique dans votre salon par rapport Ă  la vĂŽtre, c’est ce qui fait tout son charme. Votre esprit sera ainsi plus reposĂ© et plus ouvert Ă  l’optimisme et Ă  ce qui compte vraiment pour votre bien ĂȘtre ! DĂ©fi numĂ©ro 2 Lorsque vous voyez des petits dĂ©fauts que vous aimeriez changer, cela devient un stress et vous ne faites qu’y penser. Prenez un instant pour mĂ©diter. Accueillez cette imperfection avec douceur et dites-vous que cette petite chose ne doit pas vous procurer un tel stress ou une telle emprise ! Respirez, fermez les yeux et prenez les choses avec plus de simplicitĂ©. Un bon conseil plutĂŽt que d’essayer de ne pas penser Ă  cela, essayez plutĂŽt de penser Ă  autre chose, Ă  quelque chose d’agrĂ©able, ça marchera encore mieux 🙂 Se satisfaire du nĂ©cessaire Oui, vous l’avez reconnue, c’est une autre partie de la mĂȘme chanson Il s’agit lĂ  de faire le vide autour de soi, de profiter de l’instant prĂ©sent et de se limiter pour rĂ©apprendre Ă  se contenter de peu pour vivre mieux ! Limiter sa consommation Pourquoi nous sentons-nous obligĂ©s d’acheter le tĂ©lĂ©phone dernier cri ? Cette montre que l’on voit partout sur les publicitĂ©s Facebook ? Cette derniĂšre crĂšme anti-Ăąge vue Ă  la tĂ©lĂ©vision ? Pensons-nous que cela nous rendra plus heureux sur le long terme alors que toutes les Ă©tudes visent Ă  montrer que seulement 10% de notre bonheur dĂ©pend de ces circonstances extĂ©rieures ? On se rend rapidement compte une fois tous ces achats effectuĂ©s, que nous souhaitons dĂ©jĂ  acquĂ©rir de nouvelles choses. Cela prouve donc que cette consommation excessive ne nous satisfait en rien et ne participe donc pas Ă  notre bien-ĂȘtre, en tous cas, pas sur le long-terme. Alors qu’en rĂ©alitĂ©, il en faut peu pour vivre heureux. Au contraire, consommer en imaginant que cela va nous rendre plus heureux suscite et entretient une impression de manque. En rĂ©alitĂ©, nous nous sentons bien mieux de n’avoir qu’une seule crĂšme efficace plutĂŽt que plusieurs qu’on oublie et qui finissent par dĂ©passer la date limite d’utilisation ! Petit dĂ©fi que je vous invite Ă  essayer pendant une semaine dĂšs que vous souhaitez acheter quelque chose qui finalement ne vous semble pas primordial, reversez son montant dans une tirelire qui vous servira Ă  rĂ©aliser des choses simples et essentielles. Vous verrez qu’on fait plus d’achats impulsifs qu’on ne le pense ! DĂ©sencombrer son intĂ©rieur pour vivre mieux Faire un tri autour de soi sa cuisine, ses produits de beautĂ©, ses vĂȘtements, les vieux bibelots, les meubles dans la garage
 Toutes ces choses que l’on garde juste au cas oĂč », qui surchargent notre environnement et notre esprit. On se dit tous qu’on les rĂ©utilisera un jour mais des annĂ©es aprĂšs elles sont toujours lĂ , dans nos placards et dans nos tĂȘtes, inutiles pour nous. Et poussiĂ©reuses en plus de ça ! Votre dĂ©fi est de prendre un jour dans la semaine ou dans le week-end pour faire don de vos affaires Ă  quelqu’un qui en a rĂ©ellement besoin, ou jeter celles qui sont moins utilisables. Vous verrez, vous vous sentirez tout de suite plus lĂ©gĂšre, et vous verrez l’impact que cela a sur vous ! Moins on a de choses, plus il est simple de retrouver ses affaires, ou de faire le mĂ©nage. Et une fois encore de revenir Ă  l’essentiel. Vous aimez cet article, Ă©pinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard! Limiter ses activitĂ©s, en faire moins pour ĂȘtre mieux On a toujours tendance Ă  avoir peur de l’ennui. On prĂ©voit toujours un tas d’activitĂ©s pour remplir nos emplois du temps, qui finalement nous stressent plus qu’autre chose. Parce qu’en faisant cela, on n’a plus le temps de profiter de l’instant prĂ©sent et de faire l’essentiel, et c’est un engrenage qui se met en place, et on court de plus en plus aprĂšs le temps. Le fait de ne pas avoir eu le temps de finir telle ou telle chose, ou de ne pas profiter assez de telle ou telle personne
 Une fois de plus ici, il en faut peu pour vivre heureux ! Il est important de prendre le temps d’ĂȘtre prĂ©sent Ă  ce que l’on fait. Enlever certaines tĂąches qu’on effectuera tout simplement plus tard peut y contribuer ! Il faut prendre du temps pour soi, faire une activitĂ© que l’on aime, pour se retrouver avec soi mĂȘme et profiter de ces petits moments qui font notre bonheur au quotidien ! Votre dĂ©fi est de dĂ©caler Ă  plus tard ou de supprimer, si possible, dans les jours qui viennent, un rendez-vous et en profiter pour faire quelque chose que vous aimez profondĂ©ment faire ! Se reconnecter aux autres Il s’agit lĂ  d’apprendre Ă  se connaĂźtre, de s’ouvrir aux autres pour se sentir mieux et ne jamais rien regretter. D’ĂȘtre positive en faisant de petites choses au quotidien qui vont vous changer la vie. ChĂ©rir ses proches Il est important de dire aux personnes qui nous sont chĂšres que nous les aimons, c’est une des clĂ©s du bonheur. Leur montrer qu’on se sent bien prĂšs d’elles et dans n’importe quelle situation. Nous avons besoin de pas grand-chose pour nous sentir bien, un petit mot peut-ĂȘtre finalement tellement important ! Écrivez une lettre ou un mail Ă  une personne que vous aimez, Ă  qui vous avez envie de dire merci d’ĂȘtre lĂ , d’ĂȘtre elle, d’ĂȘtre prĂ©sente. Ce dĂ©fi n’est pas simple mais vous vous sentirez tellement bien aprĂšs ! Parce que pour ĂȘtre heureux, il en faut peu, il faut surtout 
 de l’amour. DĂ©velopper son altruisme L’altruisme est un sentiment dĂ©sintĂ©ressĂ© d’amour pour autrui qui peut ĂȘtre instinctif ou rĂ©flĂ©chi. Il existe des tas de façons d’ĂȘtre altruiste au quotidien sans changer notre façon de vivre. Il suffit de faire de bonnes actions pour rendre les gens heureux autour de soi, et soi mĂȘme par la mĂȘme occasion ! C’est tout bĂȘte, mais une fois j’ai retenu la porte du mĂ©tro Ă  une vieille dame qui voulait entrer, elle m’a tenue l’épaule et m’a dit que dieu vous bĂ©nisse, vous ĂȘtes une gentille dame ». J’étais ravie pour la journĂ©e, et je ne l’ai pas oubliĂ©. On vous le dit, il en faut peu pour vivre heureux ! Voici votre nouveau dĂ©fi il consiste Ă  faire des compliments sincĂšres. Lorsque quelqu’un retient votre attention de maniĂšre positive, ne le gardez pas pour vous et faites lui en part. C’est toujours trĂšs plaisant de donner ou recevoir un compliment ! Approfondir sa connaissance de soi Pour ĂȘtre portĂ©e vers les autres, il faut dĂ©jĂ  se connaĂźtre soi-mĂȘme. Pour cela, on peut se poser les questions suivantes Quelles sont mes forces de caractĂšre ? Quelles sont mes qualitĂ©s ? Mes valeurs ? Nous en avons toutes et c’est ce sur quoi nous pouvons toujours nous appuyer. Et lorsqu’on connaĂźt ses talents, alors on sait quoi faire au quotidien pour s’épanouir, et ça fait toute la diffĂ©rence ! Dernier dĂ©fi, faites une liste de vos qualitĂ©s et de vos valeurs, et Ă©crivez Ă  cĂŽtĂ© de chacun de ces points des exemples, des choses qui mettent en image vos principaux traits de caractĂšres. Ne faites pas une liste trop grande, n’oubliez pas que vous avez besoin de peu pour vivre mieux ! Pour vous aider, vous pouvez consulter le Test des forces de caractĂšre de M. Seligman Je vous avoue ce dĂ©fi n’est pas le plus simple
 Mais je suis sĂ»re que vous y arriverez ! Je vous ai proposĂ© dans cet article 8 mini dĂ©fis pour mettre en pratique la simplicitĂ© au quotidien. Et vous, avez-vous fait de ce refrain il en faut peu pour vivre heureux » votre art de vivre? Que faites-vous concrĂštement en ce sens?
Nousverrons dans un premier temps qu'il ne dĂ©pend que de nous d'ĂȘtre heureux, puis dans une seconde partie, nous verrons qu'au contraire d'autres facteurs rentrent en ligne de compte pour ĂȘtre heureux. I. Oui. Etre heureux dĂ©pend de nous. a) Le dĂ©sir est une caractĂ©ristique propre Ă  l'homme, que l'on doit maĂźtriser. En effet, nous sommes des
Sujet DĂ©pend-il de nous d'ĂȘtre heureux ? _Cartman MP 17 juin 2010 Ă  093334 vous avez 4 heures dugwars MP 17 juin 2010 Ă  093402 Ah y'a contrĂŽle ? IsaacShepard MP 17 juin 2010 Ă  093436 Quelqu'un a une feuille double pour moi? DragibusJaune MP 17 juin 2010 Ă  093544 Coucou tu veux voir ma bite ? passe sous le bureau _Cartman MP 17 juin 2010 Ă  093553 L'art peut-il se passer de rĂšgle ? 9kr MP 17 juin 2010 Ă  093557 nous-sommes-jeudi_17_juin_il-est-09h35min57sec- Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
1 Chaque individu souhaite ĂȘtre heureux c’est l’objectif de tout un chacun. La quĂȘte du bonheur est un chemin trĂšs long Ă©tant donnĂ© qu’il repose sur un Ă©tat de satisfaction qui s’étend sur la durĂ©e et qui n’est pas Ă©phĂ©mĂšre. Le bonheur n’étant pas une quĂȘte facile il est primordial de s’efforcer dans la vie de 7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 0947 Introduction I. Il ne dĂ©pend pas de nous d'ĂȘtre heureux car nous ne sommes pas suffisamment maĂźtres des circonstances qui dĂ©terminent notre bonheur. Il y a un poids des circonstances contre lesquelles je ne peux rien. Hegel, Leçons sur la philosophie de l'histoire, Marx, IdĂ©ologie allemande. Kant, IdĂ©e d'une histoire universelle insociable sociabilitĂ©. donc le bonheur comme Ă©tat de satisfaction totale est hors de notre portĂ©e, impossible Ă  atteindre, il ne dĂ©pend pas de nous d'y accĂ©der. Schopenhauer, Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation, donc le bonheur n'est qu'un idĂ©al creux qui ne dĂ©pend pas de nous car nous ne savons tout simplement pas quoi faire pour y accĂ©der. Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des moeurs, Pascal, Les pensĂ©es, Ainsi le bonheur ne dĂ©pend pas de nous il semble hors de notre portĂ©e d'y accĂ©der, une satisfaction totale et durable ne peut pas ĂȘtre obtenue dans un monde dont nous ne maĂźtrisons pas tous les alĂ©as. Parce que c'est donc une idĂ©e creuse, le bonheur dĂ©pend aussi de nous au sens oĂč il est relatif Ă  chacun ce n'est pas un idĂ©al universalisable, comme le montre d'ailleurs Kant, il dĂ©pend de chacun, varie selon les uns et les autres. II. Il dĂ©pend de chacun d'ĂȘtre heureux le bonheur se dĂ©finit relativement aux individus. Certes, tout le monde veut ĂȘtre heureux. Le bonheur est une fin universelle et une fin en soi. Aristote, Ethique Ă  nicomaque, Mais, seulement certains peuvent l'obtenir, ont le pouvoir d'obtenir ce qu'ils dĂ©sirent et veulent de la rĂ©alitĂ©. Platon, Gorgias. Ce n'est pas seulement une question de pouvoir, c'est aussi relatif Ă  notre volontĂ©, Ă  la maniĂšre dont nous faisons usage de notre libertĂ© mĂȘme lorsque les circonstances sont dĂ©favorables. Sartre, L'existentialisme est un humanisme. Ainsi, le bonheur dĂ©pend de chacun, est relatif Ă  chacun. Mais dĂšs lors, cela ne signifie-t-il pas que le bonheur se trouve plus dans la maniĂšre dont nous nous positionnons par rapport aux circonstances que dans les circonstances elles-mĂȘmes? Le bonheur ne dĂ©pend-il pas plus de notre Ă©tat d'esprit que de nos conditions matĂ©rielles? III. Il dĂ©pend de nous d'ĂȘtre heureux, c'est-Ă -dire d'accĂ©der Ă  une forme de rĂ©alisation de soi et de sĂ©rĂ©nitĂ© car il nous appartient d'adapter notre pensĂ©e Ă  ce que les circonstances nous font subir. Le bonheur est un sentiment qui est dĂ©connectĂ© des seules conditions objectives. Pour accĂ©der Ă  ce sentiment de plĂ©nitude, nous pouvons apprendre Ă  mieux gĂ©rer nos dĂ©sirs. Epicure, Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e. Le bonheur est ainsi plus affaire de savoir que de vouloir. EpictĂšte, Le manuel, 384. Descartes, Discours de la mĂ©thode, Spinoza, Marx... conclusion Published by N'DIAYE - dans Plans de cours TL
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